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Prologue : À l'aube d'une guerre ...
Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (I)
Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (II)
Chapitre 2 : Désastre (I)
Chapitre 2 : Désastre (II)
Chapitre 3 : Pour ne plus perdre
Chapitre 4 : Conséquence
Chapitre 5 : Survie et départ (I)
Chapitre 5 : Survie et départ (II)
Chapitre 6 (I) : Début de l'aventure et révélation
Chapitre 6 (II) : Début de l'aventure et révélations
Chapitre 7 : Hameau et rencontres fortuites
Chapitre 8 : Un ivrogne et une question d'argent
Chapitre 9 (I) : Droit vers les ruines !
Chapitre 9 (II) : Droit vers les ruines !
Chapitre 10 : Complexe militaire
Chapitre 11 : Tabou brisé.
Chapitre 12 : Enfer mécanique (I)
Chapitre 13 : Enfer mécanique (II)
Chapitre 14 : L'ombre
Souvenir 1 : Anniversaire
Chapitre 15 : Réveil, stylisme et surprises !
Chapitre 16 : Conviction
Chapitre 17 : Angela Lépine
Chapitre 18 : ForteMarbre
Chapitre 19 - Excursion : Mylon et Marlène
Chapitre 20 : Excursion - Dandelion et Wildsoar
Chapitre 21 - L'affaire Wildsoar : fin ?
Chapitre 22 : Déplétion
Chapitre 23 : PRESQUE !
Chapitre 24 : Primordial
Chapitre 25 : Miracle
Chapitre 26 : Combattre une calamité (1)
Chapitre 27 : Combattre une calamité (2)
Chapitre 28 : Dernier effort
Chapitre 29 : Un dernier souffle
Chapitre 30 : Alexandre et problèmes de diplomaties
Chapitre 31 - Adamantine et Mylon : Promesse
Chapitre 32 : Marquer l'histoire (I)
Chapitre 33 : Marquer l'histoire (II)
Chapitre 34 : Marquer l'histoire (III)
Chapitre 35 : Apprendre à connaitre
Chapitre 36 : Départ et fin
Bonus 36.5 : pas très canon tout ça ...
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Chapitre 8 : Un ivrogne et une question d'argent

Le soleil commençait déjà à se coucher lorsque Mylon, Adamantine et Marlène arrivèrent devant la porte de l’auberge. Cependant, ils purent entendre un son particulier et plus précisément, une musique provenant de l’intérieur et dont la sonnorité rappelait celle d’un piano. Quelqu’un... chantait aussi ? Mylon et Adamantine se regardèrent devant la porte, perplexes.

— Je croyais qu’il n’y avait pas beaucoup de personne dans ce hameau, s’exclama Mylon à Adamantine.

— C’est le cas, c’est étrange que ça soit aussi vivant.

— Bon bah… après toi, chevaleresse en cheffe ! dit-il en reproduisant le salut des nobles.

Marlène acquiesça elle d’un « UmU ». Adamantine parue agacée mais sourit alors en répondant :

— Ah je vous jure, vous profitez vraiment de mon statut mais ça me va. Je vous suis utile au moins.

Elle entra donc la première suivit de Mylon et de Marlène qui, elle, se cachait timidement derrière Mylon. La pièce était éclairée par des lustres composés de bougie. Plusieurs tables en bois étaient répartis dans celle-ci, un piano se trouvait aussi dans un recoin près du pupitre du bar. Un homme chauve assez âgé jouait de l’instrument pendant qu’un autre, un homme un peu plus petit que la normal, aux cheveux longs gris et barbue, et la carrure carré, s’en trouvait à côté, un pieds sur une chaise et l’autre au sol. Il chantait là en rythme avec le piano et torse nue, laissant paraître son torse poilu.

Nos trois protagonistes se tenaient là, à l’intérieur au devant de la porte. Adamantine avait l’air fatiguée et ennuyée par ce qu’elle voyait. Elle s’était mise une main sur le front, paraissant gênée. Marlène quant à elle jeta un coup d’œil dans la salle et aperçue Mme Lépine et lui fit alors signe. Derrière le bar se trouvait Mr Tong qui essuyait un verre. Portant toujours son tablier bleu, il avait l’air tout aussi ennuyé par la prestation de l’homme. Il s’adressa alors à lui à voie haute, le coupant ainsi dans sa chanson :

— Rrroh, Alexandre ! Arrête un peu ton bazar ! Je t’ai déjà dis de ne pas prôner la consommation d’alcool en chantant ! Et que penserait des nouveaux clients en te voyant comme ça, dépravé et ivre, chantant tes conneries ?

Le vieil homme enleva son pieds de la chaise avant de reprendre une gorger dans la choppe de bière qu’il tenait pour ensuite répondre :

— Ohhh, ça va ! C’est pas comme si t’avais tous les jours des nouveaux clients dans ce trou paumé ! Et puis c’est pas ma faute, tu sais bien que l’alcool ça rends immortel, regarde je me tiens en forme du haut de mes 250 ans ! Mouhahahah !!

Adamantine coupa les deux hommes de manière énervée :

— HUM!!!!

Ils se tournèrent alors en direction de nos trois protagonistes. Alexandre prit un air surprit alors que Mr Tong, lui, l’avait prévu.

— Oh merde, balbutia Alexandre. Faut que j’apprenne à fermer ma gueule moi. À chaque fois que je dis un truc, c’est l’inverse qui se produit.

— Ah Mademoiselle Dandelion, l'interpella Mr Tong. Vous êtes venues comme on en avait parlé ! Installez vous je vous en prie, je vois que vous avez récupérées votre ami !

— Merci beaucoup ! rétorqua t-elle.

Les trois allèrent s’asseoir à une table pendant qu’Alexandre termina sa bière avant de se rhabiller et de s’asseoir au bar, commandant ensuite une seconde choppe.

Mr Tong amena la carte de l’auberge à nos aventuriers.

— Voilà pour vous ! dit-il.

Il se tourna vers Mylon et s’adressa à lui :

— Oh et on ne s’est pas rencontré vous et moi, je suis Mr Tong. Je suis un peu comme le gérant du hameau bien que ce ne soit pas officiel. Mademoiselle Adamantine m’a racontée pour votre blessure à l’œil et au bras, ça a dut être difficile... Heureux qu’elle ai put vous secourir ! Je vous souhaite de passer un bon moment dans notre auberge.

Mylon regarda furtivement Adamantine qui lui hocha de la tête.

— Merci beaucoup, répondit-il d’un petit ton sarcastique. C’est vrai que si Ada n’aurait pas été là, je n’aurais pas du tout put survivre...

— Bien, je vais vous laisser décider ce que vous voulez, à tout de suite !

Mr Tong partit alors laissant seuls notre petit groupe. Mylon se tourna vers Adamantine et lui demanda :

— C’est donc toi qui m’as sauvée maintenant, mon héroine ?

Adamantine rougit avant de chuchoter à son oreille :

— Oh arrête, tu sais très bien que je ne pouvais pas leur révéler que c’était l’inverse. S’ils apprennent que tu es un démon, ça compliquerait les choses.

Il sourit avant de répondre :

— Je sais, je sais, je te fais marcher ne t’inquiète pas.

Pendant ce temps, Marlène laissa sa timidité derrière pour se concentrer sur la carte et ce qui y était présenté. Mylon et Adamantine regardèrent eux aussi la carte tout en parlant :

— Alors, tu le connais ce gugusse là ? demanda Mylon. Celui qui chantait…

— Oui, il était là la dernière fois que je suis passée. C’est une personne très connue dans le royaume pour ses recherches... Apparemment, il travail sur les ruines de l’ancienne civilisation, sauf qu’il bloque dans ses recherches. Aussi, celui-ci est un peu alcoolique sur les bords et son comportement a fait fuir tous ses assistants…

— Je vois, c’est vrai qu’il émet une étrange aura, un peu comme s’il n’était pas humain. En plus il a dit qu’il avait 250 ans …

— Non tu as raison, ajouta-t-elle. Il est connut pour être mi-nain, mi-elf. C’est pour ça qu’il se trouve dans notre royaume, puisqu’il a été banni du royaume des nains et des elfes…

— Banni ?!

— Oui, tu n’es pas au courant ? Ces deux races se détestent de nature à cause de leur cultures différentes et opposées. Du coup, puisqu’il ressemblait plus à un humain avec une longue longévité, Alexandre a décidé de vivre dans le royaume d’Eurasia.

— Et bien, tu en connais beaucoup sur lui, vous vous êtes déjà croisés ?

— Non, pas vraiment. Mon père a déjà eu affaire avec lui mais c’est grâce à son autobiographie que j’en sais autant. Je l’ai lu étant petite…

Pendant de temps, Marlène hésitait entre deux plats, son visage laissait paraître l’incompréhension. Elle se dit :

Hmmm, c’est embêtant ça. Je n’ai aucune idée de ce que ces noms veulent dire... Je veux pas me faire passer pour une ignare, non ! Je perdrais en crédibilité d'aventurière. En tout cas, ça à l’air d’être bon ces « Poitrines de Piou frits » ! Ca sonne bien.

Pendant que nos héros commandaient leur plat, Alexandre, le vieil homme, reprit une choppe de bière. Il prit une énorme gorgé avant de s’exclamer:

— Ah qu’est-ce que c’est bon quand même ! Un vrai élixir divin !

Il jeta un un œil vers le groupe de trois personne tout en continuant de boire. Il émit alors une pensée ressemblant à une commande. Il se dit alors dans son esprit :

Analyse.

Son œil gauche autrefois blanc prit une lueur bleu. Il entendit une voie dans son esprit :

« Identités : Capitaine Adamantine Dandelion, humaine, statue : disparue le 15 Juin de l’an 1520 après qu’une mission se soit mal déroulée.

Fillette non enregistrée dans la base de donnée, humaine, statue : rien de particulier.

Dernier individu : Homme, dé-dé- #@ %/ù$£, E-E-ERREUR, erreur, erreur, existence non identifiée, impossible à traiter, reboot du système... ERREUR, l’individu ne peut être analysé, existence supposée impossible… Arrêt forcé. »

L’homme trifouilla sa barbe tout en fixant “l’erreur”, son regard s’était illuminé.

Oya, intéressant... Il pourrait faire l’affaire; Il pourrait être la clef, la solution à mon problème ! Mouhahahah, j’en trépigne d’impatience.

Il ria alors à voie haute avant de se remettre à boire.

Une fois que nos trois protagonistes eurent terminés leur repas, ils se rendirent au comptoir pour payer.

— Cela vous fera une pièce d’argent s’il vous plaît, intima Tong qui était derrière le comptoir.

— Voilà tenez ! répondit alors Adamantine en lui donnant l’argent. Oh et combien vaudrais la nuit à l’auberge ?

— Hmm, si vous prenez deux chambre séparés ce serait 3 pièces d’argent. Si cela n’en est qu’une, ce serait 1 pièce d’argent et 50 de bronzes…

Pendant ce temps, Alexandre écoutait discrètement la discussion tout en continuant de boire. Adamantine se tenut le menton en réfléchissant.

Comment faire ? Il ne nous reste plus qu’une pièce d’argent… Et si je faisais jouer mon statut de capitaine ? Non ce ne serait pas bien moralement…

C’est alors que Mylon prit la parole :

— Et est-ce que vous n’avez pas des quêtes de disponibles et où l’on pourrait recevoir une partie de la récompense en avance ?

— Hmm, je suis désolé mais pour le moment nous n’avons rien à vous proposer à moins que-.

Alexandre se leva soudainement et au même de sa chaise pour s’incruster dans la discussion.

— Mouhahah, ria-til. Vous recherchez du travail ? C’est parfait ! J’ai quelque chose pour vous si vous voulez.

Marlène surprise par l’homme étrange, se cacha timidement derrière Mylon pendant qu’Adamantine lui répondit :

— Vraiment ? J’imagine que cela à un rapport avec vos recherche sur l’ancienne civilisation.

— Dans le mille capitaine ! J’aurais besoin d’une escorte pour aller explorer une ancienne ruine qui se trouverait à 3 jour de marche d’ici, au pieds du mont Ethanor. Je suis près à vous payer 5 pièces d’or !

Adamantine s’exclama avec surprise :

— 5 pièces d’or ?!!

Marlène, dubitative, tira sur le pantalon de Mylon pour lui demander :

— Dis ça fait combien 5 pièce d’or ?

— Je ne sais pas… Je n’ai jamais rien eu d’autre que des pièces d’argent. Voyons voir, avec deux pièces de bronze, on peut s’acheter une baguette de pain. Cent pièces de bronze donnent une pièce d’argent, 20 pièces d’argents donnent une pièce d’or …

Adamantine se retourna vers Marlène et Mylon avant de l’attraper par les épaules et de le secouer. Elle s’exclama :

— Tu ne te rends pas compte ?! Ça fait cent pièces d’argent !! Une famille de quatre personnes pourrait tenir un mois voir deux avec tout ça !

Mylon regardant ses mains comme s’il calculait quelque chose répondu en hurlant :

— COMBIEN ??!! Réunion de crise, tout de suite !

Ils se réunirent tout les trois en ronds, s’écartant un peu. Adamantine fut la première à parler :

— Qu’est-ce qu’on fait alors, on accepte ? Cela nous ferait perdre du temps en soit pour te ramener Marlène.

— Mais 5 pièces d’or seraient bien utile pour notre voyage, ajouta Mylon. On pourrait se payer une charrette pour gagner du temps aussi !

— Eh, c’est pas grave si on me ramène plus tard ! rétorqua Marlène. J’ai promis à mes amis, devant leur tombes, que je deviendrais une aventurière et que j’explorerais le monde ! Même si maman et papa me manquent, c’est une occasion à ne pas manquer pour mon rêve !

— Mais ça risque d’être dangereux, ajouta Adamantine. Notre priorité est ta sécurité. Il vaudrait mieux pour toi que tu restes ici. Mme Lépine pourrait s’occuper de toi pendant que nous deux feront la quête !

— Ah NON !!!! s’offusqua la jeune fille. Je veux venir avec vous !! Je veux moi aussi vivre des aventures !

Mylon qui était resté silencieux pour réfléchir à cette question prit alors la parole :

— Je pense qu’elle peut venir avec nous. Si cela devient trop dangereux, nous ferons demi-tour pour la ramener… Je n’ai pas envie de lui empêcher de vivre son rêve. On a qu’une vie de toute façon et nous serons là pour la protéger, elle et Alexandre.

Adamantine poussa un soupir.

— Bien, de toute façon elle n’en démordra pas qu’importe ce qu’on lui dit… Bon allons y alors !

— C’est vrai ?! Merci !! Vous êtes les meilleurs grand-frère Mylon et grande-sœur Ada !!!

— Bien, continua Mylon. Allons lui répondre alors.

Ils revinrent vers Alexandre et Adamantine prit alors la parole :

— Nous acceptons votre offre mais à deux conditions. Un, vous nous payez 20 pièces d’argent en avance pour que nous puissions séjourner à l’auberge, deux, vous resterez auprès de Marlène qui nous accompagnera dans ce voyage.

— Ce n’est que ça que vous souhaitez en plus du payement ? demanda l’homme surprit. Ça va alors ! Mouhahah, même si on parle de ruines, ce ne sera pas trop dangereux... Normalement.

Il se mit ensuite à genoux pour se mettre au niveau de Marlène.

— Alors c’est toi qui veux nous accompagner ? Tu es courageuses ! On a qu’une vie, tu sais ? Et la mienne a déjà été bien longue, je te protégerais ne t’inquiète pas. C’est une promesse, dit, on fait la promesse du petit doigt ?

Marlène devant l’attitude d’Alexandre, perdu sa timidité et répondu avec le sourire :

— C’est une promesse alors !

Ils effectuèrent alors la promesse du petit doigt, Alexandre se remit debout avant de s’adresser à Adamantine et Mylon :

— Marché conclut ! On se retrouve ici demain matin vers neuf heure pour parti. On parlera plus précisément de la quête en route si cela ne vous dérange pas.

— Parfait alors ! rétorqua Adamantine

Alexandre leur remit donc 20 pièces d’argents avant de monter les escaliers de l’auberge. Nos héros prirent eux une chambre auprès de Mr Tong, ils le suivirent en haut et celui-ci les mena vers une ne comportant qu’un lit pour 2 personnes. Il s’adressa alors au groupe :

— Comme vous le voyez je crains ne pas avoir d’autre choix que de vous donner cette chambre, il n’y a pas d’autre lit…

— Ce n’est pas grave, répondit Mylon. Je vais dormir au sol, j’ai l’habitude.

Adamantine se tut, ne voulant pas faire de scène devant Mr Tong qui termina :

— Bien je vais donc vous laisser, bonne soirée.

Il partit ainsi, les laissant seuls dans la chambre. Mylon lui commença alors à se préparer à dormir sur le sol mais Adamantine se mit en colère. Les bras croisés elle s’exclama :

— Alors ça non, pas question que tu dormes encore une fois au sol !

— Je suis d’accords ! ajouta Marlène.

— Mai-

Le côté froid d’Adamantine, de son rôle de capitaine ressortit et elle le coupa :

— Il n’y a pas de mais ! On va tous dormir dans le lit ! Pour une fois que l’on a une vraie chambre, on

va tous en profiter ! On va dormir tous les trois dans le lit !

Mylon avala sa salive face à cette Adamantine plus froide et stricte.

— B-bien ! acquiesça t-il devant cette figure d’autorité.

Il n’osa pas protester plus, se déséquipa et s’installa silencieusement sur le côté gauche du lit. Marlène et Adamantine firent de même : Adamantine se mit sur le côté droit et Marlène se mit au milieu. La jeune fille avait avec elle un livre dans les mains ce qui intrigua Adamantine qui lui demanda :

— Qu’est-ce que tu lis ?

— C’est un livre que j’ai trouvé dans la maison de Mylon !

— Un livr-- ?

Mylon n’eut pas le temps de demander qu’il fut coupé par le regard toujours colérique d’Adamantine. Elle demanda à Marlène :

— Et si tu m’en lisais une partie à voie haute ?

— Vraiment ? D’accord !

Adamantine reprit alors une expression douce et Mylon se tut, ne pouvant qu’écouter Marlène.

— Ans 1510 : mois de Juillet :

Chère Journal, aujourd’hui papa est partit comme à son habitude vers la capitale. Il dit qu’il a des affaires à régler et que c’est pour ça qu’il y va une semaine tous les mois. Pendant ce temps là, maman m’enseigne toujours à lire et à écrire. Ça fait déjà un moment mais d’après elle, on peut toujours s’améliorer en langue et c’est pour ça qu’elle m’apprends un peu l’elfique et le nain aussi. Mais elle ne m’apprends pas la langue des hommes bêtes car il paraît qu’elle est très difficile à maîtriser puisque ceux-ci on des cordes vocales différentes des humains. Bon maman m’appelle, je vais devoir y aller.

— Et bien, la personne qui a écrit ce journal devait avoir des parents exceptionnel, s’exclama Adamantine. Pour lui enseigner autant de choses je veux dire.

Elle jeta un coup d’œil vers Mylon qui avait l’air d’être dans ses pensés, son regard était fixe et une larme coulait de son œil droit.

— En effet, affirma Marlène. Ah et si j’avançais dans le temps et que je regardais l’an 1511 ?

Mylon à cette mention s’exclama, cachant ses yeux remplis de larmes avec son bras :

— NON ! Pas cette année, surtout pas cette année.

— P-pourquoi grand-frère ?

— Évite cette année s’il te plaît et l’année 1514, tout mais pas celles là…

Adamantine comprit directement ce qu’il devait y être écrit. Elle caressa alors la tête de Marlène gentiment avant de continuer :

— Aller Marlène, s’il le dit, fait lui confiance…

— D’accord …

Elle ferma le livre avant de le reposer, le silence s’était installé alors que Mylon s’était tourné et leur faisait dos. Il ne voulait pas qu’elles le voient ainsi, ces 2 années furent les pires qu’il ait vécut et il ne voulait tout simplement les revivre, mais leur simple mention lui fit ressurgir ses douloureux souvenirs. Ces deux années, les années où il fut dépossédé de tout…

Ils s’endormirent ainsi dans un silence des plus doux.

Le lendemain matin, tout le monde était sensé se retrouver en bas de l’auberge. Alexandre c’était équipé pour partir, il portait un gros sac remplit d’outils et de pièces métalliques. Il était aussi équipé de gantelets métalliques comportant de drôles de boutons et d’extrémités, il termina une choppe de bière lorsqu’il vu nos protagonistes descendre.

— Ah vous voilà ! s’exclama-t-il. J’espère que la nuit a été bonne, si vous voulez que le voyage soit rapide on devrait partir de suite. Bien que j’imagine que vous n’avez pas déjeuné…

— Ça ira pour nous ! rétorqua Adamantine. On a l’habitude de ne manger que deux fois voir une fois par jour.

— En effet, ajouta Mylon. Ces derniers jours ont étés plutôt rudes à voyager presque sans rien.

— Je vois, alors vous êtes d’autant plus qualifiés pour ce travail, c’est ma chance de nain ça ! Ahlala, bon allons y alors !

Ils sortirent donc de l’auberge et s’éloignèrent du hameau. Lorsqu’ils se trouvèrent à la sortie du village, Alexandre indiqua le chemin à suivre et sans plus attendre, Marlène se mis à courir en leur cria d’excitation :

— En avant pour une nouvelle aventure !!

Mylon et Adamantine crièrent en même temps « Attends nous Marlène ! » avant de la suivre en courant.

— Elle est toujours aussi énergétique ! clama Mylon. Bien, le dernier qui la rattrape se chargera du repas ce midi, n’est-ce pas Ada ?

— Quoi ?!! Pas question que de perdre alors.

Alexandre essayait de les suivre mais son petit gabarit et son âge l’handicapaient. Il cria :

— Attendez moi !! (Halète)

Il grommela ensuite dans sa barbe :

— Bordel de merde, la jeunesse ! Et ils ne sont pas sensés m’escorter ? Je sens que ça va mal tourner tout ça, mes crises d’asthme vont recommencer...

Ils disparurent ainsi tout les quatre dans la forêt qui se trouvait non loin du hameau.

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