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1 - Prologue : À l'aube d'une guerre ...
2 - Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (I)
3 - Chapitre 1 : La fin d'une vie paisible (II)
4 - Chapitre 2 : Désastre (I)
5 - Chapitre 2 : Désastre (II)
6 - Chapitre 3 : Pour ne plus perdre
7 - Chapitre 4 : Conséquence
8 - Chapitre 5 : Survie et départ (I)
9 - Chapitre 5 : Survie et départ (II)
10 - Chapitre 6 (I) : Début de l'aventure et révélation
11 - Chapitre 6 (II) : Début de l'aventure et révélations
12 - Chapitre 7 : Hameau et rencontres fortuites
13 - Chapitre 8 : Un ivrogne et une question d'argent
14 - Chapitre 9 (I) : Droit vers les ruines !
15 - Chapitre 9 (II) : Droit vers les ruines !
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Chapitre 9 (II) : Droit vers les ruines !

Le lendemain matin de leur mésaventures, la pluie s’était calmé et le soleil était revenu. Notre groupe d’aventurier avait reprit leur route et arriva ainsi dans une clairière non loin du pied du mont Ethanor. Cependant ils firent une pause pour se rassasier dont profita Alexandre qui posa une question à Adamantine et Mylon :

— Mais dites moi vous deux, vous savez qui est le plus fort d’entre vous ?

Mylon et Adamantine se regardèrent, surpris par la question c’est Mylon qui répondit le premier :

— Non pas vraiment tiens, même si j’ai battu Lancelot c’est juste parce que tu l’avais déjà bien épuisé…

— C’est vrai ça, on pourrait peut être faire un duel pour voir lequel d’entre nous est le plus fort ?

— Oh génial, un duel ! s’excita Marlène. Je veux voir ça !

Alexandre clôtura en s’exclamant :

— Ohoho, c’est bien vrai ça ! Cela fait longtemps que je n’ai pas assisté à de duel !

Ainsi, Adamantine se placèrent l’un en face de l’autre, une dizaine de mètres les séparaient, chacun avait une épée en bois dans leur main. Alexandre lui s’était mis sur le côté et il commença :

— Bien vous êtes prêts ? À mon signal le duel commencera, l’issue ne se fera que sur les capacités à l’épée de chaque combattant. La magie est interdite dans ce duel, ce serait trop dangereux de l’utiliser entre vous.

Mylon et Adamantine répondirent en unissons :

— Compris !

Les 2 se mirent en position d’attaque bien qu’on voyait que la pose d’Adamantine était plus expérimentée. Alexandre donna ensuite le signal :

— Le duel commence, go !

C’est ainsi que les 2 se jetèrent dessus, échangeant chacun des coups tout en parant ceux de l’autre. On pouvait apercevoir sur leur visage une sorte d’excitation. Pendant ces échanges Adamantine se mit à parler :

— Pas mal pour quelqu’un qui n’a jamais apprit de technique à l’épée. Mais si c’est tout ce que tu peux faire, je vais rapidement gagner !

— C’est ce qu’on va voir !

Mylon devint ainsi plus brutal dans ces coups en y mettant plus de force mais Adamantine n’utilisait pas la force pour le parer. Comparée à lui, ses coups étaient gracieux, précis et emplis de technique. Le mouvement de la lame, la force que l’on y infuse et la lecture du mouvement de l’adversaire. Elle avait apprit à se servir de toute ces techniques en s’engageant dans l’ordre des chevalier d’Eurasia et plus précisément dans sa jeunesse. Mylon effectua un grand coup diagonale mais Adamantine sourit. Elle mit ensuite son épée en position pour parer mais le feinta. Elle glissa son épée en bois contre celle de Mylon, esquivant ainsi le coup. Elle tourna sur elle même et profita du momentum pour diriger son épée au niveau du cou de Mylon avant de s’arrêter. Elle dit ainsi :

— Perdu !

Mylon qui eu une sueur au front lâcha l’épée en bois et leva ses deux bras en l’air. Il émit un soupir avant de sourire.

— En effet, j’admets ma défaite !

C’est alors que Marlène et Alexandre applaudirent. Celui-ci continua :

— Bravo ! Et bien, c’est bien la capitaine des chevalier d’Aladanne que nous avons là ! C’est donc bien vous la plus forte du groupe.

— C’est vrai que t’étais trop cool et forte dans ce duel grande-sœur Ada !

La chevaleresse en rougit et répondit avec modestie :

— Arrêtez… Si c’était un combat avec de la magie, je suis sûr que Mylon aurait gagné. C’est juste que mon escrime est très sophistiquée, c’est celle de l’école du nord. Si Mylon la connaissait, il pourrait me rivaliser.

Lui qui était silencieux jusque là se mit à parler :

— Non ne te dévalorise pas, tu es très forte ! Quant à moi, je n’ai pas l’habitude de faire face à une telle escrime. J’ai plus l’habitude de combattre des monstres que des humains. Et il faut dire que je n’ai jamais vraiment apprit l’art de l’épée. Je pense que contre un chevalier, aux corps à corps, je me ferais battre à plate couture comme aujourd’hui.

— Je vois, chacun a ses capacités c’est vrai, concéda Alexandre. Bon maintenant qu’on connaît les capacités de chacun et si on se remettait en route ?

Ils firent donc ainsi mais sur le chemin, Mylon avait l’air perdu dans ses pensées, il regardait sa main.

C’est vrai que je suis devenue plus fort qu’avant, mais pas assez encore pour faire face à un chevalier expérimenté… Argh fais chier ! Je ne suis toujours pas à son niveau, lui qui m’a tout prit… Je dois à tout prix le surpasser, pour venger mère et père. Ah… Je les verrais bien déjà me dire que la vengeance n’est pas la voie à suivre, mais j’ai cette haine insatiable. Je voulais l’abandonner mais elle est revenue dès qu’ils s’en sont pris au village. Oui, ils vont le regretter …

Adamantine, soucieuse, remarqua alors que Mylon avait l’air pensif, elle se rapprocha alors de lui pour l’interpeller :

— Ca va ? Tu as l’air pensif, c’est parce que je t’ai battu ?

Il répondit alors en revenant à la réalité :

— Non ce n’est rien, c’est juste que je m’entraîne depuis tout petit mais qu’il y a toujours des choses dont je suis incapable. Je voudrais pourtant être assez fort pour protéger ce qui m’est cher…

Il ne voulait pas révéler le but de tout cette entraînement, mais Adamantine voyant qu’il voulait devenir encore plus fort lui proposa :

— Si ce n’est que ça, tu voudras que je t’entraîne une fois cette quête terminé ? Je ne sais pas si je suis une bonne maîtresse en ce qui est l’enseignement mais je pense pouvoir t’enseigner les bases de l’escrime du nord !

Mylon se tenu le menton pensif.

— Je voudrais bien en effet ! On a encore un long chemin devant nous pour retrouver tes camarades et ramener Marlène.

— C’est vrai, mais au moins on ne s’ennuie pas sur ce chemin.

Ils sourirent alors tout les deux, continuant leur route vers les ruines en suivant Alexandre qui portait Marlène sur ses épaules.

Un peu plus tard après midi, notre groupe d’aventurier arriva enfin à destination, il se trouvait au pied d’une montagne gigantesque et dont le sommet était caché par des nuages, le temps avait viré au gris. Ils étaient à côté d’un mure détruit, Alexandre menant le pas il regardait une carte lui indiquant où l’entrée était supposée être. Impatiente Marlène demanda :

— On y est alors ? On y est ?

Alexandre concentré sur sa carte répondit :

— Presque, presque, on est au niveau de ce mur ça veut dire que si on continue tout droit, que l’on tourne à gauche puis que l’on tourne à droite, on devrait y être !

Pendant qu’il les guidait dans ce qui pouvait s’apercevoir être les restes d’un village, Mylon et Adamantine regardaient tout deux le paysage, impressionnés. Il en fut le premier à parler :

— C’est impressionnant ! Et dire qu’il y avait une telle civilisation avant nous, ces murs ne sont même pas fais de pierre mais de métal. Bien qu’ils ont l’air d’avoir été détruits…

— Tu ne connaissait pas son existence ? interrogea Ada. Pourtant c’est un fait très connu au royaume. Les plus grandes de nos villes ont même étés construites autour d’infrastructure encore intactes de cette ancienne civilisation.

— J’en ai jamais entendu parler de toute ma vie, mais ils devaient être sacrément avancés au niveau technologique, au vu de ces ruines.

Alexandre qui entendit leur discussion se permit d’y prendre part :

— En effet, leur technologie dépasse toute notre compréhension. Même si je l’étudie depuis 200 ans, je n’en suis qu’au début du chemin. Bien que j’ai déjà réussi à maîtriser certaines de leur méthodes, il reste tout un tas d’autres savoirs à découvrir ! Sacrifier sa vie dans ses recherches en vaut le coup je vous le dis. J’espère encore vivre un bon bout de temps pour un jour arriver à leur niveau technologique !

Mylon confus par les propos d’Alexandre lui demanda :

— Mais je croyais que vous étiez mi-nain, mi-elf, vous devez encore avoir une grande espérance de vie non ? Je croyais que les nains vivaient 500 ans et les elfs 1000 ans ?

Alexandre répondit alors d’une voix triste :

— Et bien normalement oui, mais plus je vieilli, plus je prends des traits nains… Et d’appartenir à ces deux espèces est un cas très rare, il n’y en a eu que deux avant moi vu que nos espèces se détestent. Et de ce que j’ai pus trouver, ils n’ont vécus que trois centaines d’années. Mais bon ! Je recherche un moyen par la technologie de cette civilisation d’augmenter mon espérance de vie, pour pouvoir par la suite l’étudier encore plus jusqu’à la ramener entièrement dans notre ère !

Marlène, elle, commenta le rêve d’Alexandre :

— Alors tu veux devenir le meilleur dans cette catégorie ? C’est génial ! J’espère que tu y arriveras. Comme moi, j’espère devenir la meilleur aventurière de cette époque !

Alexandre reprit alors un air joyeux et répondit de sa voix roque :

— Toi la meilleur aventurière de cette époque ? Mouhaha, tu rêves grand petite mais c’est très bien de rêver grand ! Je te supporterais dans ton rêve ! Si je suis encore vivant et que tu as besoins d’équipement, n’hésite pas à venir me voir.

Devant cette scène touchante, Mylon et Adamantine se regardèrent souriant. L’avenir de Marlène s’annonçait déjà fortuit avec ce qu’elle apprenait et les rencontres qu’elle faisait durant leur voyage. Mais une autre pensée vint à Alexandre et il s’exprima donc :

— Oh au fait les jeunes, au lieu de l’appeler « l’ancienne civilisation », j’ai découvert récemment le nom que cette civilisation se donnait.

Adamantine fut surprise et répondit :

— Vraiment ?!

— Et oui ! Je ne passe pas mon temps qu’à boire ! Dans les informations que j’ai trouvé il y avait un nom, c’est celui d’Eldovaria, enfin je crois que ça se traduit comme ça. Ça reste encore pas si sûr puisque l’on a pas réussit à complètement traduire leur langue non plus. Cela pourrait se dire Elvadoria sinon.

Mylon qui fut submergé de nouvelles informations, vu sa vision changé sur le monde et dit ainsi :

— Je vois, je m’étais toujours fixé sur un monde qui aurait toujours tourné entre les relations démons/humain, où celles-ci auraient provoquées des guerres à répétitions mais il n’y a pas que ça. Il est aussi remplit de mystère plus profond…

— En effet, acquiesça Alexandre. Tu sais, cela ne fait que depuis 20 ans que les démons sont redevenus une crainte. Avant ça, la vie était plutôt paisible bien qu’il y avait des tensions et des catastrophes qui ont fais élever un héros parmi les humains.

Mylon pensif répondu :

— Je vois merci beaucoup, au moins je mourais moins bêtes à partir d’aujourd’hui !

— Mouhahah, c’est dans l’esprit ! Il faut toujours s’instruire pour s’améliorer dans tous les domaines. Un sot ne pourra jamais réaliser ses rêves s’il reste sot, mais il peut toujours s’instruire pour les atteindre petit à petit. C’est ça la magie des êtres vivants conscients ! Donc toi aussi ma petite Marlène, instruit toi et entraîne toi, c’est le seul moyen d’atteindre ton rêve !

Malène dit toute joyeuse et solennelle :

— Je vois, merci Papimmortel !

— Mouhaha, mais de rien ! Mais tient, vous quel est le votre mes deux jeunots, maintenant qu’on y est ?

Adamantine répondu après un moment d’hésitation :

— Moi je veux gravir les échelons dans les rangs des chevaliers du royaume, éviter un mariage arrangé qui est la pratique courante pour une femme noble. Et tout cela en redorant le blason des Dandelion, comme l’aurait souhaité ma grand-mère... J’imagine...

Mais en entendant cela Mylon se reperdit dans ses pensées :

Un rêve hein… Marlène, Adamantine et même Alexandre en ont un alors que moi je n’en ai aucun. J’ai perdu tout espoir de rêver il y a bien longtemps, enfin, il y a bien...

— Je vois ! C’est une sacrée grand ambition ça aussi, mais au vu de ton potentiel je suis suis sûr que tu y arriveras, et toi gamin, t’as un rêve ?

— Mon rêv-

Notre groupe marchait tout en discutant et alors que Mylon allait répondre, il fut interrompu par Alexandre :

— Ah ça y’est, on y est !

Ils arrivèrent devant une entrée qui finissait dans la montagne. Le mur de l’installation était fait d’un drôle de métal qui luisait d’une lueur bleu claire comme l’œil d’Alexandre lorsqu’il se mettait en marche. Mylon étudia l’installation en utilisant sa capacité « Search » qu’il avait continué de développer pendant leur voyage. Il pouvait maintenant étudier le mana sans avoir à fermer les yeux et s’étonna donc en l’utilisant sur l’infrastructure :

— Mais c’est moi ou ces murs absorbent le mana naturel environnant ?

— Ohohh tu as l’œil dis moi ! En effet, la technologie Eldovarienne repose sur ce principe, c’est pour cela que certaines infrastructures sont encore debout et en marche aujourd’hui !

Marlène en fut impressionnée.

— Woa, trop cool !

Adamantine, elle, fixait l’infrastructure et continua la discussion :

— Je vois et donc Mylon est sensé se faire analyser pour que cette lueur bleu disparaisse et que l’on puisse entrer ?

— Exactement ma chère ! Bien maintenant suit moi, Mylon, met toi juste ici devant la porte.

Mylon fit ce qu’il lui demanda. Une boule blanche au dessus de la porte se mit alors à briller en bleu. Une étrange lumière en sortit et se mit à faire des va et viens sur le corps de Mylon. On put entendre une voix robotique provenir de l’infrastructure :

— Analyse, analyse, tout chose non enregistrée sera interdit d’entrée. Ana-ana-ly-ly@`\##{)$¤.

Un bruit strident se fit alors entendre avec des grésillements :

— Erreur, erreur, Err-rr-eur, le système va redémarrer, redéma-r-r-r-rer.

C’est ainsi que la lueur bleue émanant du mur du bâtiment disparut. Alexandre cria alors :

— Vite, dépêchons nous de rentrer avant la fin du redémarrage !

Ils obéissèrent et Adamantine fut la dernière. Alors qu’elle passa, le champs se réactiva, fermant ainsi la porte ce qui coupa un bout de ses longs cheveux qui n’étaient plus attachés depuis le combat contre les orcs. Elle s’exclama :

— Ouf s’était moins une !

Nos héros se retrouvèrent ainsi dans un long couloir blanc éclairé par des lumières bleues. On pouvait apercevoir tout au bout une porte coulissante métallique. Alexandre qui était alors tout excité se précipita vers la porte suivit donc de Mylon et Adamantine.

— C’est incroyable ! clama Alexandre. Dite vous que l’on est les premiers depuis au moins plus de 3000 ans à fouler le pieds dans ce lieux !!

Il arriva alors au niveau de la porte.

— Eh là, regardez ! C’est ce qu’ils appelaient un ascenseur ! Avec un certains type de machine, ils pouvaient faire monter et descendre automatiquement des personnes.

Marlène répondit en étant perdu sur le vocabulaire :

— Automatiquement ?

— Ah oui c’est vrai, vous ne connaissez pas forcément ce vocabulaire. Cela veut dire en des termes plus simples qu’elle n’a pas besoin de personne pour agir.

Adamantine lui répondit les bras croisés et d’un air sérieux :

— Je vois, peut on vraiment faire confiance à cette chose ?

Mais pendant qu’ils parlaient, Alexandre avait déjà appuyé sur le bouton l’appelant.

— Mais oui, faites plutôt confiance à moi.

Mylon lui restait silencieux, il suivait les directive d’Alexandre mais restait tout de même sur ses gardes en utilisant « Search ».

Je n’arrive pas à discerner ce qu’il y a derrière ces murs, c’est comme s’ils brouillaient ma détection de mana…

La porte s’ouvrit ensuite, laissant bien la place à une cage d’ascenseur. Ils y rentrèrent tous bien qu’ils en retrouvaient serrés. Alexandre sortit de son gros sac un drôle de câble et étudia les boutons de la cage.

— Hmm, on dirait qu’il y a au moins 4 étages en comptant là où l’on est. Je vais essayé de voir si je peux avoir une carte de l’endroit avant de descendre …

Il connecta ainsi le câble dans un orifice du panneaux de contrôle à son œil. Il ferma l’autre comme s’il était concentré autre part. Cela faisait un dizaine de minute qu’il était comme ça, ce qui inquiéta tout le monde. Adamantine demanda alors à Mylon :

— Tu crois qu’il faut qu’on essaye de le réveiller ?

— J’en sais rien, ce serait peut être dangereux non ?

— Mais qu’est-ce qu’il a Papimmortel ?

Mais c’est alors qu’il revint de son état de transe, en haletant et suant énormément :

— Oh bordel de merde, cette putain de sécurité ! J’ai cru jamais m’en sortir !

Marlène demanda la première, inquiète :

— Tout va bien Papimmortel ?

— Oui désolé, ouff. J’ai réussi à avoir les plans des 2 premiers étages mais le dernier était trop bien défendu.

— Ça va, je vois, affirma Adamantine. Mais prévenez nous la prochaine fois que vous faites ça…

Mylon demanda :

— Vous pouvez nous montrer ces plans ?

— Ah oui tenez !

Une lumière bleu s’émana alors de son œil gauche, montrant un hologramme du plan qu’il avait obtenue. Cette capacité surprit le reste du groupe mais ils n’en firent pas un flan, après tout c’était un monde de magie.

— Hmm, marmonna Mylon. Plus on descend, plus la zone est grande. Vous croyez que c’est quoi ce bâtiment ?

— Je ne sais pas, peut être un institut de recherche de la civilisation d’Eldovarienne… On ne peut le découvrir que par nous même : direction le premier étage !

Alexandre appuya ainsi sur le bouton de l’ascenseur ce qui prit de surprise Mylon et Adamantine. L’ascenseur monta, cependant il fut assez long et une musique d’ascenseur se fit entendre dans la cage. Marlène fut la seule amusée par la musique, elle se mit à la fredonner et à danser un peu.

L’ascenseur s’arrêta enfin. La porte s’ouvrit sur une pièce sombre, on distinguait à peine ce qu’il s’y trouvait. Notre groupe sortit de la cage prudemment alors qu’Alexandre, lui, cherchait un interrupteur le long du mur.

— Ah voilà !

Il appuya dessus, la pièce s’alluma alors et nos aventuriers furent choqués par la vue qu’ils avaient. Une soixantaine de robots humanoïdes se tenait de chaque côté de la grande salle. Tous d’une taille de 2,5 mètres et équipés chacun de lame et d’un canon. L’activation de l’interrupteur les avait remis en service, on put entendre alors un bruit mécanique continue à chaque activation de robot, des lumières bleus s’allumèrent sur ceux-ci indiquant leur mise en fonction. Ils se tournèrent tous synchrone vers nos héros qui arboraient tous sur leur visage une expression de choc. Alexandre s’exclama alors :

— Non d’un nain ! Ça y’est, on est foutu !

Des voix robotiques se firent entendre, venant de chaque robot :

— Intrus détectés, intrus détectés !

Mylon et Adamantine se mirent donc en garde, côte à côte s’attendant au pire. Ils donnèrent tous deux en même temps la même instruction à Marlène et Alexandre :

— Fuyez, vite !

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