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LudivineFrt17
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Chapitre 20 - Mia

Je me sens toute vaseuse, comme si un brouillard enveloppait mon esprit. Je suis dans un état second comme si je flottais sur un nuage. D'un coup je me rappelle ce qui m'est arrivée.

Je me suis fait poignardée !

Mais bizarrement je ne ressens pas la douleur, je me réveille dans mon salon, chez moi.

Aurais-je réussi à rentrer malgré ma blessure, je ne m'en souviens pas. Je sens une odeur, une odeur délicieuse, des pancakes. 

Je me lève et j'entends cette voix...

Non ce n'est pas possible...Maman...

Je me retourne et la trouve dans la cuisine en train de préparer le petit déjeuner comme à son habitude.

- Maman ? 

- Tout va bien ma chérie ? me demande-t-elle.

Je fonds en larme et me précipite dans ses bras. Elle me caresse les cheveux et m'embrasse sur le front.

- Je...Comment est-ce possible ? lui demandai-je.

- Quoi donc ?

- Tu es morte, on t'a tiré dessus, j'étais là...j'ai...

- Eh calme toi mon cœur, je suis là, je suis vivante. Me rassure-t-elle.

Je la relâche et prends le temps de l'observer.

Elle est bien là, en face de moi.

Elle me regarde avec son magnifique sourire, j'avais oublié à quel point elle est belle. 

- J'ai préparé des pancakes comme tu les aimes. Continue-t-elle.

Je ne sais pas comment réagir, je ne comprends plus rien.

Mais oui !

Je dois être en train de rêver ou alors mon imagination me joue des tours parce que je suis blessée.

D'un seul coup je me donne une gifle.

Aie !

Ma mère surgit devant moi et me demande :

- Mais qu'est-ce qui te prends enfin ? crie-t-elle.

- Désolée, j'avais besoin de vérifier un truc.

- Tu es étrange ce matin ma chérie.

Je ne comprends toujours pas alors je décide de questionner ma mère.

- Maman, est-ce qu'on a fait notre journée filles qu'on devait se faire en allant se faire masser ? La questionne-je.

- Bien sûr, quelle question ! On y est allé la semaine dernière. Tu es sûre que ça va ?

- Oui ça va. Je vais même très bien comme tu es là. 

Je lui souris et elle me caresse la joue. 

- Allez viens prendre ton petit déjeuner avec moi.

Je vais m'avancer vers elle mais d'un seul coup, je ressens une vive douleur au ventre. Je baisse mon regard vers celui-ci et remarque que je saigne. Je relève le visage vers ma mère mais elle ne réagit pas.

Je ne comprends pas !

Je me mets à crier mais elle ne réagit pas, mais qu'est-ce qui se passe ? 

- MAMAN !! J'ai tellement mal !

Tout devient flou.

Et d'un coup, le trou noir puis je me réveille en sursaut et criant de douleur.

- Aiiee !!!!

Je ne reconnais pas mon environnement, je suis allongée dans un lit, ça ressemble à une chambre de garçon.

Mais où suis-je ? 

Ce qui est sûr c'est que je ne suis pas chez Isaac. Je reconnaîtrai sa chambre entre mille.

Au moment où je compte me relever, la douleur resurgit. Je me rallonge mais j'essaie de me relever pour être un minimum assis.

Je remarque qu'on a changé mes vêtements et que j'ai un pansement au niveau de mon ventre. Je le touche et j'essaie de me remémorer ce qu'il s'est passé après l'accident mais rien ne vient.

Merde ! Mon couteau !

Alors que je vais récupérer mon téléphone qui se trouve sur la table de chevet.

Un homme surgit de nulle part.

- C'est ça que tu cherches ? Me dit-il.

Je sursaute et ça me vaut une vive douleur. Il tient mon couteau entre ses mains.

- Qui êtes-vous ? Lui demandai-je.

Il s'installe au fond de son fauteuil et je remarque son cuir avec noté dessus « Président ».

Oh non ! Ne me dites pas que... 

- Je m'appelle Eagle et à qui ai-je l'honneur ?

- Personne. Lui dis-je d'un ton froid.

- Très bien « Personne », dit-il avec un sourire en coin, tu peux me dire ce que tu fous avec ce genre de couteau ?

- Ça ne vous regarde pas, qu'est-ce que je fais ici ?

- On t'a sauvé la vie comme tu peux le voir, me dit-il en me montrant le pansement.

J'ai le réflexe de me toucher le ventre. Je vois ce fameux Eagle me fixer. Savoir que je me trouve ici, dans un club de bikers, me donne de mauvais souvenirs.

Je décide de le questionner. 

- Comment ça, vous m'avez sauvé la vie ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Tu t'es effondrée devant notre club et tu pissais le sang, on t'a emmené dans cette chambre et le Doc t'a soigné.

- Depuis combien de temps suis-je inconsciente ?

 - Une semaine.

 Une semaine !

Et là je réalise...Isaac, il doit être inquiet. Il faut à tout prix que j'appelle.

Je fixe cet homme en face de moi et je décide de lui demander. 

- Il me faudrait un téléphone, que je prévienne mon ami que je vais bien.

- Pas de s'il vous plaît ?

Putain il m'énerve déjà, mais vu que je connais l'environnement et qu'il m'a sauvé la vie je vais fournir un effort.

Je souris et me lance : 

- S'il vous plaît.

Il sort son téléphone de sa poche et me le tend. 

- Merci.

Je lui jette un coup d'œil et lui fait comprendre que je veux être seule pour téléphoner. Il soupire et se dirige vers la sortie mais avant de sortir il me demande : 

- Tu ne vas pas appeler les flics ?

- Pourquoi vous avez peur ? lui demandai-je un sourire en coin

- Non. 

- Bien. 

Puis il sort, je ne sais pas pourquoi mais je souris.

Je compose le numéro de mon meilleur ami et j'espère qu'il va décrocher, je sais qu'il se méfie des numéros qu'il ne connaît pas.

Après quelques sonneries, il décroche : 

- Allô...

- Isaac c'est moi.

- Mia ?! Mais putain tu es passée où, ça fait une semaine que je te cherche.

- Je sais et je vais tout t'expliquer. 

- Tu as intérêt.

Je sens qu'il est énervé et je ne comprends pas pourquoi. 

- Ok, l'autre soir un homme m'a emmerdé dans un bar et je lui ai fait comprendre que je n'étais pas intéressée mais il a insisté alors on sait en quelque sorte battu. 

- En quelque sorte ? 

- Oui je l'ai maîtrisé si tu préfères, puis il est sorti. Mais après il m'a suivi dans une ruelle alors là on s'est réellement battu. 

- Continue. Me dit-il

- Eh bien je l'ai tué... 

- Quoi ? Ok mais je ne comprends toujours pas pourquoi tu n'as pas donné signe de vie pendant une semaine, tu sais que je ne t'aurais pas jugé. 

- Je sais mais il n'y a pas que ça... 

- Il y a quoi d'autre ? 

- Il a réussi à m'avoir aussi, il m'a poignardé...

Silence au bout du fil alors je continue. 

- Je perdais beaucoup de sang, je pensais pouvoir rentrer mais je me suis égarée. J'ai perdu connaissance et des personnes m'ont aidé. 

- Qui sont ces personnes, dis-moi où tu es je viens te chercher. 

- Isaac... 

- Quoi ? 

- Je suis dans un club de bikers... 

Nouveau silence au bout du fil. 

- J'arrive tout de suite.

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