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Chapitre 11

Je regardais à tour de rôle Victor et Félix. Julia avait commencé à le soigner. Alors Félix parlait de ça, il disait qu’il allait mourir, de sa propre mafia en me sauvant. Je me levai et me mis à courir vers Victor. J’entendais derrière moi Aaron. Il devait s’attendre à ce que je fasse ça. Je me sentais être soulevée et aller en arrière.

-   AARON, LÂCHE MOI ! C’EST MON FRÈRE !

-   Lou, c’est trop dangereux.

Soudain les coups de feu s'essaient. Il n’y avait plus aucun vivant de la mafia de Victor. Aaron me lâcha et je me mis à courir vers mon frère. Je me laissa tomber à côté de lui.

-   Victor ? dis-je en sanglotant. Victor ? Réponds moi s’il te plaît.

-   Lou… il est mort.

C’était la voix d’Aaron. Une voix très douce. Je mets ma main dans le cou de mon frère pour essayer de sentir son poul. Je ne sentais rien. Je commençais à pleurer de plus belle. Aaron me serra contre lui.

***

Je suis dans mon lit. Il n’y avait aucun bruit dans le QG. Mon frère est mort, Félix est dans un coma profond depuis plus d’un mois, et Julia a fini en dépression. Elle avait arrêté de travailler et elle est partie vivre chez ses parents à une heure d’ici. Félix a peu de chance de survie. Elle le sait. Notre nouvelle infirmière n’était pas aimable et ne voulait soigner que les grosses blessures. Elle a dit que Félix ne s’en sortirait pas et qu’il fallait le débrancher car il n'avait aucune utilité.

Les garçons avaient besoin d’une infirmière et elle était la seule à avoir postuler pour ce métier. Jamais je ne les avais vu comme ça. Aaron commençait à entrer en dépression, et je n’avais aucun moyen de l’en empêcher. Je ne le connais pas assez pour faire quoi que ce soit.

-   Mais au final, si je ne fais rien, on ne va pas s’en sortir, me dis-je.

J'ai pris mon téléphone et composé le numéro de Julia. Elle décrocha rapidement.

-   Oui ? Lou ? Félix est réveillé ?

-   Heu, non, je ne t’appelle pas pour ça.

-   Je t’ai dit de ne pas m’appeler, Lou, souffla-t-elle.

-   Comment vas-tu ? demandai-je.

-   Que veux-tu ?

-   Depuis que tu es partie, il n’y a aucun espoir, et j’aimerais remonter le moral à chacun des garçons, et vu que c’est toi qui les connais le mieux, j’aimerais savoir ce qu’ils aiment ou…

-   Lou, sérieux ? Tu m’appelles pour ça ? Laisses-les comme ils sont. Tu ne connaissais pas Félix, et puis tu sais quoi, tu ne tenais pas à lui, tu t’en foutais de lui.

Elle raccrocha sur ces mots. Je restai bouche-bée. Ai-je été autant impolie ? J’entendis des bruits de pas dans le couloir, je me précipitai vers la porte et l’ouvris. C’était Charlotte.

-   Oh, heu excusez-moi, dis-je déçue.

-   Mademoiselle, allez parler à monsieur Aaron. Il n’est pas bien et vous le savez.

-   Je pense que je vais partir moi aussi, dis-je à Charlotte.

-   Quoi ? Mais pourquoi ?

-   Je ne suis pas à ma place ici.

Je rentrai dans ma chambre et Charlotte me suivait. Elle referma la porte et s’adressa à moi confiante.

-   Miss, Aaron et vous, vous vous détestez depuis votre arrivée, mais vous avez soudainement été amoureux, c’est un passage assez spectaculaire, mais quand Aaron déteste quelqu’un, on le voit directement. Là on ne voit que de l’amour, ses yeux brillent d’amour pour vous, vos yeux brillent pour lui. Tout le monde le voit. Il a essayé d’être présent lors de la mort de votre frère. Vous n’avez pas été présente lors du coma de son frère. Julia est partie car elle ne croyait qu’en vous, et vous avez laissé tomber chaque membre de cette famille. Alors allez régler votre erreur.

J’avais les larmes aux yeux. Connaître un point de vue extérieur m’a fait comprendre les choses. Je me précipitai dans la chambre d’Aaron. J’y entrai et je vis la nouvelle infirmière en sortir. Aaron pleurait. Il me regarda et me fusilla du regard.

-   Félix vient de mourir.

Mon monde s'effondrait. La personne que je considérais comme mon meilleur ami, venait de mourir. Je m’approcha d’Aaron mais il se leva d’un bond de son lit et me cria :

-   Tu n’as pas été présente une seule fois pendant un mois ! Et là, tu viens me câliner car mon frère est mort ! J’ai été là quand le tien était mort ! Tu as disparu dans ta chambre quand j'ai commencé à sombrer ! Quand j’avais besoin de toi !

-   Laisse moi parler.

-   Tu vas faire quoi ? T'excuser ? Trop tard, Lou. Pars.

-   NON ! Écoute, oui, je n’ai pas été là, oui j’aurais dû l’être. Félix était mon ami aussi ! Victor mon frère ! Les deux sont morts ! Et pourtant, je n’en fais pas un drame. Tu sais ce qu’on est ? On est amoureux ! Je ne veux que toi putain ! Je ne me rendais pas compte du mal que je t’ai fait, Aaron. Excuse-moi, mais il faut croire que je n’ai plus de famille ! Mes enfants plus tard ne connaîtront ni leur grand-parent, ni leur oncle !

Aaron s’approcha de moi et me serra fort dans ses bras. Je pleurais mais je le serais fort en retour.

-   Je veux que le père de mes enfants soit celui que je tiens dans mes bras.

-   Il le sera, Lou. Je ne veux que toi, et tu seras la mère de mes enfants.

-   Tu es si sûre, dis-je.

-   Car je sais, que c’est toi et pas une autre. Et tu pourras raconter à tes enfants l’histoire de leurs parents. Qu’ils sont passés de la haine à l’amour.

Oui, de la haine à l’amour. 


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