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Chapitre 2

  Je me précipitai vers la porte d’entrée, l’ouvrit, et me cogna contre un homme.

  Je relevai la tête. Il était cagoulé. Aucune trace de sa peau. Il était habillé tout en noir et doit faire au moins un bon mètre 80. Je n'ai pu voir que ces yeux d’un vert magnifique. Il fronça les sourcils. Je vis qu’il pointa son arme vers moi.

  Je levai les mains directement. Il regarda derrière moi et vit tous les cadavres des employés. Une bonne dizaine d'hommes étaient derrière lui et bien sûr, tous armés. Sinon c’est pas drôle.

-     Qui es-tu ? me demanda froidement l’homme.

  Je restais perplexe. Il vient de me demander qui je suis alors qu’il était à ma recherche il y a pas longtemps ?

-   Lou Collen et ce n’est pas moi qui ait fait ce massacre, dis-je en cachant ma peur.

  Il fronça les sourcils et se tourna vers les hommes. 

-    Troupe A, fouillez chaque recoin de cette baraque. Troupe B, analysez chaque rue de cette putain de ville. Aaron, Caleb, Sohan et Félix, venez avec moi… et elle.

 Il me prit par le bras en me forçant à le suivre. Je sais très bien suivre quelqu’un sans qu’on me tienne. Je ne suis pas un chien !Ils se dirigèrent dans une sorte de camionnette. Je commence à stresser, et s' ils comptaient me violer ? Il faut à tout prix que je m’enfuis d’ici. Je commençais à me débattre. Bien sûr, il avait plus de force que moi et peu importe les coups que je pouvais donner, il ne semblait rien sentir. 

-   Rentre, m’ordonna t-il. 

  Je pris une grande respiration et monta dans l’arrière de la camionnette sous les yeux des 5 hommes. Ils montèrent à la suite de moi. Avec mon grand étonnement, les 5 hommes qui avaient une imposante musculature, rentraient sans problème et sans être serrés dans la camionnette. 

  Ils me regardèrent tous. Ils devaient sans doute m’examiner car leurs yeux scrutaient tout mon corps. 

-    Donc tu te dis être Lou Collen ? me demanda un d’entre eux.

-    Oui. Y a un problème avec ça ? 

  Ils se regardèrent.

-    Aaron, appel le chef de la troupe A et dit le de trouver toutes les cartes d’identité qu’il peut trouver.

  L’homme qui doit sans doute s’appeler Aaron fit ce que lui dit ce mystérieux homme. On attendit qu’il passe son coup de fil et dit : 

-  Il va nous les donner dès qu’il les aura trouver.

  Les hommes sortent de la camionnette. Je m’apprétais à descendre aussi quand j’entendis l’un d’eux dire : 

-   Reste là.

  Bon bah je suis vraiment leur chien on dirait. Ils vont sûrement me tuer lorsqu’ils auront la confirmation de qui je suis. Je ne vais pas me laisser faire comme ça, mais il me faudrait une issue. 

  Je vis qu’une fenêtre située au plafond était légèrement ouverte. C’est une fenêtre de secours. Si je peux m’y faufiler et partir, ça pourrait sûrement me sauver la vie. Dans tous les cas je risque de mourir alors autant prendre des risques. J’ouvris entièrement la fenêtre qui fit un léger bruit. Je me hissa à l’extérieur et me mis à plat ventre sur le toit. 

  Je me suis glissé derrière la camionnette. Par chance, il n’y avait personne. Le portail était sécurisé, autrement dit je ne pourrais pas passer par là. Je me faufila discrètement en longeant les hautes grilles de ma maison. Je savais qu’il y avait un passage quelque part car Monica avait le don de retrouver son mari à quelques rues d’ici en passant par un passage dans le grillage. Je la couvrais toujours en faisant les corvées à sa place pour être sûre que mon père ne remarque pas son absence. Dans tous les cas, je n’avais rien d’autre à faire étant enfermé. 

  Je vis un léger trou dans le grillage. Assez grand pour me laisser passer, et je suis persuadée que les hommes armés ne passeraient pas. 

  Une fois sorti, je me mis à courir le plus vite possible vers les ruelles les plus proches. Je me sens bête d’avoir fait ça. Mon père ne m’a jamais laissé sortir de la maison. Je n’ai jamais su pourquoi mais maintenant je comprends mieux. Je suis juste recherchée et en danger. Je ne sais pas comment la vie en dehors de chez moi fonctionne. 

  J’entendis des cris qui provenaient de chez moi.

-   LOU COLLEN A DISPARU, RAMENEZ LA IMMÉDIATEMENT !

  J’entendis plusieurs troupes. Il faut que je me cache le plus rapidement possible. Je me faufile dans le plus de ruelles possibles espérant que personne ne me suit. 


 “Et si je toquais à l’une des portes ?” me demandai-je. 

  Je me précipita sur le seuil d’une maison et toqua.

  Je regarde derrière moi et aperçois une dizaine d’homme fouiller la ruelle perpendiculaire à celle où je me trouve.La porte s’ouvrit sur une vieille dame. Elle me regarda de haut en bas.

-   Heu, je me suis perdue… Et j’ai une envie très pressante. Serait-il possible d'emprunter vos toilettes s’il vous plaît ?

  Elle me souria et me laissa entrer. Elle m’indiqua les toilettes et je m’y enferme. Les toilettes étaient assez petites. Il y avait au-dessus de la cuvette une petite fenêtre. Je me mis debout sur la cuvette et regardai par la fenêtre. Les hommes me cherchaient de partout et toquaient à plusieurs portes. Je ne pourrai pas rester longtemps ici. 

  Je sortis et je commençais à aller vers la porte d’entrée lorsque la vieille dame arriva devant moi.

-   Voulez-vous une tasse de café ? 

-   Heu, pourquoi pas, dis-je pressée. 

  Elle m’emmena vers la salle à manger et partit vers la cuisine. Je tripotais mes doigts, stressée. J’entendis que la sonnerie de la maison retentit. La dame se dirigea vers la porte d’entrée.

  Je me leva et me cachai derrière un mur pour pouvoir entendre ce qu’il se passait. 

-   Bonjour madame. Nous recherchons une jeune fille. Elle doit faire 1,65 mètre, brune qui semble sûrement perdue, l’avez-vous vu ?

-   Mais bien sûr, je l’ai fait entrer car elle avait besoin d’aller aux toilettes et je lui ai proposé une tasse de café.

  Ni une ni deux, je me précipita vers le jardin. Je cherchais une sortie parmi les buissons qui entouraient le jardin mais je fus vite déçue de voir que je ne pouvais pas m’enfuir par ici. 

  Je vis une échelle. Elle devait sûrement servir à couper le haut des buissons. Je la prends et monte le plus vite possible. 

-  Eh ! Toi là !

  C’était un homme armé, un de ceux qui me cherchait. Je ne pris même pas la peine de réfléchir que je sauta au-dessus du buisson et atterrit lourdement sur le sol en béton. Ma tête s’est cognée et me faisait mal. Je me relève avec beaucoup de difficulté et vis un homme… encore cet homme à la cagoule. Mais cette fois-ci, il a l’air très en colère. Il semblait me parler car j’entendais des paroles lointaines.

Mais je ne pus savoir ce qu’il me disait. Ma tête tournait trop. Et je finis par m’évanouir.

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