Il m’aime ? Mais c’est beaucoup trop rapide. Il serra ses bras autour de moi. J'essayais de me débattre.
- C’est trop rapide Steve. Vraiment trop rapide, on se connaît depuis hier.
- Mais je suis fou amoureux de toi.
Sa main remonta le long de ma cuisse. Je me débattait en lui disant d’arrêter. Je n’avais pas pied, je ne pouvais rien faire pour me sortir de là. Ce moment me rappelait encore une fois, le moment avec David et le photographe.
- Elle t’a dit de la lâcher, Steve, fait une voix froide.
C’était Aaron.
- Tu te mêles de quoi toi ? C’est ma copine.
Aaron me regardait pour avoir confirmation et Steve me menaçait avec sa main pas loin de mon entre-jambe.
- Oui, je suis sa copine.
Aaron partit et Steve me sourit en enlevant sa main. Il me serra dans ses bras mais je fus plus dégoûtée qu’autre chose.
- On peut sortir ? Il est bientôt l’heure d’aller manger et il faut que je puisse me doucher avant.
- Te doucher sans moi ?
- Heu, ce n’est pas contre toi, mais je n’ai jamais aimé prendre ma douche avec une autre personne.
- Alors je pourrais t’attendre dans ta chambre, il faudrait que je me douche aussi ?
- Heu… oui oui tu peux.
Je sortis de la piscine et mis ma serviette autour de moi. Je commençais à aller vers ma chambre et sentis que Steve me suivait. J’entrai et alla directement dans la salle de bain. Je pris rapidement une douche et m’essuya, le corps et les cheveux. Je remarqua que j’avais oublié mes habits.
- A ton tour, dis-je à Steve.
Il entra dans la salle de bain mais ne ferma pas la porte. J’entendis son maillot de bain mouillé tomber au sol. Il va se doucher la porte ouverte ?! Je m'habille et m’assieds sur mon lit. Steve sortit rapidement. Il avait pris des vêtements de rechange. Il s’assied et me pousse violemment pour m’allonger dans le lit. Il se mit à califourchon et m’embrassa de partout.
- Heu… Steve je ne peux rien faire, j’ai mes règles, je viens de le voir.
- Bien, j'attendrai la semaine prochaine, bébé.
Il se releva et m’embrassa sur la bouche. J’étais dégoûtée. Il sort et me souhaita une bonne nuit. Je n’avais même plus la force d’aller manger avec les garçons. J’avais menti à Aaron car je voulais à tout prix me venger, mais je me fais plus de mal qu’autre chose.
Au bout d’un moment, quelqu’un toqua à ma porte et ouvrit.
- Lou ?
C’était Félix.
- Tu viens pas manger ? On t’attend depuis tout à l’heure.
- Heu… non, manger sans moi.
- Tout va bien ? Tu es pâle.
- Oui ça va. Allez manger.
PDV : Félix :
Je voyais bien que Lou n’allait pas bien. Elle ne veut rien me dire.
J’entrai dans la grande salle.
- Mangez. Elle ne viendra pas.
- Pourquoi ? demanda Noam.
- Je ne sais pas. Elle ne m’a rien dit.
Je partis m’assoir.
- Elle a sans doute un rencard avec Steve, dit froidement Aaron. Après tout, c’est son copain.
- Quoi ? dis-je en arrêtant de manger.
- Je te l’avais dit Aaron, dit Noam.
- Dit quoi ? demanda Caleb.
Noam regarda Aaron qui regardait son assiette.
- Je suis tombé amoureux d’elle et lorsque je lui ai dit, elle m’a demandé de dégager car je montrais tout le contraire.
- Attends… commençais-je. Imaginez, elle voulait se venger d’Aaron en se mettant avec Steve…
- Mais c’est ce qu’elle a fait, dit Noam. Elle n’aime pas Steve.
- Alors Steve voudra faire des bails avec elle, c’était le meilleur pote de Luka, les gars ! A tout moment, lui veut venger Luka.
Je vis Aaron se lever d’un coup et sortir. Je comptais me lever mais Noam m’en empêcha.
PDV : Lou :
Je n’arrivais pas à fermer les yeux. J’avais peur que Steve rentre dans ma chambre. Je me dirigea vers le balcon et positionna mes deux coudes sur la rambarde. J’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir. C’est bon. Steve est revenu. J’entendis ses pas derrière moi, sur le balcon. Il s’arrêta. Sans me retourner, je lui dis :
- Ecoute, Steve. Va t’en. Je ne veux rien de plus avec toi. C’était… pour rendre jaloux Aaron et me venger de lui et… je ne veux rien faire avec toi… et…
J’avais l’impression de parler seule. Je décidai alors de me retourner pour être sûre de parler en face à face. Lorsque je me retournai, ce n’était pas Steve, mais Aaron.
Il me regardait bouche bée. Pour une fois, je ne voyais pas son expression méchante mais sa tristesse.
- Pourquoi voudrais-tu me rendre jaloux ?
- Je… je voulais me venger. Tu me traites mal, puis après tu me dis que tu m’aimes. Je te déteste Aaron. Putain que je te hais ! Il n’y aura rien entre nous ! Maintenant dégage sérieux ! Va t’en !
Il me regarda et partit. Je venais de faire la chose la plus horrible. Pourquoi j’ai fait ça ?
Je l’aime.
En le voyant partir, je venais de m’en rendre compte. Je l’aime. Je voulais rester dans le déni.
Je me précipita dans le couloir et j’entendis soudain des coups de feu. Je vis Charlotte courir vers moi.
- On se fait attaquer. On m’a ordonné de vous mettre en sécurité !
- Je fais partie des chefs de cette mafia. Je dois me battre, Charlotte. Allez vous mettre à l'abri, rien ne vous arrivera, je vous le garantis.
Je me précipita dans ma salle de bain et cachai le bistouri dans mon soutif. Un petit au cas où.
- Tenez, miss.
Charlotte est revenue avec deux pistolets et plusieurs munitions.
- Merci beaucoup.
J’entendis soudain que les coups de feu se rapprochaient du QG.
- Restez dans ma chambre. Allez vous cacher dans mon dressing et ne bougez plus jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de coups de feu.
Je sortis et me précipita dehors en chargeant les pistolets en même temps. Je voyais les garçons tirer dans tous les sens avec les gardes. Je pourrais donc les surprendre par derrière.
Je me faufila dans un buisson face aux Sanchez, derrière l’ennemi, et tire. Je ne savais pas très bien qui je visais mais j’en faisais tomber plus d’un.
- STOP.
C’était une voix de femme qui provenait de nos adversaires. Soudain, plus personne ne tirait. Je voyais la femme s’approcher de nous. Elle avait des cheveux bruns avec de magnifique yeux verts, comme moi, sauf que sa couleur de peau était beaucoup plus claire.
- Lou ? me demanda la femme.
- Qui êtes-vous ?
Je tournais mon pistolet sur elle et tous ses gardes me visaient.
- Lou, je… woaw. Je ne pensais pas vraiment te voir en attaquant les Sanchez.
- Vous lui voulez quoi ? demanda Noam sur ses gardes.
- Lou, continua-t-elle sans prêter attention à Noam. Je… je suis ta mère. Marie Collen. Je me suis enfuie de chez ton père… pour but de vouloir l’attaquer et le tuer… mais je ne pouvais pas car Victor te protégeait et…
Une larme coula soudain le long de ma joue. Ma mère ? Devant moi ? Je pensais qu’elle m’avait abandonné. Je me releva et courut dans ses bras. Elle me serrait fort et je pouvais entendre son coeur battre fort.
- Écoute, je ne peux pas rester longtemps car les Sanchez sont mes ennemis, viens avec moi… on pourra nouer un lien et…
- Non, dis-je fermement. Je fais partie de cette mafia, de tes ennemis. Je ne peux pas venir avec toi. J’ai des principes et…
- Marie !
Un homme arriva rapidement à notre hauteur. Il était chauve et petit. Il avait des lunettes et sa petite tête ronde le rendait malgré tout dangereux.
- C’est bon ? T’as trouvé ta gamine ? Alors on part, allez !
Il me prit par le bras et essaya de m’emmener.
- Non, je ne viendrais pas ! lui criai-je.
- ATTAQUEZ !!! cria Caleb.
J’entendis à nouveau les coups de feu reprendre et l’homme me lâcha et partit en courant. Ma mère, elle, est plantée là, à me regarder. Soudain, ce que je vis me glaça le sang.
Aaron venait de se prendre une balle dans l’abdomen.
Je courais vers lui. Je mis mes mains sur sa blessure et appuya fort. Il me regardait et je le vis fermer les yeux. Non non non non pas ça.
***
J’étais devant l’infirmerie. Tout c’était passé très vite. Ma mère était dans une cellule et Aaron à l’infirmerie. J’étais avec les garçons et ça devait faire plus d’une heure qu’on attendait. Soudain, on vit Julia sortir de la salle.
- Bon, il est dans le coma… maintenant c’est à lui seul de se battre pour en ressortir. Vous pouvez aller le voir, mais un par un, et rappelez-vous, il vous entend. Peut-être que le motiver à se battre serait une bonne chose.
Elle s’en alla. Les garçons désignèrent Noam pour aller le voir en premier. Je voulais être la dernière. Ils sont frères, je ne veux pas passer avant l’un d’eux. Je vis Caleb entrer alors que Noam ressortait. Ensuite c’était au tour de Félix et après c’était à Sohan.
Lorsque Sohan sortit, je respirai un bon coup et j’entra. Je le voyais, là, allongé avec plusieurs machines. Il semblait presque apaisé.
- Hey… dis-je doucement. C’est Lou… je… je ne sais pas trop quoi te dire. Mais la chose que j’aurais dû te dire quand j’avais encore le temps, c’est je t’aime. J’avais peur que tu joues avec moi, et je ne voulais pas l’avouer. J’ai préféré le déni. Mais s’il te plaît… réveil toi, je veux te le dire en face… pas dans ce cas là.
***
PDV : Aaron :
Je me réveilla avec un mal de crâne. Je reconnais immédiatement l’endroit dans lequel je suis. L’infirmerie. Soudain deux personnes s’approchèrent rapidement vers moi. C’était Noam et Julia. Je la voyais m’examiner et me poser plusieurs questions. Noam, lui, restait à côté et me regardait.
- Bon, tu es stable. Je veux que tu reste ici 24H et puis ensuite, je verrais ton état.
Elle sortit et Noam s’approcha.
- Alors, tu nous as fait une sacrée frayeur, dit-il en me serrant dans ses bras.
- Combien de temps suis-je resté inconscient ?
- 4 mois.
- Quoi ?! Putain !
- Ne t'inquiètes pas, j’ai réussi à localiser Victor Collen. On va réussir à le choper ce petit.
- Et…
- Lou ? Et bien, elle est venue te voir tous les jours. Elle n’en a raté aucun.
J’ouvrais la bouche. Je n’en revenais pas. Elle est venue me voir tous les jours pendant 4 mois ?
- Tu sais, quand tu t’es pris la balle, elle a couru vers toi en frôlant plusieurs balles. Elle a failli y rester mais je dois avouer que son regard était braqué sur toi. Aaron, elle t’aime, elle me l’a même avoué. Depuis que tu es dans le coma, elle reste seule, mange très peu, et elle n’a pas pris le temps d’aller voir sa mère une seule fois depuis qu’on l’a enfermée.
- Je… mais elle m’a dit que…
- Elle ne voulait pas l’avouer. Vous êtes fait pour être ensemble. Oh et d’ailleurs, Félix s’est trouvé une petite amie, me dit-il en rigolant.
- Sans blague ?
- T’emballe pas, c’est Julia.
PDV : Lou :
J’étais sur mon balcon. Je regardais dans le vide. Une journée de plus à ne rien faire. Je vais finir en dépression, moi. Faut que je me ressaisisse.
Je me leva et sortit. Je me dirigeais vers l’infirmerie comme à ma plus grande habitude. J’entrai et je vis Aaron, toujours avec les yeux fermés. Je vais finir par ne plus y croire, à son réveil.
- Salut, dis-je en m'asseyant à côté de lui et lui pris sa main. Tu me manques. Je ne veux pas que tu meurs sans que je te le dise pour de vrai. Vraiment, je suis sincère, je t’aime, je t’aime comme une folle. Je t’aime d’un amour fou. Ne me laisse pas. Je veux pouvoir te dire je t’aime…
- Alors dis le moi…
Je redressai d’un coup la tête et je vis Aaron me regarder. Il souriait face à ma réaction. Vu comment il avait les yeux ouverts, il a dû déjà les ouvrir un peu avant.
- Depuis quand tu es…
- Je pense que ça doit faire deux heures. J’ai même beaucoup parlé à Noam.
- Oui… heu… bah voilà, je t’aime et je suis sincèrement désolée pour ce que je t’ai dit. Je ne voulais pas l’avouer et…
- Moi aussi je t’aime…
Il me fait un sourire. Un sourire qui était rare à voir, et ce sourire, c'était pour moi.
***
Je venais de descendre les escaliers qui menaient aux cachots. J’avais enfin envie de voir ma mère. Je me mis à parcourir les cellules jusqu’à tomber sur elle. Elle avait les cheveux en bataille et semblait faible. Elle était par terre, à regarder le sol, recroquevillée.
- Lou ! s’écria-t-elle lorsqu’elle me vit. Mon dieu ! Tu es en vie !
- Pourquoi serais-je morte ?
- Tu t’es jetée dans un champ de balles. Je pensais qu’ils t’avaient touché ou…
- Inutile. Je suis en vie. J’ai la nette impression que tu me mens. Ma mère a été enlevée. Et nous ne savons pas où elle se trouve, personne ne l’a revu, menti-je.
Je n'avais rien lu du tout. Mais je voulais voir jusqu’où je pouvais faire confiance à cette femme.
- Mais, je voulais me venger de…
- Ma mère savait très bien que se venger de mon père signifiait mettre en danger la vie de Victor et la mienne. Mais ma mère, elle, s’est faite enlevée pour nous protéger.
- Comment sais-tu tout ça ? me demanda-t-elle perplexe.
A vrai dire, je viens de tout inventer. Mais il m’arrive de me souvenir de mon passé lorsque je dors, et je l’ai déjà vu, quand je n’avais que 5 ans…
“ Je voyais ma maman face à moi. Il y avait des coups de feu partout. Je m’étais réfugiée dans les bras de mon frère, pour me sentir en sécurité.
- Maman nous protège, ne t’en fais pas, me chuchotait-il.
Un homme armé a pointé son arme sur nous. Elle ne faisait que de crier de ne pas tirer. Elle mettait toute son âme pour nous laisser en vie. Je voulais la protéger aussi, mais je n’étais que la cible.
- Mon devoir est de les tuer ! cria l’homme. Poussez-vous où je devrais vous tuer avant.
Elle continuait à crier, comme si elle était immortelle et qu’aucune balle ne pouvait la faire tomber.
- Emmenez-moi ! Mais je vous en supplie ! Laissez mes enfants en vie.
Elle le suppliait. Elle le suppliait de l’emmener. Pour nous sauver…”
- C’est à ce moment-là que j’ai véritablement compris ce qu’était l’amour d’une mère. Vous voyant rester là, et ne pas me protéger des balles, j’avais compris. Vous n’êtes pas ma mère. Alors qui êtes-vous et que voulez-vous ?
Elle se mit à rire.
- Tu es assez intelligente. Je pensais t’avoir plus facilement. Je travaille pour ton frère chéri. Il veut te récupérer afin qu’il n’ait pas à subir du chantage. Tu sais qu’il t’aime malgré tout et…
- Laisse tomber ça, tu travailles pour mon frère, et c’est grâce à toi qu’il va tomber.
Je me précipita vers le jardin. J’entendis des éclats de rire dans la piscine et je m’y dirigeais. Je vis les garçons dans l’eau et Aaron assis sur un transat avec Julia qui lui tournait autour pour être sûr qu’il aille bien.
- Les gars ! Les gars !
Ils se retournèrent vers moi et s’arrêtèrent de se couler.
- Je viens de choper une info !
- Ouaaa félicitation, ricana Noam. Dis nous ?
- La femme qui prétend être ma mère ne l’est pas, mais elle est surtout venue pour me ramener à mon frère car elle travaille pour lui !
Ils se regardèrent.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je.
- Nous avions localisé ton frère, et on cherchait un plan, mais là, tu viens de nous en donner un, dit Sohan.
- Et quel serait votre plan ? demanda Aaron.
- On va envoyer la connasse à un point de rendez-vous disant qu’elle a réussi à capturer Lou, et bim on arrive on le chope et on se casse, dit Félix tout content.
- C’est un plan fait à la va-vite dans une piscine, dis-je en les regardant.
Félix rigola et retourna à son occupation qui était de noyer Noam. Ils finirent par se remettre à se couler comme des gamins et je me mis sur un transat à côté d’Aaron.
- Heu, on est quoi au juste ? demandai-je.
- Comme tu veux, à toi l’honneur de choisir.
- Alors dans ce cas, veux-tu être mon petit-ami ?
- Bien sûr que je le veux.
Il me tendit sa main, et je la pris. Soudain je vis Julia s’approcher d’un coup et dire :
- Monsieur, votre cœur bat trop vite, il faut…
- Pas d’inquiétude, c’est juste que je suis amoureux d’elle.
Elle me regarda et me sourit. Elle repartit en vérifiant bien qu’il n’avait rien de grave. Félix s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Je le regardais en rigolant et puis ils finirent par se galocher.
- Eh oh ! Il y a des chambres pour ça ! cria Caleb qui se faisait pratiquement noyé par Sohan.
Tout le monde rigolait et Julia commença à rougir. Je vis Aaron me faire une petite place sur le transat et je m'allonge à ses côtés. Son odeur remplissait mes narines et je me sentais apaisée. J’entendais les garçons rire et je souriais. Des mercenaires rire et jouer comme ça ? C’est sûrement improbable.
- EH ! Lou ! Viens dans l’eau ! cria Noam.
- Oh, non j’ai mes règles, ça risque de ne pas être possible, menti-je. Oh d’ailleurs, aujourd’hui il y a pas la boxe ?
- Tu veux y aller ? me demanda Aaron.
- Pourquoi pas, ça défoule de fou cette merde.
Tout le monde se mit à rire.
- Alors on peut y aller, pendant qu’on se sèche, mets nos noms sur l’inscription, on va boxer un peu, dit Sohan en sortant de l’eau.
- Ne mets pas Aaron ! dit immédiatement Julia. Il doit se reposer et ne pas se battre.
Aaron souffla. Il voulait se battre mais je ne comptais pas mettre son nom. Je me dirigeais vers la petite maison, et j’inscris les garçons ainsi que moi. Je vis les gardes me regarder. Ils avaient le regard noir, apparament ce qui est arrivé à Luka et ressorti et tout le monde sait. Je me retourne vers le mec qui prenait les inscriptions.
- Comment se font les combats ? C’est un tirage au sort entre les deux inscrits ?
- Oui.
- Faites en sorte que mon nom soit bien tiré au sort et pas trafiqué.
Sur ces mots, je repartis vers les vestiaires de la maison. Je mis un short de sport noir accompagné d’un débardeur de sport rose. Je sortis et je vis les garçons m’attendre. Aaron est quand même venu. On se dirigea vers la foule.
- Lou, tu vois le mec là-bas ? me demanda Félix.
Il me montrait un homme un peu moins musclé que Luka mais au visage dur. Ses mains étaient si grandes que si on se prenait un coup de point ça risquait de faire mal.
- C’est le meilleur pote de Luka, et il a appris ce qui s’est passé entre Luka et toi. Alors dit toi bien que si tu es contre lui, t’es pratiquement finie.
- Oui mais il y a très peu de chance qu’elle se batte contre lui, il y a plein d'inscrits.
La sonnerie sonna, ce qui annonça le début des combats. Je stressai un peu, mais ça allait encore. L’homme piocha les prénoms et s’écria :
- Lou contre Thomas !
Je regardais quel garde réagissait et comme de par hasard, Thomas est le meilleur ami de Luka.