〔 Quiconque surpris en possession d’Etherium issu d’une autre source qu’impériale s’expose à des poursuites. Toute personne détournant l’Etherium impérial s’expose à des poursuites. Toute personne consommant de l’Etherium impérial sans autorisation s’expose à des poursuites. ▿ Gloire à l'Empire 〕

ᴇxᴛʀᴀɪᴛ ᴅᴜ ᴄᴏᴅᴇ ɪᴍᴘᴇ́ʀɪᴀʟ – ᴇ́ᴅɪᴛɪᴏɴ ᴠɪ

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Le plan d’Eden était aussi simple qu’efficace.

Les rebelles avaient eu leur taupe en la personne de Ryk. A présent, c'était à son tour de creuser son propre tunnel. 

Après sa promotion d'ingénieur-crypteur, voilà qu’arrivait un nouveau changement de carrière surprise.

Auto-promu au rang d’espion impérial.

Il allait analyser, décrypter, décortiquer chacune des informations à sa disposition pour en faire un rapport le plus précis possible. Dès lors, il n’aurait plus qu’à le remettre à l’Empire (Gloire à l’Empire !) lorsqu'il serait secouru.

Ah ! La scène était déjà toute prête dans sa tête : les regards jaloux de Kacie, Brad et des autres alors qu'il paraderait dans la grande arène. Le lieutenant Vargo, dans son uniforme impérial, épinglerait de nouvelles étoiles sur sa blouse. Peut-être même le placerait-il à la tête d’une équipe ou mieux d’un secteur tout entier - soyons optimistes.

Cette consécration enfoncerait le clou. Il était un sujet précieux et fidèle à l’Empire (Gloire à l’Empire !).

Mais aussi jouissif qu’il puisse paraître, ce moment n’existerait jamais ailleurs que dans ses rêves. Pourquoi ? Parce que tous avaient été froidement assassinés par cette pseudo-résistance.

Ryk avait tout détruit.

Il était entré dans sa vie comme un astéroïde percute une étoile : tout avait volé en éclat, de son existence bien rangée à ses certitudes. Il avait tout brisé avant de lui arracher le cœur sans la moindre hésitation, faisant basculer son monde.

Cela rendrait la victoire d’autant plus savoureuse.

Ryk verrait sa vie détruite. Il passerait le restant de ses jours à croupir dans les geôles impériales. Oh oui, il pourrait geindre, supplier, même. Lui faire le petit regard qu’il lui réservait lorsqu’il le trouvait trop grognon. Mais non. Eden ne céderait p-

— Je savais que tu ne pourrais pas te passer de moi !

Le rire mélodieux de celui que Satek avait surnommé « Le petit Astrande » résonna aux oreilles d’Eden, le tirant de ses divagations vengeresses. Bras croisés, appuyé contre l’un des murs du vaisseau, le petit blond au corps trapu l’avait apostrophé au moment même où il posait le bout de sa botte dans le grand couloir, un sourire benêt peint sur les lèvres. Pour rajouter une couche - et apparemment s’assurer que l’ex-impérial ne possédait pas de problèmes de myopie - il lui adressait de grands signes de main.

— Hécate avait des trucs à faire alors je suis tout à toi maintenant ! Il s’exclama dans un léger éclat de rire.

Eden eut un sourire poli, bien que légèrement trop artificiel pour être sincère. Il n'était pas sûr d’avoir envie que ce type lui serve de chaperon, d’autant qu’Hécate, malgré son amabilité et sa personnalité un sanguinaire, semblait être la seule capable de le canaliser un peu.

Et par pitié, il n'avait pas besoin qu’Astrande soit « Tout à lui ».

Mais il n’eut pas le temps de faire le moindre commentaire, positif comme négatif. La main du blondinet s’enroula autour de son poignet pour le tirer vers le couloir principal, son sourire s’élargissant davantage. 

— Viens ! Je vais te faire visiter. Tu vas voir, c'est le vaisseau le plus hype de L’Alliance De La République (on sentait les majuscules dans sa voix). On a des trucs ici que tu trouveras nulle part ailleurs dans le système ! Tu as déjà vu une salle d’arcade ? On ira si tu veux après. Oh ! Et la viande de Chéravier ! Tu as déjà goûté ?! Non bien sûr que non ! Et du...

Comme lorsqu'il l’avait escorté jusqu'à Satek, le blond se révéla à nouveau être un véritable moulin à paroles. Sans qu’Eden n’aie à prononcer un seul mot, il se mit à déblatérer sur tout et sur rien, son flot de paroles parfois rythmé par un rire ou une légère tape sur son épaule. Du constat sur le prix de la viande de Chéravier (quelle que soit cette bestiole) à une anecdote particulièrement alambiquée sur les peintures du grand hall, il ne semblait jamais être à court de remarques.

A chaque nouveau bavardage, ses épaules carrées se balançaient de gauche à droite, le holster qu'il portait à la hanche frappant sa cuisse sur le même rythme.

— Viens on va déjà voir les quartiers ! Il s’écria alors qu’il rejoignaient le brouhaha du couloir principal.

Eden lui emboîta le pas. Le chaos du vaisseau, qui lui donnait la migraine quelques minutes auparavant, devenait à présent la première ligne du rapport qu'il composait pour ses supérieurs. Dans une autre vie, peut-être aurait-il tout fait pour se séparer de ce guide encombrant. Il aurait prétexté un rhume, une gastro, un AVC ou tout autre genre de mal soudain pour pouvoir échapper à un tel exposé.

Mais le plan primait sur son bien-être personnel.

Et ce balourd d’Astrande serait une source d’information parfaite pour compléter ses notes.

— Alors comme je te disais tout à l'heure, ici c'est l'artère principale...

Sa main toujours solidement ancrée autour de ses épaules, le blond le tira au travers de la foule. Il se pencha légèrement sur lui pour poursuivre son monologue de présentation du vaisseau, l’air sincèrement heureux d’avoir quelqu'un à qui parler.

Oui, il ferait l’affaire. En dix minutes de temps, Eden était déjà plus informé que n’importe quel pécore de l’Empire (Éternelle soit sa gloire !). Trois sections plus tard et il en savait déjà plus que les espions les plus alertes.

Le Léviathan, vaisseau-mère de l’Alliance (c'est comme cela que s’appelaient les rebelles) était gigantesque. Plus qu'un simple vaisseau cargo converti en centre de commandement rebelle, il s’agissait d’une véritable ville à la dérive, construite à partir d’un conglomérat de vaisseaux impériaux et de croiseurs de l'ancienne République.

Composé de six ponts au total, il comptabilisait une capacité d’environ cent mille personnes (sans compter l'équipage) et une autonomie de six mois sans carburant. À la fois ville, véhicule et refuge, il charriait en son sein des hommes et des femmes venus des quatre coins de la galaxie, des mercenaires des colonies de Neptune aux marchands plus troubles faisant affaire dans l'obscure ceinture de Oort.

— On va monter vers le poste de commandement. Annonça Astrande en indiquant un nouveau couloir scellé par une carte d'accès. Les quartiers où tu as ta chambre sont par là-bas...

Les portes s’ouvrirent dans un souffle métallique. L’ambiance, jusqu'ici joyeuse et un peu chaotique, changea immédiatement.

— On allait pas te laisser moisir dans l’ancienne infirmerie, puis en plus comme ça on sera voisins ! C'est trop cool non ?

Merveilleux. 

Éclairé par de larges lampes à la lueur tamisée, cette nouvelle section était plus petite, plus modeste que le grand hall, bien qu’elle paraisse confortable. Sans peintures criardes ni écriteaux, on devinait les traces d’un vaisseau de réforme, de grands panneaux imitation bois laissant parfois place à des portes ou à des alcôves aux fauteuils usés.

Astrande laissa échapper un soupir satisfait, rompant enfin son propre flot de paroles. Il étira les bras au-dessus de la tête, puis passa une main fatiguée sur son visage :

— Bienvenue chez nous ! Il lâcha dans un bâillement, avant de se frotter les yeux - son blabla continuel avait du finir par l’épuiser.

Eden hocha brièvement la tête, ses grands yeux Étherium parcourant la nouvelle section avec un intérêt à peine dissimulé. Notant soigneusement chaque détail, il laissa courir ses doigts sur le métal des murs, lisse et glacial sous la couche mélaminée.

— Un ancien croiseur impérial... Il marmonna, plus pour lui-même que pour son guide.

Astrande, surpris d’entendre le son de sa voix après deux longues heures de mutisme, cligna des yeux. Son sourire s’élargit.

— Hein ? Ouais, c'est ça. T’as l'œil.

Puis il tapota à son tour l’un des panneaux, sa main un peu trop proche de celle d’Eden qui se raidit.

— C'était le quartier des officiers j’crois. Satek cherchait un lieu confortable pour loger les agents de liaison. Et il se trouve qu’on venait justement de carotter plusieurs modules à l’empire sur un vaisseau cargo. Tiens, je vais te présenter les autres ! 

Et à nouveau, avant qu’Eden ne puisse formuler le début de la moitié d’une réponse, il le saisit par le bras pour le tirer plus loin dans le couloir. A l'idée même de présenter son nouveau copain à ses camarades, son visage aux traits candides s'était illuminé.

— Ils doivent être par-là à l’heure qu'il est... Tu verras ils sont trop cools ! Il annonça avec une voix presque musicale tant elle débordait de joie.

Et sans prévenir, il bifurqua dans un nouveau couloir, manquant d'assommer Eden qui ne put laisser échapper qu’un petit « Oof » de douleur alors que le mur percutait son épaule.

La lumière se fit plus vive. Ils venaient de débarquer dans ce qui ressemblait à une petite salle d'une dizaine de mètres de large, ancien poste de commandement qui avait été ré-agencé pour en faire un genre de lieu de repos. Canapés, coussins et autres assises de récupération s’y accumulaient avec un chaos joyeux, donnant au lieu une atmosphère assez baroque.

Installés en cercle autour d’une table, trois rebelles étaient jouaient à empiler une série de jetons bariolés, absorbés dans le même temps dans une conversation à l’air plutôt sérieuse. Cela ne stoppa en rien Astrande qui s’avança sans aucune hésitation, les mains sur les hanches : 

— Et voici la fine équipe ! Hey les gars, salut ! Il s’écria avec un énorme sourire, poussant Eden en avant.

L’ingénieur se crispa. S’il voulait s’introduire de lui-même, c'était raté : au même moment où Astrande l’avait poussé, son regard avait capté la lumière ambiante, faisant étinceler le bleu si particulier de l’Étherium.

Au moins, il n’aurait pas besoin de préciser d’où il venait...

...D'autant que trois paires d'yeux plutôt hostiles venaient de se braquer sur lui.

Sur la table, la pile de jetons vacilla, les petites pièces colorées s'étalant au sol en échos métalliques, comme pour meubler le silence qui venait de s’abattre dans la pièce.

Les trois rebelles avaient mis fin à leur jeu et à leur conversation au moment même où Eden était entré dans leur champ de vision. 

Immobiles, ils l’observaient.

L’ex-impérial reconnut sans difficulté Hécate, la psychopathe qui lui avait retiré son traqueur. Assise à ses côtés, une femme au crâne rasé et a la gorge tatouée s'était redressée, la main sur l’arme qu'elle portait à la hanche.

— L'impérial... Elle siffla, sa bouche peinte en rouge révélant des dents de métal.

Et sa voix était aussi tranchante que son regard. Tout dans son attitude corporelle révélait la haine sourde qu'elle portait à l’Empire (Gloire à l’Empire !). Mais Astrande n’en avait visiblement rien à faire - ou alors il n’avait pas vu, ce qui semblait être la piste la plus probable : 

— Je vous présente Eden ! Il continua joyeusement en ébouriffant à nouveau les cheveux de son invité avec insouciance.

— Tu oses le ramener ici ?! Gronda la femme aux lèvres rouges en faisant glisser son regard le long du visage d’Eden, qui frémit malgré lui.

Si ça n'était pour les autres, sans doute lui aurait-elle déjà mis une balle dans le crâne.

Le troisième rebelle - un grand type à la peau mate, les cheveux coiffés en longues dreadlocks serties de petits bijoux - leva la main, l’air plus calme que les deux autres malgré son expression méfiante.

— Zayla. Il soupira, les yeux mi-clos. Si Ast’ est avec lui c’est que c’est safe...

— Safe ?! Tu veux rire ? Je fais suffisamment de cauchemars avec ces yeux affreux pour savoir reconnaître un ennemi quand j’en vois un. 

Derrière la dénommée Zayla, Hécate éclata de rire, la prenant par la taille pour l’obliger à se rasseoir sur ses genoux. Si son geste eut pour effet de mettre fin au débat, son regard étincelant montrait qu’elle n’en pensait pas moins.

Eden sentit ses lèvres le picoter alors qu’il ravalait une remarque acerbe - et un peu validiste, certes - sur la forme physique des troupes de « l’Alliance ». Mais fidèle à son plan, il se contenta d’avancer d’un pas, silencieux, les mains bien en évidence pour figurer à ses adversaires qu’il n'était pas une menace.

— C'est Satek qui nous l’envoie. Conclut Astrande en retrouvant son sourire (il s'était un peu fané quand Zayla avait haussé la voix). Donc pas de problème !

Et apparement incapable de garder ses mains ailleurs que sur Eden, il passa son bras autour de ses épaules :

— Du coup là tu as Hécate que tu connais déjà, elle là c’est Zayla - il désigna la jeune femme au crâne rasé - et le grand là c’est Solis.

Solis se redressa, jaugeant Eden avec un petit hochement de tête. En entendant le nom de Satek, il semblait s'être détendu, comme si l’aura du vieux rebelle suffisait à laver Eden de son passé impérial. Avec un léger sourire approbateur, il termina par lui tendre la main, presque amical :

 — Enchanté. J’suis le binôme d’Astran-

— Ça vous suffit ?! L’interrompit Zayla. Une signature de Satek et on accepte ce fils de pute ici ? Vas-y Astrande, baisse ton froc’ directement tant que tu y es ! Vu que t’as l’air de kiffer te faire baiser par l'Empire, vas-y je te regarde !

— Inutile d'être aussi agressive. Soupira Solis en jetant un petit coup d'œil à Astrande qui avait rougi jusqu'aux oreilles. Tu fous la mauvaise ambiance.

— Bonne nouvelle, c'était l'objectif. Rétorqua Zayla avec un rire grinçant.

Puis sans quitter Eden des yeux, elle posa la main sur la crosse de son arme, bien en évidence, l’air prête à s'en servir. Les lèvres pincées, Eden détourna le regard, essayant de se détendre pour ne pas avoir l’air trop suspect.

Ouch.

Si Hécate était hostile, il n’avait jamais rencontré une personne qui semblait lui vouer une haine aussi viscérale - Zayla semblait plus le détester qu’il la détestait, c'était dire. 

Le silence s’étira, lourd, finalement interrompu par Astrande qui laissa échapper un petit rire nerveux pour tenter de détendre l’atmosphère :

— Hey, les gars, il est notre invité ! Et il est sous ma responsabilité, promis, il vous embêtera pas - pas vrai Eden ? Puis si ça vous dérange vraiment, on ira en parler à Satek.

— Bien dit, on n'est pas ici pour se comporter comme des impériaux. Approuva Solis avec un petit soupir.

Zayla eut un horrible sourire, son pouce suivant la forme de la gâchette de son blaster, les paupières plissées.

— Super alors. Bien dit. Elle grinça. Ravie de rencontrer mon nouveau colocataire.

Hécate, qui semblait beaucoup s’amuser du malaise ambiant, ne put s’empêcher de renchérir :

— T'inquiètes pas. Il faisait moins le fier quand il était à poil dans l’infirmerie. Tu l'aurais vu... un vrai bébé.

— Hey ! Moi j’ai pas trouvé qu'il ressemblait à un bébé ! S’exclama Astrande en raffermissant sa prise sur l’épaule d’Eden, saisissant la perche.  Ou alors un bébé super sexy !

— Ast’... Soupira Solis. Arrête de penser avec ce que tu as entre les jambes, ça ferait des vacances à tout le monde ! 

Astrande éclata de rire, puis relâcha un instant Eden pour se frotter la nuque, sans quitter son sourire benêt :

— Allez venez, on va montrer le mess à notre petit impérial !

— Ouais, plus vite mangé, plus vite vous pourrez aller baiser comme des Chéraviers. Ricana Zayla en suivant le mouvement.

Astrande ne releva pas, son sourire s'élargissant - il semblait être intimement convaincu d’avoir déjà une relation exclusive avec Eden. Attrapant son poignet, il le guida vers un nouveau couloir.

— Tu vas voir, je pense sans exagérer qu’on a les meilleurs repas de tout le système ! Tu as de la viande quasiment à chaque fois, des fois il fait même des beignets et des...

— Ast’, boucle-la. Claqua Zayla en passant devant eux, une grosse veste en polaire usée passée sur les épaules. C’est déjà chiant d’avoir un impérial avec nous, évite de davantage polluer l’atmosphère.

Astrande ouvrit, puis ferma plusieurs fois la bouche avant de se taire définitivement, les joues un peu rouges.

Dans un silence carcéral, ils passèrent deux nouvelles sections qu’Eden identifia assez facilement comme étant les ponts deux et trois avant de traverser un nouveau hall, moins animé que le premier. Puis, ils franchirent enfin de grandes portes métalliques, accueillis par un léger brouhaha dans un mess aux dimensions titanesques, surmonté par une petite estrade. S’y pressait une foule bariolée occupée à manger et à boire, le bourdonnement des discussions se mêlant au tintement des couverts contre les gamelles de métal.

— Je vais te chercher ton repas. Chuchota Astrande à l’oreille d'Eden, s’assurant que Zayla ne l’entendait pas.

Mais l'impérial n'écoutait déjà plus.

A peine avait-il pénétré dans le mess qu’il s’était figé, comme frappé par la foudre.

Son cœur manqua un battement.

Puis deux.

Assis à califourchon sur l’une des tables de l’estrade se tenait une silhouette qu’il aurait reconnue entre mille.

Ce nez légèrement pointu.

Cette chevelure de feu, rejetée en arrière.

Cette peau hâlée, couverte de tatouages, martelée de tâches de rousseur, marquée par le soleil.

Ryk.

Le sourire aux lèvres, Ryk se tenait là, vêtu de son éternelle veste jaune.

Hello hello par ici 🤍Je rattrape enfin mon retard sur cette histoire avec déjà trois chapitres d’avance que je vais essayer de poster de façon un peu régulière (une semaine sur deux, on va essayer (づ_ど) )

J’espère en tout cas que ce chapitre vous a plu  (｡•́︿•̀｡) J’ai passé pas mal de temps à me demander combien de rebelles vous présenter, mais je pense qu’avec Hécate, Zayla, Solis et Astrande on est pas mal - je vais pas vous le cacher, Astrande est mon petit favori 👀

Voici donc aussi le fameux retour de Ryk ! Je voulais rendre ça un peu dramatique, j’espère avoir réussi ! D’après vous, quelle va être la réaction de notre petit Eden ? 𝘼 𝙫𝙤𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙞𝙨 ψ(｀∇´)ψ

Merci d’avoir lu en tout cas, vous êtes au top 🤍

~ Myno.