Mes histoires publiées sur cette plateforme sont également disponibles à la vente, en livre broché, si vous le souhaitez :3 dans le cas de cette saga, qui sera en 4 tomes, je me suis dis que ça pourrait être intéressant de vous proposer au moins le premier tome en lecture gratuite.
La saga a pour titre “Le Feu du Renouveau”. Le tome 1 s’intitule “Flammes en Sommeil - Partie 1” '(écrit par moi-même : Alodie Romand)
La bannière flottait avec légèreté, plantée devant le champ, tel un épouvantail qui se serait trompé de place. À quelques mètres de là, la famille de fermiers qui occupait ces terres dormait paisiblement, profitant enfin d’un repos mérité après plusieurs nuits blanches. Un sceau avait été tracé sur leur porte d’entrée, destiné à éloigner les mauvais esprits et autres créatures qui voudraient s’approcher de la demeure. À l’inverse, la bannière arborait un symbole pour les attirer.
Le matin même, Monsieur Wang avait fait savoir que des cadavres ambulants rôdaient sur ses terres, la nuit venue, et tentaient de pénétrer dans sa maison. À n’en point douter, les créatures devaient à être affamées. Les cadavres ambulants ne savaient ni courir, ni sauter, ni parler et se nourrissaient de chairs et cerveaux humains. Toutefois, ces monstres évitaient les villes et villages, trop peuplés à leur goût, et s’attaquaient le plus souvent aux voyageurs perdus en pleine nuit, ou aux demeures isolées comme la sienne.
Le père de famille avait aperçu les créatures quelques soirs auparavant, en rentrant tard du marché. S’il n’avait eu aucun mal à les laisser loin derrière lui, il avait été contrarié de constater qu’elles le suivaient malgré tout. Pour les éloigner autant que possible, il avait dû allumer plusieurs feux devant sa ferme et veiller toute la nuit avec sa femme et leurs trois enfants pour entretenir les flammes et maintenir les cadavres à distance, jusqu’à ce que ces derniers se replient à l’aube. Ils n’aimaient ni le feu ni la lumière du soleil. Les Wang avaient espéré en être débarrassés, mais ils étaient revenus à la tombée du jour, les forçant à veiller encore pour les repousser.
Ils n’avaient donc pas eu le choix. Profitant du marché quotidien de la capitale, le lendemain matin, Monsieur Wang avait parlé de son problème aux autres marchands et à ses clients, dans l’espoir que quelqu’un connaîtrait un Cultivateur qui voudrait bien s’occuper du souci. Capables de manier de l’Énergie spirituelle, des talismans et des sceaux, ces derniers étaient les plus aptes à lui venir en aide. Au début, beaucoup lui avaient expliqué que les cadavres ambulants étaient des êtres difficiles à gérer pour des gens ordinaires comme eux, mais qu’il s’agissait d’une tâche vraiment mineure, presque ennuyeuse, pour les Cultivateurs, tant ces créatures étaient basiques à leurs yeux. En trouver un qui voudrait bien prendre le temps de se pencher sur ce cas n’allait pas être une mince affaire.
Par chance, la capitale baignait actuellement en plein dans les festivités du Nouvel An. À cette occasion bon nombre de Cultivateurs Itinérants faisaient le chemin jusqu’à ZhenShen[1]. Peut-être que l’un d’entre eux accepterait de donner un coup de main… Malheureusement, la plupart de ceux croisés par Monsieur Wang préféraient profiter des réjouissances et s’amuser. Ils estimaient qu’ils pourraient intervenir, mais « plus tard ».
Le fermier commençait à se résigner à devoir passer une nouvelle nuit blanche avec sa famille, lorsqu’un jeune homme s’était approché de lui avec un large sourire. Tout en lui achetant un grand sac de pommes de terre, il avait annoncé d’un ton enjoué, ses yeux verts pétillants de bonne humeur :
— Je vais m’en occuper ! Dites-moi simplement où vous habitez et je me charge du reste, cette nuit même.
Presque abasourdi de recevoir soudain l’attention qu’il recherchait, Monsieur Wang avait balbutié des remerciements en lui donnant les informations. Le soir venu, l’homme du marché était effectivement arrivé sur ses terres pour lui demander plus de précisions.
L’individu s’était présenté sous le nom de Zhang JingXi[2]. Il était connu dans la région. Le fermier était resté ébahi de constater que cet éminent Cultivateur proposait ainsi son aide sans réclamer la moindre contrepartie.
Zhang JingXi avait donc tracé le symbole sur la porte pour protéger la famille, avant de planter la bannière devant le champ qui s’étendait plus loin. Il s’était attendu à voir les cadavres arriver dès le coucher du soleil, mais les premières créatures avaient finalement pointé leurs membres pourrissants un peu après minuit. Il supposa que face à leurs échecs des nuits passées, elles avaient tenté de s’éloigner, à la recherche d’une nourriture moins récalcitrante. Il se félicita d’avoir pris l’affaire en main. S’ils avaient continué leur chemin, ils auraient pu causer des dégâts alentour chez d’autres fermiers moins prudents, voire s’attaquer à certains voyageurs téméraires qui se promenaient seuls. Avec les festivités du Nouvel An, les visiteurs affluaient de toute part. Mine de rien, les cadavres auraient pu se faire un festin si plusieurs d’entre eux s’étaient perdus dans le secteur.
Tranquillement perché dans un arbre, le Cultivateur observait les créatures s’approcher de la bannière, attirées par elle comme par un aimant. Une dizaine de cadavres se présenta, ce qui correspondait au nombre donné par Monsieur Wang.
Sans bruit, il dégaina son épée. La lune se refléta brièvement sur l’éclat de la lame qui fusa dans leur direction. L’arme trancha plusieurs têtes. Longs à la détente, les cadavres ambulants se tournèrent avec lenteur vers leurs condisciples qui venaient de s’effondrer au sol. Le Cultivateur en profita pour se laisser tomber de son perchoir. Il atterrit avec la souplesse d’un félin sur le chemin de terre qui bordait les champs, dans le dos des cadavres, et rappela son épée à lui. Celle-ci fit sauter quelques têtes supplémentaires au passage. Lorsqu’elle revint dans sa main, il ne lui fallut que quelques instants pour la manier agilement et achever les dernières créatures à terre.
— Encore un bon travail d’équipe, MengYou[3], annonça Zhang JingXi en présentant son poing fermé à son arme.
Celle-ci, lame dirigée vers le bas, donna un petit coup amical de poignée sur les doigts repliés de son maître, avant de se ranger dans la ceinture autour de sa taille.[4]
Zhang JingXi contempla la dizaine de corps étendus devant lui, en posant les mains sur les hanches. La partie nettoyage restait la moins plaisante, mais il n’allait quand même pas laisser ces choses pourrir sur les terres de la famille Wang. Il n’était pas sûr qu’elles feraient un bon engrais et l’odeur risquait d’attirer des nuées de charognards.
Il s’éloigna de quelques mètres sur le chemin pour rejoindre un cercle de pierres qu’il avait installé avant la nuit, puis sortit un talisman de vent de ses manches, qu’il activa un instant plus tard. Aussitôt, un premier corps fut soulevé du sol pour venir se poser au milieu du cercle, suivi bientôt par les autres.
Vu l’état de décomposition avancée des cadavres ambulants, il était impossible d’identifier les personnes qu’elles avaient pu être de leur vivant. Sans compter que, même s’ils se déplaçaient avec lenteur, s’ils ne rencontraient aucun obstacle, ils pouvaient parcourir des dizaines de kilomètres en quelques jours. Une fois vaincus, il était de coutume de brûler leurs corps, pour s’assurer que personne ne tenterait de les réanimer. Les enterrer n’était pas envisageable, car la putréfaction contaminait les sols.
Toutes ces raisons expliquaient pourquoi le fermier avait éprouvé des difficultés à trouver de l’aide. Les cadavres en eux-mêmes étaient on ne peut plus faciles à abattre, toutefois le travail à accomplir ensuite pour se débarrasser des dépouilles se révélait finalement plus long que de les tuer. Mais Zhang JingXi préférait s’atteler à ces tâches ingrates plutôt que de laisser quiconque seul face à ses problèmes. En plus, perdre Monsieur Wang et sa famille ne serait pas non plus bénéfique pour la région.
Une fois tous les cadavres réunis, il utilisa un nouveau talisman de vent pour apporter du bois et des brindilles, mis également préalablement de côté pour le bûcher improvisé.
Quelques minutes après, il ne lui restait plus qu’à allumer le feu. Machinalement, Zhang JingXi commença à sortir un autre talisman de sa manche, avant de suspendre son geste. Après une hésitation, il le rangea, puis retira le gant qu’il portait à la main gauche.
Les sourcils froncés, il approcha ensuite ses dix doigts du bois et se concentra sur le Qi qui circulait dans son corps. Ses joues se colorèrent d’une touche de rose. Ses paumes chauffèrent, comme si un feu intérieur voulait jaillir de ses doigts. Une brève flammèche crépita à quelques centimètres d’eux. La brûlure qui marquait le dos de sa main gauche l’élança soudain, alors qu’une quinte de toux le saisissait.
Aussitôt, Zhang JingXi recula de plusieurs pas en toussant violemment.
Il lui fallut plusieurs minutes pour reprendre son souffle. Une sueur moite couvrait son corps et son front était bouillant. Avec un soupir, il remit son gant, puis se résigna à sortir le talisman de feu qu’il actionna et jeta sur le bûcher.
Zhang JingXi s’éloigna encore, puis retourna se percher dans un arbre proche, dans le sens du vent, pour éviter de respirer la fumée âcre accompagnant les flammes. Adossé contre le tronc, il attendait qu’il ne reste plus que des cendres, ce qui allait prendre un certain temps. Le jeune homme plissa les yeux en laissant l’arrière de sa tête s’appuyer contre l’écorce solide. Il fixa le feu en contrebas, conscient que ce dernier faisait naître beaucoup de sentiments contradictoires en lui. De la fascination, de la peur. De l’envie, de la frustration. De la colère et de la tristesse.
Il fallut toute la nuit au brasier pour consumer les corps. Zhang JingXi prit encore le temps de disperser les pierres et de répartir les cendres un peu partout sur le chemin, tout en retournant ici et là la terre pour achever de les faire disparaître.
Le soleil se levait lorsqu’il regagna la ferme. La famille était déjà debout, en train de converser avec une autre personne. En le voyant arriver, l’un des enfants du fermier le désigna aussitôt du doigt au visiteur.
— C’est lui, c’est lui ! Il est venu nous aider !
Le visage de Zhang JingXi s’éclaira d’un sourire lorsqu’il réalisa que le visiteur était en réalité une visiteuse. La dame, d’une cinquantaine d’années, à la silhouette fine et sportive, portait des robes d’une multitude de couleurs différentes. Elles auraient été du plus mauvais goût chez n’importe qui d’autre, mais, curieusement, elles lui seyaient à merveille et contrastaient avec ses cheveux gris attachés en un chignon savamment négligé.
— Mais c’est ce cher Zhang JingXi ! s’exclama-t-elle avec enthousiasme lorsqu’il arriva à leur hauteur. Comment vas-tu, mon petit ?
La femme le gratifia d’un salut respectueux qu’il lui rendit avec chaleur.
— Lu Lei, c’est une véritable joie de vous voir également. Vous êtes resplendissante, comme toujours.
Elle lui donna une légère tape sur le bras.
— Vil flatteur, tu dis ça uniquement pour me faire plaisir. Mais continue, je t’en prie.
Taquin, Zhang JingXi la prit au mot.
— Le temps n’a guère d’emprise sur vous, ma chère Lu Lei. Depuis un an, vous semblez avoir rajeuni ! Auriez-vous découvert le secret de la longévité ?
En riant, la femme agita la main pour le faire taire.
— Assez, assez, mon petit. Si tu poursuis, je ne vais plus savoir où me mettre. Ne gaspille pas ta salive avec une vieille dame comme moi et garde tes belles paroles pour les jeunes gens de ton âge.
— Vous n’êtes pas vieille, ma bonne Lu Lei ! protesta aussitôt Zhang JingXi en portant une main à son cœur d’un air offensé. À peine dans la fleur de l’âge !
Monsieur Wang s’abstint de faire le moindre commentaire, sentant le regard de sa femme et son bras serré autour du sien. Il se racla la gorge, avant de tourner la tête vers le Cultivateur.
— Vous avez réussi à régler le problème ?
— Oui ! Vous n’avez plus rien à craindre de ces cadavres, ils sont hors d’état de nuire. Vous voilà enfin tranquilles !
La famille ne put retenir un soupir de soulagement. Madame Wang se détacha de son mari pour lui prendre les deux mains avec reconnaissance.
— Merci du fond du cœur, merci ! Êtes-vous sûr de ne rien vouloir en échange ? Nous avons quelques économies et…
— Oh, non, non, non, je vous en prie, gardez-les ! répondit Zhang JingXi en lui adressant son plus beau sourire.
— Nous pourrions au moins vous rembourser les pommes de terre que vous nous avez achetées hier…, suggéra le fils aîné.
Le Cultivateur refusa à nouveau d’un signe de tête. Lu Lei claqua la langue en secouant la sienne :
— Mon garçon, comment arrives-tu à vivre si tu ne prends aucune compensation ?
— Je suis là pour rendre service, répondit-il spontanément. Si moi-même j’étais dans le pétrin, j’apprécierais un coup de main sincère. Beaucoup trop de gens ont besoin d’aide, mais ne peuvent pas se permettre de nous payer. Je n’empêche aucun de nos condisciples de gagner sa vie comme il l’entend, mais moi, je veux être disponible pour ceux qui rencontrent de réelles difficultés, sans pour autant les ruiner.
Lu Lei sourit sans répondre, tandis que Monsieur Wang se grattait la nuque d’un air ennuyé.
— C’est tout à votre honneur… et il est vrai que la moindre de nos économies est importante. Je vous remercie infiniment, mais si vous changez d’avis et que vous voulez finalement une contrepartie, n’hésitez pas à revenir ici. Ou à passer à mon étal au marché, je vous offrirai volontiers votre prochain achat.
Zhang JingXi acquiesça.
— Je saurai m’en souvenir, Monsieur Wang, c’est très aimable à vous.
Le Cultivateur adressa ses salutations à la famille entière, imité par Lu Lei, puis repartit en direction de la capitale en sa compagnie.
— Que faites-vous donc ici ? interrogea-t-il en tournant la tête vers elle. Vous proposiez vos services ?
La vieille femme approuva. Son compagnon marchait extrêmement vite, mais elle n’avait aucun mal à suivre son rythme.
— Je suis arrivée très tôt ce matin, avec la Troupe. J’ai entendu parler de ce qu’il se passait ici. Personne n’avait l’air de savoir si quelqu’un avait pris l’affaire en main, alors je suis venue voir par moi-même. Heureusement, tu gérais déjà la situation.
Lu Lei était à la tête d’une Troupe de Musiciens-Troubadours composée de Cultivateurs Itinérants : les « Musivateurs ». Leur travail consistait aussi bien à divertir les gens avec divers spectacles qu’à les aider lorsqu’ils se retrouvaient face à un problème surnaturel.
Ils sillonnaient sans cesse les routes, sans destination précise la plupart du temps, à part pour le Nouvel An, date à laquelle Lu Lei se faisait un devoir de revenir à ZhenShen. La Troupe au complet ne la suivait pas forcément. Si elle-même était bel et bien présente tous les ans, ceux qui l’accompagnaient variaient d’une fois à l’autre. Il n’était pas rare que les Musivateurs se séparent en plusieurs groupes, dans plusieurs endroits différents, sur une période donnée. Au cours des dernières années, Zhang JingXi pensait avoir rencontré presque tous les membres de la Troupe, même s’il n’y en avait pas vraiment un nombre précis. Certains Cultivateurs se joignaient à eux pendant un temps, puis repartaient ensuite de leur côté pour faire leur vie.
Zhang JingXi avait fait la connaissance des Musivateurs environ douze ans auparavant. À l’époque, le pays était encore dirigé par l’Empereur Ming YanShi, un homme tyrannique et craint par la population qui se demandait chaque jour ce qu’il allait inventer pour aggraver leur misère. Sous son règne, la guerre avait éclaté avec certains de ses voisins et tout l’argent du peuple passait dans le financement des armes et des soldats. Non content de ne rien leur laisser pour survivre correctement, il prenait en outre des décisions effrayantes. Ainsi, de temps à autre, il désignait une ville au hasard et pendant deux jours ses hommes déferlaient dans les rues pour enlever enfants et adolescents. Ces derniers étaient ensuite envoyés dans un réseau d’esclavage et de prostitution.
Il arrivait que des Cultivateurs tentent d’aider ces malheureux. Zhang JingXi avait su qu’une rafle avait eu lieu dans certains quartiers de la capitale et avait libéré tout un groupe de jeunes prisonniers. Il s’évertuait à leur faire discrètement quitter la ville avec leurs familles, lorsqu’il était tombé sur Lu Lei qui agissait de la même façon avec un autre groupe de victimes. Ensemble, ils avaient profité des festivités et de l’attention détournée du peuple pour pouvoir mener à bien toute leur opération de sauvetage sans être ennuyés. ZhenShen avait beau être surveillée à cette période de l’année pour éviter tout débordement, c’était paradoxalement le meilleur moment pour pouvoir quitter les lieux sans trop se faire remarquer, les gardes de Ming YanShi préférant surveiller davantage les entrées que les sorties.
Depuis, Zhang JingXi et Lu Lei avaient pris l’habitude de se retrouver tous les ans à ZhenShen à cette même période. Ils n’avaient pas eu besoin de mener d’autres opérations de sauvetage, mais une véritable amitié s’était nouée entre eux. Ce rendez-vous était toujours un plaisir pour eux deux.
Les deux compagnons discutèrent de bon cœur pendant le trajet jusqu’à la capitale, s’échangeant les nouvelles de l’année écoulée.
En arrivant en ville, ils furent accueillis par les banderoles colorées accrochées dans les rues. Les aubergistes ouvraient leurs portes en grand pour les voyageurs, la profusion de nourriture parfumait les allées, les stands d’alcool côtoyaient ceux de tissus. Des jouets attiraient les enfants, tandis que les tailleurs proposaient leurs services aux parents.
— Vous êtes descendue à l’auberge de l’Âne Fringant ? demanda Zhang JingXi en s’arrêtant pour laisser passer un groupe de gamins qui se ruait vers un étal pour acheter des friandises.
— Une vieille dame comme moi ne change pas ses habitudes, mon petit, répondit Lu Lei. Et toi ? Tu es toujours logé chez ton oncle ?
— Un jeune homme comme moi ne change pas ses habitudes, ma Dame, rétorqua Zhang JingXi en lui adressant une légère courbette. Il doit m’attendre, d’ailleurs.
— Dans ce cas, je ne te retiens pas, mon petit. Nous nous reverrons certainement ce soir ?
— Bien sûr !
Les deux amis échangèrent un rapide salut, un sourire, puis repartirent chacun de leur côté en direction de leur lieu de repos attitré.
[1] ZhenShen : nom de la Capitale.
[2] Zhang est le nom de famille, JingXi est son prénom. Le même système s’applique à tous les personnages : Nom, puis prénom.
[3] Nom de l’épée de Zhang JingXi.
[4] MengYou est une épée souple. La lame est flexible, mais extrêmement affûtée.