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anaelle
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Chapitre 8 : Entre deux feux

Les jours avaient passé, mais la brûlure, elle, ne s’était pas apaisée.
Depuis leur dernier baiser volé, Elina ne pensait plus qu’à lui.
Son parfum restait accroché à ses souvenirs, son regard hantait ses nuits.

Monsieur Deveraux, lui, s’était montré distant.
Plus distant que jamais.
Dans ses cours, il évitait soigneusement de croiser ses yeux.
Mais son visage était plus fatigué, ses gestes plus nerveux.
Il portait le poids de quelque chose. D’elle. D’eux.

Un jeudi après-midi, le ciel s’assombrissait quand elle reçut un message, court, précipité :
« 17h30. Salle des archives. Viens. »

Elle n’hésita pas une seconde.

Quand elle entra dans la petite pièce aux murs tapissés de livres oubliés, il était là.
Adossé à une étagère, la chemise froissée, les manches retroussées.
Ses traits étaient tirés, son regard trouble.

Il la fixa longuement, sans un mot.

Puis, sans prévenir, il avança vers elle, ses pas lourds.
Arrivé à sa hauteur, il s’arrêta.
Ses mains tremblaient légèrement.

— Je n’en peux plus, souffla-t-il, sa voix grave chargée de fatigue et de désir.
J’ai tenté de m’éloigner. De t’oublier. Mais c’est impossible. Tu es partout.

Elle ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit.
Alors elle s’approcha, posant sa main contre sa joue.
Il ferma les yeux, s’appuyant légèrement contre elle comme un homme à bout de forces.

Puis il la saisit par la taille, l’attirant contre lui avec une lenteur infinie.
Leurs souffles s’entremêlèrent, chauds, fébriles.
Il déposa un baiser d’une douceur infinie sur sa tempe, puis un second sur sa joue, avant de trouver ses lèvres.

Ce baiser était un aveu.
Un abandon.
Ses mains glissèrent lentement le long de ses flancs, épousant ses courbes avec une précaution tremblante.

Elle répondit avec la même intensité, ses doigts s’agrippant à sa chemise, glissant sous le tissu pour caresser la chaleur de son dos.
Il frissonna, son corps vibrant contre le sien.

Il fit glisser ses lèvres le long de sa mâchoire, puis de sa gorge, s’attardant sur la peau sensible de son cou.
Ses mains remontèrent, effleurant les côtes, les omoplates, s’arrêtant juste à la limite.

Il s’écarta légèrement, son regard s’embua.

— Je ne peux pas te cacher quelque chose, Elina, murmura-t-il d’une voix rauque.
Je suis marié… Je te l’ai dit. Mais ce que je ne t’ai pas dit… c’est que Claire sent tout.

Il passa une main sur son visage, abattu.

— Elle voit mon trouble. Elle me questionne. Elle m’attend chaque soir… avec des doutes dans les yeux.
Elle a fouillé dans mon téléphone hier…
Elle a vu ton prénom.

Elina sentit son estomac se tordre.
Il reprit, ses mains attrapant les siennes avec force.

— Elle m’a demandé si quelqu’un occupait mes pensées. J’ai menti… mais je suis un homme brisé, Elina. Entre toi et elle, je m’effondre.

Il ferma les yeux, le front contre le sien.
Ses doigts caressaient la paume de sa main avec une tendresse désespérée.

— Claire est une femme douce. On s’est mariés il y a dix ans.
Elle m’a toujours soutenu… Mais je ne ressens plus ça avec elle.
Pas ce feu. Pas cette vie.
Avec toi… je suis vivant.

Il glissa ses lèvres à la naissance de son épaule, la frôlant, l’embrassant, ses mains s’aventurant un peu plus, effleurant sa taille sous son haut, explorant la chaleur de sa peau nue.

Elle frissonna violemment, ses mains s’égarant sur son torse, déboutonnant lentement sa chemise.
Sous ses doigts, sa peau était brûlante, son souffle saccadé.

Il la plaqua contre l’étagère, ses lèvres dévorant les siennes avec une ardeur retenue trop longtemps.
Ses mains parcouraient ses flancs, s’attardant à sa taille, puis glissant doucement vers ses hanches.

— Dis-moi d’arrêter… souffla-t-il, haletant, son regard dévorant le sien.
Ou je ne répondrai plus de rien…

Mais elle s’approcha davantage, posant ses mains à plat contre sa nuque, l’attirant pour l’embrasser de nouveau, plus profond, plus long.

Il répondit avec un soupir brisé, ses mains s’égarant un peu plus bas sur ses hanches, ses doigts pressant doucement sa peau.

Ils étaient au bord du gouffre.

Soudain, son téléphone vibra violemment contre la table.
Il sursauta, s’écarta d’elle, essoufflé.

Il attrapa le téléphone.
L’écran s’alluma :
Claire – "Tu rentres ? J’ai préparé ton plat préféré… Tu me manques. ❤️"

Il blêmit.

Un silence pesant s’installa.
Il serra le téléphone, puis le posa lentement.
Son regard revint vers Elina, rempli d’un trouble immense.

— Je dois rentrer.
Elle m’attend…

Il s’approcha d’Elina, posa ses mains sur son visage avec une infinie douceur.

— Je suis perdu…
Mais je te promets… je reviendrai.

Il déposa un dernier baiser, lent et profond, avant de s’éloigner à regret.

Quand il quitta la pièce, Elina resta seule, le cœur en vrac, les larmes aux yeux.
Elle savait que ce n’était que le début.
Que Claire allait devenir une ombre entre eux.
Un obstacle immense.
Un danger… ou une douleur.


hello tout le monde !

et voila le chapitre, désolée du retard que j’ai pris, avec les cours ça sera un peu compliquer mais je ferais mon possible ! j’espère quand même qu’il vous aura plus ! et on se dit rendez vous au prochain. !

bisous bisous !

Xo.Xo <3

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