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ZakariasLambert
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Chapitre 3 - Marbre et carmin

Dès lors qu'ils se trouvèrent hors des limites du village, le pavage des rues s'effaça peu à peu, rongé par la boue jusqu'à y être complètement englouti. Au bout de quelques mètres, il n'y avait plus rien des pierres taillées, si ce n'était quelques vestiges en bordure de chemin, près de piquets qui auraient dû porter des lanternes.

À nouveau, la pluie forcit. Cette accalmie avait été de courte durée et Krunia se félicita d'avoir investi dans cette capeline. Elle enfonça ses cheveux à l'intérieur et avança qu'ils étaient difficiles à entretenir quand ils étaient détrempés. Si Fyre lui lança un regard dur, Kophyn y devina davantage l'envie que la réprobation. La jeune femme, née du soleil, frissonnait et s'enlaçait le buste pour tromper le froid nocturne et humide, mais la fierté l'empêchait d'admettre qu'elle était frigorifiée.

Bientôt, la rumeur des villageois s'éteignit, le village sembla s'évanouir dans la nuit derrière eux, et seuls les bruits de leurs bottes dans la boue répondaient aux claquements de leurs paquetages. Leurs vêtements ne les protégeaient plus de rien, tant ils étaient mouillés, et des bouches des baroudeurs, s'élevaient les fantômes de leur haleine trop chaude pour cette nuit froide.

Ils ne s'étaient pas rendu compte que le château était si éloigné du village. Sa stature très imposante le rendait si présent depuis les rues, que Kophyn avait songé qu'il n'y aurait qu'un portail à traverser avant d'être sur le perron.

Quand il releva la tête de ses pensées, il remarqua l'immense bâtisse qui se profilait enfin. Elle était à moitié dévorée par le brouillard, pourtant, elle ne semblait avoir rien perdu de sa superbe passée.

Le château était ancien, très ancien, c'était indéniable, et malgré tout, il avait été entretenu et conservé dans un état presque parfait. Seule une tour sur la façade Est était détruite. Les pierres noircies témoignaient d'un incendie qui avait ravagé cette partie du château. Les toitures reflétaient l'éclat de la lune et Fyre souffla qu'il s'agissait de tuiles en obsidienne.

Elle connaissait bien cette pierre aussi tranchante que résistante, parce qu'elle venait de son pays. Cependant, le temps avait marqué la pierre de ses stigmates. Des coulures de rouille descendaient des charpentes. Des sillons de mousse s'agglutinaient aux fenêtres, désireux de traverser les carreaux pour gagner l'intérieur.

Le pont-levis était baissé au-dessus d'une douve dont l'eau trouble ne permettait pas d'en percevoir la profondeur. Des mouvements près de la surface retiraient toutefois toute envie d'y faire un plongeon. Qui pouvait prédire ce qui vivait là-dedans et se repaîtrait de leurs corps s'ils y trempaient ne serait-ce qu'un orteil ?

Alors, prenant soin de ne pas s'approcher du bord du vieux pont-levis, le groupe de baroudeurs le traversa prudemment. Bien qu'elles grinçaient sous le poids de ses visiteurs, les épaisses planches de bois les soutenaient sans faiblir. L'acier, en revanche, était si rouillé qu'il vomissait une mousse ocre de ses charnières. Il y avait fort à parier que l'acier céderait avant le bois.

— Il... il n'y a pas de poignées ! fut surprise Fyre.

— Et pas de heurtoir, non plus. Difficile de s'annoncer, ajouta Laekces en cherchant une clochette ou une cordelette pour un carillon.

Prudent, l'elfe examina la porte, cherchant un interstice dans le bois massif qui aurait pu cacher un œilleton quelconque.

— Bon, c'est pour maintenant ou pour demain ? s'impatientait le vampire. On reste là à se tremper ou c'est possible d'entrer dans ce château ?

— Tu es pressé de te mettre à l'abri ? Je pensais que c'était le soleil que tu craignais, pas la pluie, railla le drow, pourtant loin de s'en amuser.

Viscardi lui adressa à peine un regard, soufflant sa lassitude par le nez. Il leva les yeux pour s'assurer qu'aucune herse ne risquait de lui tomber dessus, avant d'approcher la main. Pourtant, il s'arrêta avant que ses doigts ne touchent le bois. Il se ravisa et donna un coup de menton vers Kophyn.

— Puisque tu es si malin, essaye de pousser la porte, pour voir.

Le drow fronça les sourcils. Allons bon, il n'appréciait pas beaucoup que cet idiot de vampire le prenne pour son valet. Il exhala :

— Pourquoi moi ?

Pour toute réponse, Viscardi haussa les épaules d'un air qui voulait dire « et pourquoi pas ? » Une main se posa sur l'épaule de Kophyn, crispant tous les muscles de son buste. Laekces s'était approché et confirma :

— Il faut bien que quelqu'un s'y colle.

Ainsi donc, ils s'étaient tous ligués contre Kophyn. Et si la question « pourquoi moi ? » était toujours d'actualité, il sentait bien qu'il n'aurait pas gain de cause sur ce coup-là. Le drow inspira et ferma les yeux pour ravaler toutes ses protestations. Ce n'était qu'une porte, après tout.

Il s'en approcha donc, leva la main comme Viscardi l'avait fait quelques instants auparavant. Il tapota d'abord le bois frais avant d'y apposer pleinement la main.

Kophyn eut à peine besoin de pousser, puisqu'il sentit une vibration partir des gonds pour résonner dans tout le battant de bois. Sous la pression légère de ses doigts, la porte s'ouvrit sans un bruit. Aucun hurlement sinistre ne provint de l'intérieur de la bâtisse hantée, aucune ombre ne s'avança vers eux pour les chasser, pas plus que de battements d'ailes de chauve-souris, porteuses de mauvais augure. La porte s'ouvrit comme si elle n'avait jamais été verrouillée, donnant sur une grande maison laissée à l'abandon.

Pourtant, dès que la main du drow franchit le seuil de la porte, le murmure d'une flamme entama la conversation et une multitude d'autres lui répondirent. Des torches s'allumaient en cascade à tous les étages et dans toutes les pièces pour inonder l'immense demeure d'une douce lumière. La chaleur qui s'en dégageait les appelait à s'abriter dans l'antre et Viscardi n'attendit pas davantage pour y répondre. Il poussa Kophyn sans ménagement pour entrer à l'abri. Déjà, il s'ébrouait et se frottait les mains pour se réchauffer.

— Ahhh, ça va mieux ! Merci...

Il s'interrompit pourtant, constatant que leur hôte n'était pas là pour les accueillir. Le silence du château n'était coupé que par le crépitement des feux dans les âtres. Malgré cela, il n'y avait aucune âme qui vive.

Kophyn restait sur ses gardes. Il avança un pied vers l'intérieur, non sans avoir vérifié d'un regard attentif tout le cadre de la porte. Si le vampire était passé à travers un piège, le drow préférait le savoir avant d'y tomber à son tour. Il porta la main à sa dague, juste au cas où.

Rassuré de ne rien trouver, il avança, suivi par ses autres compagnons. Krunia ne cacha pas sa joie d'être au sec, en libérant sa tête de sa capuche avant de s'ébrouer, et si Fyre se montra plus discrète, le soulagement détendit ses traits.

La température se réchauffa bien vite, ce qui ne fut pas désagréable après le temps poisseux et froid de l'extérieur. Les crépitements gardaient l'elfe alerte et il accrocha ses camarades d'aventure d'un coup d'œil avant de s'avancer dans le grand hall d'entrée.

Le château semblait s'être réveillé de lui-même, par la simple présence des visiteurs, pourtant, aucun hôte ne daigna se présenter. Personne n'accourut pour les accueillir ou au contraire les chasser. Après tout, ils étaient entrés sans y être invités, la remontrance aurait été méritée.

— Il n'y a peut-être plus personne qui vit ici... supposa Laekces.

Kophyn doutait de cela. Les grands carreaux de carrelage étaient polis, la moquette brossée, les meubles dépoussiérés, les tentures époussetées. Et si les vases n'accueillaient que des fleurs séchées, l'elfe se fit la remarque que de toute manière, il ne devait pas y avoir assez de soleil par ici pour maintenir de vraies fleurs en vie. Et puis, tout le château s'était animé à leur arrivée. Ça ne s'inventait pas.

Malgré tout, le drow en aurait mis ses oreilles à peler, ce château n'avait pas reçu âme qui vive depuis bien longtemps. Il régnait en ces lieux, une ambiance froide bien que tout ait été pensé pour être chaleureux.

Sans mot dire, chacun s'éloigna du hall d'entrée pour investiguer, appeler, chercher un majordome, une servante ou par le plus grand des hasards, peut-être même le noble lui-même.

Kophyn, lui, resta un instant encore dos à la porte d'entrée massive. Il pouvait entendre le vent siffler à l'extérieur, comme un avertissement, qu'il n'aurait su décrypter.

Face à lui se tenait un gigantesque escalier aux dimensions si larges que tout le petit groupe de baroudeurs aurait pu fouler les marches ensemble sans avoir à jouer des coudes. À mi-hauteur, l'escalier se divisait en deux bras de chaque côté pour rejoindre la balustrade en pierre sculptée qui desservait des pièces inconnues. Kophyn supposa qu'il s'agissait probablement des appartements personnels de Lord Thaemios Khrusóma.

Personne n'osa encore gravir ces marches, et c'était, selon l'elfe, la décision la plus avisée. Les couleurs carmin dominaient, depuis la moquette vermillon, aux lourds rideaux de velours qui revêtaient un lie-de-vin délavé. Tout fut pensé pour contraster fortement avec le marbre de l'escalier imposant et des nombreuses statues qui composaient la décoration. Kophyn s'approcha de l'une d'elles, qui trônait sur le côté de la grande porte d'entrée.

De taille humaine, la dame de pierre avait été montée sur un piédestal assez important pour qu'elle s'impose par sa grandeur. Le marbre blanc rendait grâce à une beauté commune. La dame eut été une aristocrate à en juger par ses atours distingués, pourtant, le sculpteur n'avait pas jugé utile de gommer les défauts de son corsage, de sa coiffure ou de son visage. C'était un étrange parti, mais Kophyn ignorait tout de l'art des Hommes, alors peut-être était-ce là une subtilité qu'il ne saisissait pas. Il n'y avait cependant aucune plaque, aucun nom gravé sur le piédestal, que ce fut concernant l'artiste sculpteur, le modèle ou même l'année de réalisation de l'œuvre.

— J'ai l'impression d'être à la maison ! scanda Viscardi en surgissant d'un couloir.

À l'expression de Kophyn qui haussait un sourcil pour quémander une explication, le vampire poursuivit, trop en joie pour se souvenir de sa rancœur envers l'elfe.

— La maison de mon Maître était dans ce même goût. On se croirait à s'y méprendre dans la demeure d'un Comte Vampire. Cela expliquerait notamment l'absence de miroirs ! Nous n'en avons nulle utilité.

Cette remarque fit mouche. Le drow balaya tout le hall du regard. D'ordinaire, ces pièces d'accueil arboraient de nombreux miroirs aux cadres moulés de richesses. Or, ce château en était dépourvu. L'hypothèse que Lord Khrusóma put être un vampire, bien qu'un peu précoce, n'était pas improbable. Kophyn souffla par le nez, cette perspective ne l'enchanta pas du tout.

Il ne répondit pas à Viscardi qui, déjà, s'enorgueillait qu'il serait forcément le bienvenu en ces lieux, mais qu'il ne pouvait pas en garantir de même pour les personnes qui l'accompagnaient. Kophyn avait senti le poids de son regard à l'arrière de son crâne et saisissait ô combien ses mots cachaient la teneur d'une menace. Il préféra en faire fi et s'éloigner.

Où que l'elfe posât son regard, il y trouvait une œuvre d'art. Des peintures de maîtres encadrées et exposées sobrement aux murs, jusqu'aux sculptures innombrables, les goûts de Lord Khrusóma étaient bien singuliers. Si les toiles ne présentaient que des paysages de contrées étrangères, elles ignoraient toute présence humaine. Les seuls visages dans les œuvres d'art de ce château étaient ceux des statues. Toutes différentes, elles ne semblaient pas relever d'une série à thème comme les artistes aimaient s'y adonner. De sexes, d'âges, d'ethnies et de milieux différents, aucune ne ressemblait à une autre.

Kophyn leur trouva un aspect très dérangeant par leur réalisme, comme s'il se montrait intrusif quand la sculpture montrait un corps à demi dénudé. Les expressions gravées dans le marbre appuyaient ce malaise. Les modèles avaient-ils seulement consenti à ce qu'on immortalise leur intimité de la sorte ?

Cependant, si les différences étaient flagrantes sur le fond, leurs similitudes l'étaient tout autant sur la forme. D'aucuns auraient pu supposer que toutes ces statues avaient été réalisées par une multitude d'artistes, comme c'était évidemment le cas pour les peintures.

Il n'en était rien.

L'artiste sculpteur était à l'origine de toutes ces œuvres et Lord Khrusóma en était très certainement le mécène, au point où ce château en devenait presque un musée.

Le pas lent, Kophyn s'aventura derrière l'escalier où un passage se dégageait vers une grande arche. Les portes rabattues vers l'intérieur ne s'étaient pas refermées depuis des lustres, pour laisser l'accès libre à la grande salle de bal, immense et richement décorée. L'elfe laissait ses prunelles roses courir partout sur les moulures, sur le reflet du parquet ciré qui, depuis longtemps, n'avait plus été témoin des pas rythmés des danseurs. Et puis il y avait ce miroir. Cet unique et interminable miroir qui tapissait le plafond. Étrange endroit pour disposer pareille surface.

Le reflet qui était renvoyé à l'elfe se déformait et plus Kophyn se regardait, moins il se reconnaissait.

— Je n'ai trouvé personne, intervint Fyre, dont la voix résonna dans la salle de bal, derrière Kophyn. Pourtant, je sens que nous ne sommes pas seuls...

D'un regard, elle comprit que le drow partageait son ressenti. Une présence était perceptible dans tout le château et bien qu'elle ne se montrât pas, elle s'assurait d'être assez tangible pour qu'aucun ne pût en faire abstraction. Pourtant, où que se portât leur regard, nul hôte ne faisait son apparition.

— Effectivement, je me sens épié depuis notre arrivée, approuva Kophyn. En tout cas, l'immobilité, on l'a trouvée. Penses-tu qu'une de ces statues dissimule l'objet de nos convoitises ?

— Ça ne m'étonnerait pas du tout. Nous allons devoir tout inspecter, si Lord Thaemios ne se manifeste pas ! porta-t-elle sa voix pour adresser ses quelques derniers mots directement au concerné.

Quand sa voix eut cessé de résonner entre les murs de la salle de bal, Kophyn remarqua que Fyre le dévisageait, si bien qu'il vérifia d'un coup d'œil que personne ne se tenait juste derrière lui.

— Tu as l'ouïe fine, non, avec tes grandes oreilles ? incisa la guerrière aux cheveux carmin. Tu entends quelque chose, toi, provenir des autres pièces à l'étage du château ?

— Hm... oscilla-t-il de la tête. Je ne décèle qu'un silence assourdissant.

L'elfe glissa à nouveau un regard par-dessus son épaule. Il se sentait vraiment observé de toute part, plus encore maintenant qu'il avait la confirmation que ce n'était pas qu'une idée de sa part, et il n'appréciait pas cela du tout. Un frisson lui hérissa le duvet blanc le long de sa colonne vertébrale. Il se sentit d'autant plus mal à l'aise qu'il eut l'impression que l'hôte invisible parvenait à l'atteindre malgré son armure en cuir bouilli.

— M'est idée qu'il serait plus judicieux de ne pas se perdre de vue entre nous, suggéra-t-il, parce que les autres s'étaient déjà aventurés plus loin dans les pièces du château. On ne sait pas de quoi Lord Khrusóma est capable.

Et s'il n'avait pas du tout envie de le découvrir, Kophyn garda cette dernière remarque pour lui seul. Il leva à nouveau les yeux vers le plafond, comme s'il pouvait voir à travers, mais il ne rencontra que son reflet, qui le regardait étrangement.

— On commence par quoi ? Étages ou sous-sols ?

— Est-ce vraiment utile de visiter toutes les pièces quand il n'y en a qu'une seule qui attise réellement notre curiosité ?

Kophyn sourit et opina.

— Nous sommes bien d'accord. Allons fouiller cette cave en premier dans ce cas.

Il n'en fallut pas plus aux deux compagnons de fortune pour rebrousser chemin et sortir de la salle de bal. Fyre informait Kophyn qu'elle avait aperçu des escaliers qui descendaient, un peu plus loin dans l'aile Est du château, quand un grand fracas retentit à l'opposé. L'éclat d'une voix reconnaissable entre mille pour être celle de Viscardi, pestait et résonnait dans les couloirs. À en déduire au tintamarre qu'il faisait, il venait de faire tomber tout un pan de casseroles...

— Ce crétin a trouvé les cuisines, souffla Fyre. Mais qu'est-ce qu'il fout ?!

— Je te préviens, je ne m'occupe pas de lui ou je vais finir par l'achever.

Fyre souffla d'exaspération et laissa retomber ses épaules. Elle intima à Kophyn de se faire accompagner pour se rendre aux sous-sols, au cas où il y aurait des pièges. Pendant ce temps, elle allait retrouver le vampire et lui coller un coup de poing dont elle avait le secret dans les côtes flottantes. « Ça devrait le calmer une petite heure », avait-elle assuré.

— Très bien, mais dans ce cas, fais-en de même, rétorqua Kophyn. Il serait plus prudent de progresser en groupe. Mets la main sur la sangsue et le poisson et assure-toi que vous ne vous retrouviez pas isolés les uns des autres. On ne sait pas ce qui se trame ici. Surtout... ne perd pas Viscardi des yeux. C'est un nid à emmerdes, ce type.

Kophyn avait refusé une place d'instructeur à l'académie des rôdeurs à Ched Nasad, la cité des Entrailles où il avait passé sa vie, avant de partir pour la surface. Il se souvenait pourquoi ce poste ne l'avait pas tenté. Ça le barbait terriblement de devoir donner des leçons et pire encore d'avoir la responsabilité d'autrui. Lui, il œuvrait en solitaire. Il décidait pour lui-même et n'avait pas à s'inquiéter d'équipiers ou à coordonner des mouvements d'escouade. Ça le gonflait. D'autant que la société drow prônait la trahison comme méthode d'ascension sociale. Faire équipe avec d'autres elfes, même de la même famille, ne garantissait pas que ses arrières furent plus en sécurité. C'était même parfois le contraire.

Ce fut donc accompagné de la pensée fort plaisante d'un Viscardi se tenant les côtes, que Kophyn se dirigea vers l'aile Est du château. Bien qu'il eut insisté quant au fait d'être accompagné, il n'entendait pas respecter sa propre consigne. Un drow n'avait pas besoin d'un chaperon.

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2 Comments

1 month
Je sens que Viscardi va être celui qui engendrera involontairement plein de problèmes 😅
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30 days
Je ne vois vraiiiiment pas ce qui te fait dire ça 0:)
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