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Chapitre 16 - Camille

Un mec était chez moi. Non, rectification, j'avais fait rentrer un mec chez moi alors que ma mère n'était pas là. 

Si elle l'apprenait, je serais sûrement punie jusqu'à ma majorité, j’en étais certaine. 

Mais en même temps, avais-je vraiment le choix ? Continuer à parler sur le pas de la porte n’était clairement pas une option au risque que les voisins finissent par appeler les flics. Je ne pouvais décemment pas non plus le laisser tituber dans la rue, au risque qu’il se fasse renverser par une voiture. 

S’il lui était arrivé quelque chose, la petite voix dans ma tête qui me répète que tout est toujours de ma faute ne m’aurait plus jamais laissé tranquille. 

Jens était chez moi et ses yeux gris perçants me fixaient à présent avec une intensité qui me mettait mal à l’aise.

Avant qu’il ne sonne à la porte, j’avais passé plus de trois heures à tenter de me libérer de l’odeur qui émanait de ma peau et surtout de mes cheveux. Je ne savais pas si cela avait un lien avec la flaque d’eau douteuse dans laquelle les filles m’avaient jeté ou le contenu de la bouteille que Lia m’avait versé sur la tête, mais je n’avais pas à me défaire de cette odeur de rance.

Je n'avais finalement pas croisé ma mère après les cours, préférant retarder mon retour à la maison et éviter les questions relatives à mon apparence. Elle ne m’aurait pas défendu de toute manière et aurait trouvé un moyen de me rendre responsable de ce qui m’était arrivé. 

Je n’avais pas pleuré lorsque je m’étais enfin retrouvée seule dans la sécurité de ma maison, mais les larmes avaient commencé à couler lorsque je m'étais rendue compte que rien ne semblait venir à bout de cette odeur. Toutes mes bouteilles de shampoing et savons y étaient passées, et j'avais craqué à l'idée que les autres élèves apprennent ce qui m'était arrivé. 

Ces larmes n'étaient pas pour elles, je ne leur ferais pas ce plaisir. Ces larmes n’étaient que le résultat de ma propre stupidité. Je n'avais pas écouté mon propre instinct, je n'avais pas non plus écouté mes nouvelles amies.

Mon dieu, Héloïse et Alice, j'espérais qu'elles ne m'en voudraient pas.

- Alors pourquoi tu pleures ? demanda Jens, me sortant ainsi de mes pensées. 

Je n'allais certainement pas lui dire la vérité. 

- Et toi, qu'est-ce que tu faisais à ma porte un lundi soir ? On a cours demain, je te rappelle. 

- Tss, tss, on ne t'a jamais dit qu’il était impoli de répondre à une question par une autre question ? rétorqua-t-il. 

- Très bien, je réponds si tu réponds.

- Je t’ai posé la question en premier.

- Et tu es chez moi, alors je pense que l’on peut commencer par ta réponse, contrai-je.

- Très bien, tu as gagné. Je n’arrêtais pas de penser à toi depuis samedi soir et je me suis dit qu’il était temps de finir ce qu’on avait commencé dans ma bibliothèque, se moqua-t-il tout en se rapprochant. 

- Et je suppose que c’est pour te donner du courage et me déclarer ta flamme que tu as bu ton poids en alcool ? ironisais-je. 

Il se mit à rire, ma réponse semblait le surprendre. 

- Ah cette bouche, soupira-t-il.

- Et la vraie raison maintenant ? l’interrogeais-je. 

- J’étais chez ton voisin pour me saouler la gueule et oublier, ça te va comme réponse ?

- Et pourquoi tu serais venu sonner si tu étais chez le voisin ? Encore une fête ennuyeuse ? raillai-je. 

- On peut dire ça comme ça, ouais, maugréa-t-il. À ton tour maintenant.

Je ne le pressais pas plus, même si une multitude de questions se bousculaient à présent dans ma tête. Il y avait aussi des choses que je préférais garder pour moi, alors je décidais de mentir. 

- J'étais en chemin pour rentrer chez moi quand un mec sur un échafaudage a fait tomber je ne sais quel liquide sur mon passage. J’en suis rendue à trois shampooings et il n’y a rien à faire, l’odeur ne part pas.

Un mensonge teinté de vérité. On m’avait en effet versé un liquide sur la tête. 

- Tu ne me donnes pas l’impression d’être une fille qui pleurerait pour une chose aussi futile, commença-t-il. Tu ne me dis pas toute la vérité, non ?

- On peut dire ça comme ça, répliquai-je en lui renvoyant ses propres mots.

Il se mit à ricaner. 

- Ah Juliette, je ne m’ennuie jamais quand je te parle.

- Je ne m’appelle pas Juliette ! m’exclamais-je alors qu’il me dépassait sur la droite pour se rendre dans la cuisine. 

- Tu as du vinaigre dans tes placards ? m’interrogea-t-il ? 

- Euh oui, mais je ne suis pas sûre que ça aidera ta gueule de bois, lui répondis-je dubitative. 

- Ce n’est pas pour moi, mais pour toi. Ma mère est une ancienne mannequin et elle ne jure que par les rinçages au vinaigre pour faire briller ses cheveux et enlever l'odeur des produits douteux qu'elle utilise pour prendre soin de sa crinière. 

- Et comment tu sais ça, toi ? le questionnais-je, méfiante. Je n'aimais pas juger, mais je n’avais pas l'habitude que les garçons partagent des astuces beauté et je n'avais pas envie qu'on se paie ma tête une fois encore aujourd'hui. 

- Ma mère n'était pas souvent là, commença-t-il mélancolique. Elle était toujours à droite et à gauche pour son travail, et les seuls moments où je pouvais être avec elle, étaient quand elle appliquait ses soins pour le visage et les cheveux devant sa coiffeuse, poursuivit-il sur le même ton. Disons qu'elle n'était pas vraiment du genre à jouer avec moi, mais qu'en restant à ses côtés, j'ai au moins pu apprendre quelques choses au passage. 

Cette confidence me toucha directement au cœur. Dans une certaine mesure, je savais ce qu'il ressentait, même si ma mère, elle, rentrait tous les jours à la maison.

- Alors ce vinaigre ? m'interrogea-t-il à nouveau.

- J'ai du vinaigre de cidre que ma mère utilise pour faire la vinaigrette. Ça pourrait marcher avec ça ? 

- Aucune idée, se mit-il à rire. Mais qui ne tente rien n'a rien, non ? Et au pire, tu ne seras pas à un shampoing près, non ?

Au point où j'en étais, j'étais prête à tout tenter. 

- D'accord, va pour le vinaigre, mais si tu te moques de moi, je te mets à la porte, le prévins-je.

- Je n'oserais pas, dit-il en portant une main à son cœur. 

- Très bien, je vais à la salle de bain. Il y a du pain sur la table et du jambon dans le frigo. Tu pourrais te faire un sandwich pour éponger l'alcool que tu as bu, déclarai-je avant de prendre le chemin des escaliers. 

L’astuce du vinaigre avait fonctionné. Mes cheveux ne sentaient plus le rance, même si une légère odeur de vinaigre persistait encore un peu. 

Je préférais mille fois sentir le vinaigre que l'odeur dont j'avais eu tant de mal à me défaire. 

Quand j'arrivais en bas, Jens était attablé devant la télé et dévorait son sandwich. 

- Tu as trouvé tout ce qu'il te fallait à ce que je vois, commentai-je.

- Oui, enfin, si on peut dire ça. Du beurre nature, quel genre de criminel possède du beurre nature dans son frigo ? questionna-t-il. 

- Le genre de personne qui a passé la moitié de sa vie dans le sud et qui cuisine à l'huile d'olive, lui répliquai-je. 

Il détourna enfin les yeux de l'écran et son regard se posa sur moi, ou plutôt sur mon nouveau pyjama. Sa pomme d'Adam roula. Mon pyjama n'avait rien d'extravagant, un simple t-shirt blanc et un short bleu, mais sous son regard perçant j'avais l'impression d'être nue.

- Alors, ça a marché le vinaigre ou pas ? demanda-t-il après quelques secondes, comme pour sortir de sa transe.

- Je crois que oui, en tout cas je ne sens plus rien, mais peut-être que mon nez a fini par s'habituer à l'odeur. 

Il se leva et attrapa une mèche de mes cheveux lorsqu’il arriva à ma hauteur, la portant à son nez. 

Je me mis à rougir. Comment pouvait-il être aussi tactile et agir comme si son geste était le plus normal du monde ?

- Je te confirme que tu as retrouvé ton odeur habituelle, me souffla-t-il dans une voix à peine audible tout en conservant ma mèche encore quelques secondes. 

Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien et je pouvais sentir la chaleur de son corps. 

- Je crois que je devrais y aller, déclara-t-il soudain. Mais alors qu’il prenait la direction de la porte d’entrée, il se mit à vaciller. 

- Ça va ? lui demandai-je en me lançant pour lui éviter de tomber.

Il était pâle et ses yeux étaient vitreux. 

- Ouais, ça va le faire, ne t'inquiète pas pour moi. Sûrement le contre coup de ce que j'ai pris un peu plus tôt dans la soirée. 

- Et qu'est-ce que tu as pris ? pressai-je.

- Honnêtement, je n'en ai aucun souvenir, tout est plutôt flou là maintenant, dit-il en portant une main à son front. 

- Tu ne peux pas rentrer chez toi tout seul, déclarai-je. Tu crois que l'un de tes parents pourrait venir te chercher ?

- Il n'y a personne chez moi, admit-il.

- Un autre parent, un ami, une gouvernante ? Les gens qui ont des maisons aussi grandes que la tienne doivent forcément avoir une gouvernante ou une femme de ménage ?

- Et comme tout le monde, elle a droit elle aussi à ses heures de repos, répliqua Jens.

- OK, OK, laisse-moi réfléchir, suppliais-je. Tu ne peux pas rentrer seul chez toi et tu ne peux pas être seul chez toi non plus.

- Et pourquoi pas ? dit-il sur la défensive.

- Tu as déjà entendu parler des gens que l'on a retrouvés morts, étouffés dans leur vomi ? Je ne veux pas que cela t'arrive, je m'en voudrais que cela t'arrive alors que j'aurais pu faire quoi que ce soit pour l'éviter, lui expliquai-je. 

- J'ai l'habitude d'être seul, soupira-t-il.

- Moi aussi, mais ce n'est pas une raison pour refuser de l'aide quand elle se présente à toi, m’exclamai-je. 

J'étais la personnification même de l'hypocrisie. J'étais le genre de personne qui n'avait aucune difficulté pour aider les autres, mais qui trouvait toutes les excuses du monde pour se débrouiller seule face à ses propres problèmes. 

- Et tu proposes quoi dans ce cas ? m'interrogea Jens.

- Tu vas aller prendre une douche froide pour tenter de dissiper les effets de l'alcool. Je vais prendre tes vêtements qui sentent la cigarette et un mélange de je ne sais quoi, et je vais faire tourner une machine. Comme ça, tes vêtements seront propres et libres de toute odeur douteuse dans le cas où tu croiserais tes parents sur le chemin du retour. 

- Je t'ai déjà dit que personne n'était chez moi.

- Il vaut mieux prévenir que guérir, me justifiais-je. 

- OK, va pour la douche, concéda-t-il.

Je l'accompagnai jusqu'à la salle de bain où je lui indiquai les différents produits qu'il pouvait utiliser. Il allait devoir se contenter de savon au parfum fleuri. 

Une fois dehors, je l'entendis se déshabiller avant qu'il ne rouvre la porte pour me donner ses vêtements. 

Un cycle court serait suffisant. Il fallait que je lui trouve des vêtements qu'il pourrait porter avant que son linge ne soit sec. 

Je me rendis dans la chambre de ma mère et ouvrai son armoire. Grâce à son ancien travail, elle avait pu commander des t-shirts et des shorts de sport qu'elle planifiait de donner à mon grand-père lorsque nous irions le voir pendant les vacances. Cela devrait faire l'affaire. 

Je retournais dans ma chambre, il était plus de 23 h 30 passé. Nous devions avoir notre premier cours de philosophie demain et je ne savais pas si j’allais être capable de comprendre quoi que ce soit avec aussi peu de sommeil en vue.

J’étais en train de préparer mon sac lorsque Jens entra dans ma chambre.

- Hum, tu as prévu de garder mes affaires en otage ou tu voulais juste me voir dans cet état ?

Je me retournai et fis face à un Jens qui n’était vêtu que d’une simple serviette qu’il avait enroulée autour de sa taille. Jens était grand, mais il avait également le corps svelte et musclé d’un homme qui pratiquait un sport de haut niveau ou tout simplement d’un de ces modèles pour lingerie que l’on retrouvait dans les magazines. Non pas que je m’attardais réellement sur ce genre de photos, non…

Les muscles de ses abdos étaient parfaitement dessinés et des gouttes d’eau s’échappaient de ses cheveux récemment lavés.  

Je plaquai une main devant mes yeux. J’espérai que cela m’aiderait également à cacher le fait que j’avais très chaud soudainement. 

- Hmm, non, bien sûr que non, bégayais-je.

- Dis-moi, Camille, tu as déjà vu des mecs torse nu, non ? se moqua-t-il.

- Oui, bien sûr, à la piscine ou à la plage. Mais, ils ne sortaient pas ruisselants de ma salle de bain, répondis-je. 

Un rire rauque s'échappa de sa gorge.

Je m'avançais à tâtons pour prendre les affaires que j'avais laissées sur mon lit et les lui tendis avant de me diriger vers la porte de ma chambre. Alors que j'avançais toujours sans aucune visibilité, je me cognais dans le coin de mon bureau et levais les mains pour éviter de me retrouver les fesses à terre. Dans ma chute, je m'agrippais à Jens qui était toujours dans l'embrasure de la porte. 

Les bras de Jens se refermèrent autour de ma taille, m'empêchant ainsi de tomber, mais dans l'action, sa serviette tomba au sol. 

Nos deux corps étaient à présent pressés l’un contre l’autre et nos souffles se faisaient de plus en plus rapides. 

- La serviette est au sol, c’est ça ? lui demandai-je alors que je connaissais déjà parfaitement la réponse.

- Oh Juliette, dit-il d'une voix rauque. Je savais que je ne te laissais pas indifférent, mais tu n'avais pas besoin de mettre en scène cette petite chute pour que je me retrouve nu devant toi.

Je me dégageais brusquement et, alors que j'allais lui répliquer, la machine à laver se mit à sonner, indiquant la fin du cycle. 

Sauvée par le gong.

- Je vais mettre tes affaires dans le sèche-linge, tu pourras en profiter pour t'habiller, répliquai-je en ignorant son commentaire.

Je l'entendis se mettre à rire alors que je me dirigeais vers la machine dans le couloir.

Quelques minutes plus tard, je retournais dans ma chambre et je retrouvais Jens étalé de tout son long sur mon lit. Il était tellement grand que ses pieds arrivaient au bout du matelas. S’en était presque ridicule, mais au moins, il était habillé maintenant. 

- Je vois que tu t’es mis à l’aise, m’exclamai-je. 

- Je suis tellement fatigué, soupira-t-il. Et j'ai froid aussi.

- Peut-être que te mettre sous la couverture serait plus utile pour te réchauffer, me moquai-je. 

- Après ce qu'il s'est passé il y a moins de cinq minutes ? Je ne voulais pas que tu penses que je t'attendais nu sous la couverture comme un vieux pervers, avoua-t-il sincère. 

Je me mis à rire, j'avais du mal à cerner le caractère de Jens, tantôt joueur, tantôt respectueux de mes émotions. Les mecs se plaignaient souvent que les filles étaient compliquées, mais la réciproque était tout aussi vraie.

- Tu peux te mettre sous la couette en attendant que ton linge sèche, l'invitai-je. Cela ne devrait pas prendre plus d'une heure, une heure trente tout au plus.

Il ne se laissa pas prier et se glissa rapidement sous les couvertures.

- Ce lit a ton odeur, commenta-t-il avec un air serein.

- Vu que j'y dors toutes les nuits, c'est fort probable.

- Tu ne viens pas ? me demanda-t-il alors que ses paupières se faisaient de plus en plus lourdes.

- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, je ferais mieux d’aller dormir dans la chambre de ma mère et de te laisser te reposer jusqu'à ce que la machine soit terminée, lui offrais-je en réponse. 

- Et me laisser seul dans ton lit, alors que tu m’as gentiment expliqué que je pourrais mourir étouffé par mon vomi ? Ta compassion a des limites à ce que je vois, dit-il goguenard. 

Il avait raison, cela serait beaucoup plus simple de le surveiller si je restais dans la chambre, mais dormir à côté de lui était tout aussi inapproprié. Nous nous connaissions à peine et n'étions ni amis ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. 

- Allez, je ne vais pas te mordre. Je te promets de me comporter en véritable gentleman, promit-il avec un sourire emprunt de sommeil. 

Il n'allait pas tarder à s'endormir et, après tout, puisqu'il ne se passerait rien, il n’y avait pas de mal à me reposer dans mon propre lit, non ?

- OK, finis-je par me rendre. Mais je te préviens que si tu me touches ou que tu ronfles, je ne me gênerai pas pour te frapper. 

Je me glissais sous les draps à ses côtés.

- Un véritable petit ange, murmura-t-il.

- Je ne plaisante pas et mets-toi en position latérale de sécurité, ça limitera le risque d'étouffement, lui ordonnai-je. 

- Comme ça ? me demanda-t-il en se tournant vers moi. À présent, nos visages étaient presque à la même hauteur et je pouvais sentir son souffle sur ma bouche.

- Oui, comme ça, ça ira très bien, lui répondis-je le feu aux joues. Allez, repose-toi, juste une heure et tu pourras rentrer chez toi, chuchotai-je alors que ses yeux gris se fermaient doucement. 

Il avait l'air si paisible, mais au moment où je pensais qu'il s'était endormi, il souffla :

- Merci, Camille. 

Un sourire stupide se dessina sur mon visage. 

Je ne pouvais pas tomber pour ses jolis mots, je ne pouvais pas tomber pour quelques miettes de gentillesse une fois encore. Les événements de la journée m'avaient prouvé que je ne devais pas me contenter d'aussi peu. 

Les images de cet après-midi défilaient dans ma tête, les questions se bousculaient dans mon esprit. Alors que je luttais pour rester éveillée, je fus emportée par le sommeil. 

⭐️⭐️⭐️

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