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Linshen
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Chapitre 4

Chapitre 2 : Les neex

« Si la plupart des Alis utilisaient leurs pouvoirs pour répandre le bien autour d’eux, certains commencèrent à s’en servir autrement. Peu à peu, des divisions apparurent. Le peuple se fragmenta.

Les querelles se multipliaient, alimentées par des désaccords profonds. Certains Alis furent exclus, rejetés sans qu’ils n’aient commis la moindre faute. On les jugeait différents. On les craignait.

Alors, ceux que l’on avait mis de côté choisirent de se nommer eux-mêmes : les neex. Ils ne voulaient plus être assimilés à ceux qui les avaient repoussés. Ils réclamaient justice, exigeaient le droit d’exister et d’être acceptés parmi les leurs. Mais les Alis refusèrent. Et la guerre éclata.

Longue et violente, elle opposa les deux camps jusqu’à ce que les Alis triomphent. Les neex furent vaincus et bannis sur une planète lointaine. Un sceau ancien, forgé de magie pure, les y enferma. Ils ne pourraient jamais en sortir. »

Ce second chapitre était plus court que le précédent, mais il laissa à Kaylee une étrange sensation. Tout cela… pouvait-il vraiment exister ?

— Ce n’est qu’un conte pour enfants… murmura-t-elle, presque pour se rassurer. Quel lien cela pourrait-il bien avoir avec moi ?

— Lis la suite, lui conseilla doucement Ellyn. Ensuite, tu pourras poser toutes les questions que tu veux. Mais comprends bien une chose, Kaylee… Ce n’est pas un conte pour enfants. C’est la réalité.

Ces mots résonnèrent en elle comme un coup porté en plein cœur.

Une crainte nouvelle s’installa. Elle redoutait ce que le troisième chapitre pouvait lui révéler sur elle, sur ce qu’elle ignorait peut-être depuis toujours.

La gorge nouée, elle tourna la page.

Chapitre 3 : Laias

« Si les Alis avaient abandonné Phonœ, il n’en allait pas de même pour Laias.

Animée d’un cœur pur, elle transgressa les lois de son peuple et descendit en secret sur la planète. Là, elle découvrit un monde fascinant, vibrant de vie, et fut profondément touchée par le sort réservé à ses habitants.

Avec le temps, des rumeurs naquirent autour de sa présence. Des légendes circulèrent. Certains la disaient déesse, et nombre d’entre eux se mirent à la vénérer.

Puis, un jour, elle fit une rencontre qui changea à jamais le destin de Phonœ. Laias tomba éperdument amoureuse d’un prince. De leur union naquit un enfant. Un être à part, à moitié Alis et à moitié humain. L’enfant hérita du pouvoir de sa mère : il pouvait contrôler n’importe quelle source de lumière.

Mais la paix fut de courte durée. Des événements contraignirent Laias à retourner auprès des siens. Elle laissa derrière elle l’homme qu’elle aimait et leur enfant.

Les années passèrent. Lorsque celui-ci atteignit l’âge adulte et prit une épouse, Laias fut autorisée à revenir, le temps de la cérémonie. Elle en profita pour offrir un dernier présent : une part de sa magie, transmise à la mère, afin que le don passe à l’enfant.

Ce pouvoir, toutefois, n’était pas éternel. L’enfant n’étant pas entièrement Alis, la magie finirait par s’affaiblir. Mais elle ne disparaîtrait jamais vraiment. Elle sommeillerait, en attendant de renaître à travers la génération suivante.

Telle était la beauté de ce don. »

Kaylee referma le livre d’un geste lent, le cœur battant à tout rompre. Un tourbillon de pensées l’assaillit tandis qu’elle tentait de remettre de l’ordre dans ce qu’elle venait de lire. Tout n’était pas encore clair, mais une chose semblait certaine : ces histoires parlaient d’êtres nommés Alis, dotés de pouvoirs prodigieux… et d’une lignée à laquelle un enfant, porteur d’un don unique, héritait du pouvoir à chaque génération.

— Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ? demanda-t-elle, la voix tremblante. Que je suis… Une sorte d’Alis, moi aussi ? Avec un pouvoir extraordinaire ?

Un rictus nerveux étira ses lèvres. L’idée était trop absurde pour être vraie.

— Pas tout à fait, répondit Alya d’un ton calme. En réalité, Levanah est apparue le jour même de ta naissance. Ta mère, affaiblie, a réussi à t’envoyer sur Terre… peut-être grâce à un cristal de téléportation, ou un autre moyen magique. Elle voulait te sauver.

Kaylee resta figée. Les mots mettaient du temps à se frayer un chemin jusqu’à sa bouche.

— Le jour de ma naissance… ? Ma mère… ? souffla-t-elle.

Elle savait, depuis toujours, que la famille qui l’avait élevée n’était pas sa famille biologique. Ses parents adoptifs ne lui avaient jamais menti, lui révélant la vérité dès qu’elle avait été en âge de l’entendre. Les propos d’Alya ne contredisaient donc pas ce qu’elle savait déjà. Mais malgré tout… c’était difficile à accepter.

— Tu es en train de me dire que… ma mère serait… la reine ? Et que, moi… je suis sa fille ? La fille de la reine ?

Alya acquiesça simplement. Kaylee inspira profondément, la gorge sèche. Elle aurait donné n’importe quoi pour un verre d’eau.

— La famille dans laquelle tu as vécu ne t’a jamais dit qu’ils n’étaient pas tes vrais parents… ? demanda la jeune fille blonde dont Kaylee ignorait encore le nom.

— Si… je le savais, répondit-elle lentement. Je suis même au courant des circonstances étranges de ma naissance. Si on peut appeler ça comme ça.

Elle marqua une pause. Les souvenirs remontaient à la surface, clairs et troublants à la fois.

— C’était un jour de pluie… Mes parents revenaient des courses. Ils m’ont trouvée sur un banc, près de la maison. Je pleurais et j'étais trempée. Ma mère m’a aussitôt prise dans ses bras. Elle m’a toujours dit que j’étais un cadeau tombé du ciel. Et que s’ils étaient arrivés quelques minutes plus tard… je ne serais plus là.

Elle détourna le regard, l’émotion au bord des paupières.

— J’ai toujours trouvé ça étrange. Comment pouvais-je être là, dehors, alors que je venais à peine de naître ? La presse en avait parlé à l’époque. Ils ont pensé que ma mère biologique m’avait abandonnée après l’accouchement. Mais même ça… ça ne collait pas vraiment.

Elle soupira longuement. Cette nouvelle vérité, aussi incroyable soit-elle, lui semblait finalement moins incohérente. Et pourtant, l’accepter revenait à remettre en cause tout ce qu’elle avait cru savoir sur elle-même.

Elle se prit la tête dans les mains.

— Donc… Si je comprends bien, si j’assimile tout ce que je viens de lire et en toute logique… Je-

— Oui, Kaylee, l’interrompit Hayden. Tu es l’enfant royal. Tu as le gène. Et tout le monde ici a besoin de ton pouvoir pour vaincre Levanah.

Elle inspira profondément. Tout son être criait de fuir, de tourner les talons, d’ignorer tout cela. Mais son corps restait figé. Quelque chose, au fond d’elle, venait de s’éveiller. Comme une partie perdue d’elle-même qu’elle retrouvait enfin. Était-elle vraiment cette personne qu’ils attendaient ?

— Comment pouvez-vous en être sûrs ? murmura-t-elle.

— On le sait, répondit simplement Hayden. Et je suis certain que, quelque part, toi aussi tu le sais.

Elle secoua la tête, confuse.

— Mais je… je ne ressens rien. Je ne sens aucun pouvoir en moi. Vous vous trompez.

— C’est normal, affirma-t-il. C’est parce qu’il est encore endormi. Et nous allons tout faire pour le réveiller. On fera en sorte de t’entraîner et après cela, ce sera naturel pour toi.

Le silence retomba un instant dans la pièce. Kaylee sentait son cœur battre dans sa poitrine. Chaque mot prononcé faisait encore écho dans son esprit.

Ellyn s’approcha d’un pas, la voix douce.

— On peut répondre au reste de tes questions maintenant, si tu en as encore.

Kaylee hocha lentement la tête, les mains jointes sur ses genoux. Sa voix trembla légèrement lorsqu’elle demanda :

— Comment… Comment m’avez-vous retrouvée ?

Ce fut Raphaël qui prit la parole.

— J’ai travaillé au château quand j’étais adolescent. Un simple serviteur, rien de plus, mais… j’ai connu tes parents. De loin. À cette époque, on chuchotait que la reine attendait un enfant. 

Il s’interrompit un instant, le regard perdu dans ses souvenirs.

— Et puis Levanah a attaqué. J’étais là ce jour-là. Je n’ai rien vu de la naissance, bien sûr, ce n’était pas ma place. Mais on m’avait chargé d’apporter des linges propres, de faire des allers-retours entre les pièces. Dans le chaos… j’ai entendu la reine prononcer un prénom. Kaylee. Plus tard, quand nous avons commencé à chercher des traces de toi… je ne l’ai jamais oublié. L’émotion avec laquelle elle a prononcé ton nom cette nuit-là est restée gravée dans ma mémoire.

Kaylee resta silencieuse un instant avant de poser l’ultime question qu’elle gardait encore en elle la concernant.

— Vous m’avez donc retrouvée grâce à mon prénom ? C’est tout ?

— Pas seulement, répondit Raphaël. 

Il s’humecta les lèvres, comme pour rassembler ses souvenirs.

— Après ton départ de Phonœ, j’ai passé des années à chercher où la reine aurait pu t’envoyer. J’ai commencé mes recherches ici, bien sûr. Tu aurais tout aussi bien pu te trouver sur l’un des quatre autres continents. Mais aucune piste n’aboutissait.

Il marqua une pause, les yeux dans le vague, avant de reprendre :

— Et puis un jour, je suis tombé sur un ouvrage ancien. Il parlait d’un monde très lointain, d’une planète dépourvue de magie. Ou du moins… d’une magie différente. J’ai su que c’était là que tu étais. Quel meilleur endroit pour une princesse menacée qu’une planète sans magie ? 

Kaylee fronça les sourcils, attentive. Raphaël poursuivit :

— Petit à petit, j’ai rencontré les personnes que tu vois autour de toi. Et bien d’autres encore. Nous étions tous résolus à renverser Levanah et à te retrouver. Tu étais notre seule chance de mettre un terme à tout ça. Notre seul espoir. 

Un frisson parcourut l’échine de Kaylee.

— On n’a jamais cessé d’y croire, ajouta-t-il. On a cherché longtemps, et finalement, on a trouvé un moyen d’atteindre la Terre. Par le biais de ce que vous appelez… une photographie.

Raphaël s’interrompit un instant, puis tourna lentement la tête vers Hayden, comme pour lui passer le relais.

— C’est moi qu’ils ont envoyé le premier, expliqua ce dernier d’un ton calme. Je suis arrivé avec un cristal de téléportation. 

Son regard s’assombrit légèrement, empreint d’une intensité discrète.

— L’endroit où je suis arrivé était imprégné de magie. C’est presque imperceptible pour vous, mais pour quelqu’un qui a grandi sur Phonœ, on ressent tout de suite la différence.

Il se tourna vers Kaylee, la fixant.

— Puis je suis tombé sur toi. Ce n’était sûrement pas un hasard que je te trouve aussi facilement. Les Alis seuls savent comment c’est arrivé…

Le cœur de la jeune fille rata un battement.

— J’ai préféré t’observer de loin au début. Il fallait que je sois sûr de moi avant de rentrer. Mais très vite, je n’ai plus eu aucun doute. Tu étais entourée de magie. Et surtout… tu ressemblais trait pour trait à la reine. 

Il marqua une pause, le regard un peu plus grave.

— Je suis revenu sur Phonoe prévenir les autres. Nous avons mis en place tout un plan et je suis revenu te chercher. 

Hayden lâcha un soupir.

— Ce que je n’avais pas prévu, c’est de tomber pile au milieu de ta fête d’anniversaire. 

Kaylee esquissa un sourire nerveux.

— Mais je n’avais pas le choix. Les cristaux de téléportation sont trop précieux pour être gâchés. Alors tant pis. Je t’ai emmené avec moi ce soir-là, et tu connais la suite.

Kaylee ne savait pas comment interpréter ses réponses. Tout s’était enchaîné depuis le début, ne lui laissant aucun moment de répit. Son cerveau tentait tant bien que mal de suivre parmi toutes ses révélations. Elle était la fille de la reine de cette planète, possédait des pouvoirs liés à la lumière, reçus d’une Alis. Elle faisait donc également partie de sa lignée en toute logique. Elle était une descendante de Laias.

Et puis, tout le monde présent autour d’elle avait passé des années à sa recherche. Cela lui laissait un sentiment de malaise. 

— Donc… Je possède la même magie que Laias ? Cette fameuse magie de lumière ? demanda-t-elle d’une voix plus basse.

C’est Alya qui lui répondit, sa voix douce et posée contrastant avec l’intensité du moment.

— Oui, c’est ça. Tu en as hérité à ta naissance, comme le voulait la tradition. Tu ne l'as jamais senti jusqu’à présent parce que tu ignorais tout. Mais maintenant, ce n’est plus le cas. Tu en as pris conscience et il va s’éveiller plus facilement. 

Kaylee ferma un instant les yeux. Elle n’avait jamais rien senti. Aucune étincelle. Aucune lumière. Rien.

— Et ce pouvoir n’est pas éternel, si j’ai bien compris ? poursuivit-elle en rouvrant les yeux. Je dois me dépêcher de l’apprendre avant qu’il disparaisse, c’est ça ?

C’est Iris qui lui répondit.

— Il ne va pas disparaître du jour au lendemain, le rassura-t-elle. Il s’affaiblira lentement avec le temps, mais tu n’en es pas encore là. 

— Tu as encore du temps, intervint Hayden. Mais oui, plus tôt tu apprendras à le maîtriser, plus vite tu seras capable d’en faire usage quand le moment viendra. Et crois-moi, ce moment viendra.

Il avait vraiment le don de rassurer Kaylee à ce moment-là, pensa-t-elle ironiquement. Elle baissa de nouveau les yeux. Elle avait eu la plupart des réponses qu’elle attendait. Tout semblait cohérent, mais… ce qu’on attendait d’elle. C’était bien plus qu’elle n’était prête à offrir.

— Je ne veux pas me battre, murmura-t-elle. Je ne veux pas combattre des monstres, ni sauver un royaume… Je n’ai jamais demandé ça.

— Pourtant, tu n’as pas le choix, lâcha sèchement Athelleen, la fille aux longs cheveux roux.

C’était la première fois qu’elle prenait la parole depuis le début de la conversation.

— Qu’une fille comme toi soit notre dernier espoir… C’est insensé, ajouta-t-elle avec amertume.

— Athelleen ! s’énerva Iris.

La jeune rousse se figea aussitôt en entendant son amie hausser le ton.

— Tu dépasses les bornes. Tu as participé aux recherches, toi aussi. Tu savais parfaitement que Kaylee ne connaissait rien de notre monde et de sa magie. Tu ne peux pas attendre d’elle qu’elle accepte tout ça d’un claquement de doigt ! Qu’elle veuille se battre pour un monde qu’elle ne connaît même pas, qui n’est pas le sien !

— Mais c’est le sien ! répliqua presque Athelleen en criant. Elle est née ici, je te signale !

— Elle n’y a pas vécu ! rétorqua Iris. Comment veux-tu qu’elle le considère comme le sien ? Si demain on t’arrachait à ta vie, qu’on t’envoyait sur une planète inconnue, et qu’on te demandait de risquer ta vie pour une cause qui ne te parle pas… Tu réagirais comment, toi ?

Les joues d’Iris s’étaient empourprées sous la colère. Ses poings étaient si serrés que ses jointures en devenaient blanches. Athelleen se leva brusquement, renversant presque sa chaise, et quitta la pièce en faisant claquer la porte.

Iris, les yeux brillants de larmes, la suivit du regard sans bouger. Elle finit par se lever lentement.

— Je m’excuse pour ce moment gênant, prononça-t-elle avant de sortir à son tour.

Un silence pesant s’abattit sur le groupe. Puis ce fut Ellyn qui brisa la tension d’une voix douce.

— Pardon, Kaylee. Ce n’était pas dirigé contre toi, j’en suis certaine. Athelleen est juste… comme ça. Comme nous tous, elle a traversé des choses difficiles. Elle a tendance à déverser sa colère sur les autres. Mais tu n’y es pour rien. Tu n’as rien choisi de tout ça.

Kaylee hocha simplement la tête. Elle comprenait Athelleen, mais ça n’en restait pas moins blessant. Elle se promit de remercier Iris plus tard pour l’avoir défendue.

— Bon, puisque personne ne se décide à se présenter à notre nouvelle recrue, je me lance !

La voix provenait de la jeune fille aux cheveux dorés, assise un peu plus loin. Sa peau sombre, d’un éclat chaud et lumineux, faisait ressortir avec éclat ses boucles dorées. Elle s’exprima d’une voix enjouée, brisant ainsi cette ambiance pesante. Elle se redressa, un large sourire aux lèvres.

— Je m’appelle Mira, enchantée de te connaître !

— Désolée de te décevoir, répondit Alya avec un sourire amusé, mais toi et Elliott êtes les seuls qu’elle ne connaisse pas encore.

Kaylee suivit le regard d’Alya vers le garçon resté en retrait, celui qui n’avait pas prononcé un mot depuis le début. C’était donc lui, Elliott. Le jeune homme leva les yeux vers elle. Ses prunelles vertes croisèrent les siennes, et un sourire discret étira doucement ses lèvres. Rien d’extravagant, juste un geste sincère, plein de bienveillance.

— Ah… Forcément, répliqua à nouveau la dénommée Mira. En tout cas, j’espère qu’on a pu répondre à toutes tes questions.

Kaylee sembla réfléchir quelques instants avant de répondre.

— Je crois, oui… De toute façon, j’en aurai d’autres tôt ou tard. Mais pour l’instant, vaut mieux s’arrêter là. J’ai la tête qui va exploser, répliqua-t-elle, un rire nerveux s’échappant de ses lèvres.

— Je comprends. De toute façon, il se fait tard. Iris a dû te préparer une chambre à l’étage, tu veux peut-être aller dormir ? 

Kaylee acquiesça sans un mot. Alya lui proposa quelque chose à manger, mais elle déclina poliment. Elle n’avait pas faim. Outre les sucreries qu’elle avait mangées avec Ellyn dans l’après-midi, toutes ses révélations lui avaient coupé l’appétit. 

Sans insister, Alya la guida à l’étage, dans une petite chambre simple mais accueillante. L’endroit avait été nettoyé de fond en comble, sans doute par Iris. Les draps étaient frais, une tenue de nuit soigneusement pliée reposait sur la table de chevet, à côté d’un livre et d’une petite boîte de gâteaux. Cette attention la toucha plus qu’elle ne l’aurait cru.

Alya lui souhaita une bonne nuit avant de refermer la porte derrière elle. Une fois seule, Kaylee enfila la tenue plus confortable, puis se glissa dans les draps encore froids. Elle resta allongée sur le dos, les yeux fixés au plafond, le regard perdu dans le vide.

Sa vie venait de prendre un tournant totalement inattendu. Ce soir-là, elle ne pria pas pour se réveiller dans son lit le lendemain. Elle avait compris qu’il ne s’agissait pas d’un rêve et que tout était bien réel.

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2 Comments

10 days
Effectivement ça doit faire tout drôle cette situation 😆
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10 days
ahah oui :)
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