Les semaines qui ont suivi mon arrivée à l'hôpital ont été un tourbillon d'angoisse. La pandémie de Covid-19 m'a maintenue dans un isolement profond, me privant du contact humain dont j'avais désespérément besoin. Entre les visites de ma mère et quelques rares apparitions de ma sœur, le monde extérieur semblait flou, inaccessible.
Imaginez-vous, être pris au piège dans un état critique, où votre unique compagnie est un tourment constant. Ajoutez à cela que vous êtes déjà dans un état de fragilité lamentable, et que ce tourment ne vous quitte jamais. Chaque jour était une bataille, une tentative de rester forte pour les quelques personnes qui m'entouraient encore. Mais il y a des jours où même les plus forts cèdent sous le poids insupportable de la douleur. Vous vous accrochez à tout ce qui pourrait vous soulager, vous donner un répit. Les marques sur ma peau sont devenues des échappatoires, des moyens de transformer la douleur mentale en une douleur physique, plus tangible. C'était une tentative désespérée de retrouver le contrôle, de faire taire les démons qui me dévoraient.
Mais même cela ne suffisait pas. Lorsque ces échappatoires éphémères ne suffisaient plus, je me retrouvais face à un vide abyssal. La drogue, le meurtre, le harcèlement, la violence,...- ces chemins sombres semblaient s'ouvrir devant moi, séduisants et dangereux à la fois. Dans chaque agresseur, je voyais un miroir trouble de ma propre douleur, un écho d'un passé qui me hantait.
Je ne cherche en aucun cas à excuser les actes des harceleurs, mais je ne peux m'empêcher de reconnaître que dans chaque bourreau sommeille une victime, cachée ou ignorée. Si seulement quelqu'un avait tendu la main à temps, peut-être que ces trajectoires tragiques auraient pu être évitées. Le système, je le savais bien, était défaillant.
Et quand toutes les portes semblaient fermées, quand l'espoir semblait s'évanouir, j'ai fini par passer à l'acte. Un acte désespéré, un cri silencieux dans un monde assourdissant. J'avais hurlé à l'aide, mais personne n'était là pour entendre. J'avais érigé une bulle autour de moi, où la solitude était mon unique compagne, mon unique refuge.
Mon cœur palpita avec une régularité presque apaisante, mon regard rivé sur le plafond immaculé de la chambre d'hôpital. Je me sentais comme une silhouette en suspens, dénuée de but ou de direction. Le personnel médical s'activait dans un ballet de soins urgents, se frayant un chemin entre les vies en péril. Pendant que certains s'efforçaient de repousser la mort, je luttais contre la vie elle-même, perdue dans un paradoxe saisissant. Mon combat était une lutte silencieuse, une bataille interne entre le désir de vivre et l'envie de disparaître.
Les murmures lointains de machines et les bruits étouffés de pas résonnaient dans le couloir, une symphonie chaotique qui me rappelait la réalité sombre de cette pandémie. Des vies étaient prises en étau entre l'espoir fragile et le désespoir oppressant. La fenêtre, cette ouverture sur le monde extérieur, semblait être mon unique lien avec la normalité, avec ce qui restait du monde en dehors de ces murs stériles.
Le souffle léger du vent caressa mon visage, une étreinte douce qui m'arracha un sourire mélancolique. Mon esprit se perdit dans les fenêtres des bureaux de l'hôpital, dans les scènes de vie qui se déroulaient dans d'autres chambres. Chaque fenêtre abritait son propre univers, des destins entrelacés dans une danse complexe de joies et de peines. Pourtant, à travers la vitre, mes yeux se posèrent sur l'espace vert en contrebas, un petit refuge de verdure au milieu de ce chaos. Les fenêtres formaient un tableau urbain, une mosaïque de vies et d'histoires. Je me retrouvais au troisième étage, une observatrice anonyme de la vie qui se déroulait en bas.
Alors que les pensées sombres menaçaient de s'immiscer dans mon esprit, une voix familière résonna derrière moi. Cette voix, comme une étoile brillante dans la nuit, dissipait l'ombre qui menaçait de m'engloutir. Mon cœur s'emballa, et je me retournai avec hâte, un sourire naissant sur mes lèvres. Cette voix m'apportait une bouffée d'air frais, une connexion précieuse avec un monde qui semblait avoir perdu toute lueur.
Dans cet environnement oppressant, où la vie et la mort s'entremêlaient, j'étais à la croisée des chemins. Mon combat intérieur, mes pensées tourbillonnantes, étaient devenus une symphonie silencieuse dans laquelle je cherchais désespérément une mélodie de sens. Et alors que je me penchais sur la fenêtre entrebâillée, la promesse d'une nouvelle interaction, d'une connexion humaine, me remplissait d'une lueur d'espoir fragile, comme un écho lointain de la vie qui continuait à battre au-delà de ces murs.
C'était mon infirmière qui arborait ce sourire toujours autant magnifique qui la rendait purement angélique. Même si ce n'était qu'une inconnue et que c'était son boulot, avec elle je me sentais en sécurité. Il ne faut jamais oublier à quel point le corps médical est important et qu'il ne faut pas les oublier, encore moins pendant ce genre de période où ils donnent corps et âme, un peu comme moi.
- Bonjour, Hope !
L'infirmière était là, son sourire lumineux irradiant la pièce. Sa présence, empreinte d'une bienveillance authentique, m'apportait un réconfort si nécessaire dans ce lieu empreint de fragilité. Elle n'était qu'une étrangère, exécutant son devoir, mais elle était bien plus pour moi. Un pilier de sécurité au milieu de l'incertitude. Je ne pouvais oublier à quel point le personnel médical était crucial, dévoué corps et âme, un peu comme je l'étais dans ma propre bataille. C'était peut-être pour cela que je m'étais liée à elle, trouvant dans sa compassion une lueur de compréhension rare.
Depuis mon entrée à l'hôpital le 10 mars, le temps avait défilé en un éclair. En seulement six jours, elle avait réussi à tisser des liens avec moi, à m'offrir une présence qui me semblait inestimable. C'était à la fois rassurant et agaçant, de voir à quel point les connexions humaines pouvaient se former si rapidement, même dans les circonstances les plus difficiles.
- Hey ! Bonjour ! Comment allez-vous ?
Ma voix s'éleva, empreinte d'une timidité mêlée d'espoir. Le regard bienveillant qu'elle posa sur moi me transporta en arrière, à une époque où j'apprenais à parler correctement avec mon orthophoniste. Elle était un ange, une présence qui allégeait mes journées. À travers son enseignement, je recevais bien plus que des leçons de langage ; elle m'offrait la douceur de la compréhension et de la bienveillance. Mon esprit se souvenait aussi de madame Santisteban, ma professeure d'anglais en sixième, et de ma CPE, ces personnes exceptionnelles qui m'avaient tendu la main pendant les jours les plus sombres de mon harcèlement. Comme mon infirmière, elles avaient été mes bouées de sauvetage.
Le sentiment d'être connectée à une présence rassurante, dans cette pièce empreinte d'émotions lourdes, m'emplissait d'un réconfort rare. L'écho de sa voix résonnait comme une mélodie familière, me rappelant que je n'étais pas seule dans ce combat contre les ombres intérieures.
- Ça va bien, merci. Et toi ? Comment vas-tu ?
Chaque échange avec elle était un baume pour mon âme meurtrie. La simplicité de nos paroles masquait le lien profond que je ressentais avec elle. Un lien qui, je le savais, ne serait jamais oublié.
- Ça va ! Mon sourire était sincère, véritable. Elle m'observa un instant, son regard scrutant bien plus que ce que je pouvais exprimer avec des mots. Elle reprit son attention sur ses feuilles, mais je savais qu'elle percevait bien plus que les simples apparences.
- Tiens, prends ça. Demain, tu seras transférée au service adolescent. Je pense que ce sera mieux pour toi.
Elle me tendit un morceau de papier, une passerelle vers un avenir différent. Mon téléphone vibra dans ma poche, une distraction de l'extérieur qui menaçait de rompre notre échange. D'un geste délicat, je le mit en mode silencieux, désireuse de préserver cet instant privilégié avec elle.
- Là-bas, tu n'auras pas le droit au téléphone, mais je suis certaine que tu ne t'ennuieras pas. Il y a tellement de choses à faire.
L'infirmière offrait un avenir où les soucis du monde extérieur semblaient lointains, presque insignifiants. Pourtant, mon téléphone était mon lien avec l'extérieur, ma fenêtre sur la réalité qui m'entourait, sur les réactions des gens à mon égard. Certains savaient, d'autres étaient ignorants de mon acte. Le poids de l'indifférence des autres me frappait, me faisant ressentir une invisibilité douloureuse. Et pourtant, je savais qu'au fond de moi, si je pouvais revenir en arrière, je prendrais à nouveau ce chemin sombre pour échapper à cette souffrance intérieure insupportable. Quitte à vouloir élever ma dose.
Quelques minutes passèrent, durant lesquelles elle me détailla les règles et les particularités du nouvel espace où j'allais bientôt évoluer. Puis, avec un sourire bienveillant, elle me confia une pile de papiers à remettre à ma mère. Il s'agissait de rendez-vous avec le psychologue, le médecin, toutes ces choses que je préférerais éviter.
Ensuite, elle m'avait tendu des documents pour les cours à distance. J'étais surprise qu'elle ait pris le temps de prévenir mes professeurs de ma situation, une préoccupation en moins pour moi. Je me retrouvais donc avec de quoi travailler, des comptes d'aide en ligne ou je devais m'inscrire. Puis j'étais partie me laver. Histoire de me détendre.
Sous la douche, mon regard glissa sur le cathéter fixé à mon bras gauche. C'était une intrusion étrange dans mon corps, inconfortable mais également curieuse. Je sentis une pointe de douleur, mais cela ne fit qu'attiser ma fascination. Alors que je me la lavais, je ressentis soudainement de mauvaises sensations dans ma partie intime. Je me dis que ça ne devait être que le savon quand une vague d'inconfort et de douleur me parcourut, me faisant hâter le rythme de ma douche. Une fois rincée et rhabillée, la fraîcheur me soulagea étonnamment.
Me retrouvant assise sur le lit, j'attendais ma mère, alternant mon attention entre le téléviseur de l'hôpital et mon téléphone. Je finis par choisir de regarder Miraculous cherchant ainsi un peu de réconfort dans un monde fictif, tandis que j'attendais le retour de ma mère.
La série "Miraculous" m'apporte une étrange dose de normalité, bien que je sois loin d'être une enfant. En tout cas, en termes d'âge. Psychologiquement, je me sens encore en enfance, et c'est là que les critiques de ma famille pleuvent. "Grandis un peu", me disent-ils. Ils ont probablement raison, mais je n'ai tout simplement pas le courage de faire face à l'impitoyable réalité du monde adulte. Ma vulnérabilité me tient encore dans ses bras.
Cependant, je sais que "Miraculous" plaît à de nombreux adolescents également. Alors, me voilà, en train de regarder le troisième épisode de la première saison. Même si je préférerais éviter de grandir, j'essaie de trouver un compromis en explorant le monde des adolescents.
Soudain, la porte de ma chambre s'ouvre, et ma mère entre. Ses yeux sont légèrement humides, trahissant ses larmes récentes. Je la regarde avec un mélange d'inquiétude et de culpabilité. Je voudrais la réconforter, mais je ne peux même pas. Son regard me dit qu'elle a encore bu, une échappatoire qu'elle choisit souvent pour affronter ses propres démons. Je ferme les yeux un instant, tentant de rassembler mes émotions avant de lui offrir un sourire doux.
Je dépose doucement mon téléphone sur la table de chevet, comme si j'essayais de montrer que j'accorde toute mon attention à elle. Mon geste ne parvient pas à calmer ma jambe tremblante, signe manifeste de ma vulnérabilité. Mes yeux ne la quittent pas, essayant de déchiffrer ce qu'elle a à l'esprit alors qu'elle s'assied et dépose son sac sur une chaise.
Je parle, mais je sens ma voix se briser légèrement, comme un murmure fragile dans le silence de la pièce.
- Ça va, maman...?
Je le sais, c'est une question stupide. Les larmes humides qui embuent ses yeux trahissent son état. C'est de ma faute, une fois de plus. Je l'ai mise dans cet état, et je déteste me sentir ainsi, impuissante à la réconforter.
Elle ne répond pas tout de suite, laissant le silence me torturer davantage. Mon cœur bat plus fort, une sorte de mélodie d'anxiété qui résonne dans ma poitrine. Les secondes semblent interminables, jusqu'à ce qu'elle finisse par lâcher un soupir, un souffle qui m'atteint au plus profond de mon être. Je continue de la fixer, en quête d'une réponse dans ses yeux.
Puis, ses mots s'échappent de ses lèvres avec une dureté que je connais trop bien, mais qui ne cesse de blesser.
- Mamie veut te parler.
Un frisson me traverse, je retiens ma respiration. Mes mots se mêlent, hésitants, tandis que mon cerveau tente de décrypter le message.
- M... Mamie est là...?
Le ton de ma voix trahit mon angoisse, une boule se forme dans ma gorge. J'ai peur. Peur de ce qu'elle pourrait me dire, peur de ce que cela signifie. Ma mère, elle, lâche un soupir lourd, d'une manière qui me fait sentir comme une déception une fois de plus. Je m'en veux pour ne pas avoir su répondre comme il le fallait. Pourquoi n'ai-je pas simplement dit "d'accord"?
- Non, au téléphone, espèce d'handicapée.
Outch. L'impact de ses mots me frappe de plein fouet. Ce n'était pas une surprise, c'est un terme que j'entends souvent, mais cela fait mal à chaque fois. Je m'y étais habituée au fil des années, mais cela n'enlève en rien la douleur de l'entendre, encore et encore.
Je prends une profonde inspiration, essayant désespérément de contenir les démons intérieurs qui menacent de submerger mon esprit. La tension est palpable, et je hoche légèrement la tête en signe de compréhension à l'annonce de ma mère. D'un geste qui se veut assurer, je saisis mon téléphone, mais mon cœur se serre lorsque je réalise que la batterie est à plat. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, une petite frustration qui s'ajoute à l'ensemble des émotions déjà complexes qui m'envahissent. Un soupire m'échappe alors que je fixe mon téléphone inerte, ma dernière source de lien avec le monde extérieur.
Mon regard se pose finalement sur ma mère, cherchant un peu de soutien dans son expression. Je lui adresse un sourire timide, presque hésitant, espérant que cela dissimulera un peu de mon anxiété.
- Maman, est-ce que je pourrais emprunter ton téléphone... le mien n'a plus de batterie.
Elle acquiesce d'un mouvement de tête calme, mais je peux discerner une légère irritation dans ses traits fatigués. Elle me tend son téléphone, mais avant que je puisse agir, je me rends compte qu'elle ne l'a pas déverrouillé. C'est un détail qu'elle connaît parfaitement, et cela ne fait qu'ajouter à mon agacement croissant.
Un ton plus tranchant que ce que je voudrais, je demande :
- Maman, c'est quoi le mot de passe, s'il te plaît ?
- Tu le connais non ? Me répond-t-elle d'un ton tout aussi tranchant.
Elle me fixe un moment, son regard glacial traduisant clairement son message : "Ne joue pas les victimes alors que tu n'en es pas une." Elle arrache le téléphone de mes mains et entre le mot de passe d'un geste agacé. Le téléphone enfin déverrouillé, elle me le tend, laissant un sentiment d'embarras peser sur moi.
Bordel, faites que ça soit le bon numéro..
Alors que mes doigts effleurent le clavier, je prie silencieusement pour que ce soit bien le bon numéro de ma mamie. Je le connait, mais je doute de moi. Une note d'incertitude me hante, un sentiment étrange mêlé à l'excitation. C'est comme si j'allais passer un entretien crucial, comme si ma vie en dépendait. Les secondes semblent s'étirer, chaque sonnerie résonnant comme un écho dans ma tête.
Une sonnerie, puis une deuxième. Mon cœur bat la chamade, une cacophonie d'émotions m'envahit. Ma mère me lance un regard chargé de reproches, un simple regard qui exprime clairement son avis sur la situation. "Ne joue pas les faibles alors que tu n'es pas en danger."
Enfin, une voix familière se fait entendre à l'autre bout du fil, un frisson parcourt mon échine alors que je me prépare à parler. C'est à la fois intimidant et nécessaire, chaque mot pesant sur moi comme une lourde charge émotionnelle.
- Hey, mamie... commençais-je d'une voix douce et incertaine, un mélange de précaution et d'espoir.
-Oui, allô ? Hope, tiens.
Son dernier mot resta en suspens pendant un certain temps, je ne sue quoi dire, je ne suis pas bonne pour la conversation, et encore moins au téléphone. Puis, bon, franchement que dire à ces propos.
-Maman m'as dit que tu voulais me parler.
-Oui, qu'est-ce qui t'es passé par la tête pour vouloir mourir ? Il t'arrive de réfléchir un peu ? Tu sais dans quel embarras tu nous mets ? Ou bien est-tu seulement égoïste ? A quoi tu penser à faire ça ?! Comme si ta mère n'avait déjà pas assez de soucis.
Egoïste
Egoïste
Egoïste
Je suis égoïste.
C'était justement une raison parmi tant d'autre qui m'avait poussé à faire ça. J'en avais marre que personne n'essaie de me comprendre et que me l'ont reproche toujours tout.
-Je..je suis désolée, vraiment désolée.
Désolée d'être pathétique, désolé de tout gâcher, tout simplement, désolé d'être moi.
-Les excuses ne servent à rien Hope, il faut agir maintenant, ne me, ne nous déçoit plus.
-Oui, excuse moi.
Elle finit par raccrocher et je me tourne vers ma mère qui m'observait depuis le début de l'appel. Je n'arrivais pas à percevoir à quoi elle pensait, je lui rend son téléphone. J'avais mal au cœur par rapport ce que ma mamie m'avais dit. Je compris en cet instant que personne ne comprendras ce que je ressent et qu'indéfiniment, je me retrouverais seule. Puis avant d'oublier je prends les papiers que l'infirmière m'avait donnée puis, je les redonne à ma mère.
-C'est quoi ça encore Hope ?
Bas tu n'as qu'à regarder, ouvre les yeux comme tu ouvres ta bouche.
Cette pensée me fit sourire te ma mère du sans doute croire que je moquais d'elle – ce qui est le cas - car à la seconde qui suit, je me retrouve avec sa main à ma joue.
Je la regarde avec incompréhension. Même si elle savait que je m'étais moqué d'elle, elle n'aurait jamais dû me lever la main dessus. Souvent je pense, aux acteurs quand dans les films ils jouent un personnage et que quand un des parents giflent leur enfant, l'enfant parait abasourdie, comme si on lui avait annoncé la pire nouvelle de sa vie. Alors qu'une gifle reste une gifle et personne n'est parfait. Parfois, sous la colère nous pouvons agir de façon mauvaise, alors qu'à la base, nous n'aurions pas agit de cette sorte. J'inspire, j'expire, les larmes me monte aux yeux malgré tout. Et ça me fait mal, ce n'est pas comme si c'était la première fois. Alors, en balbutiant, je répond.
- Ce sont des documents que l'infirmière m'as donné. Elle m'as dit que c'était pour toi.
Elle ne l'ais avait pas prient lorsque je lui avais tendue, mais désormais, elle me les arrache.
Ma mère me fait penser à la déesse Bia. Elle est brusque et violente.
Finalement, ma mère décida de partir. Elle avait mieux à faire que de rester avec une suicidaire. Elle me la clairement dit, ça m'as arraché un sourire ironique pour cacher ma déception.
Une fois qu'elle fut partie je me retrouve une fois de plus seule et je n'attends pas une seconde pour charger mon téléphone. Lorsque ce dernier se rallume, je vois les messages que j'ai reçu.