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narenosipo
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16. Moi jalouse ? partouze ?

PDV omniscient :

Prochain arrêt, Miazaku ! Miazaku !

Il fait vraiment chaud dans ce train, ça me donne envie de dormir sur place.

— Excusez-moi.

C'est une femme, elle se tient devant moi, mais pour quoi ?

— Je peux passer, monsieur ?

Ah.

Je me décale et c'est alors que je découvre qu'il y a un siège vide, je me faufile entre ces nombreuses et immenses personnes qui regardent vers le haut, essayant de ne pas tomber. Enfin assis, je pose mes cheveux imbibés de gel contre la vitre du train, le sommeil m'enlace et pourtant j'opte pour lire un livre électronique.

It's end ! Quel beau spectacle, on dirait que la nourriture conçue par Mount Lady a été très efficace !

Intrigué, je lève mes yeux cernés de mon écran. Dans le véhicule se trouve un écran géant qui diffuse un tournoi qui a lieu aujourd'hui apparemment, je n'avais pas suivi les actualités, dommage.

Alors alors ! Pas de surprise, d'après je ne sais pas comment ça s'appelle, c'est la remportada de Shiketsu !

Certaines personnes à côté de moi sont ravis et elles le font bien montrer.

Ce lycée n'ira pas bien loin, pourtant je l'avais dit à cette personne, je l'avais prévenue.

Flash-back

— T'es sûr d'y aller ?

— Euh, je sais pas trop, mais j'aimerai bien oui.

Pourquoi cette silhouette parle comme si elle était la plus forte ? Pourtant elle ne fait pas plus grande que trois pommes.

En même temps, on était encore des gamins naïfs sans but précis dans la vie.

Fin flash-back

Prochain arrêt, Musutafu ! Musutafu !

Je regarde le monde du train se lever, se rapprocher des portières encore fermées, et moi je reste assis. Parce que cette fois, je ne rentrerai pas à la maison. Je ne pourrai pas revoir cette silhouette qui hante mes souvenirs.

Je mets ma main dans ma poche et froisse le papier.

Flash-back

— Tu sais, je t'aime bien. Avais-je déclaré lors de la kermesse de notre école primaire.

Cette petite silhouette se servait dans une buvette, elle était dos à moi, je l'aimais vraiment bien.

Elle ne m'avait pas entendu, j'avais parlé trop bas.

Fin flash-back

En tout cas, voilà des jours que le tournoi était terminé et que c'étaient les grands examens dans les écoles. Pourtant, je ne révise pas, je me dis que ça serait pour plus tard mais je sais que je réaliserai tout ça lorsque je serai dans le bus à paniquer.

Je contemple pour la énième fois cette feuille, j'ai essayé de l'écrire lors de mes dix ans depuis que je ne la vois plus. Le ventilateur tapant sur mon visage, je prends un stylo pour essayer d'achever mes mots, mise à part les corrections des fautes d'orthographe, je n'ai rien foutu.

On ne s'était plus vus depuis qu'on est entrés dans un collège différent, cette silhouette avait décidé de s'inscrire dans un établissement de la ville d'à côté, à ce que j'ai entendu, il offrait les meilleures chances d'être dans un lycée pour héros.

Flash-back

— Tu sais, je rêve d'avoir un alter, le tiens est très bien.

Merci.

— Vraiment ? Il ne te fait pas peur ?

— Bah, au moins tu en as, non ?

Non.

— Tu vas sûrement être super concentré dans tes cours ... , alors on ne se reverra pas souvent, mais au moins on habite dans le même palier toi et moi.

— Tu oublies que je suis casanier.

— Mais tu feras exception avec moi, pas vrai ? Et au pire, je viendrai te voir.

Pourquoi tu ne l'as jamais fait alors ?

Fin flash-back

J'abandonne, cette silhouette s'en fout de moi de toute façon. Je ne suis qu'un ancien ami après tout, elle a dû m'oublier.

Même si, on s'est vus il n'y a pas longtemps, quand j'ai fermé la porte de cet ascenseur sur son nez. Ce n'est pas la première fois, et ça ne sera pas la dernière. Je ne veux pas être gêné de me retrouver seul avec elle.

Non merci.

Je veux éviter ces situations clichés, j'ai toujours opté pour des approches qui ne me coûteront pas trop d'énergie. Mais même ça, je peine à le faire.

J'abandonne, et j'ouvre un livre au hasard et le feuilleté me semble être une bonne idée pour l'oublier.

Pouah, la meuf dans le livre ne voit vraiment pas qu'il est jaloux, cette folle. Même une gamine de primaire l'avait remarqué chez une certaine personne à l'époque.

Flash-back

La silhouette avait croisé les bras alors que j'étais avec une autre personne qu'elle, une fille qui avait le tique des "peut-être" quand elle embêtait son monde. 

J'étais un garçon assez maladroit à l'époque. Je m'étais alors inquiété, me demandant si je n'avais pas fait quelque chose de mal.

La personne avec qui j'étais se dirige vers elle, se rapproche et déclare :

— Tu es jalouse, peut-être ?

La silhouette avait dit quelque chose avant de bouder ? Je ne m'en souviens pas.

— Moi jalouse ?

— Non la poubelle derrière toi, peut-être.

— Moi, une poubelle ? Sale chienne ta race de clébards.

— Hey ! T'es raciste, peut-être ?!

— Non mais j'approuve pas les âmes chercheuses de problèmes.

— T'approuve quoi alors, peut-être ?

— Les partouzes.

— Partouze ? C'est qui Touze ?

Je crois qu'un rire s'était échappé de mes lèvres autrefois tremblantes, quel culot.

Fin flash-back

Je ferme mon livre et le balance sur mon lit à la va-vite, qu'est-ce que je peux faire pour l'oublier ? J'ai essayé pendant longtemps, mais je n'y arrive pas. Tout me fait penser à elle, tout.

Quelqu'un toque à ma porte me faisant sursauter.

— Entrez.

— Dis, tu as fini de faire tes devoirs ?

Je regarde les tas de documents posés sur mon misérable bureau de lycéen.

— Euh, presque.

— Cool, alors, tu pourrais descendre les poubelles s'il te plaît ?

Pourquoi j'ai accepté ? C'est à lui de le faire normalement. Ah oui c'est vrai, il a un rendez-vous chez le dentiste.

Les deux sac noirs portés de mes mains fatiguées, je sors de mon appartement me dirigeant vers l'ascenseur.

En panne ?

C'est vraiment pas mon jour, et dire que je pouvais faire une sieste bien tranquillement avec mon ventilateur. Ah oui c'est vrai, je subis une attaque par l'insomnie en ce moment.

Quelle joie.

Flash-back

Je suis dans mon collège, seul dans ma classe, devant cette fichue feuille. J'étais tellement enthousiaste à l'idée de la lui écrire, alors j'ai écrit.

Soudain, un garçon s'était incrusté et était rentré dans la pièce comme un gros bourrin.

— Hey ! Ça te dérange pas d'être tout le temps tout seul mec ?

— Ouais. Avais-je répondu d'une voix monotone.

— Je t'emmerde, c'est ça ?

C'était le genre de mec à fourrer son nez partout où il va et où il est, alors, j'avais discrètement caché ma feuille à l'aide de ma trousse. J'avais soupiré, je voulais en finir une fois pour toute :

— Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour, mais.tu.m'emmerdes.

Suite à ça, je n'avais pas réussi à continuer ce que je faisais. Foutu bourrin.

Fin flash-back

Marchant prudemment dans les cages d'escaliers pour ne pas tomber et éviter une mort des plus ridicules, je sens une silhouette monter rapidement. Je ne me suis pas arrêté, parce que je ne savais pas que c'était cette silhouette.

— Euh.

Cette voix, c'était la même, alors cette fois, mes pieds se sont comme frigorifiés.

D'innombrables souvenirs remontent en moi, et je me sens comme couler dans le vide, comme si les escaliers s'absorbent sous mes claquettes sans que je ne puisse trouver d'issue.

— C'est toi ?

Ma conscience crie à mes joues de ne pas rougir, mais elles ne lui obéissent pas.

— Hey !

Je décide de me retourner, tremblant comme si c'était l'hiver. Mes lèvres butent, je n'arrive plus à parler, pourtant, bizarrement, j'arrive à le dire, son nom :

— T-

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