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3. All might

Quand peut-on rentrer chez nous ?

Notre professeur à la forme d'une pâte jaune se lève puis enlève son costume de pâte, maintenant il ressemble plus à... un SDF.

— Il est quelle heure ? Il nous demande en se grattant les cheveux.

— Seize heures !! Monsieur !! Quand allons-nous avoir des cours dignes de l'édifice de Yuei et d'All might ?! Parle à haute voix un mec en lunettes.

— Pas de bol, tu sais très bien que Yuei n'est plus ce qu'elle était. Annonce un oiseau.

— Oui mais... A voulu ajouter Ochaco.

— C'est un fait, on ne peut rien changer à ça. Enfin, à par un miracle. Ajoute Tsuyu le doigt encore et toujours posé sur le menton.

Haha, et c'est MOI le miracle.

Non c'est faux, l'avenir de ce lycée est mort, dead, complètement ruiné, il n'y a plus d'espoir.

— Si seulement All Might était toujours là... Pense à haute voix le brocolis ce qui cause un grand bavardage entre les élèves.

Si seulement il était là...

Pour saluer les caméras !

Et puis il dirait...

Aller au revoir !

Suivie de son rire si mielleuuux~.

— D'ailleurs, à ce propos. Intervient notre professeur par notre plus grande surprise.

Le calme, oh que ça fait du bien par moment.

— Nickel, le silence en moins d'une minute. Reprend monsieur Aizawa. Brefouille ma couille, All might sera votre professeur dès demain.

Un grand cri général, adieu mes tympans, vous n'aurez pas vécu très longtemps...

Mais je ne suis pas triste non plus, c'est plutôt bien, il y aura All might ! L'ex super-héros number one au Japon !!

Si mes camarades avaient l'air tristes y'a même pas deux minutes, c'est parce que notre ancien héros a dû prendre sa retraite pour on ne sait quelle raison. Et après son départ du métier de super-héros il y a déjà un an, Yuei s'est fait oublier et a chuté comme une tarte.

Mais comme il va revenir, je vais aller lui parler ! On va discuter pour l'avenir de ce lycée, oh my God, j'ai enfin des responsabilités ! Ça stress, ou pas, j'sais pas ! Je suis super excitée !

Je dois me calmer...

Je respire...

Puis...

Shakespeare...

Oh p'tain qu'est-ce que je suis drôle.

— Hey ! T/n ! S'exclame une voix tout prêt de mon oreille, et je sens quelque chose poussé mon épaule vers le bas.

— Hein ?

— T'es excitée ?! Moi aussi !! Roooh ! Je ne peux plus tenir en place !!!

— ...

Je ne sais pas si je dois crier ou rester silencieuse... Mais faut pas prendre les gens par surprise comme ça ! Ci pas bien. Notez que mon français est à sa perfection, j'aime niquer la langue de Molière.

Après tout ce remue-ménage, à la fin de cette journée éprouvante, nous voilà, enfin, sortis de Yuei.

Mais, la chute du brocolis inattendue au sol à cause de ses lacets défaits, laissa échapper un rire sortit de mes fesses, non je déconne, c'est sortie par un endroit qui s'appelle ma bouche.

— Ça va ? Je demande en me rapprochant, idée de... rien du tout en fait, c'est juste pour avoir un dialogue digne de mon nom !

Il se retourne pour me voir.

— Ou...Oui ! Merci ! S'exclame rapidement le brocolis en se penchant.

— D'ailleurs... hum... tu t'appelles comment ? Je demande, ENFIN !

— ...

Pourquoi il reste silencieux ?

Je viens de me prendre un vent. Un ange vient de passer en me faisant un doigt d'honneur.

— Super... je lache en bougeant mes bras et en regardant ailleurs, je suis beaucoup trop mal à l'aise là.

— A- ah pardon ! Tu- tu me parlais ?!

— Non, je parlais à ta bite.

Je ne sais pas si je l'ai dit à haute voix ou pas, mais l'expression du brocolis reste la même, il a les joues rouges et il panique.

— Je- je m'appelle Midoriya Izuku ! Enchanté ! Il me dit en penchant encore le torse.

— Je m'appelle T/n T/p ! Enchantée également.

Je lui sourie, et il fait de même.

Je fais le chemin du retour seule, parce que, bizarrement personne n'habite dans ce sens là.

Mais, oh ! Je vois... je vois...

Attends...

Ah non c'est une poubelle.

Purée j'ai flippé, j'ai crû que c'était le retour du raisin de l'examen pratique. J'allais faire un arrêt cardiaque.

La porte de chez moi est instantanément devant mes yeux, je vie dans un bâtiment, bah oui on est à Musutafu pas dans une campagne. Je m'avance pour rentrer. Mon lit.

Mais ! Comme il y a toujours un mais dans ma vie !

J'entends quelqu'un tousser fortement, en tournant la tête vers la gauche j'aperçois un homme tout frêle sur les escaliers avec du liquide rouge qui coule de sa bouche.

Il a dû s'étouffer avec son tube de ketchup.

— Excusez-moi monsieur, vous voulez un mouchoir ? Je lui propose tout gentiment.

— Non non merci !

Il a l'air paniqué, bah, pourquoi ?

Il rentre ses mains dans ses poches, mais, mais oui encore un mais, il les ressort, sans rien.

Lui, on dirait vraiment un SDF, il a dû dormir sur le plafond cette nuit. Je soupire et je rentre finalement chez moi, pour retrouver mon lit et ma chambre avec tout ce que j'aime, et surtout, mon téléphone/mon ordinateur/ma tablette.

L'homme me dit quelque chose.

C'est ce que je me suis dit alors que je me suis allongée sur mon lit comme une momie, je regarde mon plafond. C'est bizarre, sa coupe de cheveux me dit quelque chose.

Et... c'est le moment de se rendre compte de sa connerie !

C'était bien évidemment... avec toute certitude ! Avec toute confiance ! Avec toute sérénité !

A...

Al...

All...

All quelque chose, rah c'est en travers de ma gorge ! Pourquoi ça n'arrive pas à sortir ?

— À table les enfants !

Je me lève pour manger avec ma famille, c'est normal comme chaque dîner, la nourriture rentre dans ma bouche pour ensuite être mâchée par mes dents, fendues par ma salive, puis, je la rentre et elle fait un grand parcours pour arriver dans mon ventre et ensuite... bah... elle ressort... comme un kinder surprise !

Et c'est alors que je mangeais des frites qu'une ampoule s'allume au-dessus de ma tête.

— All might !!! Je crie.

— Qu'est-ce qui se passe T/p ? Me demande ma mère qui est en face de moi, une frite entre les doigts.

Mais oui c'était lui ! le SDF c'est All might !

Je me lève rapidement de ma chaise avec l'étonnement de ma famille qui me regarde avec interrogation.

— Désolée j'ai vraiment un truc à faire, très urgent ! Je sors aussitôt de la cuisne.

— Peut-être qu'elle a des devoirs à faire... je ne sais toujours pas pourquoi elle a postulé à Yuei... Ce n'est pas le meilleur lycée... J'entends dire après que j'ai marqué une pause et que j'ai dépassé la porte.

Je sors de chez moi en enfilant avec la plus grande vitesse mes chaussures, je ferme la porte derrière moi en ignorant ma mère qui m'appelle à haute voix.

Je cours en descendant les escaliers, et dans ma tête ce n'est que le mot ,«All might», qui domine tout mon être. En sortant de mon bâtiment, je me cogne violemment et je tombe comme une vache contre le sol en faisant des pirouettes inhumaines.

Aïe bordel du luc de ma chaussette gauche, j'ai dû me casser quelque chose...

Quand j'ouvre les yeux petit à petit, je vois deux sachets de poubelles au sol, au loin, une personne assommée contre une construction de pierre non achevée.

Ah merde.

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