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1 - Prologue : Je suis un quoi ?
2 - Chapitre 1 : L'arrivée au centre
3 - Chapitre 2 : Rencontre Avec Lughvar Borvuldor
4 - Chapitre 3 : Un anniversaire angoissant
5 - Chapitre 4 : Quelques mots pour avancer
6 - Chapitre 5 : Attendre c’est souffrir
7 - Chapitre 6 : Se découvrir
8 - Chapitre 7 : Premiers vrais contacts
9 - Chapitre 8 : Ouverture de la cavité
10 - Chapitre 9 : Première pénétration
11 - Chapitre 10 : Bien plus que du désir ?
12 - Chapitre 11 : Les émotions et la ponte
13 - Chapitre 12 : La douleur du silence
14 - Chapitre 13 : Tourner une page
15 - Chapitre 14 : Le temps des explications
16 - Chapitre 15 : La douloureuse délivrance
17 - Chapitre 16 : Et après…
18 - Chapitre 17 : Nos derniers moments
19 - Chapitre 18 : Nous nous reverrons
20 - Chapitre 19 : Changer et grandir
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Chapitre 17 : Nos derniers moments

Lughvar avait pris encore sa journée. Il avait prévenu Hargvar qu’il voulait profiter de Aïden jusqu’au dernier instant et qu’il rattraperait ses heures perdues par la suite. Le directeur lui avait frappé l’arrière de la tête et menacé que s’il travaillait trop il contacterait Aïden pour qu’il l’engueule bien comme il fallait. Lughvar avait grogné avant de partir du bureau et appeler une navette pour son achat. 

Il ne vit ainsi pas le colis reçu par le directeur. L’homme avait pris sur son propre salaire pour acheter la meilleure tenue pour le plus jeune. Celle qu’ils avaient offerte en guise de bienvenue et de cadeau d’anniversaire avait finalement été donnée à un autre pensionnaire. Il se leva et sortit du bureau en baillant. Bordel, il avait pourtant bien dormi, si on omettait l’étrange rêve avec l’un de ses employés. Il devait vraiment sortir et prendre du temps avec quelqu’un… 

Il tourna dans le couloir et manqua de buter dans celui qui occupait ses pensées. 

— Désolé monsieur, je ne regardais pas où j’allais. 
— Azrog, combien de fois t’ai-je dit de m’appeler par mon prénom ? 
— Cent quarante-six fois, fit-il de façon joueuse. 
— Tu m’exaspères, dit-il en levant des yeux avec un petit sourire. Si tu n’as rien de prévu, suis-moi nous irons plus vite à deux pour ce qui est prévu. 

Le plus grand des démons continua son chemin, contournant Azrog qui se mordit la lèvre du bas et suivit le directeur. Ils entrèrent dans la chambre de Aïden et Lughvar après avoir frapper. La nymphe leur fit un sourire en voyant le colis. 

— C’est arrivé à temps ! dit le plus jeune en récupérant le paquet et les deux livrets d’informations qu’il avait demandés.
— Bien sûr. Déballe-le et file dans la salle de bain te préparer, on t'attend pour t’aider. 

Aïden ouvrit le paquet, et découvrit un tissu très fin, comme celui qu’il avait porté quelques jours auparavant. Il tira dessus, sortant ce qui se révélait être le haut. Le tissus était légèrement transparent et de couleur bordeaux. Comme chaque tenue pour Ylèndr, le haut était long, les manches large et arrivait à mi mollet. Quelques zones de tissus, comme les épaules, et les rebords étaient plus foncés. Le tissu était de grande qualité, parcouru de dessins dorés. Le deuxième morceaux sortit fut un tour de taille noir très vaporeux, parcouru des même dessin doré. Puis enfin la tunique blanche qui formait le pantalon ainsi qu’un haut sans manche ouvert sur le torse. 

— Cela a dû coûter tellement cher… murmura Aïden.
— Cher ou pas, Lughvar va pas tarder à revenir alors oust dans la salle de bain, dit Azrog en lui fourrant le tout dans les mains et le poussant dans la salle de bain.

La Nymphe rigola et s’enferma dans la pièce. 

Dans la chambre, les deux démons prirent place sur le lit, attendant le retour du plus jeune. Hargvar jeta un regard de côté. Cela l’obsédait presque en fait. Il savait que Azrog était du genre à aimer les histoires sans lendemain. Ils étaient tous deux des alpha et… ce genre de chose était mal vu. Il n’y avait que les Celestiens, les dieux et déesses, ou appelés les Suprême qui avaient ce droit. Son regard gris fut attrapé par deux orbes jaune clair qui le regardaient curieusement. 

Un frôlement sur sa queue lui fit détourner le regard. Il la bougea légèrement, frôlant aussi l’autre, tentant de savoir s’il pouvait. Une réponse, une caresse plus longue. Il l’enroula doucement autour de l’autre, presque timidement. L'étreinte lui fut rendue avec un petit rire joyeux. 

La porte de la salle de bain s’ouvrit dix minutes plus tard sur Aïden qui avait mis la tunique blanche un peu de travers et tenait le reste, les joues un peu rouge et l’air gêné. 

— Un peu d’aide ? demande-t-il en faisant un petit sourire.

Azrog désenroula rapidement sa queue de l’étrange étreinte et se leva. Sous le regard attentionné de Hargvar. Le plus jeune démon ajusta la tunique blanche puis passa le reste des affaires, finissant par la ceinture noire. Azrog fit presque trois fois le tour pour ajuster à la perfection la tenue, faisant lever des yeux le directeur. 

— Azrog, il est parfait tu peux le laisser.
— Non. Aïden est celui qui a fait revivre mon meilleur ami. Il est comme une petite tempête qui est arrivée et à tout défait pour mieux reconstruire. Alors je veux que tout soit parfait.
— Il est parfait, vraiment. Lâche-le Azrog et sort de la pièce. 

Azrog se figea sur place et lâcha le tissu de la tenue. Il se mordit la lèvre du bas pour ne pas répondre. Il enlaça le plus jeune et sortit de la pièce. Hargvar se leva du lit et approcha Aïden, l’observant de haut. 

— Tu sais, quand t’es arrivé ici et que tu as voulu partir après avoir mordu ton père, j’ai tout de suite su que tu allais changer quelque chose ici. Beaucoup d’oméga suivent leur instinct et se laissent emporter, devenant simplement des parents au foyer. Je ne dis pas que c’est mauvais, mais entre nous, je préfère avoir quelqu’un qui me parle d’égale à égale plutôt que… comment tu as dit cela en arrivant ? Ah oui, une petite créature trop faible qui se laisse toucher quand je le demande. 
— J’ai vraiment dit cela ? dit-il en fronçant le nez. 
— Il y a des choses que la colère et la peur peuvent nous faire dire. Cela ne pardonne pas tout, mais tu as su montrer que tu es conscient de ta bêtise et j’espère que tu vas revenir dans trois ans. 
— Je reviendrai avant, pour quelques visites. Mais, quand je reviendrai dans trois ans, ce sera avec mon diplôme en main et j'espère de bons résultats.

La porte s’ouvrit, faisant tourner leur regard. Sur le pas de la porte, Lughvar s’était arrêté et regardait son oméga, la bouche ouverte et les cornes commençant doucement à bleuir. Aïden rougit et éclata de rire. Le directeur secoua la tête et sortit après un signe de tête. 

Il passa à côté de Azrog qui l’attendait, il lui chuchota quelques mots, le faisant sourire avant qu’ils ne se séparent. 

Lughvar entra complètement dans la pièce et ferma la porte, un paquet à la main. 

— Par Yalun’da ! Espèce de merveilleux petit cachotier, dit-il en tournant autour de son amant. Tu es magnifique, arhöa. Mais il te manque quelque chose. 

Il mit un genou à terre, et tendit le paquet de ses deux mains. Aïden le prit lentement, l’ouvrit et lâcha un long souffle tremblant en découvrant un ensemble de bijoux en or incrustés de saphirs. Une parure pour lui, une parure traditionnelle que l’on offre à un promis. 

— C’est… c’est ce que je crois ?
— Je ne peux pas te mordre, te marquer comme mien alors avec ceci, je veux montrer au monde que tu es pris, que tu m’es promis. 
—  Fait-le, love, marque moi comme tiens. 

Lughvar attrapa son amant et le fit se pencher, manquant de faire tomber le paquet pour l’embrasser avec fougue. L’air manquant, il le lâcha et prit le paquet des mains. Il sortit en premier les bracelets de chevilles, les passants avec délicatesse. Puis un entrecroisement de chaînes à poser sur les hanches. Deux bracelets et brassards. Deux colliers, un plus fin que l’autre, s'entrelacent légèrement. Lughvar l’observa amoureusement, de nouveau debout.

— Ta parure n’est pas complète parce que tes oreilles ne sont pas percées. Mais… j’aimerais pour cette dernière journée ensemble t’emmener à l’extérieur. J’ai réservé une table dans un restaurant et si tu l'acceptes, nous pourrions passer chez un bijoutier qui pourrait compléter ta parure. 
— J’accepte oui, répondit le plus jeune avec un grand sourire.
— Alors file m’attendre sur la plage, je dois être à la hauteur de la beauté que tu es. 
— Tu es déjà magnifique Lugh. Mais je file. 

Aïden l’embrassa chastement, passant ses deux mains sur les cornes bleutées du démon et sortit de la pièce, rayonnant. La porte fermée, Lughvar sortit de sa poche un écrin et l’ouvrit, révélant une bague en or parcouru de petit saphirs et d’améthystes. Il avait pris les mesures pendant une nuit à l’aide de la tablette avant de passer commande et venir la chercher aujourd’hui même, revendant son dernier souvenir avec Isil, la bague qu’il voulait lui offrir. Il souffla, secoua la tête et sortit de la pièce pour se diriger vers son habitation, l’écrin de nouveau dans la poche.

La nymphe était debout sur la plage. Il avait entendu tous les commentaires sur son passage. Sur sa tenue, sa parure. Il se sentait bien, il se sentait enfin important. Il savait que dans un peu moins de vingt-quatre heures il partait. Mais c’était pour mieux revenir. Deux bras forts l’entourèrent, et un baiser sur déposé dans son cou. 

— Vous êtes libre, sublime créature ? murmura Lughvar.
— J'attends mon promis, peut-être l’avez-vous vu. Il m’a promis un restaurant et un après-midi loin d’ici.
— La navette va bientôt arriver, arhöa. Allons l’attendre. 

Aïden se retourna alors, découvrant la tenue de Lughvar. Il portait un pagne blanc nacré, laissant voir le bas de ses jambes et l’ensemble de son torse. Il portait de nombreux bijoux en or blanc allant même jusqu’aux cornes et la queue. Aïden ouvrit grand la bouche. 

— Ma famille est aisée, dit le démon. Mon choix de carrière et mes résultats m’ont permis de nombreuses bourses et mon métier me paie bien. Ta parure vaut bien aussi cher que la mienne.
— Ce sont des vrais, murmure-t-il en voyant les saphirs briller au soleil. 

Le bruit d’un atterrissage les fait revenir à eux. Lughvar entrelace ses doigts avec ceux de Aïden et tous deux se dirigent vers la navette qui les attend à la sortie. Arrivé devant la porte, Lughvar sort de la bourse en cuir sur sa hanche un petit appareil. Il le passe sur son poignet, décrochant le bracelet du centre et fait de même à Aïden avant d’entrer dans la navette.

Le plus jeune s’assied confortablement, laissant Lughvar entrer les coordonnées avant de venir s’installer à côté de Aïden, passant un bras autour de ses épaules. 

— Tu m'emmènes où ?
— Nous allons dans un restaurant appelé l’Ethya, pas très loin d’ici, à Daesar exactement. 
— Je ne connais pas du tout, mais je te fais confiance, dit-il en venant se pelotonner contre le torse de Lughvar. 
— Tu me l’a bien prouvé.

Il embrassa le dessus de sa tête en resserrant son étreinte.

Leur navette se posa dix minutes plus tard devant un restaurant aux couleurs chaudes. En sortant Aïden vit qu’ils étaient bien plus proches du volcan. Ils entrèrent au moment où la navette décollait, de nouveau passagers à son bord. Ils furent accueillis par une Dhelpèr aux cheveux roux aux reflets gris avec les oreilles et la queue noire. Ses grand yeux vert-jaune pétillaient de joie. Elle avait de longues rides qui partaient de chaque côté de son visage.

— Bienvenu à l’Ethya. Dois-je donner la table habituelle ?
— Elle sera parfaite Solyn, répondit Lughvar. 
— Dois-je glisser un mot à votre père ? dit-elle en faisant signe de la suivre.
— Par Yalun’da non, laisse-moi lui dire. 
— Tu me raconteras la tête qu’il a fait. Je suis bien contente de te voir en si charmante compagnie et sourire ainsi. Z’avez pas intérêt à le lâcher jeune nymphe, ce grand démon est comme un petit fils. Je l’ai quasiment élevé alors gare à tes fesses.
— Il ne se débarrassera pas de moi aussi facilement, répondit Aïden avec sourire. Je me suis battu pour l’avoir à mes côtés.
— Toujours aussi têtu, ça ne m'étonne pas. Installez-vous jeunes gens, j’apporte la carte.

Elle partit les laissant devant une table près d’un aquarium. Ils prirent place, Lughvar tirant la chaise de son promis. 

— Elle semble être une femme de caractère, dit Aïden.
— Oui. Faut que tu saches que ma… ma mère, cracha-t-il, est partie quand j’avais un an et mon frère cinq. Mon père travaillait dans un magasin et se retrouver avec deux enfants à charge du jour au lendemain fut difficile. Ils nous gardaient avec lui dans le magasin tout en travaillant pendant des heures et des heures. Solyn est arrivée pour faire ses courses et nous a vu.
— Tu n’arrêtais pas de pleurer car tu étais malade ce jour-là, dit la vieille renarde en leur donnant le menu. Ton frère criait et courait partout sans même écouter ton père. Ton père, lui, n'avait pas dormi de la nuit. Il était à deux doigts de pleurer quand je lui ai demandé s’il voulait que je vous garde. 
— Du coup, Solyn je te présente Aïden ma moitié. Aïden, je te présente ma gardienne. 

Elle plongea son regard sérieux dans celui bleu de son petit fils de cœur, pendant un moment, avant de sourire. Elle murmura un “ça va aller”. Avant de partir accueillir des clients qui entraient.

— Enfin, pour te dire, continua Lughvar en regardant son menu de temps en temps, elle m’est essentielle. Mon frère m’a détesté et aujourd’hui c’est à peine s’il me parle. Il est jaloux de ma carrière et fut le premier à se foutre de moi quand Isil est parti. Mon père a pu reprendre son travail et se reposer. Sortir plus aussi. Il a rencontré Mary, sa compagne actuelle, comme cela. Ma mère est furieuse qu’il ait réussi. 
— Du coup, dit Aïden en se mordillant la lèvre du bas. En famille proche, tu as ton père, sa compagne et Solyn.

Lughvar leva les yeux du menu et lui sourit, tendant son bras, libérant par son pouce la lèvre martyrisée.

— C’est ça. J’ai sûrement plus de famille mais ils préfèrent rester dans les abysses que venir en dehors. Tu sais ce que tu veux manger ?
— Oh, heu… oui. Mais… Je me sens un peu bête à côté de toi. Ma famille n’est pas parfaite mais… aucun ne m’a rejeté, dit-il sans vraiment le croire. Puis tu es tellement intelligent…
— Oh arhöa.. ne te dénigre pas. J’ai des facilités, dis-toi seulement que c’est sûrement un don de Yalun’da pour me faire oublier les horreurs que j’ai eues. 

Un renard blanc vint prendre leur commande, les interrompant dans leur discussion. Ils prirent un plat à base de poisson et de légumes locaux. Ils continuèrent de discuter tout le long du repas, partageant de nombreuses anecdotes de leur vie, des petites choses autres. Lughvar passait de temps en temps sa main dans sa poche. Plus le repas avançait, plus son courage diminuait pour à la fin finir presque à néant alors qu’ils dégustaient une glace pour l’un et un gâteau aux fruits pour l’autre. 

Ils se levèrent et se dirigèrent vers la sortie. Lughvar paya l’ensemble du repas, parlant encore un peu avec la vieille femme. Lui rendant son orbe de paiement, elle finit par tendre la main, l'air sévère.

— Enferme ta peur dans une boîte et donne moi la clé. Ton courage reviendra. Il ne va pas fuir lui, dit-elle en jetant un regard vers Aïden qui attendait dehors. Il est pas comme l'autre, fais moi confiance.

Lughvar fit semblant de fermer quelque chose au niveau de son ventre et de donner une clé à la vieille renarde avec un sourire crispé. Il la remercia chaudement avant de sortir, un peu plus serein. 

Leur après midi continua par une marche dans les rues de la ville, découvrant le lieu et les magasins. Comme prévu, Aïden se fit percer les oreilles pour compléter sa parure. La jeune nymphe grimaça sur le coup avant de remercier le bijoutier et son amant. 

Ce fut en fin d'après-midi, alors qu’ils étaient au milieu d’un parc, allongé dans l’herbe, que Lughvar sentit que c’était le moment. Il savait que s’il ne le faisait pas maintenant, il ne le ferait jamais. Il essaya de calmer sa nervosité et alors qu’il caressait doucement le cheveux de Aïden, il se lança.

— Aïden ?
— Hum ? murmura le jeune homme somnolant un peu.
— Je sais que cela ne fait que deux semaines qu’on est ensemble, un mois qu’on se connaît… et que je t’ai déjà offert ta parure et beaucoup de chose, surtout aujourd’hui. Demain, tu vas partir et.. je.. et j’ai peur que tu ne reviennes pas. Je sais que je devrais pas avoir autant peur et que tu me l’as promis...

Aïden se redressa doucement les yeux un peu triste. Oui, ils allaient se séparer. 

— Tu sais Lugh… moi j’ai peur que tu ne veuilles plus de moi, que tu trouves une autre personne, une personne meilleures pas aussi…
— Arhöa, si je ne veux pas de toi… je.. merde. Je ne voudrais pas t’offrir ceci.

Lughvar sortit de sa poche l’écrin où se trouvait la bague et l’ouvrit, le présentant vers le plus jeune. Aïden avait la bouche ouverte, les yeux écarquillés. 

— Est-ce-que… est-ce-que tu me demandes vraiment ce que je crois ?
— Dois-je être plus formel ? demande-t-il nerveusement.
— Non non ! Pas besoin je… Merde Lugh ! 

Aïden passa son poing sur sur ses joues humides et acquiesça vivement. Il ne pouvait pas parler de toute façon, c’était beaucoup trop en un jour. Lughvar lui passa doucement la bague à son annulaire, referma la boîte et vint l’embrasser amoureusement, les larmes coulant tout autant sur ses joues. Il restèrent de longues minutes enlacé, à s’embrasser à corps perdu. 

Mais l’heure tournait et ce fut ivre de bonheur, bien que triste pour le lendemain, qu’ils rentrèrent au centre. Il faisait presque nuit et personne ne les revit jusqu’au lendemain.

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