“ Chaque rencontre porte en elle une promesse, même si elle est fragile.“
- Paulo Coelho
La sonnerie retentit un bruit strident se fait entendre, un rituel avant de rentrer dans les fameuses salles de classe. En cette fin d'après midi les élèves quittent les salles en désordre, les rires, les disputes, les voix résonnent dans les couloirs, mais je reste à ma place, sans vraiment savoir pourquoi mais j'ai cette étrange sensation que quelqu'un m'observe. Je tourne la tête avant de tomber sur le regard d'Aaron.
Il est la assis au dernier rang,le dos contre de dossier de la chaise et un regard en ma direction.Pas un regard curieux ni moqueur comme ceux que j'ai pus déjà recevoir depuis que je suis devenue discrète et réservée. Non, cette fois si c'est un regard différent. Un regard qui semble sonder, qui essaie de comprendre sans poser de questions. Mais comprendre quoi ?
Je détourne rapidement le regard gêner je sens mes joue me brûler, rougir. N'est ce pas absurde ? Pourquoi s'intéresse t'il a moi ? Pourtant malgré mon envie de m'échappe par cette grande porte ouverte , je reste assise, le souffle court.
-Tu as oublié quelque chose ? demande-t-il soudain, d’une voix calme et posée.
Je sursauta a l'entente de sa voix ne mis attendant pas. C'est la première fois qui m'adressa directement la parole.
-Non… non, je… je réfléchissais, murmure-ai-je , prise au dépourvu.
Aaron esquisse un léger sourire, mais son regard lui ne bouge pas .Toujours encré sur moi, trop longtemps pour que cela soit anodin . Je me lève attrape mon sac et m'apprête a partir. Je passa a coter de sa table et l'entendait murmures.
-Toi aussi, toi aussi tu portes quelque chose d’invisible.
Je m'arrêta net .Mes doigts se crispent sur la sangle de mon sac. Que veut il dire ? J'hésite à me retourner mais quelques chose me dit que c'est pas le moment de lui répondre. Pas maintenant. Sans un mot je me dépêcha de sortir derrière moi des mots étrange et un silence lourd de sens.
Depuis quelques jours nos regard se croisent, quelque paroles on était échanger mais pourtant tout cela reste minime presque inexistant. Pourtant j'ai quand même l'impression qu'un lien c'est instaurer très petit et faible mais il est la malgré tout.le silence entre nous n'est plus vide mais plutôt d'une compréhension réciproque. Aaron n'essaie pas de forcer les chose, il se contente d'être là silencieux , toujours attentif.
De mon côté je ne peux m'empêcher de le regarder. Dans la salle de classe, au détour d’un couloir, même dans la cour où il préfère souvent s’isoler. Je sent sa présence comme une ombre discrète. Et chaque fois que nos regard se croisent , quelque chose semble vibrer en moi, une émotion que je n’arrive pas à nommer.
Je voudrais le parle lui demander pourquoi c'est mots son sortie de sa bouche. Mais surtout d'ou tient t'il ses sous entendu encore bien trop flou. Mais mes mots reste bloqué dans ma gorge impossible de lui poser toute ses questions qui me tourmente de jours en jours. Pourquoi lui ?
Pourquoi maintenant ? J'ai des secrets a caché, trop de peurs enfouis que j'aimerais cacher a jamais. Je me persuade de simplement l'ignorer mais cela est peine perdu.
—
Alors que je marche vers le lycée, j'aperçois quelqu'un qui mes familier, Aaron. Il est juste devant moi, marchand lentement les mains enfoncé dans les poches de son manteau. Les épaules légèrement voûté a cause de son sac. Le regard fixée sur le paysage qui s'offrent devant nous, il semble perdu. C'est peut être sa. Il est peut être comme moi un être brisé portant un poid invisible. Mais si ma pensée est bonne quesquia pus le brisé ?
Sans réfléchir j'accélèra le pas afin de le rattraper.
-salut.
Il se retourne l'air surpris mais je remarqua ses yeux s'illuminer légèrement.
-Salut. Tu es matinale.
-Toi aussi, il semblerait.
Un silence glacial comme la température de l'air s'installe entre nous. Nous marchons l'un a côté de l'autre, sans vraiment savoir quoi dire ni faire. Pourtant pour la première je trouve se silence pas si inconfortable que sa en a l'air. C'est comme un espace où je peux me sentir respirer sans être oppressée.
-pourquoi marche tu tout le temps tout seul? fini-je par demander.
Aaron un moment silencieux, semble réfléchir les yeux toujours rive sur la route devant nous. Puis il fini par dire doucement :
-Je suppose que c’est plus facile d’avancer sans trop s’arrêter. Si on s’arrête, on pense trop. Et penser, parfois, ça fait mal.
Je le regarda du coin de l'oeil. Je comprends chaque mots bien plus qu'il ne pourrait pensée.
-Et toi ? Dit il a son tour.
Je détourna le regard. Ne pouvant pas lui dire. Pas encore. Je ne suis même pas sur de vouloir qu'il le sache où de lui faire confiance tout simplement. Alors je mens.
-je crois que..hum.. j'aime juste la solitude, oui voilà de temps à autre s'éloigner ne fait de mal a personne.
Mais Aaron ne me crois pas et je le vis facilement a son regard a ses yeux a ce regard perçant qui semble tout voir , tout comprendre. Pourtant il ne me contredit pas, il se contente d'hochet simplement la tête. Nous marchons toujours l'un a côté de l'autre.
Ce matin la, lorsque nous sommes arrivés au lycée quelque chose avait changé. Nous ne sommes plus deux étranger qui partagent des silences, deux âmes qui sans se l'avouer commence a se reconnaître dans l'un et l'autre. Le lien est encore fragile , mais il est bien là présent comme une lueur vacillante au millieu d'un orage.
Je sais très bien de que je ne devrait point m'arracher a lui. Je sais qu'il ne peut rien pour moi, qu'il ne pourra me sauvait . Mais pourtant pour la première fois je me surprends a espérer . Peut-être est ce possible , que malgré tout,d'exister un peu plus.
Et tandis que nous nous séparons pour rejoindre nos deux classes respectives, je vis Aaron se retournait vers moi et nos regard se croisent une dernière fois.
-a tout a l'heure Lila. Dit il simplement.
Je ne répondit pas mais je sentis mon cœur plus fort, peut être trop fort.