PDV de Zeyla :
Je. Suis. Épuisée.
Actuellement en plein cours d'anglais, je lutte de toutes mes forces pour ne pas m'endormir.
N'empêche, je ne regrette absolument pas la discussion que j'ai eu avec Élio hier soir. Après avoir accepté sa demande d'amis, nous avons finalement continués à discuter encore une petite heure de plus. Ce qui fait donc que je me suis couché vers 1h30 du matin. J'en ai appris beaucoup plus sur lui, ses passions hormis le volley, et d'autres trucs comme des anecdotes.
Après sa demande, tout a commencé par un simple "Tu dors ?", envoyé un peu après minuit. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me réécrive si vite après une nouvelle soirée dans la salle de repos. J'ai hésité avant de répondre, mon cœur battant un peu plus fort, mais la tentation était trop grande.
- Non, pas encore. Toi non plus, apparemment.
- Non... Trop de trucs dans la tête.
Je m'étais demandé ce qui pouvait bien le tracasser à ce point. On avait encore parlé de choses lourdes ce soir-là, mais il semblait y avoir encore plus à dire. J'avais tapoté sur mon écran, hésitante. Et finalement, j'avais répondu :
- Encore à propos de ta mère ?
Il y a eu un long moment de silence avant que les trois petits points n'apparaissent, puis disparaissent plusieurs fois. Je m'étais imaginée Élio de l'autre côté de l'écran, cherchant ses mots, pesant ce qu'il voulait vraiment me dire. Finalement, son message était arrivé :
- Ouais...c'est un peu plus compliqué que ce que j'ai dit tout l'autre jour. J'en parle rarement, mais ce soir, je me sens...prêt, je crois.
Mon cœur s'était serré en lisant ces mots. Il allait se confier encore plus, et quelque part, je me sentais honorée qu'il me fasse suffisamment confiance pour partager ce qu'il gardait si profondément en lui.
- Je suis là, tu sais. Si tu veux en parler, je t'écoute.
Il avait mis un moment avant de répondre, et puis, tout a défilé.
Élio m'avait parlé de sa mère, mais cette fois, avec des détails qui m'ont bouleversée. Il m'avait raconté à quel point elle aimait la musique, le piano en particulier. Elle en jouait depuis qu'elle était petite, et c'était devenu une partie d'elle. C'est elle qui lui avait appris à jouer, quand il n'avait que cinq ans, et il s'était vite passionné pour l'instrument. C'était leur truc à eux, un lien unique qu'ils partageaient, quelque chose qui les unissait d'une manière presque sacrée.
- Quand elle jouait, la maison devenait calme. Avait-il écrit. C'était comme si tout autour de moi se taisait pour l'écouter. Même mon père. C'est pour ça que je continue à jouer. Pour elle, mais aussi pour moi. Quand je suis au piano, c'est comme si elle était toujours là, avec moi.
J'avais lu ce message plusieurs fois, émue par la beauté de ce qu'il disait. J'avais essayée de m'imaginer la scène, une petite maison emplie de mélodies, une mère et son fils partageant quelque chose de précieux, quelque chose de plus fort que les mots.
- C'est magnifique. Lui avais-je répondu. Ça doit être dur, parfois, de continuer à jouer, non ?
- Oui, parfois. Parfois, je m'arrête au milieu d'un morceau parce que ça devient trop lourd. Mais d'autres fois...c'est comme si elle me donnait la force de continuer. Tu comprends ?
- Oui, je comprends. C'est comme une façon de garder un peu d'elle avec toi.
Il avait répondu presque aussitôt.
- Exactement. C'est ça. J'ai l'impression que tant que je joue, je ne la perds pas complètement.
Je n'avais pas su quoi dire d'autre. Je n'avais pas voulue risquer de briser cette vulnérabilité qu'il m'offrait, cet espace si intime où il me laissait entrer. Alors, je l'avais laissé parler. Il m'avait raconté des souvenirs d'enfance, des après-midis passés à écouter sa mère jouer, à ses côtés sur le banc du piano, ses petites mains essayant de suivre les accords qu'elle lui apprenait patiemment.
- Je me souviens qu'elle me disait que la musique, c'est ce qui rend les émotions visibles. Que chaque note est comme un morceau de ce qu'on ressent. M'avait-il écrit. J'essaie de m'en souvenir quand je joue, mais c'est dur sans elle.
Son message m'avait serré le cœur. C'était comme si, à travers le piano, il essayait de recoller les morceaux d'une perte qu'il ne parviendrait jamais à surmonter complètement.
Je lui avais parlé, à mon tour, de mes propres passions, mais en comparaison, tout me semblait si dérisoire. Le volley que j'avais adoré pendant des années me paraissait soudain si insignifiant face à ce lien qu'il avait avec la musique et sa mère. Mais le brun ne m'a jamais fait sentir que mes doutes étaient moins importants que ce qu'il vivait. Il m'avait écoutée, encore une fois, comme il l'avait fait plus tôt dans la soirée.
- Je crois que tu dois juste te laisser le temps. Avait-il répondu après que je lui ai parlé de mon éloignement progressif du volley. Si ça doit revenir, ça reviendra. Sinon, ce n'est pas grave. Parfois, nos passions changent, et c'est normal.
Je ne m'étais jamais vraiment permis de penser ça. Pour moi, abandonner ce que j'avais aimé si longtemps, c'était un échec. Mais Élio, lui, ne le voyait pas ainsi. Et cette perspective nouvelle m'a soulagée, d'une certaine manière.
Il était tard, et malgré la fatigue, je n'avais aucune envie d'arrêter de lui parler. Nous avons continué comme ça, à échanger des messages, à nous confier dans le silence de la nuit. À un moment, il avait simplement écrit :
- Merci d'être là.
Je m'étais surprise à sourire en voyant ces mots. Je lui avais répondu :
- C'est rien. Moi aussi, je suis contente que tu sois là.
Et là, juste après, il avait envoyé :
- On devrait peut-être essayer de faire un duo, un jour. Piano et...je sais pas. Toi, tu chantes ?
Je n'avais pas pu m'empêcher de rire doucement sous les couvertures.
- Moi ? Chanter ? Non, t'as pas envie de m'entendre, crois-moi.
- Ah, dommage. Je suis sûr que t'es pas si mauvaise.
- On verra... Avais-je répondu, amusée.
Peu après, nos messages avaient ralenti, la fatigue prenant le dessus. Mais j'étais restée éveillée un moment après avoir envoyé mon dernier "bonne nuit". J'avais relu plusieurs de ses messages, encore une fois bouleversée par tout ce qu'il m'avait confié en si peu de temps.
Cette nuit-là, j'ai découvert tellement plus de Élio que je ne l'aurais cru possible. Il était bien plus que ce garçon calme que tout le monde connaissait à l'internat. Derrière son sourire réservé, il y avait des couches de tristesse, de passion et de force que je n'avais jamais soupçonnées. Et je savais, en relisant ses mots, que tout cela ne faisait que commencer.
Au final, je crois que je vais pas réussir à rester éveillé. C'est impossible. J'ai vraiment pas assez dormi la nuit dernière, mais je m'en fiche. Alors, affalé sur ma table, je sens mes yeux se fermer petit à petit. Sans que je puisse le contrôler.
Je sens une main sur mon épaule. Elle me secoue doucement.
J'ouvre mes yeux un part un le temps de m'habituer à la lumière, qui me pique fortement les yeux d'ailleurs, et me rend compte qu'une certaine personne qui est aussi la cause de mon manque de sommeil, est juste au dessus de ma tête.
- Le cours vient de se terminer, les autres sont déjà parti à la cafétéria. Je suis venu te réveiller. Me dit le garçon avec qui j'ai parlé une grande partie de la nuit en parlant doucement.
Je hoche la tête et me remet droite pour m'étirer. Je prend mes affaires et me lève pour partir avec lui à la cafétéria.
- Merci de m'avoir réveillé, j'ai essayé de ne pas m'endormir mais c'était peine perdue. Lui dis-je en rigolant nerveusement.
- Tu aurais dû me dire que tu étais fatigué hier, je t'aurais laisser dormir !
- Je n'étais pas fatigué hier ne t'en fait pas ! Et puis j'avais envie de continuer de parler avec toi.
Oh la con. C'est sortie tout seul.
- J'ai beaucoup apprécié de discuter avec toi, moi aussi. Répond t-il avec un petit sourire.
Il est trop chou quand il sourit !
Sans m'en rendre compte, on était déjà arrivé à la cafétéria. Malheureusement.
Brefffff.
Après avoir pris nos plateaux, nous cherchons nos amis du regard. Jusqu'à ce qu'on tombe sur Max.
- HÉ HOOOOOOO !!! ON EST LAAAAAAAA !! Cria t-il en agitant ses bras.
Je. Vais. Le. Tuer.
- C'est un homme mort. Dit le brun en partant vers notre table.
Et bah, au moins on est sur la même longueur d'onde. Une fois installé à table, Élio prend la tête de Max sous son bras et frotte énergiquement sa tête à l'aide de son poing.
- Mais aïe ! Arrête ! Arrête ! ARRÊTEEEEEE !! Se plaint-il.
- La prochaine fois que tu cris aussi fort devant tout le monde, je t'arrache les couilles pour te les enfoncer par les oreilles. Dit-il en penchant la tête sur le côté.
Sa victime déglutit difficilement et hoche la tête rapidement en se rasseyant tout calme, pendant qu'on rigole.
Alors qu'on commençait à manger en toute tranquillité, deux immondes pots de peinture sont arrivés coupant net notre sérénité.
La première, une blonde éclatante, qui attire immédiatement le regard. Ses cheveux, lisses et impeccablement coiffés, tombent en cascade sur ses épaules, captant chaque rayon de soleil comme s'ils étaient faits d'or. Elle porte une jupe si courte qu'elle semble défier les lois de la modestie, dévoilant ses longues jambes bronzées et impeccables. Son haut, moulant et échancré, met en valeur des courbes parfaitement assumées. Elle arbore une paire de lunettes de soleil aux verres fumés, plantées avec une assurance désarmante sur son nez, qui d'ailleurs je me demande ce qu'elles foutent là. Sa posture, légèrement déhanchée, dégage une aura de supériorité, renforcée par le sourire en coin qu'elle esquisse, indifférente aux regards qu'elle attire.
À ses côtés, la brune est tout aussi saisissante mais d'une manière différente, presque féline. Ses cheveux, sombres et soyeux, encadrent un visage marqué par des traits prononcés et un regard perçant. Sa jupe, noire et ajustée, s'arrête juste assez haut pour faire tourner les têtes, et le mouvement naturel de ses hanches en dit long sur la confiance qu'elle dégage. Son haut, un crop top près du corps, dessine ses formes avec précision, soulignant une silhouette sculptée. Elle joue avec une mèche de ses cheveux, un geste qui pourrait sembler anodin mais qui, dans son cas, ressemble à une déclaration : elle sait exactement l'effet qu'elle produit. Sa démarche est fluide, presque calculée, et ses yeux balayent les environs avec une assurance nonchalante, mais affûtée.
- Salut les gars ! Comment vous allez aujourd'hui ? Dit un des deux pots de peinture.
Gros blanc.
- Bah pourquoi vous répondez pas ? On est venu que pour vous ! Minauda le pot de peinture n•2.
- Pourquoi faut-il toujours que vous rameniez votre visage pleins de plastique et de produits chimiques devant nous ? Demande mon meilleur ami, exaspéré.
ÇA, C'EST MON BESTO FRIENDO !
- Oh ne la ramène pas toi ! Dit pot de peinture n•1.
- C'est toi qui devrait la fermer. Et puis d'abord, vous êtes qui vous ? Demandais-je.
- Moi c'est Bethany. Et elle c'est Ambre. Les plus belles filles du lycée ! Et toi tu dois être nouvelle pour pas nous connaître, autant dire sans intérêt.
- On n'a pas la même définition de la beauté. Chuchote Max à Élio.
- Et bah vous, vous devez être fortement insignifiantes. Parce que je n'ai pas entendu parler une seule fois de vous depuis que je suis arrivé ici. Dis-je. Attend, approche.
La blonde, Bethany, fais deux pas vers moi avec une démarche qui se veut supérieure, je lève alors mon bras et retire partiellement les lunettes posées sur son nez. Je l'observe longuement en me disant que je ne supporterais pas la vue de sa tête très longtemps.
- Non en fait, remets les. T'es beaucoup mieux avec. Je déclare en poussant l'objet sur sa face. Au moins, quand tu les as, on ne voit pas ton visage.
- Non mais pour qui tu te prends toi ! Commence pas à faire ton intéressante avec nous parce que ça ne va pas marcher !
- Et puis reste à ta place. Le jour où tu sauras t'habiller, on en reparlera.
- Oh mais je ne fais pas mon intéressante, c'est vous, qui vous ridiculisez. Et avant de vous intéressez à ma manière de m'habiller, occupez-vous plutôt de votre problème vestimentaire. Parce que des jupes aussi courtes que celles que vous portez, on ne doit en trouver qu'au rayon ceintures à ce stade là.
- Qu'est-ce que tu as dit là ? Demande Bethapute, en rage.
- Les chiennes écoutent, elles ne demandent pas.
- POPOPOOOOOOO !!! Crie Max, les yeux grands ouverts.
Rouge de honte, le pot de peinture n•1 tourne les talons et part rapidement suivie de sa copine en plastique.
Après ça je prends mes couverts et continue à manger calmement. Mais le silence autour de moi me fis relever la tête.
- Pourquoi vous me regardez avec des yeux de merlan frit ? Demandais-je sans comprendre.
- Je sens que je vais t'apprécier de plus en plus toi ! Dit Sean en éclatant de rire.
- Je suis si fière d'avoir une personne de caractère dans mon équipe. Dit ma capitaine en essuyant une fausse larme.
- ÇA, C'EST MA MEILLEURE AMIE !!! Cria William à côté de moi.
Il m'a percer les tympans ce con.
- Ne crie pas trop fort Will, tu perces les tympans de tout le monde là. Même si je dois avouer que c'était très bien envoyé Zeyla. Dit son copain en prenant la main de Will.
Alexander, tu es définitivement un ange tombé du ciel.
Les conversations reprennent et tout le monde mange tranquillement. Et je sens soudainement un bras passer autour de mes épaules.
- J'adore te voir comme ça. Ça me donne encore plus envie de te connaître. Chuchote Élio dans mon oreille.
C'est avec les joues rouges que je lui tape le bras pendant qu'il rigole.
Et c'est comme ça que le repas se termine. Entouré de mes amis, ainsi qu'un beau brun qui a décidé de ne pas enlever son bras.
***
L'après-midi s'étire doucement, et la salle de repos de l'internat vibre des échos des discussions et des rires. Le cliquetis rapide des poignées du baby-foot se mêle à des exclamations enthousiastes, le tout dans une joyeuse cacophonie.
Mes doigts serrent les barres de métal, et je plisse les yeux pour me concentrer sur la petite balle blanche qui roule en zigzag. À ma droite, Rose s'acharne sur ses joueurs en plastique avec une énergie contagieuse. Face à nous, Sean et Max s'envoient des piques tout en essayant d'éviter de se faire ridiculiser. Le ballon percute bruyamment le but.
- Goal ! Crie Rose en levant les bras comme si elle venait de remporter la Coupe du Monde.
Je ris de bon cœur quand elle m'attrape dans ses bras pour me faire sautiller avec elle. Je jette un coup d'œil vers le fond de la pièce. William est affalé sur un vieux canapé aux coussins avachis, les jambes étendues et le regard amusé. À ses côtés, son copain semble absorbé par sa conversation avec Shawn et Élio. Mon meilleur ami se redresse soudainement, son visage illuminé d'un sourire malicieux.
- Bon, c'est fini la rigolade ! Vous avez besoin d'un vrai champion. Je vais vous mettre une raclée dont vous vous souviendrez.
Il s'approche d'un pas sautillant et se frotte les mains, les yeux brillants de défi. Max grogne en plaisantant, tandis que Rose lui tend une poignée sans hésiter.
- Allez, montre-nous ce que tu sais faire, monsieur le champion.
Le jeu reprend dans un tourbillon de cris et de mouvements. Will fait tournoyer ses poignées avec une précision que je lui connaissais bien, son rire clair résonnant à chaque coup gagnant.
- T'as aucune chance ! Ricane-t-il en nous regardant.
- Attends, attends... Dis-je en m'arc-boutant sur mes pieds. T'es tellement sûr de toi que ça va te retomber dessus, j'te préviens.
La balle fuse à nouveau, rebondissant contre les parois en plastique avant de finir sa course directement dans notre but. Rose pousse un cri de frustration en se prenant la tête.
- Mais c'est quoi ça ?
- La magie, ma vieille ! Répond William avec un clin d'œil. Juste la magie.
Soudain, Sean laisse tomber les poignées avec un soupir exagéré, les bras levés en signe de défaite. Puis il se laisse basculer en arrière pour s'écrouler au sol, mains sur le cœur comme s'il venait de subir le coup fatal.
- Noooon...je ne m'en remettrai jamais... Halète-t-il d'une voix dramatique.
La rousse éclate de rire, tandis que le blond et le brunet sortent leur téléphone en un éclair pour immortaliser la scène. L'écran de leurs appareils scintille tandis qu'ils capturent chaque seconde de sa lamentation surjouée.
- Sean, t'es trop fort, je vais en faire un GIF ! Annonce Max en gloussant.
- Allez, encore une pose dramatique ! Demande Rose.
Sean se roule au sol, gémissant d'une manière tellement exagérée que tout le monde part dans un fou rire incontrôlable. Max bondit alors pour lui tomber dessus, le serrant dans une accolade si brusque qu'ils finissent en tas. Rose se jette par-dessus eux, riant aux éclats. Le pauvre Sean tente de fuir la tornade humaine, mais son acolyte de toujours l'attrape par la taille et l'entraîne dans la mêle.
- Viens ici, toi ! Lance-t-il, hilare.
- Lâchez-moi ! Vous êtes fous ! Proteste Sean, en étouffant un rire.
Ils roulent tous ensemble dans un chaos de bras et de jambes, des éclats de rire fendant l'air. Rose attrape mes poignets et m'entraîne dans la mêle sans me laisser le temps de réagir. Je bascule avec eux, riant jusqu'à en avoir les larmes aux yeux.
Un cri joyeux s'élève soudain du canapé. Layla abandonne sa conversation pour nous rejoindre à grandes enjambées, suivi de près par deux de nos autres amis, Cameron et Shawn, qui semble avoir abandonner sa discussion avec ses meilleurs amis. Ils plongent dans le tas sans réfléchir, leurs rires se mêlant à notre joyeux capharnaüm.
- Ça, c'est le chaos total ! Crie Shawn en sautant sur Will avec la grâce d'une pieuvre danseuse étoile.
- On va tous y rester ! Hurle Layla en roulant sur le côté, des éclats de rire plein la voix.
Sean, les bras écartés, se jette sur Max et sa copine en un énorme câlin collectif. Quelqu'un lance un coussin qui vole dans les airs et heurte William en pleine tête.
- Qui m'a lancé ça ? Proteste-t-il avec une indignation feinte, avant de riposter avec un coussin qu'il ramasse d'une main rapide.
La bataille devient générale, chacun attrapant le moindre objet moelleux à portée de main. Les rires fusent, des alliances se forment et se brisent en un clin d'œil, et les coussins pleuvent dans une anarchie délirante.
Il n'y a plus de place pour la fatigue de la journée. Juste ce moment-là, où l'amitié résonne dans chaque rire, chaque raillerie bon enfant, et où le reste du monde pourrait aussi bien ne pas exister.
Mais bon...
C'était sans compter l'arriver des surveillants, surement alertés par le boucan que l'on faisait.
À suivre...
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Ooooh mais il semblerait que le petit rapprochement a fait son effet ! On espère que ça ira plus et sans encombre ! 😅🥰
Mais c'est sans compter les petites perturbatrices que notre magnifique Zeyla a réussi à remballer !
Espérons qu'elles ne s'interposent pas dans la relation commençante de notre futur (peut-être) couple ! 👀💕
Alalaaaa quelle amitié, je pleurerais presque d'émotions ^^
Hâte de vous revoir dans le prochain chapitre ! :)