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4 - Chapitre 3
5 - Chapitre 4
6 - Chapitre 5
7 - Chapitre 6
8 - Chapitre 7
9 - Chapitre 8
10 - Chapitre 9
11 - Chapitre 10
12 - Chapitre 11
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14 - Chapitre 13
15 - Chapitre 14
16 - Épilogue
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Pythonisse
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Chapitre 5

Soulevant le dernier morceau de carton, je découvris une lettre. Maintenue dans une enveloppe couleur pastel, je saisis le mot à l’intérieur.

« Je sais que ce n’est pas vraiment ce que tu portes d’habitude, j’espère ne pas m’être trompé sur la taille. Mais quand je t’imagine revêtant ça, c’est moi qui ai envie de t’appeler « mon amour ». »

C’était signé « Le stalker potentiellement dangereux ».

Pour la seconde fois de la journée, mon visage tourna écrevisse. Je lorgnai sur le mot un long moment, fantasmant légèrement sur la possibilité que mon mystérieux père Noël soit Beryl.

Soudain, j’eus un doute. J’attrapai mon téléphone et rouvris la photo qu’il m’avait envoyée. Cette peau… C’était presque la même teinte que celle de mon collègue ! Je fixai le cliché un peu trop longtemps, si bien que lorsque mon portable vibra, m’avertissant de l’arrivée d’un nouveau message, je sursautai violemment, laissant échapper l’appareil qui rebondit sur le canapé, affichant le texto.

« As-tu eu le temps d’ouvrir mon cadeau ? »

Je répondis du bout des doigts.

« Je suis justement en train de le découvrir. »

Une fois le message parti, je plongeai mes mains dans le contenant et en sortis un papier de soie délicatement fermé par un autocollant à l’effigie d’une marque connue. Je le décollai et défis l’emballage blanc.

De prime abord, mes sourcils se froncèrent. Je pinçai les bretelles du haut pour le tenir devant moi. Il se déplia et je compris que c’était une nuisette. Un bandeau noir était supposé cacher la poitrine et le « jupon » fendu en son centre, permettait de dévoiler le ventre grâce à un tulle fin et bleu foncé, qui ne laissait aucune place à l’imagination. Je palpai la délicatesse de l’habit, il avait raison ; ce n’était pas ce que je portais d’habitude.

Je lâchai le vêtement qui retomba sur mes genoux et saisis le bas avec une expression convaincue. Un shorty, dont la partie triangulaire devant recouvrir le sexe et un autre semblable à l’arrière, reprenaient le tissu opaque du bandeau. Le reste était composé du tulle transparent et doux.

Un petit sourire s’incrusta sur mon visage. Certes, ce n’était pas quelque chose sur lequel je me serais arrêté en magasin, mais… j’avais vraiment envie de l’essayer.

Une seconde plus tard, j’étais dans ma chambre, me déshabillant à la hâte. J’enfilai d’abord le dessous qui, sans étonnement, était à ma taille. Le tissu délicat retombait sur mes fesses, soulignant leur forme légèrement bombée. Mon sexe au repos déformait un peu le bas, mais la sensation sur ma peau me plaisait.

Satisfait, je me décidai à essayer le reste. J’eus la bonne surprise de me rendre compte que l’assemblage entre le bandeau et le jupon était fait d’un élastique. J’avais donc le buste maintenu, mais sans que la circulation de mon sang ne soit coupée au contraire des agrafes qui me serraient le peu de fois où j’en avais enfilé.

J’envoyai ensuite un regard incertain vers le miroir. J’étudiai mon corps, ma main caressant le voile vaporeux qui retombait sur mes hanches et ma taille. Je devais bien avouer que j’aimais bien le rendu de sa couleur noire et bleu nuit, contrastant avec celle plutôt claire de ma peau. J’appréciais aussi de me voir comme ça, habillé d’un ensemble. Je m’étais surtout cantonné aux culottes et autres tangas, mais aujourd’hui, je me rendais compte que j’étais prêt à tester de nouvelles choses. Mon portable vibra de nouveau.

« Alors ? »

Je répondis, un sourire mutin traversant mes lèvres.

« J’aime bien. Merci. »

J’aurais préféré avoir quelque chose de plus subtil à lui répliquer, mais mon cerveau s’engluait dans mon embarras. J’avais du mal à ne pas imaginer Beryl derrière ces mots et je m’en trouvais bien plus troublé que j’aurais voulu l’admettre.

Entre l’attitude qu’il avait eue avec moi dans l’ascenseur et ces messages que je recevais presque quotidiennement, faire l’amalgame était presque trop facile. Ou alors, c’était peut-être juste mon esprit qui divaguait ou qui l’espérait, car je voyais mal mon collègue si franc se cacher derrière un numéro inconnu. Il n’était pas du genre timide. Un petit rire m’échappa ; quoi qu’on en dise, j’avais la cote en ce moment ! Mon téléphone vibra.

« Je meurs d’envie d’avoir une photo. Ou plusieurs d’ailleurs. Tu ne te sens pas l’âme d’un chasseur d’images ? »

En lisant le message, j’imaginai automatiquement la voix que Beryl avait utilisée quand nous nous trouvions dans ce maudit ascenseur. Cette voix plus grave que d’ordinaire, plus langoureuse, presque charmeuse.

Je m’assis sur mon lit, scrutant mon reflet dans ce grand miroir, pensant que j’étais quand même un homme assez tordu. Entre mon obsession pour les sous-vêtements « féminins » et les raccourcis de mon cerveau pour faire de mon collègue un gars fou de moi… Il n’y avait pas grand-chose à récupérer.

Un souvenir me revint en mémoire. L’instant où ma vie avait basculé. Je devais avoir quatorze ou quinze ans, c’était la première fois que je faisais une lessive. Mes parents avaient eu dans l’idée de me responsabiliser donc Fanny et moi nous partagions les tâches ménagères.

En sortant le linge de la machine, j’étais tombé sur des habits de ma sœur. J’étais resté un brin hébété devant son dessous bariolé, me demandant pourquoi les femmes avaient le droit d’en porter de si beaux en comparaison des boxers monochromes dont je me vêtais.

Ce soir-là, en repartant dans ma chambre, j’avais passé de longues heures à me balader sur des sites de vente de lingerie. Au début, ce n’était que de la curiosité d’adolescent. Je voulais savoir pourquoi je n’avais pas l’autorisation d’en avoir. Je trouvais ça injuste ! Ces culottes étaient jolies et avaient l’air confortables, alors que je me contentais de boxers tristes. Un jour j’avais tenté d’en parler à ma mère, lui demandant pourquoi nous avions besoin de sous-vêtements si différents, nous avions donc conversé d’anatomie distincte et de conventions sociales. Les femmes devaient être belles, pourvues de magnifiques couleurs et de tissus légers, là où les hommes se devaient de s’habiller de façon plus formelle, plus stricte. Ses paroles m’avaient culpabilisé, pourtant, l’idée n’était jamais sortie de mon cerveau.

Je n’avais osé faire ma première acquisition que quelques semaines plus tard, honteux et trop anxieux pour paraître naturel. Elle n’était pas affriolante ni colorée ; c’était la culotte basique, en coton blanc. Je n’avais pas pu me résoudre à acheter quelque chose de plus travaillé.

Il m’avait fallu encore plusieurs jours avant d’avoir le courage de la porter et les problèmes ne s’étaient pas arrêtés là ; la laver était compliqué, par exemple. Je devais le faire à la main, les rares moments où il n’y avait personne à la maison et m’arranger pour qu’elle sèche dans ma chambre, cachée des regards de ma famille.

Je soupirai, pensant que la vie était plus simple depuis que je vivais seul. Un nouveau message arriva.

« J’ai beau essayer d’imaginer à quoi tu ressembles en portant mon cadeau, j’ai du mal à visualiser. Tu veux pas m’aider ? ❤ »

Son texto d’amoureux transi me redonna un peu le sourire. Légèrement remotivé, je me redressai puis me plaçai devant mon miroir. Avec mon bras libre, je dissimulai mes yeux tandis que de l’autre main, je pris une photo rapide de l’ensemble de mon corps. Sans vraiment la vérifier, je lui transmis et retournai me changer, conservant tout de même le shorty que je trouvais confortable.

Je rangeai la nuisette sur un cintre puis migrai dans la cuisine avant de manger un repas réchauffé devant la télé. Ce ne fut qu’en me couchant que je remarquais sa réponse.

« En fait, c’est beaucoup trop frustrant de juste regarder. Tu penses qu’un jour, je pourrais toucher ? Te toucher ? »

L’image de Beryl, si proche de moi dans l’ascenseur, me revint en mémoire avec violence. Cette réflexion devenait récurrente, mais c’était de sa faute, avec son sous-entendu pas discret ! Je soupirai, agacé.

C’était une mauvaise idée de fantasmer sur un collègue ! Et puis, même s’il me trouvait à son goût, je préférais ne pas imaginer sa réaction s’il devait découvrir mon petit secret… Il serait certainement dégoûté, il me penserait comme un gars bizarre, un pervers, peut-être dangereux. Je m’en étais sorti avec Anna en l’empêchant de regarder, mais la spontanéité avait beaucoup aidé et de toute manière, je ne comptais pas renouveler l’expérience.

Gémissant de lassitude, je posai mon téléphone sur ma table de nuit et m’endormis peu après, mal à l’aise quant à la situation.

Le vendredi matin, je passais au café du coin pour acheter quatre boissons chaudes. Je fis en sorte d’arriver un peu plus tard que mes collègues et apposai le plateau rempli de caféine devant eux.

— Oh, il a été nous chercher du café ! Quel bon chef d’équipe, minauda Anna.

— Trop cool ! Moi qui hésitais à aller m’en prendre un, t’as tapé dans le mile ! surenchérit Luc.

Ils saisirent tous deux les leurs en me remerciant et quand je voulus me tourner vers Beryl, ce dernier plaça une main dans le bas de mon dos, se penchant par-dessus mon épaule pour regarder le plateau à moitié vide. Mon corps se raidit sensiblement alors qu’un frisson me parcourait l’échine.

— Merci boss. C’est vraiment très attentionné de ta part. Tu prends soin de nous.

Il avait conversé d’un ton faible, avec cette voix, afin que personne, excepté moi, ne capte ses paroles. Celle sur laquelle je fantasmais depuis le début de la semaine. Mon cœur accéléra ses battements tandis qu’il attrapait sa boisson et s’écartait de moi, faisant glisser ses doigts jusque sur ma taille dans un geste qui aurait pu paraître amical s’il n’y avait pas eu l’épisode de l’ascenseur, sa façon de me parler et mes pensées coupables.

Il me fallut quelques secondes pour reprendre contenance, saisir mon propre gobelet, jeter le plateau en carton et rejoindre mon bureau en évitant scrupuleusement mon collègue.

Toute la matinée, je fis des pieds et des mains pour camper dans mon espace de travail, prétextant des appels importants et autres comptes-rendus à fignoler. À la pause du midi, nous descendîmes tous les quatre à la salle de repas. Anna s’assit à côté de moi et Beryl en face. Je me sentais quelque peu coincé.

— Alors, on s’est décidé pour ce soir ? On va où ? se renseigna-t-elle.

— Y a un bar à thème dans la ville d’à côté. Je m’y suis rendu plusieurs fois et j’le trouve assez sympa. Y a même des cabines si on veut juste être entre nous ! nous tenta Luc.

Je haussai les sourcils, intéressé par ce concept.

— Ça peut être cool ce principe de cabines, ricana Beryl.

Alors que j’allais questionner Luc, je sentis quelque chose frôler ma jambe. Les mots restèrent bloqués dans ma gorge, retenus par la peur de comprendre ce qu’il en était réellement.

— Ouais, une fois j’y ai amené une copine, j’ai passé un bon moment, reprit le dreadeux.

Ils rirent tous les deux alors que je basculai légèrement en arrière pour jeter un coup d’œil sous la table et ce que j’y vis m’immobilisa de surprise. C’était lui ! Beryl baladait sa chaussure contre mon pantalon, se promenant le long de mon mollet comme si de rien n’était. Il participait à la conversation sans rien laisser transparaître tandis que je sentais mes joues réchauffer sous le coup d’un rougissement intempestif.

— Donc, on va là ? Ça convient à tout le monde ?

Je hochai la tête en guise de réponse à Anna, incapable de prononcer le moindre mot. Cette fois, je ne pouvais plus me faire d’idées. Je l’intéressais.

Durant tout le repas, il revint régulièrement caresser ma jambe, me lançant des œillades significatives. De mon côté, je ne le repoussai pas, ne m’écartai pas, mais pour autant, je ne fis pas un mouvement vers lui. Je ne savais pas comment me positionner. Il était bel homme, il semblait que ses attentions se tournaient vers moi, cependant, l’exercice était dangereux.

En prenant l’ascenseur, nous nous retrouvâmes en compagnie de plusieurs autres personnes qui cherchaient aussi à rejoindre leurs étages.

Beryl et moi fûmes bousculés vers le fond de la cage, contre le mur, alors que les portes se refermaient. Il ne fallut qu’une seconde pour que je sente sa main glisser dans mon dos en passant sous ma veste. Je sursautai légèrement, mais ne me dégageai pas. Sa paume se posa à plat dans le creux de mes reins et même si je ne l’aurais jamais reconnu, c’était plaisant.

Devant nous, Anna et Luc étaient en grande conversation, débattant sur qui de Patrick Stewart ou de James McAvoy incarnait le mieux le professeur Xavier au cinéma. N’étant pas tournés vers nous, ils ne considérèrent pas les doigts englober ma taille afin de me rapprocher de lui. Ils n’observèrent pas non plus quand ses caresses dévalèrent mon corps.

Il flatta mon dos du bout des doigts, y créant des frissons cotonneux qui me firent mordre l’intérieur de mes joues afin de ne pas réagir vocalement parlant. Ce n’était pour tant rien et personne n’était capable de nous voir, pourtant, l’excitation à la possibilité d’être découverts restait quelque peu plaisante.

Sa main se stoppa sur ma ceinture, comme s’il me demandait l’autorisation de descendre davantage.

Sa question silencieuse était tentante et le flot des autres employés de bureau autour de nous accentua mon envie de plus. J’agrippai sa manche pour la tirer vers mon pantalon, acceptant tacitement plus de son toucher. Une seconde plus tard, sa paume longea la courbe de ma fesse qu’il pressa en douceur. J’étouffai un soupir, croisant les bras sur mon torse pour conserver un tant soit peu de contenance. Ce que nous faisions était mal, mais force était de constater que j’adorais ça.

Ses caresses continuèrent, passant d’un lobe à l’autre avec une tendresse qui me déstabilisa. Du coin de l’œil, je le vis se baisser un tantinet avant que les extrémités de ses doigts ne suivent la fente qui séparait mes deux monticules de chair. Il se plaça entre mes jambes et remonta vers mes reins dans un geste lent, à peine appuyé. Tout mon corps s’électrisa et je laissais retomber le haut de mon dos contre la paroi froide, tentant de calmer mon cœur qui s’emballait.

Je conservais le regard bas, fixé sur le sol de l’ascenseur entre mes pieds. Après une petite seconde de réflexion, je me fis la remarque que j’aimais la façon dont il me touchait. J’appréciais profondément de le sentir contre moi, comme maintenant, alors qu’il partait à la découverte du rond inexistant de ma hanche, m’enveloppant de son bras.

Si nous avions été seuls, j’aurais choisi ce moment pour me retourner et l’embrasser. J’aurais pressé mon bassin contre le sien et aurais harponné sa bouche avec ferveur. Mais pour mon plus grand déplaisir, nous étions au bureau, entourés de beaucoup trop d’humains pour que je puisse oser faire le moindre semblant de mouvement.

Les portes s’ouvrirent, laissant partir plusieurs personnes alors que d’autres nous rejoignaient. Malgré le danger, sa main ne me quittait pas.

Dans deux étages nous serions au nôtre. Dans deux étages, tout serait fini. Il dut avoir le même chemin de pensée que moi, car au moment où je m’attristai de cette vérité sa prise sur moi se raffermit. Nous fûmes poussés sur le côté, m’envoyant dans le coin. Mon épaule buta contre la paroi et je grognais à cause d’une douleur fugace.

Je n’osais pas relever la tête vers lui. Peut-être parce qu’à ce moment, je comprendrais enfin ce que j’étais en train de faire. J’eus aussi de la peine pour lui ; le pauvre ne se doutait pas de la perversion qui m’habitait et s’il venait à le découvrir un jour, je refusais de penser aux conséquences que cela entraînerait.

Je posais ma main sur sa chemise, contre son ventre. Je saisis le tissu, le froissant entre mes doigts tandis que les siens s’étendaient sur mon postérieur.

Soudain, il me tira vers lui. Mon bassin percuta le côté de sa cuisse alors que sa jambe se logeait entre les miennes.

Les portes s’ouvrirent de nouveau, d’autres virent s’agglutiner, nous poussant encore plus à nous recroqueviller dans le coin. Il en profita pour se placer face à moi, me dissimulant au reste de l’humanité qui emplissait cet ascenseur de malheur.

Je me retrouvais le nez contre son torse et sa main passa dans mon dos. Il me blottit contre lui, entouré de ses bras dans lesquels je me sentis honteusement à l’aise. Une seconde plus tard, il malaxait mes fesses à deux mains. Les miennes s’étaient accrochées aux pans de sa veste avec la force du désespoir, celle qui m’empêcherait de faire du bruit. Sa jambe pressa contre mon sexe qui durcit sensiblement alors que de petits soupirs m’échappaient malgré moi.

La vérité était dérangeante, obscène et pourtant grisante. J’adorais ça. Beryl, quant à lui, baissa la tête, s’approchant de la mienne et déposa un baiser sur ma pommette.

Lorsque je levai un visage écarlate vers lui, découvrant ses yeux braqués sur moi, nous atteignîmes notre étage. D’un geste plus brusque que je le souhaitais, je le poussai et m’extirpai de cette boîte de métal en bousculant tout le monde et rejoignis mon bureau d’un pas rapide.

Je m’assis sur ma chaise roulante, le regard fixé sur mon écran et l’esprit focalisé sur ce qu’il venait de se passer. Je ne parvenais pas à croire que j’avais vraiment fait ça, que je l’avais laissé faire !

Et pourtant, mon sexe qui pulsait encore dans mon pantalon me prouvait que tout était vrai. Je me retins de lui jeter un coup d’œil. Je devais d’abord me calmer. M’apaiser et réfléchir à comment j’allais me comporter ce soir.

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2 Comments

29 days ago
Ça m'attriste vraiment. Je ne sais pas ce qu'a vécu Ethan auparavant, mais il semble vraiment considérer son kink comme quelque chose de sale ou de dégradant. Il se traite de pervers, ça fait mal TwT
Sinon, la scène dans l'ascenseur est vraiment... >.> ... Chouette ? 😏
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1 month ago
Cette scène dans l'ascenseur si douce et si appétissante 👀🥹
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