- Angie !
- DRAGOOO ! Aide-moi !
- J'arrive Angie !
Je cours à une vitesse folle à travers les bois. La forêt était immense et on ne voyait que dalle.
On me lançait des sorts pour tenter de me stopper dans ma course effrénée vers celle qui venait de se faire capturer.
Je contrais tous les sorts et j'en lançais d'autres sans vraiment prendre le temps de bien viser, en espérant faire tomber quelques uns, ce qui éviterait de me faire ralentir.
- Dragooo !!!
- Je suis là Angie !!!! J'arrive ! STUPEFIX !!
Ce sort, je savais le pratiquer à merveille.
Trois hommes à ma droite volèrent dans les airs avant d'atterrir durement sur le sol boueux et semés de caillasse.
Je continuais de courir, je voyais les deux hommes qui portaient Angie sur leurs bras. Elle était secouée de partout, les pieds et poings liés.
Elle essayait tant bien que mal de se débattre, sans résultat.
- Vas-y, je protège tes arrières !
Blaise venait de me rejoindre.
J'accélérais donc encore pour me rapprocher de mon but.
Je pointe ma baguette, je vise, et, de toutes mes forces, je prononçais haut et fort :
- DEPULSO !
L'homme qui était à l'arrière lâcha prise et tomba au sol. Angie, furtivement, se retrouva la tête en bas, toujours balancée de gauche à droite.
Je m'avançais vers l'homme tombé à terre, qui était masqué.
- STUPEFIX !
A moitié dans les vapes, je relevai son masque. Mais je ne le reconnaissais pas.
- Laisse, je m'occupe de savoir qui les envoie.
Pansy, totalement transformée depuis cette guerre, me fit signe d'aller délivrer ma dulcinée.
- Arrête-toi !
L'autre type avançait bien moins vite, aussi j'arrivais bientôt à sa hauteur.
- Lâche-là ! Tout de suite !
Je l'entendais rire.
- Lâche-là !
Il écarta ses bras, et Angie tomba au sol, mais je la rattrapais de justesse avant qu'elle ne se blesse.
Elle se releva avec mon aide, et avec un sort simple, je dénouais ses liens.
Elle se mit à côté de moi et brandit sa baguette sur son kidnappeur.
- Qui es-tu ? Qui vous a envoyé pour la capturer ?!
- Je suis déçu de voir que tu ne me reconnais pas, Drago.
- Pardon ?!
Etant masqué lui aussi, il se mit à le retirer doucement.
Je fus stupéfait de voir à qui j'avais affaire.
- PÈRE ?!!
- En effet. Mais dorénavant, je ne te considère plus comme mon fils. Tu as trahi et souillé notre sang ainsi que notre famille, tu n'es pas digne d'un Malefoy, et tu as osé m'affronter. Maintenant, tu vas subir le châtiment que tu mérites.
Il sortit sa baguette.
- Bellatrix, tu peux sortir de ta cachette.
- Ahhh !! Dragoo !
En une fraction de seconde, ma tante était sortie de l'ombre et avait emprisonnée Angie dans ses bras qu'elle serrait autour du cou de sa prisonnière, et avait un poignard au bout de sa main qui était posé sur la joue de ma protégée.
- La partie est terminé, Drago.
- EXPELLIAR-
- AVADA KEDAVR-
- DRAGOOO !!!
- ANGIE !!!
***
Je me réveillai en sursaut tout en avalant une grosse bouffé d'air, comme si je venais de revenir d'entre les morts.
Je suais à grosses gouttes et je tremblais de tous mes membres.
Encore un de ces stupides cauchemars.
En ce moment, j'en faisais des dizaines semblables à celui-là.
Je soufflais longuement pour reprendre ma respiration et pour que mon cœur se calme.
Je me levais, ouvrait en grand la fenêtre de ma chambre, puis sortis en douce de cette pièce pour aller prendre une douche froide.
- Encore réveillé, Drago ?
Ma mère.
Elle était si différente de mon père.
C'était la seule qui me comprenait mieux que personne.
La seule qui savait me donner de l'affection quand j'allais mal.
La seule à qui je pouvais me confier sans problèmes.
Depuis que j'ai perdu Angie, c'était la seule.
- Oui, mère. Je vais prendre une douche.
- Encore un de ces cauchemars ?
- Mère, je ne veux pas en parler.
Elle s'inquiétait beaucoup pour moi en ce moment. Surtout depuis que j'ai eu la Marque il y a une semaine.
- En es tu sûr ?
- Oui, mère, ça va.
Je passais devant elle et empruntais le couloir qui menait à la salle de bains.
- Drago, mon fils.
Je m'arrêtais.
Je ne pouvais pas résister lorsqu'elle m'appelait de cette manière.
Je soufflais et écoutais ce qu'elle avait à me dire.
- Si tu as des problèmes, il vaut mieux m'en parler maintenant, pendant que Lucius est à Azkaban. Nous n'aurons pas d'autres occasions, tu le sais.
Je ne disais rien.
- Je sais que tu vas mal, mon fils. Je sais qu'elle te manque. Tes cauchemars sont les mêmes, ou presque, depuis que tu es ici. Je comprends que tu veuilles tout faire pour la protéger-
- Mère...
- Mais tu comprends bien que-
- Mère ! Ca suffit. Je ne veux pas remettre cette conversation sur la table.
Je l'avais blessée, mais j'en avais plus que marre que l'on me radote la même chose à chaque fois.
- Tout ce que je veux dire, Drago, c'est que si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là.
- Ah oui ?
- Drago..
- Tout ce dont j'ai besoin, mère, je ne peux pas l'avoir. Parce que mon stupide père et ses enfoirés de parents ont fait un pacte pour ne pas que je m'approche d'elle ! Alors oui, vous êtes peut-être là, mais vous ne pouvez rien pour moi, et vous le savez !
Je claquais la porte de la salle de bains, avant de m'effondrer au sol et de me recroqueviller sur moi-même.
Je tremblais encore.
J'étais seul. Si seul. Tellement seul.
- Angie.....
J'essayais de retenir mes larmes.
Je ne pourrais jamais la revoir. Je ne pourrais plus l'aimer.
Mes cauchemars reflètent ma réalité.
Les kidnappeurs ne sont autres que mon enfoiré de père et ces enfoirés de Lewis.
Angie qui s'éloigne de moi, moi qui me bat contre toutes ces personnes, signifient que plus les jours avancent, et plus je suis en train de perdre la seule personne qui me fait encore tenir debout, ma seule raison de vivre. Les personnes autour sont celles qui font tout pour barrer ma route vers cet amour qui paraît de plus en plus impossible.
Blaise, ma seule rempart sur laquelle je peux encore m'accrocher. Pansy, celle qui ferait tout pour moi et qui comprend parfaitement ce que je ressens, car chaque jour elle le vit.
Voilà ma réalité.
Je suis seul.
Seul face à mes peurs, mes angoisses, seul face à ces obstacles trop grands pour que je puisse les franchir.
La seule chose que peut encore me lier à elle, c'est ce collier que je trifouillais depuis 10 minutes déjà.
Je regarde attentivement cet objet qui signifie beaucoup pour moi.
Elle est toujours là, avec moi...
Je réfléchis.
Du doigt je passe sur le serpent qui dormait dans le blason.
Serpentard...
Ruse, ambition, fierté.
"Qui parviennent toujours à leurs fins".
Je relevais la tête et refermais ma main sur le pendentif.
Oui. Je parviens toujours à mes fins.
J'y arriverai.
Pas question de baisser les bras.
Aller Drago, tu peux le faire.
Je me levais, pris une douche froide, et me préparait pour me rendre au quai 9 3/4.
***
Le train filait à toute vitesse. C'est parti pour une nouvelle année.
Nous étions, Pansy, Blaise et moi, dans le wagon des Serpentard, assis à une table.
Je cherchais depuis une heure Angie du regard.
- Hey, tu la trouveras pas comme ça.
Je ne pensais pas qu'il m'adresserait la parole. Mais notre amitié, si forte depuis notre plus jeune âge, savait toujours reprendre le dessus sur tout.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Arrête, depuis que t'es arrivé sur le quai tu fais que ça. Je te connais trop bien.
- Elle est où alors, bordel ?!
- Je croyais que tu voulais plus la voir.
- Alors tu me connais mal.
Il souffla.
- T'es bizarre en ce moment, Drago.
- Ouais, et t'es pâle.
Ah, Parkinson a encore une bouche ? J'étais pas au courant.
- Lâchez moi, je vais bien.
- Je crois pas non. Il s'est passé quoi ?
- T'as pas à savoir. Dis-moi juste où elle est. Je veux juste l'apercevoir.
- Blaise ne te dira rien tant que tu ne nous aura rien dit.
Pansy se mit en face de moi, le visage assez mécontent.
- Alors, pourquoi t'es différent de d'habitude ?
- Ca vous regarde pas.
- Ah oui ? Parce que tu crois que tes histoires, tes peines de cœur avec Angie, ça nous regarde, peut-être ?!
Elle s'approcha de moi.
- Ecoutes. Je sais très bien ce que tu as. Et tu sais pourquoi. Nous, on a jamais voulu suivre vos affaires, c'est simplement parce que vous êtes nos amis qu'on sait tout. Alors c'est pas aujourd'hui, sous prétexte que Monsieur va pas bien et veux pas parler, qu'on va tout laisser tomber comme ça. C'était ou tu nous dit tout, ou on s'occupe pas de tes affaires. T'as choisi et on a choisi. Alors maintenant, avant que je n'utilise un sort de Vérité, tu va nous dire ce qu'il se passe. C'est clair ?
- C'est pas à propos d'elle. Blaise est au courant mais à moitié. Mais je ne suis pas censé vous le dire. Ca ne doit pas se savoir. Voilà pourquoi je peux rien dire. T'as compris ?!
Elle ne dit plus rien, et se mit à reculer pour s'asseoir.
- Laisse tomber Pansy. Je t'expliquerai plus tard, dis Blaise à voix basse.
- Pas question !
- Pourquoi devrais-je être au courant et pas elle ?!
- T'as pas compris ? Tu ne connais même pas toute l'histoire ! Et je ne suis pas censé vous en parler !
- T'as juste à le montrer Drago. Elle comprendra.
- Pas question !
Je me levais et alla faire un tour. S'ils continuent je vais exploser. Je suis assez sur les nerfs comme ça en ce moment.
J'avançais vers le couloir où se trouvait les Gryffondor. Pourquoi fallait-il que nos wagons soient côtes à côtes ?
J'étais littéralement coincé dans ce train alors que la seule chose que je voulais c'était en sortir rapidement.
Tout m'énervait. Beaucoup trop de choses ce sont passés ces derniers temps. L'année dernière avait été horrible. Entre cette stupide Dolores Ombrage, qui nous interdisait presque de vivre, Angie qui s'était à nouveau enfermée dans sa bulle se lamentant de nouveau sur la perte de son Diggory, Blaise qui me tapait sur le système à être tout le temps avec elle, son truc qu'elle avait sur le bras nous empêchant de nous approcher, nos tentatives vaines pour trouver un contre-maléfice qui pourrait briser ce sortilège, Potter que je haïssais pour avoir le droit de passer du temps avec celle que j'aimais... et depuis peu, ma nouvelle mission et la marque des Ténèbres maintenant ancrée sur ma peau, résultat de l'échec de mon père au département des Mystères.
Après avoir goûté à la joie d'être entouré et aimé de celle que j'aime et de mes amis de toujours, je n'en pouvais plus d'être seul. Cela me rongeait de l'intérieur. Je souffrais en silence. Mais je dois tenir le coup, ce n'est que de passage. Enfin, je l'espère.
- ...et puis selon la rumeur, il serait devenu un Mangemort.
- Ce qui expliquerait pourquoi nous l'avons vu avec sa mère aller chez Barjow et Beurk.
- Ce n'est peut-être pas vrai, les garçons.
- Depuis quand tu défends Malefoy, Hermione ?!
Je m'étais sans m'en rendre compte approché du wagon du trio, et ils parlaient de moi. Cela ne me plaisait pas d'entendre qu'ils m'avaient suivi. Cela m'étonna lorsque cette Sang-de-Bourbe tenta de prendre ma défense.
- Hey, c'est pas le gars dont tu m'as parlé, Angie ?
Un instant je cru que l'un des trois m'avait repéré. Je tournais la tête vers celle qui venait de parler et de prononcer le nom de la personne que j'espérais tant apercevoir.
Elle était là. Au bout du couloir, avec une jeune fille de Serdaigle que je ne connaissais pas.
(Angie à gauche. Les descriptions qui suivent ne vont pas forcément avec l'image, qui n'est qu'une simple représentation subjective. Concentrez vous sur l'écrit :) )
Je constatais qu'elle avait pu se faire de nouvelles connaissances depuis le temps.
Elle avait grandi. Beaucoup grandi. Son visage avait changé. Un peu arrondi au départ, il s'était allongé, devenant légèrement ovale. Le contour de ses joues et de son menton étaient bien dessinés. Sa peau si parfaitement tendue et belle m'aurait un instant fait croire qu'elle s'était maquillée, mais je me suis souvenu qu'elle préférait l'air naturel.
Elle avait toujours ce joli petit nez que j'adorais caresser. Ses lèvres roses ne demandant qu'un doux baiser de celui pour qui son cœur chavirait, et ses yeux mi-amande, mi-rond... de cette couleur violet intense, qui, depuis peu, commençait à tendre sur le rose... Je ne pensais pas que la couleur de ses yeux se modifierait au fil du temps.
Enfin, ses cheveux noir ébène, encore plus longs, descendant presque à la taille, n'étaient plus ondulés, mais légèrement raides. Elle les avait attachés en une queue de cheval sublime, et avait laissée quelques mèches dépasser sur chaque côté de son visage.
Elle était encore plus belle, plus sublime qu'auparavant.
Je la désirai encore plus.
Je voulais qu'elle soit mienne.
- Ouais, c'est lui...
Même si elle était loin, je pouvais tout entendre, malgré le fait qu'elle parlait à voix basse avec sa nouvelle copine.
- C'est vraiment LE-
- Oui c'est lui. Et non je veux pas aller lui parler.
- Mais regarde-le, il est si...
- Si quoi ? Il m'a abandonné car il avait trop peur à cause de ce que je t'ai dit, Livia. Il est redevenu comme avant. Je ne veux plus continuer à faire semblant. Je ne peux compter que sur Blaise, de toute manière.
Je n'en crois pas mes oreilles. Elle est vraiment sérieuse ?! Elle ne parle pas franchement là ? Elle ne pense pas ce qu'elle vient de dire ?!
Jamais je ne l'aurais abandonné. Jamais. Elle est tout ce que je possède. Elle est celle qui me permet de continuer, de rester debout. C'est ma moitié, elle est ancrée en moi. Je suis trop dingue d'elle. Je ne me serais jamais permis d'abandonner une perle aussi précieuse que celle-là.
Non je n'avais pas peur de la chaîne qui la liait à ses parents et qui nous empêchait de nous aimer comme il se devait. Et elle le sait très bien. Pendant les premiers mois de notre cinquième année, nous avons fouillé toute la bibliothèque à la recherche du moindre bouquin contenant la création de maléfice et son contre-sort. En vain. La seule chose équivalente à ça était le Serment Inviolable, et nous avions décidé ensemble de ne pas prendre le risque d'essayer le contre-sort de peur d'effets secondaires irrévocables.
A force de ne rien trouver cela nous exaspérait et nous énervait, à tel point que nos disputes s'enchaînaient. A tel point qu'elle a fini par m'accuser de ne pas faire d'efforts, de faire exprès de ne pas trouver car j'avais peur.
Mais la seule peur que j'avais, c'était de la perdre. Car cela était le but de ses parents, et je ne voulais pas qu'ils gagnent.
Malheureusement, je l'ai perdue. Ils ont gagné ce jeu.
Mais je n'ai jamais renoncé. J'ai continué mes recherches. J'ai demandé à ma mère, sans grand résultat.
Je ne peux pas demander à mon père, mais j'ai fouillé dans ses affaires à la recherche du moindre indice. Encore un échec.
Parfois je me demandais si ma tante pouvais m'aider, mais elle n'était pas souvent présente au manoir. Elle tentait de se cacher après s'être évadée d'Azkaban et après avoir tué de sang-froid son cousin.
Je serrais le poing à l'entente de ses paroles. Cela me détruisait de l'intérieur.
Je devais faire quelque chose. Je n'en pouvais plus d'être aussi loin d'elle. Un trop grand gouffre nous séparait, et je devais aller chercher la corde qui me permettrait de la faire revenir auprès de moi.
Je repris mes esprits au moment même où un nuage noir envahit les wagons de Serpentard et Gryffondor.
- C'était quoi ça ?! Demandais-je en retournant à ma place.
- Aucune idée, dit Zabini.
- C'est rien, sûrement un première année qui fait mumuse avec des gadgets du magasin horrible des jumeaux Weasmoche, suggérait Pansy. Viens Drago. Nous sommes presque à Poudlard. Tu la verras en descendant du train.
Je m'asseyais et soufflais.
- Poudlard. Et dire que nous avons encore deux ans à faire dans cette école.
- Comment ça ? Je croyais jusqu'à maintenant que ça te plaisais d'y aller.
- Les choses changent, Parkinson.
- Qu'est ce que t'essayes de nous dire ?
- Tout simplement, que cette année, vous ne me verrez pas souvent en cours. J'ai autre chose à faire.
Intérieurement, j'aurais préféré l'inverse. Mais je n'avais pas le choix.
Certes, rater les cours inintéressants, passe encore. Mais des cours importants où les professeurs étaient fiers de moi, je n'en avais pas envie, mais il va falloir que je le fasse.
Je ne suis pas un mauvais élève, au contraire. J'avais de très bonnes notes, et je pouvais me permettre de louper quelques cours parfois. J'avais une certaine capacité à retenir facilement. Grâce à elle.
Mais elle n'était plus là. Alors je ne voulais pas rater les cours importants.
Mais cette mission était imposante.
Je vis Zabini retenir un rire.
- Ca t'amuse, peut-être ?
Il se ravisa et baissa la tête. C'est bien la première fois que je le voyais faire ça avec moi.
J'entendis d'un coup un léger grincement. Je relevais la tête, et je surpris mon sac qui bougeait tout seul.
Quelqu'un était là et nous écoutait.
J'étais presque sûr de savoir de qui il s'agissait.
Enfin les tours de ce vieux château apparaissaient. La sixième année était imminente.
Le train s'immobilisa. Je vis Pansy et Blaise se lever.
- Tu viens, Drago ? Me demande Parkinson.
- Partez devant. J'ai un truc à vérifier avant. Je vous rejoins.
J'attendais quelques minutes, le temps que tous les élèves descendent. Puis, lorsque je n'entendis plus rien, je pris mon sac, me levais, et fermais le portillon du wagon, ainsi que le rideau.
Je sortis en douce ma baguette et m'adressa à l'intrus.
- Ta mère ne t'a jamais appris que c'était mal d'écouter les conversations en douce, Potter ?
Je me retournais furtivement, et, pointant ma baguette sur lui, je prononçais distinctement :
- Petrificus Totalus !
Il tomba au sol. Mais je ne le vis pas. Astucieux, la cape d'invisibilité.
Je m'approchais, et tira pour découvrir sa tête.
C'était bien cet enfoiré de Potter qui m'espionnait.
- Oh...mince. Ta mère est morte, j'avais oublié.
Et je lui écrasais son nez avec mon pied, et avec force.
- Ca, c'est pour Angie. Que je ne te revois plus l'approcher !
Je recouvrais son visage avec sa cape, et en me retournant, j'annonce :
- Bon retour à Londres, Potter !
Et je sortis du train.