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Chapitre 7

 - Tâchez de trouver la tenue qui vous mettra en valeur, et trouvez votre cavalier pour cet évènement spécial. Des bals de ce genre, ça se présente que très rarement. Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne soirée, et une bonne nuit.

Le professeur Dumbledore venait de finir son discours. Un bal pour Noël ! Il ne manquait plus que ça ! Comment voulez-vous que je trouve une cavalière ? Je suis pas fait pour ce genre de choses !

- Drago, c'est l'occasion rêvée pour rendre jaloux Diggory et rendre votre relation plus intéressante entre Lewis et toi !

- Qu'est ce que tu me chantes, Blaise ? Pas question que j'y aille avec elle ! On n'arrive pas à s'entendre, c'est pas pour arriver bras dessus bras dessous à un Bal devant tout le monde !

- Aller, avoue qu'elle te plaît quand même un peu !

- Occupe toi plutôt de recoller les morceaux avec ta stupide Greengrass avant de te mêler de mes affaires, Zabini.

- On est plus ensemble, ça sert à rien.

- Je te l'avais dit que c'était une chipie. Mais c'est pas pour autant que tu dois te mêler de ça !

- Laisse moi simplement t'aider...

- Si elle te plaît tant que ça, Blaise, t'as qu'à y aller toi, avec Lewis, au bal !

- Qui t'as dit ça ?

- Elle te plaît ?

- C'est juste une amie.

- Et c'est mon ennemie.

Je me levais et partais dans la salle commune. J'en ai marre, ras-le-bol. Depuis qu'elle était venue me parler pour obtenir sa seconde chance, et que Blaise nous avait surpris en train de rigoler ensemble dans la bibliothèque par rapport à un devoir de potions, il ne me parle que d'elle ! Lewis par-ci, Angie par-là... Bordel, qu'est-ce qu'il veut à la fin ?!

J'entrais dans la salle commune, suivi de Blaise.

- Avant que tu dises quoi que ce soit, je te demanderai de bien vouloir la fermer, Zabini.

- Deux fois que tu m'appelles par mon nom de famille... j'ai fait quelque chose de mal ?

- Si tu penses une seconde qu'il y a quelque chose entre Lewis et moi, tu te trompes ! Je ne sais pas ce que tu cherches à faire, mais c'est hors de question ! Je n'ai aucunement besoin de ton aide, et je n'irai pas au bal avec elle ! Certes, on est moins sur le qui vive qu'auparavant, mais on est loin d'être au stade d'amis !

- Heu.... je suis là...

Oups.

- Salut Lewis, fis-je tout bas.

- Bonsoir, Angie, salua Blaise.

- Tu sais Blaise, je ne comptais pas aller au bal avec Malefoy. D'ailleurs, je ne comptais pas aller au bal tout court.

- Tiens, comme Drago. Ca sera l'occasion pour vous de passer une soirée seuls à seuls.

- LA FERME, BLAISE !! Hurlais-je en cœur avec Lewis.

Il souriait à pleines dents. Mais c'est quoi son putain de problème ?!

- Y a peut-être un peu plus qu'une simple tolérance entre vous deux. Je dis ça, je dis rien.

Je commençais à me précipiter sur mon ami, mais Lewis fut plus rapide. Elle lui lança un sort que je ne connais que trop bien. Silencio. Ce souvenir me faisait sourire, et je pouffa discrètement.

Elle s'approcha de Blaise, et dit :

- Il n'y aura jamais rien entre Malefoy et moi, que ce soit bien clair. Se supporter est déjà bien assez, ce n'est pas pour que l'on soit en couple ou quoi que ce soit de ce genre. Diggory m'a bien suffit, et rester solitaire me convient parfaitement. Je ne suis pas faite pour ça, Blaise, et tu le sais très bien. Tant que tu continueras à me parler de lui, et parler de moi à ton ami, et à penser qu'il y a de l'amour dans l'air, je ne te rendrai pas la parole. Compris ?

- Mmmh mmh, acquiesça Blaise avec le signe de tête qui voulait dire "oui".

- Parfait. Tu me préviendras quand tu voudras bien cesser tes conneries.

Et elle retourna s'asseoir dans le fauteuil, c'est-à-dire, à ma place, pour continuer son devoir.

Avouez que Lewis est géniale lorsqu'elle fait ce genre de choses. Je narguais mon ami et allais dans mon dortoir.

                       
***

- Drago ! Drago ! DRAGO !

On me secouait dans tous les sens, et quelqu'un me gueulait à l'oreille.

- Putain, mais laissez-moi dormir !

- Drago, on a besoin de toi. Y a un gros problème.

J'ouvrai les yeux et je vis une Pansy et une Astoria complètement paniquées.

- Qu'est-ce qui se passe bon sang ?! Pourquoi êtes-vous dans le dortoir des mecs ?

- C'est Lewis. Elle a disparu.

- Mais vous pouvez pas vous en occuper ? Laissez-moi dormir.

- Drago, elle est introuvable.

- Pourquoi vous demandez pas a quelqu'un d'autre ? Blaise par exemple.

- Heu...à propos de Blaise...

Ca sentait le roussis. Je me relevais péniblement, et je regardais l'heure sur ma table de chevet. 3h30 du matin. J'ai dû m'assoupir pendant que je faisais mon devoir d'histoire de la magie, car un parchemin était collé sur mon oreiller.

- Bon, il se passe quoi ? Demandais-je en enfilant mon peignoir à l'effigie de Serpentard.

Nous descendions tous les trois dans la salle commune, et je m'asseyais dans le canapé. Les filles s'asseyaient en face de moi sur la petite table.

- Blaise est à l'infirmerie.

- Comment ça ? Racontez-moi ce qu'il s'est passé.

- En fait, on ne sait pas exactement ce qu'il y a eu.

- Je sais juste que j'étais en train de discuter dans les couloirs avec Blaise, pour essayer de comprendre pourquoi on en est arrivés jusque là lui et moi, et nous avons vu Cédric et Angie en train de se battre, raconte Astoria.

- Et ?

- Donc on s'est précipités sur eux pour les séparer, puis un éclair a traversé l'obscurité. Quelques temps plus tard j'ai retrouvé Pansy penchée sur moi. Blaise était inanimé, et Cédric et Angie s'étaient volatilisés.

- Il s'est passé combien de temps avant que Pansy te retrouve ?

- Je ne sais pas trop... il était à peu près 23 heures quand ça s'est produit, et quand j'ai demandé l'heure à Pansy, elle m'a dit qu'il était près de deux heures du matin.

- Ca fait plus de quatre heures qu'Angie a disparue, et vous avez pas eu l'idée de réveiller au moins un professeur ?!

Ni une ni deux, je partis à sa recherche. Si je trouve au passage cet enculé de Diggory, je vais le pulvériser.

- Drago, attends ! On a fouillé tout Poudlard, comment veux tu la retrouver ?

- Je connais certains endroits dont vous ne soupçonneriez même pas l'existence, les filles.

- Et pour Diggory ?

- Qu'il aille au diable. Donnez-le a bouffer à un des dragons du Tournoi, je m'en contrefout.

Je sortis de la salle commune. Bordel, ce qu'il fait froid ! Je fis demi-tour.

- Qu'est-ce qu'il y a Drago ?

- Je vais chercher un truc plus chaud. En attendant, essayez de réveiller le professeur Rogue.

- Tu sais bien qu'il ne dort presque jamais... me dit Pansy.

- Alors allez le chercher et expliquez-lui ce que vous venez de me dire.

Après m'être bien emmitouflé, je sortis une nouvelle fois de la salle commune.

Bon, par où commencer ? Si elle n'était nulle part, elle devait être dehors, ou dans une pièce de Poudlard que personne ne connaîtrai. Par exemple la Salle sur Demande. J'étais tombé dessus par hasard l'année dernière. On va commencer par là, avant de s'attaquer à l'extérieur polaire. J'espérais simplement qu'elle n'était pas dehors, ça serait dommage qu'elle meure de froid.

Avec une faible lumière que me procurait le sort "Lumos" activé sur ma baguette, j'avançais prudemment dans les couloirs. Après dix bonnes minutes de marche, je retrouvais enfin l'accès à la Salle sur Demande.

Sauf qu'il y avait un simple mur devant moi. Pourtant, il me semblait bien que l'entrée se trouvait là...

Concentre-toi. Pour être sûr qu'elle est là, il faut simplement demander à la Salle sur Demande la pièce où elle se trouve. Concentre-toi Drago....

Rien ne se produisit. Merde ! Aller, quoi ! Je fermais mes yeux, je soufflais un bon coup, et me concentrais une nouvelle fois.

Une porte grinça. J'ouvris un œil, puis les deux. Ca a fonctionné ! Prudemment, j'entrais dans la pièce, baguette à la main. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Une Lewis en furie n'est jamais bon à croiser.

- Lewis ? T'es là ?

Rien. Mais bien sûr Drago, comme si elle allait te répondre ! Quel idiot je fais, parfois ! Je parcourais la pièce du regard : elle était immense, et plusieurs objets de toute sorte étaient empilés les uns sur les autres. Quelques tintements se faisaient entendre et des scintillements d'objets brillants de mille feux aveuglaient si on passait dans le rayon lumineux. Sinon, c'était horriblement silencieux. Un vent sourd soufflait, comme si quelqu'un avait laissé une fenêtre ouverte. Sauf qu'il n'y avait pas de fenêtre. On aurait dit le vent que dégageait un Détraqueur en se déplaçant. Rien qu'en y pensant, je me faisais à l'idée que Lewis aurait pu en croiser un. J'espère vraiment que ce n'est pas le cas.

Je tournais à gauche. Personne ici non plus. J'avançais lentement et je ne savais pas combien de temps j'étais ici. Elle ne pouvait pas être là, il me semblait que ça faisait la troisième fois que je passais par ici.

Un bruit de casse retentit au loin. Je sursautais et brandissait ma baguette, restant à l'affût.

- Y a quelqu'un ?

Pas de réponse. Je continuais mon chemin. Je tournais à gauche et je vis au sol des morceaux de verre. Et un peu de sang. Quelqu'un était là. Je m'agenouillais, et pris un des morceaux. Lorsque je le mis à hauteur de ma tête, je vis dans son reflet un visage. Je sursautais de frayeur, lâcha le morceau de verre, me redressa furtivement et me retourna.

- TOI !

- Malefoy, je -

- Où est Lewis ?! Qu'est-ce que tu lui a fait ?!!

- Je ne sais pas, je -

- Fais pas genre tu la cherchais, Diggory ! Je le savais depuis le début que tu n'étais pas net !! Où est Angie, où elle est ??!!!

- Malefoy calme-toi et laisse-moi m'expliquer !

- Je ne suis pas calme ! Depuis le début tu lui fais du mal ! Elle pensait être heureuse avec toi, je le pensais aussi, mais en vérité, tu t'en foutais d'elle ! Sinon, tu ne serais pas entouré constamment de filles qui veulent toutes finir dans ton lit ! T'es un putain d'enfoiré, tu le sais ça ?!!

- Tu ne sais rien de nos problèmes, Malefoy ! Si tu pouvais arrêter de te mêler de ce qui ne te regarde pas, et cesser de dire des conneries !

- Sauf qu'à chaque fois que je me suis mêlé de ce qui ne me regardais pas, il s'avérait que j'avais raison ! Elle n'a plus confiance en toi , tu la dégoûtes !! Si tu l'aimais tant que ça, tu n'irai pas voir Chang en cachette !

- Tu m'espionnes, Drago ?!

- Ah ! Tu avoues donc !

- Chang est une simple amie ! J'aime Angie ! Et tu es jaloux de notre relation !!!

- Arrête de mentir, enfoiré....

- De toute façon, tu ne peux pas comprendre Malefoy, on est pas pareils : tandis que moi les filles sont à mes pieds, en ce qui te concerne, personne ne t'aime !

Ce fut le mot de trop.

- FLIPENDO !

- STUPEFIX !

Tandis que Diggory fut blessé au bras droit, je fus projeté en arrière, atterrissant dans un tas d'objets et de babioles, dans un fracas assourdissant.

- Tu devrais éviter d'affronter un élève qui connaît plus de sortilèges que toi, Malefoy, se moqua Diggory en me narguant.

- EXPELLIARMUS !

Je subtilisais sa baguette.

- Alors, on fait moins le fier, hein ?

- Rend-la moi !

- Pas tant que tu ne m'auras pas dit ce qu'est advenu de Lewis.

Il recula, et s'effondra au sol. Il expire un grand coup, et au bord des larmes, me dit :

- J'ignore où elle est. Ca fait quatre heures que je la cherche. Je pensais la trouver ici dans un dernier espoir, mais après avoir fouillé de fond en comble depuis une heure, je ne l'ai pas trouvée.

Génial. Merci de l'info.

- T'es vraiment inutile, Diggory.

Je m'apprête à partir, quand il m'interpelle.

- Malefoy !

- Quoi ?

- Je peux la chercher avec toi ? A deux, ça sera plus rapide.

- Désolé, mais on est déjà quatre à la chercher, ça devrait suffir.

- Mais -

- J'ai pas besoin de ton aide, Diggory. T'as pas été capable d'être une bonne personne pour elle, je ne pense pas qu'elle veuille que tu viennes la chercher.

Et je sortis de la Salle sur Demande, laissant ce connard se morfondre dans son désarroi.

                                                                 
***

La neige tombait en nombre. La nuit était claire. Et il faisait un froid de canard. Je suis parti voir au lac, vers le terrain de Quidditch, même à l'arène des dragons, et à la lisière de la forêt interdite, sans succès.

Introuvable. Lewis avait disparue. Je me disais qu'elle était peut-être partie se réfugier à Pré-au-Lard, mais y aller à cette heure-ci, c'était risqué.

Je tombais de fatigue. Ca faisait plus de deux heures que je la cherchait sans aucun résultat. Au loin, sur le pont suspendu, je vis le professeur Rogue se précipiter, en marchant avec une allure assez rapide. C'était déjà la troisième fois que je le voyais passer par là. Je décidai d'aller le rejoindre.

- Professeur Rogue !

Il se retourna furtivement, baguette en main.

- Monsieur Drago Malefoy ! Que faites-vous ici à cette heure de la nuit ?

- Je cherche Lewis, Professeur, depuis deux heures à peu près. Pansy et Astoria m'ont prévenu vers 3h et demie du matin.

- Retournez dans votre dortoir, Malefoy, je me charge de votre camarade.

- Professeur, je ne crois pas qu'elle soit à Poudlard.

- Comment pouvez-vous en être certain ?

- Si les filles vous ont bien expliqué, vous devriez savoir qu'elles ont fouillé dans la nuit tous les couloirs de Poudlard. Je suis moi-même allé chercher dans la Salle sur Demande, au terrain de Quidditch, vers le lac, juste avant la forêt interdite, dans l'arène des dragons, à la volière...

Attends.... Mais oui !!! La volière ! J'avais pas cherché là-bas, bon sang !

- Je vois... Vous pensez que votre camarade pourrait se trouver où, dans ce cas ?

- A la volière !!

- La volière ? Ne venez-vous pas de m'informer que vous y êtes déjà allé ?

- Si, professeur, mais je me suis trompé. Si elle n'est pas à la volière, je doute qu'elle soit allée dans la Chambre des Secrets, qui serait la dernière option. Elle est peut-être à Pré-au-Lard.

- Bien. Si elle est toujours introuvable d'ici-là, je vais faire en sorte qu'une équipe se mette à sa recherche. Je vous fais confiance, je pars avertir le professeur Dumbledore. Si vous la trouvez, prévenez moi immédiatement. Avec ce froid, je doute fort qu'elle soit encore consciente.

- Merci professeur.

- En revanche, cela vous pénalisera pour suivre les cours demain. J'espère que vous vous en doutez.

- Oui, professeur. Mais je préfère faire une nuit blanche pour la trouver plutôt que de veiller à avoir un bon sommeil pour suivre les cours.

- Vous avez une certaine approche de l'importance des choses, Malefoy. Je ne dis pas pour autant que votre décision est la mauvaise. Dépêchez-vous de retrouver votre camarade.

- Merci beaucoup, professeur Rogue.

Et je fis demi-tour pour aller à la volière.

Mes yeux me piquaient tellement il faisait froid, et tellement j'avais envie de dormir. Je sentais mes jambes me lâcher peu à peu, mais je ne retournerai pas dans ma chambre tant que je n'aurai pas retrouvé Lewis. Déterminé, j'avançais à pas rapides vers la volière.

La neige tombait à gros flocons, et je n'avais pas vraiment pris le temps de mettre des chaussures adéquates, ce qui faisait qu'actuellement j'avais les pieds trempés et gelés. Je montais les marches de la tour de la volière en grelottant, et, arrivé en haut, je constatais que la porte était entrouverte.

J'entrais dans la pièce ronde. J'essayais de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les hiboux et les chouettes qui dormaient. Y en avait partout. Saletés de volatiles !

Je faisais prudemment le tour de la pièce, quand je heurtai quelque chose qui me fit trébucher tête en avant. Je me rattrapais de justesse avant de m'écraser au sol et faire un fracas épouvantable. Je faisais demi-tour pour voir ce que j'avais heurté. Des jambes. Fines, mais repliées sur elles-mêmes, pour se protéger du froid. Ma baguette toujours en mode Lumos, je remontais doucement pour éclairer le reste du corps.

C'était elle. Je l'avais enfin trouvée. Bordel, pourquoi je n'avais pas pensé plus tôt à fouiller ici ? Je m'accroupis pour voir si elle était encore consciente.

- Lewis... c'est Malefoy, chuchotai-je.

Elle avait l'air frigorifiée. En même temps, elle n'était pas bien couverte : un petit pull léger, un jean, une veste et une écharpe à l'effigie de notre maison, des chaussures toutes simples. Elle n'avait même pas la cape que l'on utilisait chaque jour, qui était pourtant assez chaude. Elle est complètement folle de s'habiller aussi légèrement par ce temps !

Je vérifiai si elle respirait. Je m'approchais dangereusement de son visage. Ca va, elle respire. Il fallait maintenant la ramener. Fait chier.

- Bon Lewis, je sais pas ce que tu fous là, mais je vais te ramener au chaud. Mais merde, pourquoi c'est toujours à moi de m'occuper de ça ? Comme si ça me plaisait de rendre service à une personne que je n'apprécie pas particulièrement. Il faut bien que quelqu'un le fasse de toute manière, parce que si je ne suis pas là, personne ne bouge. Ils sont mêmes pas foutus de veiller sur toi ! Il faut que soit moi qui le fasse alors qu'on est pas du tout sur le même terrain d'entente !

Je ne savais même pas pourquoi je lui disais ça, sachant qu'elle dormait. Mais c'est vrai quoi, ça faisait des heures qu'elle était toute seule, dehors, en train de geler, et c'est moi qu'on vient chercher ! Pourquoi ?

Alors que je commençais tout doucement à la relever, je la vis ouvrir les yeux. Et elle les referma. Ouf !

Mais elle les réouvra furtivement, et en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, elle se releva et brandit sa baguette sur moi.

- Que fais-tu là, Malefoy ? Pourquoi faut-il toujours que tu sois dans les parages ?

- Lewis, il est bientôt six heures du mat, c'est pas le moment, là.

- Six heures du matin ? Ouh là, fait un froid de canard ici ! Pourquoi on est à la volière ?

- On pourra en parler plus tard ? Je dois te ramener auprès du professeur Rogue. Ca fait plus de cinq heures qu'on te cherche partout, et je suis crevé.

- Hein ???

- Viens, Lewis, rentrons.

- Ok.....

Elle n'avait pas l'air de comprendre, et c'était normal. Elle avait encore les yeux et les joues rougies par la colère et les pleurs. Cet enfoiré de Diggory a du aller très loin. Beaucoup trop loin.

- Angie, c'est Diggory qui t'as fait ça ?

- De quoi ? Depuis quand tu m'appelle par mon prénom ?

- T'as une grosse marque de main sur la joue, et une griffure là, indiquais-je en lui montrant le bas de son cou.

- On en parlera plus tard, Malefoy.... J'ai vraiment froid là.

- Tiens.

Sans trop réfléchir à ce que je faisais, je lui passais mon manteau, alors que moi aussi j'avais froid. Mais sûrement moins qu'elle. Elle me regarda avec de grands yeux interrogateurs, et enfila mon manteau.

- Merci.

Mais plus on avançait, et plus elle tremblait. Après avoir passé plus de cinq heures dans un endroit plein de courants d'airs, à dormir sur un sol gelé, par un temps pareil, c'était pas étonnant. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle s'écroule devant moi.

- LEWIS !

Je la rattrapais de justesse. Par Merlin, j'avais plus assez de force pour supporter nos deux poids et avancer. J'allais tomber aussi si quelqu'un ne venait pas rapidement !

Lorsque j'entendis des pas avancer, ma vision commença à se troubler. Je continuais péniblement à marcher, et avant de franchir le seuil de la porte qui se trouvait à côté de la Grande Salle, mes jambes cédèrent, et je plongeai dans une obscurité totale.

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