Loading...
Link copied
Loading...
Loading...
Mark all as read
You have no notification
Original
Fanfiction
Trending tags

Log In

or
@
CelineFictions
Share the book

Chapitre 20

J'étais dans la salle commune, en train de boire du Whisky pur-feu que j'avais piqué dans le bureau de mon père avant de partir.

Zabini tournait en rond dans la pièce depuis presque une heure, et ça me tapait sur le système.

- On peut savoir ce qui t'arrive, Zabini ?! Assied-toi bon sang, tu m'agaces.

- J'attends Angie. Elle m'a dit qu'elle arriverait à 20h, et il est presque 21h et elle n'est toujours pas là.

- Avant, il n'y avait que moi qui m'inquiétait.

- C'était avant, Malefoy ! Et tu n'es pas le seul à avoir le droit de t'inquiéter pour elle!

- Ca va, calme-toi, elle va arriver. C'est fou comme tu la connais mal.

- Parle pour toi, Drago. J'ai appris beaucoup de choses sur elle.

- Ah oui ?

- Tu veux me tester, c'est ça ?

- Sa couleur préféré ?

- Le gris-bleu.

- Son plat préféré ?

- Le même que le tien.

- Son parfum ?

- Rose des bois et orchidée.

- Son patronus ?

- Elle en a pas.

- Faux. Tu la connais pas, c'est ce que je disais.

- C'est pas fini, vous deux ?!

Elle était entrée dans la pièce tel un fantôme.

Bordel ce qu'elle était sublime, dans sa robe d'été fleurie.

- Pas besoin de vous tester, vous me connaissez tous les deux très bien.

Je voyais déjà sa technique pour m'adresser la parole sans vraiment le faire directement.

C'est sûr, elle avait menti à sa copine. Elle ne souhaitait que ça, pouvoir me parler.

- T'as un patronus, Angie ? Demande Blaise.

- Oui.

- C'est quoi ?

- Plus tard.

Elle s'approcha de lui et lui chuchota un truc à l'oreille.

- Hors de question que je bouge de là, Lewis.

Je savais très bien qu'elle voulait parler de moi à Blaise, et qu'elle voulait que je sorte de la pièce.

- Fait chier.

Elle l'avait marmonné mais j'avais entendu. Je me mis à sourire.

Ca me fait marrer.

- On peut aller dehors, si tu veux ?

- Nan. Tant pis, on verra plus tard. Bonne nuit.

- Bonne nuit.

- Salut.

En passant devant moi, elle souffla. Puis elle monta dans son dortoir.

- T'es pas possible, Malefoy.

- Quoi, j'ai le droit de rester là ?

- Vous m'énervez, tous les deux. Faut arranger les choses entre vous, et vite.

- T'as qu'à le lui dire, à elle, j'attends que ça.

- Pourquoi t'attend après elle?!

- J'attends pas après elle, c'est juste que moi je veux lui parler et elle, elle veut pas. Donc tant qu'elle n'est pas d'accord pour me parler, j'irais pas la voir.

- Si t'attends le jour où elle voudra te parler, on sera rendus dans 3 ans au moins.

- Alors fait quelque chose !

- Mais pourquoi moi ?

- Parce qu'elle n'écoute que toi ! Et c'est pas cet enfoiré de Potter qui lui dira de venir me parler.

Il souffla, et se dirigea vers les escaliers menant au dortoir des filles.

- Tu fais chier, Malefoy.

- Je t'ai pas demandé de le faire maintenant.

- Le plus tôt sera le mieux. J'en ai marre de voir ta tête déconfite.

Au moins, même si en ce moment notre amitié est quelque peu tendue, il savait que j'allais mal.

Je soufflais, buvais encore un coup, et me mis à réfléchir à la meilleure manière de finir au plus vite cette mission presque impossible.

Nan mais je rêve... franchement, comment peuvent-ils, à mon âge, me demander de tuer le directeur de mon école ? Certes, je ne l'appréciais pas vraiment, mais tout de même, c'est un grand homme ce Dumbledore... jamais je n'aurais pensé faire une telle mission.

Demandez moi plutôt de brûler la maison des Weasmoche, d'amener Potter au Seigneur des Ténèbres, je le ferai volontiers... mais ça... c'est beaucoup trop risqué, et je sais très bien que je suis incapable de tuer sans m'en mordre les doigts après.

"Fait honneur à ta famille et à ton sang, Drago", m'a dit mon père avant de partir pour Azkaban. Mais je m'en tape. Même pour faire honneur à ma famille. Je peux pas le faire. Et de toute manière, pourquoi faire honneur à une famille qui fait tout pour m'éloigner de ma dulcinée ? A quoi ça sert ?

La seule qui mérite que je lui fasse honneur, c'est ma mère. Mais pas comme ça. Pas en tuant. Je veux lui faire honneur en lui montrant que j'ai trouvé la perle rare qui passera le reste de ses jours à mes côtés.

Raison de plus pour que je renoue les liens avec elle. Et vite.

Sans elle, je serais incapable de faire la mission. S'ils veulent ne serait-ce qu'un petit résultat, il faut qu'elle soit avec moi.

- Tout va bien, Drago ?

Je relevais la tête et vis Pansy en face de moi.

- Qu'est ce que tu veux ? Je vais bien.

- A quoi pensais-tu ?

- Mais merde, tu peux pas t'occuper de tes affaires un peu ?!

- Non, je ne peux pas. Tu es mon ami, enfin, jusqu'à preuve du contraire. Même si je sais que tu ne m'as jamais apprécié, mais bon, je sais que t'as besoin de quelqu'un. Alors dis-moi ce qui ne va pas. Et ne fais pas comme dans le train tout à l'heure.

Je soufflais.

- Tu veux vraiment savoir ?

- Mmouais...

- Voilà le problème.

Je tendis mon bras gauche et relevai la manche de ma chemise et de ma veste.

- Mince !

- Voilà. Maintenant, Blaise et toi vous êtes au courant. Personne d'autre ne doit l'être, c'est clair ?!

- Ok, ok. Je comprends mieux.. Et...

- Oui, j'ai une mission à faire, mais je peux rien vous dire.

Elle baissa la tête, comme si elle comprenait ce que je ressentais.

- Bon, écoutes. Si t'as besoin d'aide, je suis là.

- Sans vouloir te blesser, Pansy, la seule personne dont j'ai besoin, elle est en ce moment en train de discuter avec son "faux" frère.

- Je sais. Mais au moins, tu sais que tu n'es pas seul. C'est ça que je voulais te dire.

- Mmhh..

- Tu...comptes faire comment ?

- Aucune idée.

On resta là plusieurs minutes dans le silence.

C'est elle qui le rompt.

- Bon, je suis pas aussi douée qu'elle pour te remonter le moral ou autre, alors, je crois que je vais te laisser.

Elle se leva, et s'apprêtait à monter dans les dortoirs, mais je l'entendis s'arrêter et revenir vers moi.

- Au fait. Tu es parti plus tôt que nous lors du dîner, et un hibou est venu à notre table.

Elle me balança un truc qui ressemblait à une lettre.

- Je crois que c'est pour toi.

Et je l'entendis partir pour de bon.

Je posais la bouteille, pris l'enveloppe. Je ne reconnaissais pas le cachet, mais c'était bien à moi qu'elle était adressée.

Je ne mis pas longtemps à reconnaître l'écriture de ma tante, Bellatrix Lestrange.
                                                                       


***

" Mon cher Drago,

Je suis heureuse d'apprendre que tu rejoins notre grande famille des Mangemorts. J'espère que tu réussiras à merveille la mission qui t'a été confié. Nous comptons grandement sur toi.

Ta mère m'a fait part de tes souffrances au sujet d'une jeune demoiselle.

Je suis étonnée d'apprendre que mon jeune neveu a été capable de braver les interdits et a appris à aimer.

Je ne jugerai pas tes actes, je considère qu'à ton âge, tu as le droit de faire ce qu'il te semble.

Cependant, ta mère s'inquiète pour toi. Elle m'a expliqué la situation au sens large.

Je suis prête à t'aider, au vu de tes exploits lors de ta dernière leçon sur l'Occlumancie. Vois cela comme une sorte de récompense.

Ayant une grande connaissance et de vieux bouquins de magie noire, je n'ai pas mis bien longtemps à trouver quel maléfice la jeune Lewis subissait.

Il s'agit d'un maléfice équivalent à celui du Serment Inviolable, mais il est beaucoup plus complexe.

J'ai réussi à trouver le contre-sort, cependant il est d'une telle difficulté, que je ne peux pas me permettre de te laisser le réaliser seul.

Il est donc primordial de convenir à un rendez-vous, toi, moi, et la jeune Lewis, que je me ferai un plaisir de rencontrer.

Nous nous retrouverons lors de ta première sortie à Pré-au-Lard, à l'adresse indiquée sur le bout de parchemin qui apparaîtra lorsque tu liras ces lignes.

                       Dans l'attente d'une réponse de ta part,

                      Je te souhaite une merveilleuse rentrée.

                            A bientôt,

                                                               Bellatrix Lestrange"

Je relisais des dizaines de fois cette lettre.

Plusieurs fois je n'y croyais pas. Plusieurs fois je me disais que ce n'était pas elle qui m'avait écrit.

Jamais elle ne m'avait écrit de manière compréhensive et clémente.

Vous savez très bien qui elle est. Pas besoin de vous faire un dessin.

La voir écrire comme ça... c'est étonnant.

Voir qu'elle est de mon côté... ça l'est encore plus.

Et j'étais à la fois heureux et fier.

Je montais dans la chambre et cherchais expressément le moindre bout de parchemin qui pourrait traîner.

Une fois fait, je redescendis dans la salle commune, pris une plume et de l'encre, et lui répondit :

"Ma très chère tante,

Je suis plus que ravi de savoir que vous nous offrez votre aide dans notre quête du bonheur.

Je suis impatient de vous retrouver, pour pouvoir détruire ce maléfice.

J'en informerai Angie, en espérant qu'elle soit d'accord pour venir également. Notre situation est devenue quelque peu tendue suite aux évènements précédents.

             En vous remerciant grandement,

             Faites attention à ne pas être vue.

                        A très vite,

                                                          Drago Malefoy"

Je relisais ma lettre pour être sûr, puis je la fermais, mis le cachet de Poudlard, et parti à la volière pour lui envoyer.

Je remerciais intérieurement Pansy de m'avoir remis en main propre cette lettre devenue précieuse.

Enfin je fis un pas de plus devant les nombreux obstacles qui m'attendaient.

Bientôt, Angie et moi allons nous retrouver, comme avant.

Je retournais dans ma chambre après avoir envoyé mon hibou ainsi que la lettre, et je plongeai presque instantanément dans les bras de Morphée, cette fois sans cauchemars.

***

- Dis-moi que t'as réussi Blaise.

- On n'a pas parlé de toi.

- Pardon ?

La première journée de cours était vite arrivée. Nous avions un nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, qui n'était autre que le professeur Rogue. Enfin un professeur digne d'enseigner cette matière. Nous avions aussi un nouveau professeur de Potions, le professeur Slughorn. Je l'avais aperçu en prenant mon petit déjeuner à la Grande salle ce matin... il était un peu louche, mais j'espère que le cours ne sera pas ennuyeux.

D'ailleurs, nous allions voir ça dans deux heures. Avant, c'était Sortilèges. Et à ce qu'il paraît, nous allions apprendre les sortilèges informulés et nous pourrions passer notre permis de Transplanage.

J'ai cherché toute la matinée à savoir de quoi avaient bien pu discuter Zabini et Lewis la nuit dernière.

- Mais comment ça ?

- Elle voulait me dire tout autre chose. A vrai dire, elle voulait aussi t'en parler, mais elle avait peur de ta réaction.

- Pourquoi ? C'était quoi le sujet ?

- Pour l'instant, elle veut que je garde le secret.

- Bordel, mais moi aussi j'ai des choses à lui dire ! Et c'est hyper important ! Il s'agit de...

Je m'étais arrêté en plein milieu de ma phrase, sans savoir pourquoi.

Quoique si, finalement.

- Qu'est-ce qu'elle veut, Granger ?

- Hein ? Tu parlais pas d'autres choses, Malefoy ?

- Si, mais pourquoi cette Sang-de-Bourbe me fixe ?

- Y a sûrement Angie avec elle.. Ah.. Non.

Il venait de voir ce que je voyais. Granger et la fille Weasley, en pleine discussion, mais Granger qui n'écoutait rien et qui préférait me regarder.

- Mmhh.. Drago, je crois que tu as une nouvelle admiratrice, fit Blaise en souriant de manière taquin.

- Mais de quoi tu parles ?! Granger ! On parle de Granger, Blaise ! Tu crois vraiment que cette horreur..

- Cette horreur ?! Nan mais Drago, faut l'avouer, certes tu la détestes, mais faut dire qu'elle est jolie.

- Il n'y a pas plus belle créature qu'Angie, Blaise.

Il se tourna vers moi.

- Elle aurait littéralement fondue si elle avait entendu ce que je viens d'entendre.

- Je sais.

Comme elles étaient sur notre chemin, je passais devant Granger, et je m'arrêtais à bonne distance d'elle.

- Qu'est-ce que tu veux, Granger ?! Lui envoyai-je méchamment.

Je la regardais de ces yeux qui lui signifiait de ne plus me regarder comme elle le faisait.

- Je ne veux plus que tes sales yeux de Sang-de-Bourbe se posent sur moi, c'est clair ?! Tu souilles mes vêtements.

- Toi et ton ego... me dit-elle. Je te regarde si je veux.

- La seule personne qui a le droit de poser les yeux sur mon corps, c'est Angie. T'as compris ?

- Retire-toi Angie de ton cerveau Malefoy, elle ne veut plus de toi.

- C'est faux.

- Alors pourquoi elle n'est pas avec toi ?!

- Elle fait ce qu'elle veut. Je ne l'oblige pas à rester constamment avec moi. Bordel, mais tu cherches quoi en fait ?!

- A savoir si t'es un Mangemort.

Je me retenais pour la plaquer contre un mur et l'étrangler.

- Toi et tes chiens, occupez-vous de vos affaires. Je suis ce que je suis, et crois ce que tu veux. En quoi ça changerai ta vision des choses sur moi, le fait de savoir si je suis réellement Mangemort ou pas ?

- MALEFOY ! Bouge-toi de là !

Je vis une tête rousse masculine foncer sur nous.

- Calme-toi, Weasley ! Je lui ai rien fait.

- C'est ça, je te crois pas, cracha-t-il. Ca va, Hermione, T'as rien ?

- Non Ron, c'est bon.

Cette situation m'amusait, car Granger était rouge écarlate.

- Weasley, je serais toi je ferais attention à ta petite-amie, elle a tendance à vouloir te tromper.

Je lui adressait mon sourire narquois, et dis à Granger avant de partir :

- Oublie pas que je suis déjà pris, Sang-de-Bourbe, et que jamais je n'aimerai une née-Moldue.

Sur ce je partis avec Blaise en direction de la salle de sortilèges.

- Hahahhahaaaa !!

Elle explosa de rire.

- Drago, calme-toi.

Je m'étais déjà retourné et avait fait déjà quelques pas en sa direction.

Comme Blaise me retenait, je gueulai à travers les couloirs :

- Qu'est-ce qui te fais rire, Granger ?!

- Ce qui me fait rire ? dit-elle en se retournant, elle aussi retenue par son ami (si ce n'est plus), ce qui me fait rire Malefoy, c'est que tu ne sais même pas qui elle est vraiment.

Hein ?

- Qu'est-ce que tu veux dire ?!

- Tu le sauras par toi-même, Malefoy, enfin, si tu t'en donnes la peine...

Et elle partit à l'opposée.

Cette fille est tarée.

Je me retourne vers mon ami.

- Qu'est-ce qu'elle a voulu dire ?

Mais il avait une expression telle qu'on aurait dit qu'il était étonné de voir que Granger savait quelque chose qu'il savait également.

Je tire mon bras pour qu'il puisse me lâcher.

Je ne comprenais plus rien.

- Qu'est-ce que tu me caches, Blaise ?!

- Rien. Allons en cours.

Si il pense que je vais en rester là.

Tout ça était louche.

Encore une nouvelle enquête à résoudre.

Comment this paragraph

Comment

No comment yet