- Drago, ouvre cette putain de porte !
Je m'étais réfugié dans mon dortoir, et je ne voulais que personne entre.
Le dortoir... pas la meilleure cachette du monde, si tu veux rester seul.
Ca faisait 20 minutes que Blaise tambourinait à la porte, et je ne disais rien.
Je m'étais assis sur le rebord de la fenêtre, les jambes dans le vide.
Vous en faites pas, je ne sauterais pas. Ce n'est pas parce que mes peurs qui me rongent de l'intérieur ont refait surface, que je vais tout laisser tomber et raccourcir ma vie.
Je ne suis pas de ce genre.
Mais de vous à moi, cette peur me faisait perdre tous mes sens. Toute ma raison. Tout mon être.
- DRAGO OUVRE CETTE PORTE !
Je ne disais toujours rien.
Je ne voulais pas parler.
J'étais encore terrifié et si honteux de mon geste.
Je pensais avoir fait énormément de mal à Angie, et je ne savais pas du tout comment me faire pardonner.
Je ne comprenais plus rien.
Mon cerveau qui était pourtant si clair, est à nouveau recouvert de flou.
Comment faire face ? Comment affronter ce nouvel obstacle qui se dresse devant moi ?
Et puis... comment balancer entre ma mission et... ça ?
Cette putain de mission... tout ça parce que mon père n'a pas été capable de faire ce que lui a demandé le Seigneur des Ténèbres.
Pourtant, ramener une simple boule de cristal renfermant une prophétie, ce n'est pas la mère à boire ? Si ?
Bon... au moins il me laisse tranquille, vu qu'il passe ses journées à Azkaban....
D'un coup la porte explosa.
Je sursautai mais restait dans la même position.
- Drago ?!
Je ne tournais même pas le regard vers mon ami.
- T'en fais pas, je ne sauterai pas.
Je l'entendis soupirer, tel un soulagement.
- Bordel, mec... qu'est-ce qui t'arrive, encore ? Angie s'inquiète pour toi. Elle veut te voir.
Après ce que je lui ai fait ? Comment peut-elle vouloir me voir alors que je suis parti comme un lâche, dans un moment... tel que ce qu'on a vécu ?
Je refusais de pleurer, pourtant quelques larmes coulèrent sur ma joue, côté intérieur. Je ne voulais pas que Blaise me voie dans cet état.
- Peux-tu descendre, je t'en prie ? J'aimerais causer avec mon ami.
- Je veux rester seul.
- Dis pas de conneries, tu sais tout comme moi que tu as besoin de te confier.
J'expirais longuement, les lèvres tremblantes.
- Que m'arrive-t-il, Blaise ? C'est normal, dis-je en me tournant enfin vers lui, c'est normal d'avoir aussi peur ? Peur d'aller de l'avant ? Peur de voir celle que tu aimes dénudée en face de toi ? Peur, ne serait-ce que de prendre un bain avec elle ? Est-ce normal ? A ce stade de notre relation ? Jusqu'à maintenant, mes peurs avaient littéralement disparues. Je les ais vaincues ! Alors pourquoi ? Pourquoi ça recommence ? Pourquoi maintenant ?
Blaise s'approcha encore, et s'accouda au rebord de la fenêtre, pour pouvoir être en face de moi.
- Bon... commença-t-il en se passant une main sur le crâne. Je ne pourrais peut-être pas avoir les réponses à toutes tes questions, car je n'ai pas vécu ça. Mais en tant qu'ami, j'aimerais essayer de t'aider.
- Dis-moi Blaise... pourquoi ?
- Pourquoi ? C'est difficile à dire. Mais il me semble que cela est normal. Tu veux aller doucement avec elle, et c'est super ! Tu sais, elle aussi ne veut pas aller trop vite, même si vous vous connaissez depuis deux bonnes années déjà. Justement, comme tu ne veux pas te précipiter, ton petit crâne te fait ressortir tes peurs pour te dire de ne pas aller trop vite. Enfin, c'est une possibilité, mais ça n'explique pas grand-chose en fait.
Il souffla. On dirait qu'il avait du mal à trouver les mots justes.
- Bordel... c'est compliqué Drago ! Je ne sais pas quoi te dire, désolé. Mais en tout cas, c'est normal d'avoir peur. Même si vous vous aimez depuis longtemps, c'est encore le début. Chaque jour vous vous découvrez un peu plus l'un l'autre. Vous franchissez des limites, des frontières inexplorées. Et pour toi, qui n'a pas eu d'éducation de ce côté-là, c'est doublement plus difficile ! Car ton père a refusé que tu montres la moindre émotion, le moindre sentiment. Certaines choses sont encore nouvelles pour toi, il te faut du temps pour apprendre et t'adapter. Mais... t'en fais pas. Quand vous vous sentirez prêts l'un et l'autre, ça ira tout seul. Tu sais, elle n'est pas rassurée non plus. D'ailleurs, vous devriez peut-être en discuter, ça sera sûrement plus simple pour toi.
Le vent se mit à souffler.
- Je sais pas quoi te dire de plus, Drago.
- Ce n'est rien. Tu as peut-être raison. Merci Blaise. T'es le meilleur.
- C'est fait pour ça les amis ! Bon, tu viens ? Va falloir aller dîner.
- J'arrive dans deux minutes. J'aimerais... Digérer tout ça encore un peu.
- Ok.
Il tourna les talons et partit rejoindre les autres dans la salle commune.
Je ne sais pas comment il parvient à trouver les mots justes. Et même s'il n'est pas expert dans la matière, ce qu'il vient de me dire tient debout.
Ca devrait le faire.
C'est juste une question de temps.
Je suis terriblement désolé, Angie.
Après avoir regardé le coucher de soleil, je me levais, et sortis rejoindre les autres dans la Grande Salle.
Je dois m'excuser auprès d'elle. Je dois lui parler aussi.
Notre relation avance de plus en plus, et je ne me sens pas encore prêt à passer au stade supérieur.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour elle, et je dois savoir.
Je dois affronter mes peurs.
***
- Et tu penses qu'il y aura quoi ?
- Je sais pas. Encore de la dinde ?
- Ah non ! J'en ai marre moi...
- D'ailleurs ils sont pas en retard pour les décorations ?
- A ce qu'il paraît, Hagrid a du mal à trouver des sapins...
- Arrête de dire des bêtises ! Moi, je suis sûr qu'ils nous préparent quelque chose...
Au fur et à mesure que j'avançais dans la Grande Salle, j'entendais les conversations des premières années sur les fêtes de fin d'année.
- Et tu comptes rester pour les vacances ?
- Bien sûr ! Noël à Poudlard, on ne peut pas rater un truc pareil !
Je me dirigeais vers la table des Serpentard. Ici, c'était une toute autre ambiance. A croire que Noël n'existait pas chez les sorciers de cette maison.
- Noël est une fête moldue, du coup mes parents et moi on la fête pas. En plus je m'en fiche, je peux avoir des cadeaux quand je veux !
- Oui mais Noël à Poudlard...
- Noël à Poudlard ?! C'est n'importe quoi... les bougies, les sapins géants, les décorations ridicules... berk ! Rien que d'y penser, j'en ai la nausée !
Noël est une fête tellement particulière...
En ce qui me concerne, je n'ai jamais fêté Noël. Ma mère décore simplement le salon d'un grand sapin en général, avec quelques lumières, mais rien de brillant et de joyeux. Mon père déteste tout ce qui provient des moldus.
Et quelque part, moi aussi.
Mais intérieurement, la seule fête que j'ai toujours voulu voir, tester, et avoir, c'est Noël.
Je n'ai jamais fêté Noël à Poudlard, et je n'ai jamais reçu de cadeaux non plus.
Et comme cette année, je compte rester à Poudlard pendant les vacances... autant en profiter.
D'ailleurs, j'aimerais faire une surprise à Angie.
Enfin, encore faut-il que je m'excuse platement pour ma connerie de tout à l'heure.
- Et donc il va faire comment pour son devoir ?
- T'en fais pas, je m'en charge.
- Mais sérieux Angie, tu peux pas faire ça !
- Il est occupé et préoccupé en ce moment Livia, il faut que je l'aide.
- Oui mais pas comme ça !
- Livia, tu ne connais pas Drago, et tu ne me connais pas encore très bien. Alors s'il te plaît, ne parlons plus de ça.
- Mais imagine que-
Elle coupa court à la conversation lorsqu'elle me vit arriver.
- Bon... à plus tard Angie.
- Oui, à plus.
La dite Livia se leva et alla rejoindre sa table des Serdaigle.
Il me semblait l'avoir déjà vu quelque part, mais je n'y prêta pas plus d'attention.
Je m'avançais en hésitant, et pris place à côté d'elle.
- Bonsoir, dis-je tout en me raclant la gorge.
- Bonsoir, Drago.
Un silence de mort régnait entre nous, tandis que le monde était vivant autour de nous.
- Vous... parliez du devoir de métamorphose avec ta copine ?
- Oui.
- Elle a le même devoir que nous ?
- Oui.
- Ah. Et... désolé, mais j'ai un peu entendu...
- Ce n'est rien. Elle voulait savoir pourquoi je ferais le devoir à ta place.
- Attends, tu vas faire deux devoirs ?! Angie ! Je peux pas te laisser faire mon devoir à ma place.
Elle était si gentille, mais je devais faire mon devoir seul.
- Mais tu as besoin d'aide, Drago. Tu fais trop de choses en ce moment. J'ai même demandé la permission au professeur McGonagall pour que le devoir soit un devoir de groupe, exceptionnellement pour nous deux.
- Qu... Tu as fait ça ?
- En effet. Elle est plutôt maligne, Angie.
Blaise venait de nous rejoindre.
Je pensais qu'il était déjà là.
Il vit mon air surpris.
- Ah ! Désolé, j'étais parti régler un problème avec Astoria et Pansy. Elles ne devraient pas tarder non plus.
J'acquiesçais, mais je trouvais ça bizarre.
- Et elle a dit quoi, la professeure ?
- Eh bien... Tu vas pas y croire Drago, mais elle a accepté.
J'en recrachais mon verre d'eau.
- Oups. Scuse Blaise.
- Ce n'est rien.
Il sortit sa baguette et utilisa un sort pour se sécher en un rien de temps.
- Mais comment tu as fait pour la convaincre ?
- J'ai... Un peu menti et abusé sur la chose, mais ça a fonctionné.
- En détails ?
- Je lui ai dit que tu avais des problèmes familiaux, et que tu faisais du somnambulisme, j'ai aussi dit que tu travaillais sans relâche, que tu faisais des nuits blanches...
J'écarquillais les yeux.
- Ah ! J'ai aussi ajouté que tu suivais des cours particuliers, ce qui expliquait tes allées et venues dans les couloirs pendant des heures de pauses.
- Des cours particuliers ? T'as... dû préciser ?
- Heureusement non. Mais il se peut qu'elle te pose la question.
Mais Angie... elle a pas simplement abusée là... Elle a inventée une partie de ma vie !
Je n'en reviens pas de ce qu'elle est capable de faire pour couvrir mon secret...
Je l'aime tellement.
- J'en ai fait trop, peut-être ?
- Non, Angie, c'est parfait. Merci beaucoup.
Je m'approchais lentement pour lui donner un baiser sur la joue.
Ses joues se mirent à rosir légèrement.
- Drago... on est pas seuls.
Elle semblait gênée.
Ca recommence chez elle aussi ?
- Désolée les gars ! On a eu un problème à régler.
Les deux pimbêches arrivèrent enfin.
- Quel genre de problème ? Questionna Angie.
- Heu.... Secret ! Nous dit Pansy.
- Oui, secret, voilà ! Affirma Astoria.
Je vis Astoria rougir et Blaise se racler la gorge.
Quoi ? Ils se sont remis ensemble ?
A force, je ne sais même plus où ils en sont.
Et puis, ils font ce qu'ils veulent. C'est pas mon problème.
Le repas se passa sans problème.
Angie et moi n'avions pas échangé une seule parole entre nous, depuis que nous étions tous au complet.
- Au fait, dit Astoria d'un coup, vers le dessert. Pansy, t'avais pas quelque chose à nous dire ?
Tout le monde fixa l'intéressée.
- Quoi ? Je vois pas de quoi tu parles.
- Mais bien sûr que si !
- Non...
- Attends, je vais te rafraîchir la mémoire.
Astoria se pencha vers son amie et lui chuchota à l'oreille.
Au même moment, Pansy changea de couleur.
Je ne l'ai jamais vue aussi rouge depuis que je la connaissais.
- Alors ? S'impatienta Angie.
- Et bien... vous voyez le type avec qui je traîne depuis quelques temps...
- Le Poufsouffle ?
- Non ! Il est à Serpentard.
- Ah ! Le Brun ? Demande Angie
- Oui, aux yeux bleu nuit.
- Oui, et ben ?
- Et bien... il m'a demandé de sortir avec lui.
- Et ?
- J'ai accepté.
Pansy était affreusement gênée. Jamais je ne l'avais vue comme ça.
Tout le monde l'applaudissait.
Moi, je préférais lui sourire. Elle comprendrait parfaitement.
Je ne pensais pas qu'elle arriverait à se détacher de moi. Mais je suis content de voir que quelqu'un d'autre que moi arrive à la rendre heureuse.
Nous finissions le dessert, et nous sortîmes de la Grande Salle.
Blaise et Astoria partirent devant, Angie et moi étions derrière, et nous nous dirigions vers mon arbre.
- Drago !
Pansy nous rattrapa.
- Angie, j'aimerais dire un mot à Drago, en privé.
Angie fut étonnée.
Elle acquiesça, et je lui demandais de m'attendre dehors, ce qu'elle fit.
- Que voulais-tu, Pansy ?
- Simplement te remercier.
- Hein ? Me... remercier ?
- Oui. On dirait pas comme ça, mais pour moi, je te dois un remerciement. Tu sais, j'ai longtemps été attachée à toi, mais j'ai rapidement vu que je ne t'intéressais pas. Et... quand j'ai vu à quel point tu étais heureux avec Angie, j'ai d'abord été jalouse, mais par la suite, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je continue à tenter l'impossible. Moi aussi j'avais le droit d'être heureuse. Et alors que j'étais au plus mal, c'est là que je l'ai rencontré. Et quelque part, grâce à toi, j'ai appris à être heureuse. Car j'ai observé votre relation, et je... m'en suis inspirée, on va dire. Enfin... voilà. Je trouvais ça important pour moi, alors merci, Drago.
Je ne savais pas quoi dire, à part :
- Et ben... de rien.
- Je sais que ça te paraît bizarre mais-
- Non Pansy. Je comprend. J'ai voulu t'en parler, j'ai voulu te dire que toi aussi, tu avais le droit à cette chance, de goûter au bonheur. Mais c'était déjà trop tard, tu avais compris par toi-même. Et je suis content de te voir heureuse, et de savoir que je ne t'ai pas brisé le cœur en sachant que... je voulais simplement qu'on reste amis.
- T'en fais pas Drago, je n'ai pas le cœur brisé, au contraire.
- C'est bien, dans ce cas.
Il y eut un silence.
- Bon, je dois te laisser, Angie m'attend.
- Oui, moi, je vais aller le voir.
- Oui... au fait, comment il s'appelle, ce petit brun ?
- Darwin.
- Pas mal. Et bien, je suis content pour toi, Pansy.
- Merci. Bon, à plus !
Et elle partit vers la salle commune.
Tandis que moi, j'allais rejoindre Angie.
Il est temps de discuter sur l'évènement de la salle de bain des préfets.
***
- Qu'est ce qu'elle voulait, Pansy ?
- Oh rien, simplement... me remercier.
Comme Angie ne comprenait pas, je lui expliquais rapidement, tout en montant dans l'arbre.
- C'est drôle, hihi. Mais... ça fait plaisir de voir que tu peux être aussi génial avec tes amis.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Je veux dire que lorsque tu es avec ta bande, ou même avec moi, tu n'es pas le Drago que tout le monde connaît. Et je te préfère largement comme ça, même si parfois ça peut être surprenant et bizarre...
Je souriais. Je ne savais pas que je me comportais si différemment quand j'étais avec mes amis.
Bon, il faut aussi dire que j'ai pas une très bonne réputation à Poudlard, surtout avec tout ce que Potter raconte sur moi.
Potter... faut que je le coince un de ces quatre pour qu'il arrête de me suivre.
Nous nous installons confortablement dans l'arbre, appuyés à la plus grosse branche, pour pouvoir observer l'horizon.
Cette nuit, la lune éclairait toute l'école. Cela me faisait penser à notre troisième année, avec ce professeur, dont le nom m'échappe, qui se transformait en Loup-Garou à chaque pleine lune.
Même si, pour moi, Rogue était le meilleur professeur de Défense contre les Forces du Mal, celui dont je vous parle nous avait appris beaucoup de choses.
- Drago ?
Angie me sortait de mes pensées.
Elle venait de sonner l'alarme pour déclencher la conversation que nous redoutions.
- Angie...
- Ecoute-moi.
Elle posa un doigt sur ma bouche et je me concentrais pour être attentif à ses paroles.
- Tu sais... je ne t'en veux pas pour tout à l'heure. J'ai... essayé de me mettre à ta place pour comprendre... et j'ai compris. Si j'avais été dans ton cas, je pense que j'aurais fui aussi. Comme une lâche.
Elle... n'est pas sérieuse ?
- Je sais que tu as peur. Tu as toujours eu peur. Et ça sera comme ça tant que l'on ne connaîtra pas chaque... chaque parcelle de nos corps par cœur. Tant que l'on ne saura pas tout l'un de l'autre. Il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu, pas simplement le fait de se connaître physiquement. Même... par rapport à notre vie, on ne connaît pas grand-chose de l'autre. Regarde, je ne sais même pas ce qu'il s'est passé pour toi avant que je te rencontre ! Et vice-versa.
Elle baissa la tête, semblant chercher les bons mots.
- C'est normal Drago, d'avoir peur. J'ai hésité avant d'enlever mon haut tout à l'heure. J'avais peur de ta réaction. Mais je l'ai fait car je me sentais prête. Et chaque étape nous fera peur, je pense plus pour toi que pour moi, et tu sais très bien quelle en est la raison. Ce n'est pas ta faute, sur ce coup là. Pour ça, il faudrait plus t'en prendre à ton père.
C'est pour ça aussi que je le détestais de plus en plus, mon père.
- On va y aller petit à petit. On va se découvrir au fur et à mesure. Tu as peur, et j'ai peur. Ensemble on va affronter ça, et viendra le moment où on se sentira prêts pour aller encore plus loin. Et si l'un de nous deux n'est pas prêt au moment voulu, on s'attendra.
J'acquiesçais. Je n'avais besoin de rien ajouter, elle avait tout dit.
Angie est incroyable.
Bordel ce que je l'aime. Je suis tellement fou d'elle, tellement... aveuglée par elle.
- Est-ce que tu es d'accord pour affronter ces obstacles avec moi, Drago ?
Sans hésiter, je lui répondis :
- Bien sûr, je suis partant. Je veux combattre mes peurs avec toi. J'ai toujours eu besoin de toi Angie, et aujourd'hui plus que jamais c'est encore le cas.
Nous restions là quelques minutes, et je regardais son merveilleux sourire et ses pupilles violettes briller.
Je m'approchais d'elle pour la ramener vers moi et l'enlacer.
Elle cala sa tête contre mon torse, près de mon cœur. Je me mis à jouer avec une de ses mèches, puis je m'approchais de son oreille, pour lui déclarer tout mon amour pour elle, par ces simples mots :
- Je t'aime, Angie. Plus que tout au monde.