Tyler : ...Tu... Tu t'es fait harceler ? s'exclama-t-il.

Éléna : Je... Je suis désolée de ne pas vous en avoir parlé plus tôt...

RETOUR DANS LE PASSÉ

C'était la rentrée. J'étais stressée à l'idée de me faire harceler à cause de ma petite taille. En 6e, je ne mesurais que 1m30... J'ai toujours été complexée par ma taille. Quand on me faisait des blagues sur ma taille, je les prenais toujours au premier degré, et c'est pour ça qu'avant, on m'appelait tout le temps "la meuf aigrie".

Au début de la 5e, j'ai eu mes règles et j'ai grandi d'un coup, ce qui m'a causé beaucoup de problèmes. Enfin bref, quand j'ai rencontré ma classe, tout le monde me dévisageait, mais il y avait cette fille tout au fond qui me regardait avec un sourire moqueur : Sara.

Tout a commencé la deuxième semaine de cours. À chaque fois que je croisais son chemin, elle se moquait de moi, m'insultait et bien évidemment, ses potes la suivaient. Elle me rabaissait devant tout le monde, faisait des blagues sur moi, ce qui faisait rire toute la classe. J'étais gênée et surtout triste. Puis petit à petit,  ça a empirer: elle commençait à m'insulter violemment, à se servir de moi, à me menacer de mort et même à me gifler. Un jour, je n'avais pas fait tous ses devoirs. Elle était furieuse et m'a giflée tellement fort que j'ai eu la marque de sa main sur ma joue.

Jour et nuit, je pleurais dans mon lit. Je n'osais en parler ni à ma mère,ni à mon père, ni même au professeur. Un jour, elle m'a menacée en me disant que si j'en parlais à qui que ce soit, elle me tuerait. Je savais de quoi elle était capable. J'avais peur, j'étais terrifiée. Pendant toutes les récréations, je m'enfermais dans les toilettes au lieu de profiter du beau temps. Sara me sortait toujours la même phrase : "Bah alors, la petite naine, tu pleures ?" ou même "Mocheté ! Ah ! Ah ! Ah !" Cela me rendait très mal à l'aise...

Cela faisait déjà un mois et je n'avais toujours pas d'amis. Je n'ai jamais eu de vrais amis. En CM2, je n'avais qu'une seule vraie amie. J'étais censée me retrouver dans la même classe qu'elle, mais tout ne s'est pas passé comme prévu.

Ce soir-là, je m'en souviendrai toute ma vie. C'était la dernière semaine de vacances avant la rentrée. Sa mère a appelé ma mère en pleurant. J'ai vu le sourire de ma mère se déformer petit à petit. Elle s'est effondrée par terre et m'a tendu le téléphone. Ma meilleure amie... s'était suicidée...

J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant plus d'un mois. J'avais juste envie d'arrêter toute cette souffrance. Je voulais mettre fin à mes jours pour rejoindre mon amie au paradis.

Jusqu'au jour où une fille est venue à mon secours. Au moment où Sara levait la main sur moi, la fille mystérieuse l'a retenue.

?? : Laisse-la !

Sara : Et pourquoi j'écouterais une mocheté comme toi ?

?? : C'est qui que tu appelles "mocheté" ? (Elle la plaque contre le mur.) Écoute-moi bien (chuchote dans son oreille) : Moi, c'est Maéline. Si tu la touches encore une seule fois, je te frappe jusqu'à ce que tu crèves ! Pigé ?

Sara acquiesça, apeurée, et partit. Cette fille venait de me sauver la vie.

Éléna : M... merci...

Maéline : De rien, y'a pas de quoi ! Si tu veux, on peut apprendre à se connaître (sourit) !

Éléna : Avec grand plaisir !

Depuis, on est inséparables. On traîne ensemble, on mange ensemble...

Mais malheureusement, l’histoire n’est pas terminée.

Un jour de pluie, je rentrais chez moi. J'écoutais de la musique, et j'avais l'impression que quelqu'un me suivait. Je me retournais, mais il n’y avait personne. Puis, quelqu’un me poussa par derrière et je tombai dans la boue. Autour de moi, des gens me filmaient et se moquaient de moi. Et puis cette voix... cette voix que je connaissais résonna dans mon oreille :

Sara : Oups ! Désolée ! (Elle rigole.)

Éléna : T’es vraiment qu’une sale p*** !

Sara me repoussa.

Sara : Oh ! Que suis-je maladroite !

En voulant me défendre, je pris sa jambe et la tirai. Elle tomba à son tour.

Sara : Alors t'es morte !

Elle me prit par les cheveux et me plongea la tête dans la boue. Je n’arrivais plus à respirer. Je me débattais de toutes mes forces, mais je n'avais plus de souffle. Heureusement, une femme âgée arriva et nous interpella en pointant du doigt Sara.

?? : Et toi !! Laisse-la !

Sara, en colère, partit avec sa bande. Je ne savais pas comment la remercier de m’avoir sauvée. Sans elle, je serais morte.

Éléna : Merci, madame... (Les larmes aux yeux.) Je... je ne sais pas comment vous remercier...

Le lendemain, j’ai tout raconté à Maéline. Elle m’a prise dans ses bras et m’a juré de ne plus jamais me laisser seule. Quant à Sara, elle déménagea au début de la 5e.

Et voilà mon histoire...

J'ai apporté des corrections grammaticales et syntaxiques, et veillé à rendre l'ensemble plus fluide tout en respectant l'émotion que tu souhaites transmettre. Si tu veux discuter de certaines parties ou apporter d'autres modifications, je suis là pour t'aider !