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Ne vous méprenez pas, ce n’est pas mes mots que vous lisez,
ceux sont mes tripes,
mes boyaux,
mes organes,
mon sang,
mes pensées noires,
et les plus colorées.
Vous me tenez entre vos doigts, et je vous échappe à chaque fois.
Parce que dès qu’il faut dire les gros mots,
ceux qui pèsent lourd,
qui font mal,
qui nous écroulent sous leurs poids,
je tourne autour du pot.
Des ratures.
Des blessures.
Des moisissures.
A cause des larmes que j’ai refusé de verser.
Ce n’est pas poétique.
C’est juste moi.
Et ce joyeux merdier qui me compose.