Nos plus belles années
Peut-être qu’il faut encore du temps,
pour arriver à sourire,
en repensant à mes années d’adolescence.
Peut-être qu’il me suffit de tout oublier,
et de tout réinventer.
Peut-être que je dois arrêter d’y penser,
et me dire
que mes plus belles années,
elles sont encore là,
à vivre.
Je n’ai que vingt-cinq ans.
Pourquoi voulez-vous déjà me condamner ?
N’y a-t-il plus aucun sourire possible dans mon avenir ?
Pourtant, aujourd’hui,
je suis tellement plus joyeuse qu’à mes quinze ans.
C’est des conneries qu’on raconte aux jeunes
parce qu’on sait à quel point c’est difficile d’avoir seize ans.
Donc on leur dit de profiter de leurs meilleures années,
et on espère qu’ils y croient,
on croise les doigts,
pour ne pas se réveiller un matin,
et les voir pendu dans leur chambre,
ou baigner dans leur propre sang dans la salle de bain.
Les plus belles années, c’est comme le Père-Noël, ça n’existe pas.
C’est une manigance collective
Je l’espère.