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AlexandraEndersen
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01. Bienvenue à Trolldheim

— 𝐼 —
Bienvenue à Trolldheim





Je suis toute excitée en arrivant au camping de Trolldheim. Après des mois à courir entre les deadlines, les réunions et la jungle urbaine, j'ai enfin droit à une pause bien méritée. Rien de bien extravagant, juste un été dans la campagne suédoise, au cœur de la nature, où je pourrai enfin souffler, loin du bruit, du stress et des obligations qui me collent à la peau. Plus de klaxons à vous faire fondre le cerveau, plus de voisins qui se battent à minuit comme s'ils jouaient dans un remake de Fight Club, et surtout, plus de notifications incessantes qui ne me donne envie de jeter mon téléphone par la fenêtre. Juste moi, des livres, peut-être quelques randonnées si je me sens motivée (et c'est pas gagné), et l'immense plaisir de respirer un air qui ne sent ni les pots d'échappement ni la friture douteuse du snack en bas de chez moi.

Je gare ma voiture près de l'entrée, mes pneus crissant légèrement sur le gravier, et coupe le moteur. Pendant une fraction de seconde, je ferme les yeux et savoure ce silence, avant de réaliser que mon autoradio diffuse encore un vieux tube des années 90 à plein volume : Ecuador de Shash!.

Sans commentaire...

Je me précipite pour l'éteindre, jetant un coup d'œil rapide autour de moi. Personne ne semble avoir remarqué mon arrivée tonitruante. Parfait ! Je sors enfin de ma Twingo 1 vert pomme, un modèle aussi chic qu'un canapé démodé, et inspire profondément. L'air est frais, vivifiant, et chargé d'une odeur boisée qui m'enveloppe immédiatement, me donnant l'impression d'être une aventurière intrépide – ce qui est un énorme mensonge, vu que mon niveau d'endurance s'apparente à celui d'une huitre en hibernation. C'est probablement la même aventure que de chercher la télécommande dans le canapé, mais avec un peu plus de verdure.

Il y a aussi cette pointe de fumée de feu de camp flottant dans l'air, une senteur qui, pour une raison que j'ignore, me donne immédiatement faim. Comme si je n'avais pas mangé depuis des semaines, alors que mes réserves de snacks dans la voiture sont presque à la hauteur d'un survivant de Koh-Lanta.

Devant moi, un petit bâtiment en bois abrite la réception, avec son toit légèrement incliné, un peu comme s'il avait cédé à l'envie de prendre une pause lui aussi. L'enseigne, rouge délavée par des années de soleil scandinave, porte en lettres blanches : Camping de Trolldheim. C'est à la fois comique et un peu insultant pour la scandinave que je suis, mais j'imagine que ça plaît aux touristes étrangers qui s'imaginent vivre une aventure dans un endroit presque légendaire. L'ensemble a ce charme rustique et légèrement bancal des endroits qui n'ont pas changé depuis les années 80.

Une barrière en bois, tellement usée qu'elle pourrait presque parler, sépare le parking du reste du camping. De l'autre côté, une enfilade de hyttes colorées, avec des toits qui semblent avoir été pris d'assaut par les intempéries et la végétation, se dispersent sur un terrain légèrement en pente, comme si chacune d'elles avait voulu choisir sa propre vue : tantôt foret, tantôt lac.

Ça à l'air paisible, ici.

Je m'étire lentement, comme un élastique qui se détend après avoir passé trop de temps enroulé sur lui-même. Mes muscles sont douloureux, un peu tendus par les longues heures de route qui séparent Stockholm du camping. Je sens l'envie de me détendre, de profiter de cette bulle de calme qui semble suspendue dans l'air, loin de tout. Je ferme les yeux et laisse l'air frais effleurer mon visage, profitant de cette sérénité, avant qu'un cri perçant ne me fasse sursauter, après m'avoir brisé les tympans :

— Non, Lars, PAS DANS LES YEUX !

Je tourne vivement la tête. Une famille est en pleine installation chaotique devant sa hytte. Un homme, visiblement à bout de nerfs, souffle dans une pompe avec une intensité qui ferait pâlir un athlète en pleine compétition. Son front est noyé sous une couche de sueur, et il lutte contre un matelas récalcitrant qui semble décidé à ne pas voir le jour. Chaque soupir qu'il pousse ressemble à une petite victoire, mais ce matelas résiste, comme un adversaire tenace. À ses côtés, sa femme semble être la seule à garder son calme. Elle installe une table pliante avec la précision d'un général en pleine stratégie militaire, chaque mouvement mesuré, chaque objet posé à sa place, comme si l'équilibre de l'univers reposait sur la position exacte de la fourchette à côté de l'assiette. Elle est calme, méthodique... presque inquiétante dans sa maîtrise.

Au milieu de ce bazar organisé, deux gamins s'en donnent à cœur joie. Armés de leurs pistolets à eau, ils mènent une bataille sans merci, projetant des gerbes dans un rayon de trois mètres. Et bien sûr, ils n'épargnent personne. Leurs jets finissent presque systématiquement sur leur père, qui, à force d'habitude, ne bronche même plus. Sa patience semble aussi infinie que les litres d'eau qui lui tombent dessus. Il ne relève même pas les yeux, comme s'il avait déjà accepté le rôle de cible désignée dans cette mini-guerre domestique.

Un peu plus loin, une bande d'adolescents en shorts et t-shirts, insouciants et bruyants, s'amuse à jouer au Frisbee. Leurs voix s'élèvent dans l'air tiède de cet après-midi encore jeune, portées par une brise légère qui fait frissonner les feuilles des arbres aux alentours. L'un d'eux, visiblement un peu trop enthousiaste, lance le disque avec trop de force, et, dans un ultime vol majestueux, le Frisbee se prend un poteau électrique de plein fouet, produisant un bruit sourd. L'impact résonne et tout le monde, y compris les gamins en pleine bataille d'eau, s'interrompt une seconde pour observer la scène.

Bon, celle-là, je l'avais pas vu venir.

Le chaos reprend de plus belle. Les adolescents éclatent de rire, tandis que l'un d'eux, le plus maladroit, se dirige vers le poteau, un air mi-contrit, mi-amusé, comme si c'était une partie intégrante du jeu.

Je traverse le camping en direction de la réception, traînant ma valise derrière moi sur le gravier irrégulier qui semble avoir été conçu spécialement pour me ralentir. L'endroit est loin d'être vide. Des campeurs s'affairent un peu partout, dans une joyeuse cacophonie qui ne colle pas tout à fait avec l'image paisible de nature que j'avais envisagée.

D'un côté, un couple se bat contre un parasol capricieux qui refuse obstinément de rester droit, comme s'il était animé d'une volonté propre. Chaque tentative de redressement semble échouer, et le couple se regarde dans un mélange de frustration et d'incompréhension, comme si ce parasol était un test de résistance qu'ils n'avaient pas vu venir. Un peu plus loin, un homme torse nu – visiblement convaincu que 20 degrés, c'est l'été absolu – déballe une glacière remplie de bières avec un air de satisfaction totale, comme si l'acte de sortir ces canettes était une victoire personnelle. De l'autre côté, un enfant en maillot de bain court après une bulle de savon avec l'intensité d'un sprinteur en finale olympique, l'air de croire que l'avenir du monde repose sur la capture de cette sphère transparente.

Quelque part, une musique pop grésille dans un vieux poste radio, probablement en train de rendre l'âme après plusieurs décennies de loyaux services. Ce son, à mi-chemin entre la nostalgie et l'agonie, accompagne le chaos ambiant avec la grâce d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Et, au milieu de tout ça, une vieille Golden Retriever trottine nonchalamment, la langue pendante, l'air de se moquer royalement du tumulte autour d'elle. Elle slalome entre les vacanciers avec une élégance déconcertante, s'arrêtant parfois pour recevoir une caresse, ou pour renifler d'un air critique un sac abandonné, comme une experte en jugement de cuisine. Elle m'aperçoit, s'approche avec l'espoir que je sois porteuse de délices, renifle ma valise avec insistance, puis, voyant que je ne transporte ni saucisson, ni reste de pique-nique, me tourne le dos avec un soupir presque théâtral avant de repartir en quête d'un meilleur prospect. Je retiens un rire.

Ok, c'est pas exactement la tranquillité que j'avais imaginée, mais il faut avouer que l'ambiance a son petit charme.

J'atteins finalement la réception, un bâtiment en bois un peu vieillot qui sent bon le cirage et le café refroidi, une odeur qui me rappelle les bureaux de mes ancêtres, ou du moins ce que j'imagine l'être. L'intérieur est décoré d'une multitude de brochures touristiques aux couleurs délavées, qui témoignent probablement de décennies d'histoires non lues, et d'un vieux calendrier qui semble bloqué en 2019, comme un subtil message de la part de l'espace-temps lui-même. Derrière un comptoir encombré d'une caisse enregistreuse d'un autre âge et d'une tasse ébréchée marquée World's Best Boss, une femme d'une cinquantaine d'années tapote sur un clavier avec une lenteur fascinante, son chignon gris légèrement de travers, comme si elle était en pleine méditation numérique.

— Bonjour ! dis-je en m'approchant souriante.

Elle relève la tête avec un sourire automatique, celui qu'on réserve aux clients juste avant la fermeture, quand l'envie de sourire commence à se transformer en désir de fuir.

— Ah, bonjour. Vous avez une réservation ?
— Oui, au nom d'Amalie Holm. 

Elle commence à tapoter sur son clavier, plissant légèrement les yeux comme si l'écran devant elle était écrit en hiéroglyphes, ou pire, en code binaire. Un long silence s'écoule, juste assez pour que je puisse détailler le porte-clés en forme de troll qui pend à son tiroir, un petit bout de kitsch scandinave qui semble avoir fait le tour du monde sans jamais avoir quitté cette pièce.

— Ah oui, la hytte numéro 14, finit-elle par trouver, comme si elle venait de découvrir une perle rare au fond d'un océan de données perdues. Elle est un peu à l'écart, en bordure de la forêt. Vous avez de la chance, c'est l'une des plus grandes.
— Super, merci ! 

Elle me tend une clé attachée à un porte-clés en plastique rouge, une réplique exacte de ce qu'on vous donne lorsque vous avez perdue à la fête foraine, et que le gars du stand à pitié pour vous. Puis, elle m'indique le chemin sur un plan froissé du camping, qui a probablement traversé plusieurs guerres internes au fil des saisons, avant de retourner à son écran, sans doute pour achever son duel contre la technologie.

Je ressors avec un regain d'excitation. Peut-être que ce ne sera pas le calme absolu, mais l'endroit a son charme et ça sent « l'aventure version Tuche », comme dirait mon petit cousin français, celui qui trouve que le camping, c'est « un peu comme un village, mais avec plus de moustiques et moins de Wi-Fi ». Je sens déjà que cette expérience va me marquer...

Je suis les indications et m'engage sur un sentier de graviers bordé de mousses épaisses et de petites fleurs sauvages. Un décor digne des cartes postales qu'on envoie quant on veut faire croire qu'on est en harmonie totale avec la nature, mais qu'on oublie de mentionner la boue sur les bottes.

L'air devient plus frais à mesure que je m'éloigne du cœur du camping, comme si la forêt elle-même me donnait une petite tape dans le dos pour m'encourager à avancer. Bientôt, j'aperçois ma hytte : une cabane en bois rouge, légèrement patinée par les intempéries, mais qui a l'air solide et accueillante, un peu comme un grand-père qui a pris le soleil toute sa vie et qui refuse de s'avouer fatigué. Une petite terrasse équipée d'une table et de deux chaises en bois me fait immédiatement imaginer les petits déjeuners en extérieur, une tasse de café chaud entre les mains, et une bouffée d'air frais qui réveille mieux que n'importe quelle alarme.

Je m'avance, bien décidée à ouvrir la porte d'un geste conquérant, façon héroïne de film d'aventure, prête à emménager dans ma nouvelle tanière. Sauf que... je me bats pendant trente secondes avec la serrure, qui semble avoir décidé que je n'étais pas digne d'entrer. Et là, dans une danse épique, je tire, je pousse, je donne des coups de poignet dignes des plus grands maîtres de kung-fu, mais rien. La porte reste aussi fermée qu'un secret de famille bien gardé.

— Allez... Mais tourne, bon sang ! 

Après un ultime grognement et une torsion de poignet sortie tout droit d'un combat de bras de fer, la clé cède enfin et la porte s'ouvre en grinçant, comme si elle aussi était fatiguée par cette bataille épique. Un cri triomphal, à peine plus glorieux qu'une victoire de niveau amateur dans un concours de souffles, m'échappe.

Ça y est, l'été peut officiellement commencer.

L'intérieur est simple mais chaleureux : un lit une place recouvert d'une couette rouge qui a l'air aussi épaisse qu'un édredon de grand-mère, probablement là pour vous faire oublier la notion de confort moderne. À côté, une kitchenette minimaliste avec un évier en inox et deux plaques électriques qui semblent dater d'avant l'invention du grille-pain. Je suis à peu près sûre que l'archéologue qui tombe dessus se dirait qu'il a trouvé un artefact antique. Une petite table ronde accompagnée d'une chaise bancale complète le tableau. Rien de clinquant, mais ça a son charme, comme une vieille photo jaunie qu'on accroche sur un mur. L'odeur du bois et du linge propre flotte dans l'air, un mélange apaisant qui me fait instantanément oublier la cohue du camping. L'endroit parfait pour recharger mes batteries, à condition de ne pas me casser le dos sur ce matelas au confort questionnable.

Je pose mon sac sur le lit, me sentant déjà un peu trop fière de ma victoire contre la serrure, et je sors mon téléphone. Zéro barre. Même pas un petit « E » désespéré. Je grimace, tapote l'écran comme si ça allait aider, puis me rappelle pourquoi je suis venue ici : me dé-con-nec-ter. Un concept génial en théorie, mais qui prend tout de suite une tournure angoissante quand on réalise qu'on ne peut même pas googler « comment allumer un vieux réchaud sans mettre le feu à la baraque ».

Rangeant mon téléphone avec un soupir résigné, je jette un coup d'œil plus attentif autour de moi. La hytte est petite mais cosy, avec son mobilier en bois brut qui donne une ambiance de chalet de montagne – vous savez, ce genre de lieu où vous vous attendez à trouver une cheminée, un plaid en laine et un chat qui vous regarde d'un air hautain. La lumière tamisée filtre doucement à travers les rideaux, créant cette atmosphère de retraite paisible, où chaque souffle d'air est censé être une bouffée de tranquillité. Ça va être parfait ! Enfin... presque. Je fronce les sourcils. Un petit détail me dérange, quelque chose d'étrange, de non logistique.

Où est la salle de bain ?

Une vague d'inquiétude monte en moi alors que je fais un rapide tour des lieux. Première porte sur la gauche : placard. Ok. Deuxième porte, près du coin cuisine : minuscule pièce avec un lavabo et un miroir un peu trop basique. Mais pas de douche. Pas de toilettes.

... Oh non.

Je rouvre les portes une seconde fois, juste pour vérifier, comme si un miracle allait se produire et qu'une baignoire allait surgir de nulle part dans un éclat de lumière divine. Mon cerveau fait défiler en accéléré les descriptions de la brochure que je n'ai évidemment pas lues en entier, mais un vague souvenir me revient avec la mention « sanitaires partagés ».

Ah.

Je ressors sur la terrasse, un peu hésitante, comme si je venais de découvrir que le Grinch avait volé ma salle de bain.

Ok. Pas-de-panique.

J'ai juste à trouver ce fameux bloc sanitaire. Avec un peu de chance, il est à deux pas d'ici et non à l'autre bout du camping.

Je balaie les alentours du regard, cherchant désespérément un indice sur l'emplacement des sanitaires, et c'est là que mon regard tombe sur mon voisin. Un mec, grand, mince, avec des cheveux longs. Et quand je dis longs, je ne parle pas de la petite longueur rock'n'roll qui frôle les épaules, hein. Non, non ! Je parle de longs jusqu'au milieux des côtes, des mèches sombres et un peu désordonnées encadrent son visage comme s'il venait tout juste d'émerger d'un rituel païen en pleine forêt. Adossé nonchalamment à la rambarde de la hytte voisine, il porte une chemise à carreaux et un jean noir, une cigarette coincée entre ses longs doits fins. Le genre de style à mi-chemin entre « je campe ici depuis des semaines » et « je chante dans un groupe de métal chelou, avec une voix de Gobelin dans une cave lugubre, un soir de pleine lune ».

Je m'approche, le cœur légèrement emballé, parce que soyons honnête, demander où sont les douches à un inconnu aux allures de guitariste dépressif/introverti n'était pas prévu dans mon programme de l'après-midi.

— Salut ! 

Il lève les yeux vers moi avec la nonchalance d'un type qui a tout le temps du monde. Ses pupilles claires m'observent un instant, puis il incline légèrement la tête, l'air de se demander si cette interaction mérite réellement son énergie. En même temps, on peut pas faire plus diamétralement opposé, lui avec son style de viking gringalet et moi dans mon ensemble rose vichy, on peut dire que c'est cocasse comme situation.

— Hej

Je prends ça pour une invitation à continuer.

— Désolée de te déranger, mais... euh... les douches sont où ? Je crois que j'ai raté l'info en récupérant les clés. 

Il souffle une longue bouffée de fumée après avoir tiré une taff de sa cigarette, comme si ma question demandait une intense réflexion philosophique. Puis, avec la sérénité d'un sage qui a médité sur l'existence des toilettes pendant des siècles, il pointe du menton un petit sentier qui disparaît entre les arbres.

— Juste là-bas. T'as un bloc sanitaire à une cinquantaine de mètres. 

Ok. Je l'aurais cherché encore longtemps. Je plisse les yeux dans la direction indiquée, heureuse de ne pas avoir à chercher des heures à ce qui s'apparentent présentement au Saint Graal.

— Merci.
— Pas de souci. 

Je suis sur le point de repartir quand il ajoute, d'un ton toujours aussi paisible :

— T'es arrivée aujourd'hui ? 

Je me retourne vers lui. Il n'a pas bougé, mais son regard s'est fait un peu plus attentif, semblant détailler chaque facette de ma personne.

— Ouais, y a une quinzaine de minutes à peine. Et toi, tu viens souvent ici ?
— De temps en temps. C'est pratique. Et puis, il y a toujours de quoi faire. 

Il me fixe un instant, avant d'ajouter, de cette voix calme qui contraste totalement avec son allure de type qui pourrait invoquer des esprits dans une clairière :

— Si tu as besoin d'aide avec quoi que ce soit, n'hésite pas. Je suis souvent dans les parages. 

Sur ces mots, il tourne les talons et disparaît dans sa hytte, me laissant là, légèrement perplexe. J'imaginais des voisins bruyants, des gamins qui hurlent, peut-être même une mamie envahissante, mais pas un viking flegmatique à l'énergie semi-fantomatique.

Je secoue la tête en rentrant dans ma cabane. Peu importe. Pour l'instant, la seule chose qui m'importe, c'est m'installer et profiter de cet été, qu'il soit tranquille ou non. Et étrangement, j'ai comme un pressentiment que la tranquillité ne fait plus vraiment partie du programme.




__________________________

Chers lecteurs, chères lectrices,

🔥 Ça y est, le chapitre 1 est en ligne ! 🔥

🏕️ Le camping de Trolldheim vous accueille donc officiellement dans son joyeux bazar et son ambiance délicieusement bancale ! 🌲🇸🇪

J'espère que ce premier chapitre vous aura plu. Merci d'être là et de m'accompagner dans cette nouvelle aventure, bien plus douce et fun que The Research Paper (a.k.a mon bébé adoré) ! 😈📖

❓Dites-moi : quel est votre meilleur (ou pire) souvenir de camping ? 🏕️💀 J'ai hâte de vous lire !

Je vous souhaite un très beau dimanche et vous à toute suite car le chapitre 2 est ÉGALEMENT DISPONIBLE AUJOURD'HUI !! ✨

A.E 🖤

P.-S : le Camping de Trolldheim est inspiré du Camping Tiveden en Suède si ça peut vous aidez à vous immerger dans le décor. Je précise que Trolldheim est plus vieillot que celui qui l'a inspiré. 😉 🇸🇪

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