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AlexandraEndersen
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02. Le Trousseau de Clés

—   𝐼𝐼   —

Le Trousseau de Clés

Le soleil ne se couche jamais ici. Ou du moins, pas vraiment. Même à 20 heures, la lumière est encore aussi éclatante qu'à midi. Ce ciel bleu presque irréel, où le soleil semble suspendu au-dessus de l'horizon, effleurant les arbres comme une couverture douce et chaude. C'est là, la magie de l'été en Suède. Magique... et légèrement perturbant pour les non-habitués. La sensation de ne jamais vraiment être dans la nuit, d'être coincé dans une éternelle soirée où même les ombres se cachent, honteuses de leur existence.

Je viens tout juste de sortir des douches communes, secouant encore mes cheveux pour tenter de me débarrasser des dernières gouttes d'eau récalcitrantes. La douche était aussi rapide qu'agréable : l'eau fraiche tombait en petites perles caressantes plutôt qu'en un jet glacial prêt à me transformer en statue de glace. Un vrai luxe. Maintenant, je suis prête à retourner à ma hytte, à m'enrouler dans la couverture et à ne plus bouger jusqu'à demain.

L'air du soir me frôle la peau tandis que je traverse le terrain, rêvassant, profitant enfin du calme ambiant, maintenant les gosses sont couchés. Dans cette partie du camping, même le silence semble avoir un parfum de mousse et de bois. C'est paisible. Agréable. C'est—

Merde.

J'arrive sur le perron, la main déjà prête à saisir la poignée, quand mon cerveau daigne enfin me livrer une information capitale : MES CLÉS !

Un frisson me parcourt l'échine, et ce n'est pas la fraîcheur de la soirée. Avec un espoir fébrile, je tapote mes poches. Poche droite. Poche gauche. Poche poitrine. Si tenté que ça s'appelle comme ça. Poche imaginaire qui, dans un élan de désespoir, pourrait soudainement exister et contenir la solution à mon problème.

Rien. Nada. Le vide intersidéral.

Je me retourne lentement, un air de condamnée sur le visage. Je refais mentalement le chemin jusqu'aux douches. Peut-être que mes clés ont décidé d'y rester et de mener leur propre existence, loin de moi ? L'idée n'est pas si absurde. Après tout, elles auraient de quoi être vexées, vu le nombre de fois où je les ai laissées tomber aujourd'hui. D'un pas déterminé (ou du moins, aussi déterminé qu'une personne en pleine crise existentielle peut l'être), je refais le trajet. J'observe chaque centimètre carré du sol, à l'affût du moindre éclat métallique. Rien. L'endroit est une scène de crime où l'arme du délit a disparu dans une faille temporelle.

De nouveau sur le perron, je me retrouve à fixer le plafond, un peu décrépit et mousseux, comme si mes clés allaient m'apparaître par magie, accompagnées d'un chœur céleste. Toujours rien. Un soupir m'échappe. Je suis une catastrophe ambulante.

Puis, une décharge me traverse le corps, comme si Thor lui-même avait décidé de me foudroyer en guise de punition divine pour ma stupidité. Je me mets à chercher frénétiquement, fouillant chaque recoin avec l'énergie désespérée d'une personne qui sait qu'elle va regretter toutes ses décisions passées. Je scrute le sol du porche, repasse en revue le chemin, soulève même un caillou — parce qu'on sait jamais, peut-être que mes clés ont développé un instinct de survie et se sont cachées. Et puis, dans un excès de panique irrationnelle, je plonge dans les buissons aux alentours, les mains écartant les branches comme une archéologue en quête d'un artefact précieux. Évidemment, tout ce que je récolte, c'est une branche dans la figure et une main pleine de feuilles mortes. Génial.

Ouais... Disons que la rationalité et moi, en période de stress, on n'est pas vraiment copines.

Franchement, je ne devrais même plus être surprise. Après tout, je me suis déjà mise à pleurer devant le caissier de la supérette à quelques pas de chez moi parce qu'il m'avait rendue trop de monnaie. Après, pour ma défense, c'était suite une journée de boulot horrible. Bref, si on ajoute à tout ce bazar le fait que j'ai à peine dormi, et que ma malchance légendaire soit au rendez-vous, je suppose que cette soirée suit une logique implacable.

Je soupire, à bout. Mon cœur bat la chamade, et c'est précisément à ce moment-là que je me rends compte... que je ne suis pas seule.

Debout, appuyé contre un arbre avec une nonchalance absolue, Dracula en personne m'observe. Enfin, Dracula avec des cheveux châtains. Il est là, mon voisin, bras croisés, me fixant avec ce qui ressemble fortement à une expression de « cette fille est complément ravagée ».

Un silence gênant s'installe.

Ok. Pas de panique. Je peux gérer ça. Je vais gérer ça.

Prenant une inspiration exagérément profonde, j'essaie de me donner l'air de quelqu'un qui maîtrise la situation. Sauf qu'à l'intérieur, c'est le bordel. Mon cerveau hurle à l'aide, mon cœur tape comme un tambour de guerre, et j'ai la sensation que même les moustiques aux alentours me jugent. Je fais un pas vers lui. Puis un autre. Et dans un élan d'auto-sabotage pur, je lance un « Salut ! » beaucoup trop fort. Un peu comme si je venais d'annoncer mon entrée sur la scène d'un concert de métal. Notez mon sens de l'humour foireux.

Lui, en revanche, ne bronche pas. Il me regarde toujours avec la même expression impassible. Pas un froncement de sourcils, pas un mouvement de recul, rien. Soit, il a une patience divine, soit, il est tout simplement imperturbable. Pour une question de dignité, je vais opter pour l'option numéro deux.

Je me tiens muette un instant, m'attardant sur ses yeux, d'un bleu profond et magnétique, me demandant comment aborder cette situation. Je viens de sortir de la douche. En peignoir rose. Enfermée dehors. Ça pourrait carrément faire un pitch de comédie romantique à deux balles. Ajoutez une musique niaise et un ralenti sur mon air ahuri, et on tient l'affiche du prochain navet Netflix.

— Euh, je... je-crois-que-je-me-suis-enfermée-dehors, dis-je avec un débit aussi rapide que l'éclair.

Il me regarde un instant, sans bouger. J'ai presque l'impression qu'il analyse ma déclaration, comme si chaque mot avait besoin d'une évaluation minutieuse digne d'un expert en langage codé. Ou peut-être qu'il essaie tout simplement de comprendre ce que je viens de débiter dans ma panique. 

Allez savoir.

— C'est ça... Tu as perdu tes clés, plutôt. 

Il parle d'une voix calme, imperturbable, comme si ce genre de scène faisait partie de son quotidien. Comme s'il était le spécialiste de la situation d'urgence « clé perdue », une sorte de hotline humaine pour les crétins dans mon genre. Je souffle, un peu vexée, mais je tente de garder mon calme. Il a peut-être raison, mais là n'est pas la question !

— Non, non, je... je crois juste que j'ai oublié de les prendre, continuais-je en désignant la porte d'un geste théâtral, limite shakespearien.

Il lève un sourcil, comme pour me dire « vraiment ? », avec cette tête de mec qui n'oublie jamais rien, pas même le jour de naissance de son poisson rouge. Mais il me répond pas tout de suite. Il se contente de m'observer, puis, d'un geste lent et naturel, il pointe le bas de ma porte, comme si c'était la solution ultime à tous mes problèmes. Je fronce les sourcils, suivant son indication du regard, à la recherche d'un miracle. Un passage secret ? Une cachette pour mes clés que j'aurais moi-même placée sans m'en souvenir ?

— T'as vérifié sous la porte ? 

Je suis tellement prise par la panique que je ne me suis même pas rendue compte à quel point sa suggestion est logique. Sans un mot, je le pointe du doigt comme si je venais de recevoir une révélation divine, puis je fais demi-tour pour m'accroupir et jeter un œil sous la porte. Rien. Pas une clé, pas même un petit souvenir d'une vie passée sous la porte. Juste du bois et quelques brins d'herbe égarés, vestiges d'un monde où les gens normaux ne se retrouvent pas coincés dehors en peignoir. Génial. Je me relève, les mains vides, la dignité en miettes, et lui lance un regard perdu.

— Nope. 

Il observe la porte une dernière fois, me regarde de nouveau, puis il se décide enfin à agir. Avec un air détaché, il tend une main vers moi et, dans un silence presque sacré, me présente un trousseau de clés. Accroché à l'anneau, un porte-clés fatigué où est inscrit, dans une couleur blanc délavé : 14. Je le fixe avec des yeux de merlan frit.

Mes clés !

— Qu'est-ce que... ? 

Je suis bien trop confuse pour réfléchir. Comment elles ont atterri dans ses mains ? Une faille spatio-temporelle ? Une intervention divine ? Un sort de sorcellerie nordique ? Je cligne des yeux, tentant de connecter les points dans mon cerveau en surchauffe, mais tout ce que j'obtiens, c'est un écran bleu mental.

Il se tient là, tranquille, mes clés en main, comme si c'était l'évidence même, comme si ce genre de situation lui arrivait tous les jours. Peut-être qu'il a un sixième sens pour les étourdis chroniques. Peut-être qu'il est un genre de gardien des âmes perdues en peignoir.

Il hausse les épaules, un geste lent, presque paresseux, comme s'il n'y avait rien à expliquer, rien à analyser. Un simple fait, déposé là, sous mes yeux incrédules.

— T'as de la chance, je t'ai vu partir en laissant tes clés sur la porte. Je les ai récupérées après l'avoir fermée pour que personne ne rentre. 

Je cligne des yeux, enregistrant l'information. Donc... non seulement je suis sortie en oubliant mes clés, mais en plus je les ai laissées bien en évidence sur la porte, comme un panneau lumineux indiquant « VENEZ, CAMBRIOLEZ-MOI » en lettres clignotantes. Sérieusement, à ce stade, autant laisser un tapis rouge et un buffet d'accueil pour faciliter la tâche aux voleurs.

Parfait. Juste parfait.

Je passe une main sur mon visage, tentant de cacher l'ampleur de ma gêne, puis récupère le Saint Graal avec une lenteur exagérée, comme si je m'apprêtais à soulever Excalibur de son rocher. Totalement sur les fesses, mais décidée à sauver les apparences, je m'autorise un sourire mi-amusé, mi-honteux. Franchement, il manque plus que la musique triomphante et un ralenti dramatique pour que cette scène ait des airs de révélation divine. Si le ridicule ne tue pas, il doit au moins sérieusement songer à me faire trébucher.

— Ah... Heu... merci pour l'attention. 

Ma voix sonne presque hésitante, comme si je n'étais pas tout à fait sûre de la marche à suivre dans ce genre de situation. Remercier un quasi-inconnu pour m'avoir évité une crise existentielle de premier ordre ? Ça paraît être le minimum syndical, mais avec la gêne qui me ronge, j'ai l'impression que même ça, je le fais maladroitement.

Il hausse de nouveau les épaules, l'air détaché, comme si sauver des âmes en détresse faisait partie de ses missions quotidiennes. Un hobby, entre deux cafés bien serrés et une playlist de black. Pas de jugement, juste une évidence.

— C'est normal, mais fais attention la prochaine fois, surtout si tu veux éviter que ce genre de situation se reproduise. 

Traduction : « Essaie d'être un peu moins cruche, ça pourrait t'éviter des galères. » Le sous-entendu me fait rire intérieurement, mais au lieu de me vexer, je roule des yeux en secouant la tête, amusée malgré moi. À ce stade, il vaut mieux assumer pleinement ma légendaire capacité à me foutre dans des situations improbables.

— Ouais, t'as raison. Peut-être que je devrais me les greffer au poignet, histoire de ne plus avoir d'excuse. 

Il éclate de rire, un rire léger, spontané, sans moquerie apparente. Et ça me déstabilise un peu. Ce n'est pas un de ces rires bruyants qui éclatent et envahissent tout l'espace, mais plutôt un souffle amusé, sincère. Comme si nous étions deux vieux potes partageant une blague. Je cligne des yeux, prise de court. Ah. OK. Dracula sait donc rire. C'est bon à savoir.

Un instant, j'hésite entre le suivre dans cette légèreté ou me terrer dans mon habituel malaise post-situation-sociale-inconfortable. Mes doigts pianotent nerveusement sur le trousseau que je tiens serré dans ma paume, comme pour vérifier qu'il soit bien réel, qu'il ne va pas s'évaporer dans une nouvelle démonstration de mon incompétence logistique.

Finalement, je décide qu'il est grand temps de m'éclipser avant de me ridiculiser davantage. Je pivote sur mes talons et me dirige vers ma porte, prête à plonger dans la douce obscurité de ma hytte, où personne ne pourra juger ma tendance catastrophique à perdre mes affaires. Mais alors que je commence à marcher, un truc me titille. Un petit pincement, un reste de culpabilité qui refuse de me laisser filer comme une voleuse. Alors, dans un élan presque masochiste, je me retourne une dernière fois.

— Sérieusement, merci pour les clés... 

Il me regarde sans bouger, toujours aussi impassible, mais un léger sourire en coin se dessine sur ses lèvres. L'effet est... perturbant. Malgré moi, mon regard s'attarde. Juste un instant. Il n'y a rien d'extraordinaire, rien qui devrait me perturber, et pourtant, mon cerveau choisit ce moment précis pour capter chaque détail : la courbe de ses lèvres, l'ombre discrète de sa barbe, cette façon qu'il a de rester là, serein, comme si de rien n'était. Ce n'est pas dérangeant dans le sens inconfortable. Non, c'est autre chose. Une drôle de sensation qui me frôle et s'attarde, juste assez pour que je me rende compte que je suis toujours là, en peignoir, les cheveux en bataille, et que lui... lui ne semble pas vraiment s'en soucier.

— Ça t'arrive souvent de perdre tes affaires ? 

Je fronce les sourcils, ramenée brutalement à la réalité. Il est sérieux, là ? Son ton est neutre, presque trop détaché, et pourtant, il y a ce quelque chose, cette lueur subtile dans ses yeux qui trahit une pointe d'amusement. Je croise les bras, plisse légèrement les yeux et adopte mon meilleur air faussement vexé, celui qui dit attention, terrain glissant.

— C'est une question piège ou tu insinues juste que je suis bordélique ? 

Son sourire en coin s'agrandit imperceptiblement, comme s'il savourait déjà l'éventuelle bêtise qui allait suivre, un éclat malicieux flottant dans son regard. Son calme est presque déconcertant. Il ne se presse pas pour répondre, me laissant mariner une seconde de plus, comme s'il évaluait la meilleure façon d'enfoncer le clou.

— Un peu des deux. 

Je souffle par le nez, à mi-chemin entre le rire et l'exaspération. Bon, il marque un point. Mais je ne vais pas lui donner cette satisfaction aussi facilement.

— Super, maintenant j'ai une réputation à tenir. 

Je secoue la tête, faussement dramatique, comme si cet affront venait de remettre en question toute mon existence. Mais malgré moi, je sens un sourire naître au coin de mes lèvres. La répartie est facile avec lui, presque naturelle, et c'est peut-être ça qui me déstabilise le plus.

Il ne répond pas tout de suite, se contentant d'un léger hochement de tête, l'air faussement compatissant. Un mec de peu de mots, mais diablement efficace pour me faire lever les yeux au ciel. Autant officialiser l'échange, histoire de ne pas rester bloqués dans une joute verbale stérile qui finirait par me faire perdre ce qu'il me reste de dignité. Je tends la main vers lui, avec l'aplomb de quelqu'un qui tente de reprendre un semblant de contrôle sur la situation.

— Amalie. 

Un instant, il ne bouge pas. Comme s'il analysait l'information, pesait le pour et le contre de ce simple contact. Il hésite. Puis finalement, il attrape ma main dans la sienne.

— Ørjan. 

Sa poigne est ferme, contrastant avec la légèreté du moment. Le contact est bref, mais suffisant pour ancrer cette scène dans le réel. J'incline légèrement la tête, comme si ce simple échange venait de sceller une sorte de pacte tacite entre nous. Un pacte absurde où La Belle aux Bois Dormant rencontre The Crow avec une touche de mystère et un soupçon de sarcasme. Un duo improbable, mais curieusement captivant.

— Cool. Encore merci, Ørjan. 

Il ne répond rien, se contentant de hocher légèrement la tête avant de repartir tranquillement vers sa hytte, comme si toute cette scène n'avait été qu'un banal échange de voisinage. De mon côté, je referme doucement la porte derrière moi et, aussitôt, un long soupir m'échappe. C'était quoi, ça ? Pourquoi j'ai l'impression que cette conversation était bien plus marquante qu'elle n'aurait dû l'être ? Je roule des yeux et me laisse tomber sur le canapé, bras écartés, fixant le plafond. Je finis par sourire en repensant à cet échange. Ce n'était rien de spécial, et pourtant, ce n'était pas rien non plus. Il y avait quelque chose d'absurde mais sincère dans cette situation. Je connais ce type depuis quoi ? Trente minutes tout au plus, et pourtant, il a déjà eu droit à un aperçu express de ma personnalité : « bordélique-en-panique ».

Je ris toute seule.

Au moins, maintenant, je connais son prénom. C'est déjà ça. Si jamais nos chemins se croisent à nouveau – et avec ma tendance à me mettre dans des situations improbables, ça risque d'arriver – je pourrai l'appeler autrement que « le voisin chelou mais sympa ».

Je jette un regard vers la fenêtre. Le ciel à enfin pris des lueurs de coucher de soleil, mais le soleil reste toujours quelque peu présent, comme s'il avait oublié qu'il devait, lui aussi, disparaître un moment. Je devrais être habituée à ces nuits qui n'en sont pas, et pourtant... quelque chose me retient éveillée. Je ferme les yeux, tente de faire le vide. Mais dans l'obscurité de mes paupières, ce ne sont pas les lueurs du jour qui persistent.

Ce sont des yeux.

Un regard à la fois distant et perçant. Insaisissable, mais ancré en moi.

Je tourne sur le côté, puis de l'autre.

Et je finis par soupirer, les pensées flottant quelque part entre l'étrangeté de cette rencontre et ce que j'ignore encore d'Ørjan.

__________________________

Chers lecteurs, chères lectrices,

Surprise ! le chapitre 2 est également en ligne aujourd'hui ! ☀️

J'espère qu'il vous a plus et que vous avez bien ri en découvrant les péripéties d'Amalie, coincée dehors en peignoir (rose) face à un Ørjan à la fois amusé et farceur. 😜

Un grand merci à tous ceux et toutes celles qui suivent l'histoire, même quand le drama se mêle à la rigolade. Je vous promets que le pire est à venir... enfin, peut-être pas le pire, mais définitivement intéressant ! 🔥

❓Et vous, avez-vous déjà vécu un moment aussi gênant ? Ou avez-vous des histoires encore plus folles à partager ? 😅 J'ai hâte de découvrir vos anecdotes ! 📖💬

Je vous souhaite une journée pleine de rires et d'aventures imprévues. Rendez-vous la semaine prochaine, même endroit, même heure, pour un nouveau chapitre ! 📅✨

A.E 🖤

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2 Comments

10 days
Encore un très bon chapitre qui m'a bien régalé ✨️
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10 days (Edited)
Merci beaucoup ! Ca me fait plaisir de voir que tu te régales à lire mon histoire (où du moins son début) 🥰
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