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AlexandraEndersen
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03. Nocturne

—   𝐼𝐼𝐼   —

Nocturne

Si on m'avait dit avant-hier, en arrivant ici, que je mettrais volontairement les pieds dans la hytte d'Ørjan, j'aurais ri. Fort ! Et probablement rétorqué un truc du genre : « Plutôt me rouler à poil dans la neige. »

Et pourtant, m'y voilà.

La raison ? Une sombre histoire de tuyauterie capricieuse et d'eau glaciale qui a décidé de me priver de vaisselle ce matin. J'ai d'abord tenté de régler le problème moi-même, armée d'une détermination sans faille et d'une vidéo YouTube intitulée « Réparer ses canalisations en 5 minutes – N°4 va vous surprendre ! », après avoir miraculeusement capté un signal Wi-Fi. Le bilan ? Un échec cuisant, une cuisine transformée en mini-lac et une dignité qui à pris l'eau aussi vite que ma hytte.

Il a donc fallu me rendre à l'évidence que j'allais devoir demander de l'aide. Mon premier réflexe ? Scanner les environs à la recherche d'un autre être humain, n'importe qui. Mais bien sûr, quand il faut un témoin de ma détresse, y'a plus personne. Du coup, je me suis rabattu sur Dracula. Il n'était pas mon premier choix. Ni mon deuxième. Ni même mon cinquantième. Surtout après le fiasco des clés avant-hier. Mais après avoir pesé le pour et le contre (pour : je fais la vaisselle et j'évite de transformer ma cuisine en terrain d'expérimentation pour insectes / contre : interaction sociale avec Ørjan), j'ai pris une grande inspiration et toqué à sa porte.

Contre toute attente, il a ouvert. Mieux : il m'a laissée entrer.

Je ne sais pas trop ce à quoi je m'attendais, mais certainement pas ça. Visiblement, cette hytte lui est réservée. L'endroit est à son image : minimaliste, sombre et un brin austère, comme s'il n'avait gardé que l'essentiel, sans la moindre place pour le superflu. Des meubles en bois brut, des étagères à moitié vides, une lumière tamisée qui donne à l'ensemble une ambiance presque monacale. Rien ne trahit la moindre trace d'excentricité. Pourtant, vu sa dégaine de type qui donne l'impression de vivre dans une grotte, j'aurais presque parié sur un cercueil à la place du lit.

Soit.

Je fronce les sourcils et m'arrête net après avoir franchit le seuil de quelque pas. Un détail vient d'attirer mon attention. Là, posée sur la couverture sombre, trône une petite peluche en forme de chauve-souris. Les ailes légèrement recroquevillées, un air fatigué par les années, mais clairement chérie. Je fronce les sourcils. Cligne des yeux. Vérifie que mon cerveau n'a pas décidé de me jouer un tour. Et quand je tourne la tête vers Ørjan, il capte immédiatement mon regard. Sa réaction est instantanée : ses épaules se tendent, il passe une main sur sa nuque, comme s'il venait de se rendre compte qu'il m'avait laissée entrer dans une zone secrète de son univers, et est visiblement prêt à fusionner avec le mur.

— C'est... une peluche. 

Merci, Sherlock. J'aurais jamais deviné.

Je lève un sourcil, attendant qu'il développe, parce que clairement, ce n'est pas le genre de décor que j'aurais imaginé chez lui. Quoique, le choix de l'animal lui correspond plutôt bien. Il finit par soupirer, avant de croiser les bras. Il est à deux doigts de grincer des dents, évaluant visiblement, la gravité de la situation.

— C'était un cadeau. D'un membre de ma famille. Quand j'étais gamin. 

Sa voix devient plus basse, presque gênée. Et je ne peux pas m'empêcher de trouver ça... attendrissant. Oui, attendrissant. C'est un mot que je n'aurais jamais pensé associer à Ørjan, mais là, contre toute attente, il a l'air presque... humain. L'image du type froid et impassible que je m'étais forgée de lui vient de prendre un sacré coup dans l'aile.

Curieuse, je m'approche du lit et effleure du bout des doigts la petite chauve-souris. Elle est douce, usée par le temps et les câlins d'un gamin qui, visiblement, l'a chérie bien plus qu'il ne voudra jamais l'admettre. La pauvre, porte les traces des années, mais elle est là, comme un souvenir secret, un petit bout de tendresse caché sous cette façade. Un sourire en coin m'échappe.

— Elle a un nom ? 

Il lève les yeux au ciel, l'air vaguement exaspéré, comme s'il avait déjà prévu la question. Mais il y a quelque chose de furtif dans son regard, un moment d'hésitation qui ne trompe pas. Son soupir, plus lourd que prévu, trahit une pointe d'embarras qu'il tente de cacher sous un masque d'indifférence.

— Pff ! Bien sûr que non.

— Mh-hm. Donc tu vas me faire croire que bébé Ørjan n'a jamais donné de nom à sa chauve-souris ? 

Un silence s'installe, lourd et pesant, comme une pause dans le temps. Ce genre de silence où l'air semble se figer, et où chaque respiration devient presque trop bruyante. Il détourne le regard, l'échappatoire évident dans son geste. Ses yeux cherchent quelque chose, n'importe quoi, qui pourrait le sortir de cet instant. Puis, dans un murmure à peine audible, un mot s'échappe :

— ... Nocturne.

— Nocturne ? Sérieusement ? 

Je bats des cils, un sourire éclairant aussitôt mon visage. Il secoue la tête, comme s'il venait d'accepter son sort avec une résignation trop sage pour son âge.

— J'avais six ans. 

Je ris doucement, l'imaginant, môme, baptisant sa chauve-souris comme si elle était la digne héritière d'un puissant clan vampirique. L'image est absurde. Et adorable. Mais plus que ça, il y a quelque chose qui se passe en moi. Quelque chose de ténu, de fragile, qui crée un lien imperceptible entre nous. Pour la première fois depuis que je l'ai rencontré, je me rends compte qu'Ørjan n'est pas seulement ce voisin distant et taciturne. Peut-être qu'il y a plus derrière cette façade d'indifférence. Peut-être qu'il cache quelque chose... de vrai. Une histoire qu'il ne laisse pas filtrer.

— Et donc, Nocturne... tu l'as déjà emmenée en balade ? 

L'idée de le voir enfant, promenant sa peluche dans un parc, m'arrache une petite moue attendrie. Sa réponse, en revanche, tombe sèche, comme un biscuit oublié dans un placard :

— Non. 

Je souris davantage. Il est aussi hermétique qu'un coffre-fort. Mais sous cette carapace, il y a bien ce petit garçon qui donnait des noms dramatiques à ses peluches. Et je trouve ça étonnamment mignon. Bien caché derrière son sarcasme et son silence, je le fixe, cherchant à percer un peu plus de son mystère, convaincue que derrière cet homme aux allures d'ange déchu, se cache encore un peu ce gamin fragile.

— Mais... sérieusement, t'as jamais eu peur qu'elle vienne te hanter à chaque pleine lune ? Moi, j'aurais flippé. 

Je le vois se tendre une nouvelle fois. Il essaie de paraître implacable, mais je vois bien, qu'il est gêné. Il n'y a pas que Nocturne qui soit un peu fragile ici. Il lève les yeux au ciel, cherchant un peu d'air frais, comme si l'oxygène pouvait lui offrir une excuse pour échapper à cette conversation.

— Non. Je n'ai jamais eu peur. Peut-être que je n'ai juste pas la même imagination que toi, dit-il, sa voix trahissant un soupçon de sarcasme, comme s'il n'était pas totalement à l'aise, mais qu'il continuait à jouer le jeu. Tu sais quoi ? Je devrais peut-être te demander d'aller dormir avec elle, pour voir si elle te fait flipper. 

Je ris, peu surprise par la réplique. C'est exactement ce à quoi je m'attendais : un peu de moquerie, bien cachée sous son masque impassible. Le moment est absurde, oui, mais à la fois plus léger que ce que je pensais. Peut-être que venir ici n'était pas une si mauvaise idée, après tout. Je me rapproche un peu plus, testant encore les limites de son calme.

— Franchement, t'es une vraie énigme. Comment tu peux être à la fois aussi sérieux et avoir cette peluche sur ton lit ? 

Il me dévisage un instant, hésitant, puis un sourire discret vient flirter avec ses lèvres, suffisamment pour détendre l'atmosphère.

— C'est peut-être ça le secret : ne jamais trop sourire et se dévoiler. Sinon, on perd toute trace de mystère. 

Je ris, prenant un air faussement philosophique.

— C'est un excellent conseil, à méditer. Je vais essayer, je t'en donnerai des nouvelles.

Il hoche la tête, amusé mais toujours sur la défensive. Je le sens pas encore totalement prêt à tout lâcher, mais il y a un petit truc qui se tisse entre nous, une complicité naissante. Je décide de changer de sujet avant que la conversation ne se fige et qu'il ne se referme comme une huître.

— Du coup, est-ce que tu peux venir m'aider à réparer mon évier ? 

Je laisse de côté la taquinerie et prends un ton un peu plus sérieux, bien qu'encore léger. Il me regarde un instant, surpris par le changement, mais visiblement content que j'ai laissé l'affaire Nocturne en suspens. Il finit par hocher la tête, un petit sourire amusé aux lèvres.

— Ton évier... commence-t-il en fronçant légèrement les sourcils, mais son regard trahissant plus de curiosité que de doute. T'as essayé de le réparer toi-même avant venir me déranger, Miss Catastrophe ? 

Je lève un sourcil, un petit sourire aux lèvres, causé principalement par ce surnom qui reflète bien ma personnalité.

— Oui, oui, j'ai essayé... Mais, mon niveau de plomberie est aussi élevé que si on demandait à un pianiste de faire du codage informatique. Je te jure, j'ai failli me noyée dans la cuisine. Le seul truc que j'ai réparé, c'est la façon dont l'eau s'est répandue sur le sol ! Du coup, je me suis dis que tu savais peut-être bricoler deux, trois trucs... 

À ces mots, il éclate de rire. Un rire franc, agréable, un peu rustre, mais sincère. Il secoue la tête, comme s'il venait de comprendre l'absurdité de la situation, et je me surprends à sourire aussi. Ce n'est pas un rire forcé, mais celui qui sort sans retenue. L'ambiance se détend instantanément, et on se retrouve dans un espace plus léger. Il me regarde, toujours hilare, et je l'observe, amusée.

— Ok, Cendrillon, je vais y jeter un coup d'oeil, dit-il en me montrant sa porte d'entrée pour qu'on rejoigne ma hytte. J'espère au moins que tu auras de quoi me remercier après tout ça.

— T'inquiète, tu seras payé en bière au bar du camping. C'est pas grand-chose, mais au moins tu n'auras pas à te battre avec un tuyau. 

Il me lance un regard en coin, un sourire se dessinant à nouveau, ses yeux pétillants d'un amusement discret, comme si l'idée de passer un bon moment l'effleurait enfin.

— Va pour la bière. 

L'ambiance est définitivement plus décontractée, et la complicité naissante entre nous devient presque palpable. Pas de gênes, juste une relation qui se tisse lentement, sans précipitation. Comme si, peut-être, les premières pierres de quelque chose de nouveau étaient en train d'être posées, sans qu'on s'en rende vraiment compte.

Après avoir enfin réglé l'évier et m'être assurée que l'eau ne fuyait pas partout, je me tourne vers lui satisfaite. Je lui lance un regard, les mains posées sur les hanches et il se redresse, les bras légèrement croisés, comme s'il venait de remporter un prix Nobel de la plomberie.

— Problème résolu. L'événement dramatique de l'année a été réparé, et ton évier est de nouveau dans une forme olympique. 

Il a ce petit sourire qui sous entend qu'il sait très bien qu'il a sauvé la situation, et moi, je ris en secouant la tête, feignant un air impressionné, mais secrètement très reconnaissante de son aide.

—Le héros de la plomberie ! Je crois que tu l'a bien mérité cette bière. 

Je lève un doigt, comme si je faisais une grande déclaration, mais je suis à peine sérieuse. La promesse d'une bière semblait tellement éloignée avant que l'évier ne devienne un terrain de guerre. Il me jette un regard, mais je vois une lueur dans ses yeux qui trahit une certaine satisfaction.

— Miss Catastrophe est une femme de parole, c'est bien, dit-il en me lançant un sourire en coin avant de se tourner vers la porte, comme si c'était le meilleur moment pour prendre la fuite.

— Hé ! Attends-moi Dracula ! m'exclamé-je en attrapant mon gilet à fleur avant de lui courir après, ses grande pattes le portant déjà presque au bout de notre allée.

Le bar du camping, sobrement intitulé « BAR », est sans doute l'endroit idéal pour rencontrer des gens aussi improbables que le lieu lui-même. Plutôt exigu, avec un panneau qui a dû connaître des jours meilleurs, ce petit coin est apparemment l'un des rares à offrir les meilleures bières locales, celles qui ne coûtent pas trop cher et qui, surtout, offrent cet échappatoire bienvenue après une journée bien remplie. Une sorte de récompense après avoir joué au plombier, comme l'a fait Ørjan dans ma hytte.

Passé la porte, l'ambiance est à la fois douce et électrique, tamisée par la lumière des néons qui projettent une lueur un peu trop chaleureuse pour être totalement agréable. Quelques habitués sont là, immobiles ou en pleine conversation, comme si ce bar était leur refuge et qu'il y faisait écho à leurs petites habitudes. La musique grésille dans les haut-parleurs, un mélange de vieux classiques et de morceaux pop contemporains.

Je me faufile à travers les tables, les yeux accrochés à Ørjan pour m'assurer qu'il suit toujours. Il est là, fidèle à lui-même, son visage impassible, mais une étincelle d'ironie flotte dans son regard. Il n'est pas facile à cerner, mais je commence à comprendre cette espèce de calme décalé qu'il affiche, comme s'il était là pour observer, mais toujours à une distance confortable, hors de portée de ce petit monde qui l'entoure. J'arrive enfin au comptoir, m'installant sur un tabouret haut, non sans un léger soupir de soulagement, comme si l'air ici avait quelque chose de réconfortant. Je regarde le barman, qui m'adresse un sourire de ceux qu'on réserve aux habitués, et qui à mon avis est plutôt destiné à Ørjan qu'à mon humble personne. Sans perdre de temps, je lève la main pour commander.

— Une bière pour le plombier du jour, et la même chose pour moi. 

Je rajoute un clin d'œil pour que ce soit officiel, histoire que l'on se souvienne de ce moment comme d'un exploit. Parce que franchement, qui aurait cru qu'Ørjan serait mon héros du jour ?

Le barman hausse les sourcils avant de se tourner vers Dracula, l'air légèrement surpris, mais il ne dit rien et se met à nous servir. Je peux presque entendre l'échange silencieux entre eux – le genre d'échange tacite où Ørjan serait du genre à recevoir son verre sans même avoir prononcé le moindre mot. Mais tout de même, je trouve ça amusant de le voir dans un endroit aussi bruyant et surtout à l'aise, en contraste complet avec l'ambiance presque trop sérieuse de sa hytte.

Je pose mes coudes sur le comptoir, jetant un dernier regard autour de moi. Ici, tout est un peu décalé. Les gens sont détendus, perdus dans leurs conversations ou dans leur verre. Et pourtant, je trouve que c'est exactement ce qu'il me fallait depuis mon arrivé au camping. Parce qu'avec Ørjan, je me suis prise à voir au-delà du côté sombre et taciturne qu'il affiche. Je vois ce calme, cette forme de distance qu'il garde, mais qui, finalement, fait écho à une vraie tranquillité et je trouve ça étrangement apaisant.

Il finit par s'assoir, prenant une place à côté de moi, attrapant sa bière en ses mains, l'observant quelques secondes dans un froncement de sourcils, avant de se tourner vers moi.

— Donc, cette bière, c'est ton idée de remerciement, hein ? 

Je ris, sans malice, en prenant ma propre bouteille.

— Disons que je t'imaginais plus en train de siroter une bière qu'une tisane, mais bon, je pourrais me tromper. Après tout, l'habit ne fait pas le moine. 

Il lève les yeux au ciel, feignant la surprise, mais son sourire est sincère.

— Misère ! Tu as découvert mon secret ! Et moi qui pensais qu'il était bien caché.

— Haha ! T'offrir une bière, c'est le minimum après ton exploit. Sans toi, je serais encore là, à chercher une vidéo pour réparer mon évier. Et qui trinque avec de la tisane, sérieusement ? 

Il hausse les épaules, l'air faussement indifférent.

— Pas de quoi. Ça me fait toujours plaisir de faire ma part pour le voisinage, ajoute-t-il en se penchant légèrement vers moi, son ton soudainement plus taquin. Même si ça fait déjà la seconde fois que je te sauve en moins de 72 heures.

— Bienvenue dans le monde féérique de Miss Catastrophe-Bordélique-en-Panique où conneries et oublies ne font qu'un, dis-je en lui adressant un sourire complice. Et puis, il parait qu'on dit jamais deux sans trois, n'est-ce pas ?

— Heu, non, ça ira. Sinon, je vais finir par croire que tu me harcèles.

— Avec ta tête de Dracula ? Plutôt mourir ! 

Il rit légèrement, et là, je remarque que son sourire est plus authentique. Ça change tout. Ses yeux, d'un bleu presque irréel, pétillent d'une joie sincère, une lueur que je lui découvre pour la première fois. Et là, je réalise qu'il est beau, vraiment beau, dans sa différence. Une beauté brute, un peu maladroite, mais terriblement captivante. Il n'essaie pas de plaire, il est juste lui-même. Et c'est là qu'il puise tout son charme.

On trinque, nos bouteilles se heurtant légèrement dans un bruit métallique qui résonne dans l'air, un petit écho ponctuel qui se perd dans la chaleur du bar. La conversation glisse naturellement, sans que nous ayons à forcer le moindre mot. On parle de tout et de rien – de nos vies respectives, des projets professionnel de chacun, des petites anecdotes du quotidien, sans jamais vraiment s'attarder sur un sujet en particulier. Le bar est calme, l'éclairage doux, et l'ambiance détendue, presque intime. Le murmure de la conversation des autres se mêle à la musique en fond, sans jamais devenir trop envahissant. Il n'y a rien de trop pressant ici, juste cette sensation agréable de profiter de l'instant, le temps une bière savourée entre deux voisins un peu improbables. Le genre de moment qui fait que la journée n'a pas été si mal après tout.

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Chers lecteurs, chères lectrices,

Comment allez- vous ? J'espère que votre dimanche se passe à merveille ! ☀️💖

Voici le chapitre où Amalie fait de drôle de découverte sur notre cher Ørjan.  Un vrai tourbillon d'émotions... et de rires aussi ! 😅

J'espère qu'il vous a fait sourire autant que moi en l'écrivant. Comme quoi, même les personnages les plus froids ont leurs petits secrets ! 🦇✨

❓Alors, dites-moi : vous avez déjà été surpris par un côté inattendu chez quelqu'un ? Ou peut-être que vous avez une histoire à partager sur un moment gênant mais drôle qui a rapproché des personnes ? Je suis curieuse de savoir tout ça ! 😊

Passez une excellente journée et à la semaine prochaine, même jour, pour un nouveau chapitre plein de surprises ! 🌟

A.E 🖤

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