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Un Sweat Trop Grand
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La lumière dorée vacillante de ma hytte ne fait qu'ajouter à la pression qui pèse sur mes épaules alors que je me prépare à rejoindre le groupe après cette après-midi passé en la charmante compagnie de Dracula et de ses amis. C'était vraiment sympa. Ørjan est un mec bien, en fait, malgré son air mystérieux digne du père Vlad. Derrière son côté distant, il est plutôt cool, même si sa timidité semble aussi bien ancrée que des racines dans un sol gelé.
— Aie ! pesté-je alors que mon pied vient de rentrer en collision avec ma valise éventrée, victime d'une embuscade tendue par une pile de vêtements qui cachait un coin de cette dernière.
Ma hytte ressemble littéralement à un champ de bataille digne des plus grandes épopées fantastiques, et ma valise, elle, est littéralement explosé, comme si elle avait décidé de me faire un rappel brutal sur mes compétences organisationnelles. J'ai vidé son contenu dans un élan de désespoir total, pensant naïvement qu'une tenue décente apparaîtrait comme par magie. Le résultat ? Un chef-d'œuvre digne d'un de mes épisodes légendaires de « Madame Bordélique-en-Panique ». Des piles de vêtements recouvrent le sol comme une œuvre d'art moderne – t-shirts en vrac dans un coin, robes éparpillées sous le canapé comme si elles avaient été prises dans une tempête, et là, bien en évidence, un string en dentelle noire semble avoir pris son envol pour finir suspendu en l'air sur le comptoir de la cuisine. Je claque ma main contre mon front, désespérée.
C'est pas possible...
— T'es ridicule ma pauvre... C'est juste un feu de camp.
Où il y aura Ørjan.
Je soupire, secouant la tête comme si je pouvais éliminer tout le stress accumulé en un seul mouvement. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, les attachant puis les détachant, avant de finalement abandonner et d'opter pour un chignon improvisé qui ressemble plus à une tentative ratée qu'à une coiffure maîtrisée. Sérieusement, pourquoi est-ce que je m'inflige ça ? Ørjan n'est même pas mon type ! Avec ses cheveux longs et son corps élancé, il est à des années-lumière de « mon type homme ». Pourtant, il y a ce truc. Ce petit quelque chose qui fait que je me sens complètement perdue en sa présence et à la fois tellement bien, que ça me perturbe.
Finalement, je me décide à jouer la carte de la simplicité (et de la survie). Je choisis un jean et une manche légère, juste histoire d'éviter l'amputation par hypothermie. Parce qu'on connaît la Suède, hein ! C'est chaud le jour, c'est froid la nuit, et entre les deux, tu pourrais aussi bien te retrouver à l'ère glaciaire. Voilà, la vie dans le grand nord, résumée en un mot : survie.
Lorsque j'arrive sur la plage, où trône un magnifique feu de camp, l'atmosphère est aussi légère que l'air du soir, remplie de rires et de conversations qui se croisent et se mêlent, créant une sensation de parfaite harmonie. Moi, je fais de mon mieux pour me fondre dans le décor avec mon haut rose poudré, mais soyons honnêtes : se glisser dans un groupe où le noir est clairement la couleur de prédilection, c'est un peu comme essayer de se cacher dans une boîte de crayons de couleur... à côté du rouge. Il y a des moments où je me sens vraiment en décalée avec le monde, et celui-ci en fait assurément partie.
— Ah, la star de l'après-midi est de retour ! plaisante Astrid, en me faisant une place à côté d'elle sur un tronc d'arbre transformé en siège improvisé, me retrouvant au milieu d'elle et Ørjan.
— Ouais, ouais, je sais. Vous avez sûrement passé votre temps à discuter de moi en mon absence, hein ?
Je les imagine bien, tient, à organiser des réunions de crise sur mon superbe paréo ! Astrid, quant a elle, éclate de rire et me donne une tape sur le bras.
— Évidemment. On a rédigé un rapport détaillé toutes les demi-heures. La pression était insoutenable.
Je lève les yeux au ciel, un sourire aux lèvres, et me laisse finalement emporter par l'ambiance décontractée autour du feu.
— Alors, t'as survécu à la journée ? On a bien cru que t'allais revenir avec un traumatisme avec Henrik, plaisante-t-elle.
— Ouais, ouais, je suis encore vivante, rétorqué-je en riant. Tu sais des chiants comme lui, ça pullule dans mon domaine. Le marketing de luxe ça a tendance à rameuter ce genre d'énergumène, qui finissent bien souvent mort dans mes romans.
Astrid sourit, un regard qui mélange curiosité et amusement.
— Wow ! Sacrée vie. Tu écris quoi comme roman ?
— Des trucs fantastiques, qui n'ont ni queues, ni têtes et qui finissent oubliés dans un énième dossier intitulé "Projet sans nom - n°112".
Astrid rit en haussant les sourcils.
— Les histoires oubliées dans un coin, c'est un classique ! Mais bon, j'imagine que ça doit t'occuper entre deux réunions marketing...
— Disons que c'est un exutoire comme un autre, dis-je en souriant un peu gênée mais amusée par son observation. Tu sais, après une journée à jongler avec des chiffres et des stratégies, il faut bien que je m'échappe dans un monde imaginaire où je peux raconter des histoires où tout le monde à sa petite fin heureuse... ou pas.
— Je vois. C'est pas mal comme échappatoire. Moi, ça me ferait perdre la tête. Je préfère être dehors, dans la nature. Les montagnes, les arbres, les forêts... ça c'est mon vrai terrain de jeu. C'est là que je me sens vraiment moi-même. T'as déjà essayé de te perdre dans la nature ?
— Me perdre... dans la nature ? demandé-je en fronçant les sourcils, surprise par la question. Avec ou sans réseau ? Parce que moi, si je perds mon signal, je suis carrément en panique.
Astrid éclate de rire. Un rire sincère et non moqueur, un deux ceux qui viennent du coeur.
— Ah, ça c'est le problème avec la vie moderne. Mais sérieusement, une journée sans téléphone, juste toi et la nature, tu verras... C'est un vrai reset. T'as l'impression que tout autour de toi ralentit. Et tu vois le monde sous un autre angle.
— Je pourrais essayer, même si je parie que je commencerais paniquer à la moindre bestiole un peu trop étrange.
— T'inquiète, Amalie. Un jour, je te ferai sauter la barrière du luxe et des chiffres. Et tu verras, tu n'auras plus besoin d'écrire des romans pour t'évader. La nature s'en chargera pour toi.
Je la regarde, amusée et souriante, en me disant que peut-être elle a raison. Qu'il faut que j'apprenne à déconnecté et apprécier les choses simples qui m'entoure, sans trop me poser de questions.
Tout le monde s'est installé en cercle, certains sur des rondins, d'autres sur des couvertures. Magnus, qui semble soudainement s'être autoproclamé maître de cérémonie, se racle la gorge, de manière théâtrale.
— Bon, les enfants, il est temps de se raconter des histoires flippantes. Tradition oblige.
— On peut voter contre ? demande Henrik en haussant une main.
— Absolument pas, réplique Magnus avec un sourire carnassier. Et de toute façon, tu vas adorer celle-là.
Il s'installe un peu mieux près du feu, son regard perçant balayant l'assemblée. Il laisse planer un silence dramatique avant de commencer, sa voix grave se mêlant au crépitement des flammes et au bruissement du vent sur l'eau assombrie du lac.
— Vous avez déjà entendu parler de la légende de Svartvatn ?
Je fronce les sourcils. Évidemment que non. Et vu la façon dont Magnus savoure son effet, ça ne présage rien de bon.
— Il y a des siècles, bien avant que ces terres ne soient envahies par des cabanes de vacances et des citadins en quête de nature, les pêcheurs du village savaient qu'il ne fallait jamais s'aventurer sur le lac après la tombée de la nuit. Non pas à cause du froid ou des courants perfides... mais à cause de ce qui vivait en dessous.
Je me crispe légèrement et jette un regard au lac. L'eau sombre semble immobile, mais maintenant que Magnus en parle, elle paraît un peu trop calme... comme si elle cachait quelque chose.
— La créature n'a pas de nom. Du moins, personne n'a jamais survécu assez longtemps pour la décrire en détail. On raconte qu'elle est ancienne, plus vieille que les premiers hommes qui ont foulé ces terres, un vestige d'un temps où les monstres régnaient encore sur le monde. Un être silencieux, tapi dans l'ombre des profondeurs, attendant patiemment que quelqu'un ait le malheur d'effleurer la surface après la nuit tombée.
Un frisson me parcourt l'échine. Peut-être est-ce à cause du vent... ou de la façon qu'a Magnus de raconter cette histoire comme s'il y croyait vraiment.
Il désigne l'eau noire d'un geste du menton.
— Un homme a essayé de la voir, une fois. Elias Svartvatn. Un pêcheur trop curieux pour son propre bien. Il ne croyait pas aux légendes, bien sûr. Alors un soir, il a pris sa barque et a ramé jusqu'au milieu du lac, défiant les avertissements des anciens.
Je me frotte les bras, sentant ma peau se hérisser. L'atmosphère autour du feu a changé, et je ne suis pas la seule à le remarquer. Même Astrid, qui ne semble pas être du genre à se laisser impressionner, s'est légèrement rapprochée des flammes.
Magnus baisse légèrement la voix, nous forçant à tendre l'oreille.
— On ne sait pas exactement ce qui s'est passé cette nuit-là. Mais au matin, sa barque a été retrouvée dérivant près de la rive, complètement vide. Seul son harpon était encore là, tordu comme si une force inimaginable l'avait plié en deux d'un seul mouvement. Et puis... il y avait ces marques. De longues traînées sombres sur le bois, comme si quelque chose avait traîné Elias hors de l'embarcation...
Je déglutis difficilement. Bon, c'est stupide. C'est juste une histoire. Mais pourquoi ai-je soudainement l'impression que quelque chose nous observe depuis l'obscurité du lac ? Sans même m'en rendre compte, ma main cherche un point d'ancrage. Mes doigts effleurent ceux d'Ørjan, et au lieu de les retirer, il referme légèrement les siens autour des miens. Mon cœur rate un battement, mais je reste figée, partagée entre l'envie de retirer ma main et celle de me raccrocher à cette chaleur rassurante.
Magnus se penche légèrement en avant, ses yeux brillant d'amusement.
— Certains disent que les nuits de pleine lune, si on écoute bien, on peut entendre un bruit sous l'eau. Un son étrange, comme un frémissement, un souffle qui fait onduler la surface, juste avant qu'un bras — ou une tentacule — n'émerge pour attraper ceux qui sont trop près...
Un silence s'abat sur le groupe. L'ambiance légère d'il y a quelques minutes semble s'être évaporée, remplacée par une tension presque palpable.
— Enfin... ce ne sont que des histoires.
Un craquement retentit derrière nous, venant de l'eau. Je sursaute violemment, serrant instinctivement la main d'Ørjan. Mon regard se fixe sur le lac, scrutant l'obscurité. Rien. Juste le vent et les vagues qui viennent lécher le rivage.
— Bordel, Magnus, grogné-je en lui lançant un regard noir.
Il éclate de rire, ravi de son effet.
J'aurais dû rester dans ma hytte.
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Le ciel commence à s'assombrir sur le camping sans jamais tomber dans le noir complet, et avec elle, cette légère fraîcheur traîtresse qui te fait regretter d'avoir autant fanfaronné dans ton short toute la journée. Un petit vent frisquet s'infiltre entre les silhouettes rassemblées autour du feu de camp.
La chaleur des flammes danse sur nos visages, mais il suffit d'un petit courant d'air pour me rappeler que mon superbe choix de tenue – un haut bien que manche longue, mais beaucoup trop léger – n'était peut-être pas la meilleure idée de la soirée. Je me frotte les bras en mode étourneau malheureux, espérant secrètement que quelqu'un – de préférence un certain monsieur assis à côté de moi – remarquera mon frisson dramatique.
Et bingo. Ørjan me dévisage, hausse un sourcil, puis sans dire un mot, enlève son sweat avec un logo étrange et à peine lisible qui, si j'arrive à déchiffrer après avoir louché, s'avère être Watain, et me le tend.
— Tiens, mets ça. Avant que tu ne te transformes en glaçon.
J'hésite une microseconde. Prendre le sweat, c'est accepter que j'ai fait une erreur vestimentaire, ce qui reviendrait à deux dans une même journée. Ne pas le prendre, c'est continuer de me les geler avec dignité. Un dilemme moral de haute importance. Sauf que j'ai froid. Et que le sweat sent bon. Très bon. Un mélange de lessive fraîche et de quelque chose d'indéfinissablement lui. J'enfile le tissu beaucoup trop grand pour moi et à l'instant même où mes bras disparaissent dans les manches, je capte le regard d'Ørjan.
Oh.
C'est... intéressant. Il m'observe avec un petit sourire en coin, l'air de réfléchir à quelque chose d'amusant. Et soudain, je me rends compte que je viens d'enfiler son sweat devant toute sa bande de potes, et que désormais, j'ai officiellement l'air de cette fille. Vous savez, celle qui porte le sweat trop grand d'un mec avec une aisance qui semble parfaitement naturelle alors qu'intérieurement, elle hurle : est-ce que je suis mignonne dedans ou j'ai l'air ridicule ?
Henrik, assis en face de moi, ne manque pas une occasion de s'en mêler.
— Wow, ça devient sérieux entre vous ou bien ?
Je lâche un rire nerveux et lève les mains en l'air, enfin, ce qui équivaut à lever deux longues manches dont seul le bout de mes ongles dépassent, n'aidant en rien à sauver mon cas.
— Absolument pas, c'est purement une question de survie.
Ørjan se contente de hausser les épaules, l'air infiniment calme.
— Si ça peut éviter qu'elle mène une guerre contre l'hypothermie, et que du coup elle vienne encore toquer à porte en panique...
Dracula se permet de marquer une pause dramatique avant de renchérir tout en me fixant avec une moue évaluatrice. Ça sens le sapin, c't'affaire...
— Il te va bien, en vrai.
Gloups. Je ne suis pas sûre de savoir comment interpréter cette remarque, mais ce qui est certain, c'est qu'à cet instant, Ørjan et moi nous regardons et... il se passe un truc. Ce n'est pas juste un sweat, ce n'est pas juste une boutade lancée entre potes. Il y a ce minuscule moment suspendu où ni l'un ni l'autre ne sait quoi dire. Une complicité muette où le monde semble s'effacer pendant quelques seconde, mais Henrik, fidèle à lui-même, décide de briser l'instant avec une précision chirurgicale, telle une poissonnière sur un marcher.
— Bon, maintenant qu'elle porte ton sweat, c'est officiel, elle fait partie de la bande ou pas encore ?
— C'est pas comme ça que ça marche, soupire Ørjan.
— Ah non ? Parce que là, elle a l'air d'une petite recrue toute fraîche. Manque plus que l'initiation.
— J'ai pas signé pour une initiation, protesté-je. Je me suis retrouver embourbé dans votre clan, sans rien avoir demandé, ajouté-je un doigt en l'air apportant cette précision comme si elle était capitale.
— Désolée, c'est le protocole. Si tu veux rester avec nous, tu dois passer l'épreuve.
— Quel genre d'épreuve ?
— Oh, rien de bien méchant. Juste...
Il se tourne vers Ørjan, qui échange un regard complice avec lui avant d'annoncer :
— ... une course jusqu'au rivage. Le premier à toucher l'eau gagne.
Je fixe l'obscurité en direction de la plage, un air blasé sur le visage. Sérieusement ? Le lac, la nuit, le froid... Ouai, non, je suis pas trop sûre. Surtout après l'histoire de Magnus et son monstre, qui a beau être fausse car inventé, je sais pas, je suis pas très confiante.
— Vous voulez que je me jette dans une eau à seize degrés pour prouver ma pseudo loyauté. Avoir résisté à cette foutu histoire d'horreur de Magnus n'était pas suffisant ?
— Personne n'a dit que tu devais te jeter dedans. Juste la toucher.
— Pff, ce que vous êtes chiants...
— Quoi ? T'as peur ?
— Non, dis-je résignée.
Je me lève, mais Ørjan m'intercepte d'un regard, attrapant ma main au vol.
— Pas besoin de te prouver, Amalie. C'est juste un blague.
— Ta gueule Ørjan ! beugle Henrik. Allez zou Amalie, à l'eau !
Je me lève, époussette mon jean, le défi dans les yeux, et sans plus attendre, je file en courant vers la plage, le sweat trop grand d'Ørjan flottant autour de moi. Derrière moi, les gars rient, mais quelques-uns se lancent aussi dans la course. Le vent fouette mon visage, le sable froid s'infiltre entre mes orteils. J'aperçois l'eau qui scintille sous la faible luminosité du peu de soleil qui reste indéfiniment accroché au ciel.
Lorsque mes doigts frôlent la surface fraiche du lac, je me retourne, triomphante. Ørjan n'est pas loin derrière moi, sourire aux lèvres.
— Alors, j'ai ma place ?
Il me scrute, amusé.
— À ton avis, Amalie.
Alors que la nuit avance et que les conversations s'apaisent, nous décidons finalement de rentrer après avoir saluée la bande, toujours réunie en cercle autour du feu. Ørjan et moi prenons le chemin de nos hyttes respectives, marchant côte à côte, bercés par le bruissement des feuilles dans le vent et le lointain écho des rires de ses amis encore sur la plage.
Le silence entre nous n'est pas pesant, juste teinté de cette étrange sensation de bien-être. Je serre un peu plus le sweat autour de moi, réalisant qu'il porte encore l'odeur de Ørjan – rassurante, masculine, apaisante.
Devant nos portes, nous nous arrêtons, un peu maladroits. Je sens son regard sur moi, hésitant, presque comme s'il pesait le pour et le contre d'un geste qu'il n'ose pas encore faire.
— Bonne nuit, murmure-t-il finalement, sa voix plus douce que d'habitude.
Je m'apprête à répondre quand, dans un mouvement presque hésitant, il se penche légèrement. Il marque une pause – infime, mais que je ressens comme une éternité – puis, comme s'il s'était enfin décidé, il effleure ma joue du bout des lèvres.
Je me fige. Mon cerveau connaît la marche à suivre dans ce genre de situations – sourire, dire quelque chose de mignon, agir avec décontraction. Sauf que là, tout ce que je parviens à faire, c'est cligner des yeux en mode est-ce que ça vient vraiment de se passer ?
Il recule aussitôt, passant une main dans ses cheveux, l'air de se demander si c'était une bonne idée ou si je vais éclater de rire pour me foutre de sa gueule.
— Bonne nuit, finis-je par souffler, la voix un brin plus rauque que d'habitude.
Il hoche la tête avec un petit sourire – à peine perceptible, mais bien là – avant de disparaître derrière sa porte.
Je reste quelques secondes immobile, la joue encore tiède, le cœur légèrement désordonné, avant de secouer la tête et de rentrer à mon tour, un sourire incontrôlable étirant sur mes lèvres.
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Chers lecteurs, chères lectrices,
J'espère que vous allez bien et que votre dimanche se passe à merveille ! 🌸
Alors, ce chapitre...! 😏 On en parle de ce rapprochement entre Amalie et Ørjan... Ce baiser à la fin, tellement chargé de tension... C'était à la fois doux, envoûtant et troublant. 😌🔥
Un immense merci pour vos retours toujours aussi géniaux, vous me donnez l'énergie pour continuer à écrire ! 📚💖 Continuez à partager vos impressions et vos anecdotes, ça me fait toujours sourire (et éclater de rire).
Racontez-moi vos meilleures histoires d'horreurs ? Ou anecdotes, je suis curieuse ! 👀💬
Je vous dis à la semaine prochaine – même endroit, même heure – pour un nouveau chapitre ! 📅✨
A.E 🖤