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Anne-pendragon
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Chapitre 18

Mon cœur s'emballe comme jamais. Le regard intense de Zéphyr me trouble, et je détourne les yeux, gênée par cette proximité.

- Je vais partir alors... dis-je, tentant de dissimuler l'émotion dans ma voix.

- Je ne le savais pas, mais j'aurais dû m'en douter... Sa voix est teintée de regret.

Il s'approche lentement, prenant mes mains dans les siennes et entrelaçant nos doigts. La chaleur de son contact me fait frémir, et je sens mes joues s'empourprer.

- Tu m'as manqué... souffle-t-il en posant doucement son front contre le mien.

Je suis déstabilisée par cette démonstration de tendresse, sentant mon cœur s'emballer. Une vague de chaleur et de confusion m'envahit. Je sens son souffle chaud sur ma peau, son odeur familière m'enveloppe, me ramenant à des moments plus sereins.

- Zéphyr, le roi a raison. Je dois partir... j'essaie de garder une certaine fermeté dans ma voix.

- Tu penseras à nous ? À moi ? Sa voix est empreinte d'incertitude, et je perçois une lueur de peur dans ses yeux.

- Évidemment, vous êtes ma famille maintenant... je murmure, le cœur lourd.

Zéphyr me fixe intensément, cherchant une lueur de vérité dans mes yeux.

- Ça m'a surprise quand tu as présenté Lior au roi comme étant ton neveu. Je pensais que tu n'étais pas prête pour ça, avoue-t-il, son regard perçant le mien.

Je ris doucement, un peu nerveusement.

- Moi aussi. Mais je ne suis toujours pas prête à ce qu'il m'appelle tata !

Il me sourit, et son sourire fait fondre un peu mes défenses. Puis, sans prévenir, il pose ses lèvres sur les miennes. Je suis prise de court, mon cœur s'emballe, mais je reste figée. Instinctivement, je le repousse doucement.

- Zéphyr, s'il te plaît. Pas encore... Pas maintenant... Je recule légèrement pour rompre notre proximité.

- Ce soir ? m'interroge-t-il, ses doigts toujours entrelacés aux miens. Je sais que tu as du désir pour moi, tu me l'as exprimé en prenant plaisir à inhaler mon odeur lorsque tu as repris connaissance. Chez les faës, ça signifie une profonde attraction, une attirance physique intense.

Alors c'était ça que ça signifiait... Ses mots me bouleversent. Je recule encore d'un pas pour le regarder dans les yeux. Pourquoi est-il si entreprenant maintenant, alors que je m'apprête à partir ? Zéphyr me fixe intensément, une lueur déterminée brillant dans ses yeux saphir. Mon cœur bat la chamade alors que je tente de trouver les mots justes pour ne pas le blesser. Pourquoi cette insistance soudaine, cette urgence dans ses gestes ? Sa maladresse est évidente pour moi, même si je doute qu'il en soit conscient. Il est trop pressant, et cela me place dans une situation délicate où je ne veux ni le blesser ni céder à cette proximité.

- Zéphyr, je ne peux pas... je chuchote en secouant la tête, cherchant mes mots, mais je suis interrompue par une voix venant de l'extérieur.

- Lizzie ?

C'est Margaret qui m'appelle depuis le couloir. Un frisson de soulagement me traverse. Je me libère doucement de l'étreinte de Zéphyr et me dirige vers la porte, mon esprit encore en tumulte.

- Excuse-moi, Zéphyr, je dois y aller, ma voix tremble légèrement.

Je quitte la pièce sans me retourner, sentant le regard de Zéphyr peser sur moi dans mon dos. Une fois dans le couloir, je retrouve Margaret qui me regarde avec curiosité.

- Tout va bien ? demande-t-elle, scrutant mon visage.

- Oui, tout va bien, je mens avec un sourire forcé.

Margaret hoche la tête, semblant accepter mon excuse. Mais alors que je m'éloigne, je ne peux m'empêcher de ressentir un mélange de confusion et d'appréhension. Qu'est-ce qui se passe avec Zéphyr ? Mon cœur est lourd, partagé entre la culpabilité de le laisser ainsi et le besoin de m'éloigner de cette intensité qui me dépasse.

Le dîner se déroule dans un relatif silence, chacun absorbé par ses propres pensées. Lior semble plus calme que d'habitude, mais son regard triste trahit son chagrin profond. À plusieurs reprises, je le surprends en train de jeter des regards furtifs vers moi, comme s'il voulait s'assurer que je suis toujours là. Il garde le nez dans son assiette. Chaque fois, je lui adresse un sourire encourageant, mais mes propres émotions tumultueuses me rendent la tâche difficile.

Pendant ce temps, Sophia s'active en cuisine, le visage sombre et concentré. Elle fait de nombreux allers-retours pour apporter le repas au roi dans les appartements qu'ils occupent actuellement. Chaque fois qu'elle me croise, je sens qu'elle m'observe, mais je n'ose pas rencontrer ses yeux. Les paroles échangées plus tôt dans la journée résonnent encore dans mon esprit. Quant à Zéphyr, il est étrangement silencieux, son regard errant de temps en temps vers moi avec une intensité troublante. Je sens son désir de me réconforter, mais je me replie sur moi-même, incapable d'accepter sa proximité dans ce moment de vulnérabilité.

Les minutes s'écoulent lentement, alourdies par le poids de nos pensées. Lorsque le repas prend fin, Sophia se lève brusquement de table, une expression de détermination sur le visage. Elle se dirige vers moi, ses yeux empreints de tristesse et de regret.

- Élisabeth, je suis désolée, commence-t-elle d'une voix tremblante. Je ne voulais pas te blesser. J'ai juste... j'ai juste eu peur de la maladie et de mourir, tu sais ? À trente et un ans, je commence à craindre de ne jamais rencontrer l'amour, de ne jamais avoir d'enfants. Et le fait que tu partes... ça me fait mal. Ça me fait réaliser à quel point je me suis attachée à toi. Je suis désolée si je t'ai fait du mal.

Sa confession me prend au dépourvu, et je vois des larmes au coin de ses yeux. Sophia, d'habitude si réservée, si forte, semble si vulnérable en cet instant. Je lui adresse un sourire chaleureux, essayant de lui transmettre tout le réconfort que je peux lui offrir.

- Sophia, je comprends, je murmure doucement. Tu n'as pas à t'excuser. Tu es une personne merveilleuse, et tu mérites le bonheur.

Sophia me regarde, ses yeux humides brillant d'une reconnaissance émue. Elle saisit ma main dans la sienne, la serrant légèrement.

- Merci, Élisabeth, dit-elle simplement.

Nous nous embrassons rapidement sur la joue, nos cœurs apaisés par cet échange sincère. Puis, Sophia se détourne et quitte la pièce, laissant derrière elle un sentiment de réconciliation et de compréhension.

Je monte dans ma chambre pour préparer mes affaires. En entrant, je vois que Margaret est déjà là. Elle se retourne brusquement à mon arrivée, ses yeux remplis d'inquiétude.

- Oh Lizzie, on vient à peine de se retrouver, et tu pars déjà ! Il n'y a vraiment aucun moyen que je t'accompagne ? s'exclame-t-elle, la voix tremblante d'émotion.

Elle se précipite vers moi et m'enlace. Son étreinte est désespérée, comme si elle essayait de me retenir par pure force de volonté. Je sens sa peur et sa tristesse se mélanger aux miennes, créant un tourbillon d'émotions que je peine à maîtriser.

- Je ne peux pas rester. Je ne veux pas que tu meures, dis-je en essayant de garder ma voix stable. Tu ne peux pas m'accompagner, les humains ne sont pas autorisés à la capitale... Le roi a promis de m'aider à contrôler mon pouvoir, et j'y crois. Je reviendrai quand ce sera fait...

Margaret sanglote sans me lâcher, ses doigts crispés sur mes vêtements.

- Seulement si le roi te le permet, Lizzie... reprend-elle, haletante, la voix brisée. Qu'est-ce qui s'est passé avec Zéphyr tout à l'heure ? Je suis désolée d'être intervenue, mais il m'a fait peur. Je voyais bien que tu étais mal à l'aise...

Je détourne le regard, gênée par la sincérité de ses paroles. Des souvenirs de ma rencontre avec Zéphyr m'envahissent. Ses mains étaient douces mais insistantes, et ses yeux, habituellement si chaleureux, étaient remplis d'une intensité qui m'a troublée.

- Je crois qu'il avait juste besoin de tendresse... dis-je, tentant de minimiser la situation.

- Ce n'est pas drôle, Lizzie. Tu avais l'air effrayée.

Je sens la chaleur monter à mes joues, embarrassée. La vérité, c'est que j'étais plus bouleversée que je ne voulais l'admettre. Zéphyr a toujours été un roc pour moi, et voir cette autre facette de lui, si pressante, m'a profondément troublée.

- Zéphyr est inquiet, dis-je doucement. Il a peur pour moi, et cette peur le pousse à agir impulsivement. Mais je peux gérer ça. Ne t'inquiète pas pour moi.

Margaret me regarde avec une inquiétude visible, cherchant dans mes yeux une assurance que j'ai du mal à lui donner. Elle hoche lentement la tête, acceptant mes paroles malgré ses doutes.

- Je te fais confiance, Lizzie. Mais s'il te plaît, prends soin de toi. Promets-moi que tu reviendras en un seul morceau.

Je lui adresse un sourire rassurant, même si une part de moi doute de ma capacité à tenir cette promesse.

- Je te le promets.

Elle me serre une dernière fois avant de s'écarter, me laissant seule avec mes pensées. La nuit est tombée, enveloppant la chambre d'une douce obscurité. Je regarde par la fenêtre, les étoiles scintillant au loin, et je me demande ce que l'avenir me réserve.

- Margaret, je murmure en me retournant vers elle, promets-moi de veiller sur Lior. Il a besoin de toi, de ta force. Je sais que je te demande beaucoup, mais mon départ va être difficile pour lui.

Margaret essuie ses larmes d'un revers de main, ses yeux brillant de détermination.

- Je te le promets, Lizzie. Je veillerai sur lui comme tu le faisais. Reviens-nous vite, je t'en prie.

Je lui adresse un dernier regard empli de gratitude et de tristesse, avant de tourner de nouveau les yeux vers la fenêtre. Les étoiles semblent plus lointaines que jamais, et un sentiment de solitude m'envahit. Le poids de la promesse faite à Margaret et la perspective de l'inconnu me submergent.

Je ferme les yeux, espérant que cette décision est la bonne. De toute façon, ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix : les désirs de Sa Majesté sont des ordres. Tout ce que je peux faire, c'est rêver de retrouver un jour ceux que j'aime.

Le lendemain matin, je descends les escaliers en compagnie de Margaret, qui a passé la nuit avec moi. Ses bras autour de moi m'ont apporté le réconfort dont j'avais désespérément besoin. Chaque marche que je franchis semble alourdir mon cœur, et les souvenirs de notre conversation de la veille me hantent encore. La maison est silencieuse, chargée d'une tension palpable. En bas des marches, Zéphyr m'attend, son visage indéchiffrable.

- Viens, il faut que je te parle, murmure-t-il, son regard insistant.

Je lance un coup d'œil à Margaret, qui me sourit faiblement et hoche la tête pour m'encourager. J'accompagne Zéphyr jusqu'à son bureau. Au-dessus du bureau, un grand portrait de famille attire mon regard : Lyra, Lior et Zéphyr sourient, capturés dans un moment de bonheur. La vue de ce tableau me serre le cœur, rendant ma gêne encore plus palpable.

Zéphyr se tourne vers moi et prend mes mains dans les siennes, ses yeux brillants d'un mélange de remords et d'espoir.

- Je voulais m'excuser pour hier, dit-il doucement. Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Tu m'avais manqué, et j'avais envie de passer plus de temps avec toi. Je ne cherchais pas à aller plus loin, juste... être avec toi...

Je hoche la tête avec un léger sourire, touchée par sa sincérité. Ses mains, chaudes et rassurantes, dissipent quelque peu la tension qui nous entoure. Je le prends dans mes bras, sentant la rigidité de son corps se relâcher peu à peu.

- Ne t'inquiète pas, je comprends, je murmure contre son épaule. Tu m'avais manqué aussi. Tu vas me manquer.

Zéphyr soupire de soulagement et resserre notre étreinte, caressant doucement mon dos.

- Je vais revenir, Zéphyr, je te le promets.

- Je viendrai avec Lior te rendre visite, dit-il d'une voix émue, cachant à peine son trouble.

- D'accord, dis-je en hochant la tête, sentant une boule se former dans ma gorge.

Un bruit à l'extérieur interrompt notre moment. La lourde porte de la maison grince, et des murmures de conversation nous parviennent.

- Le roi doit descendre. Il faut y aller, murmure Zéphyr, relâchant son étreinte à contrecœur.

Je ne me détache pas tout de suite, le poids de l'incertitude et de la peur me clouant sur place. Une hybride dans une capitale où nous sommes rejetés et où les humains sont interdits. Est-ce que je vais trouver ma place ? Les pensées tourbillonnent dans ma tête, menaçant de me submerger.

- Tu vas bien ? demande Zéphyr, son regard scrutant le mien avec inquiétude.

- Oui, je vais bien, dis-je en essayant de cacher mes doutes. Je sais que je dois le faire.

Il me sourit tristement, une compréhension silencieuse passant entre nous. C'est seulement maintenant que je réalise pleinement à quel point Lior va me manquer. Zéphyr recule légèrement et m'embrasse tendrement la tête. Émue, les larmes aux yeux, je me hisse sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur sa joue. C'est un baiser d'adieu, lourd de significations et de sentiments refoulés, une tentative désespérée de retenir ce qui m'échappe.

Nous sortons ensemble du bureau et retrouvons Margaret, qui nous attend impatiemment en agrippant fermement ma valise. Elle me lance un regard plein de tristesse et de détermination, et je lui adresse un faible sourire en retour.

Le roi descend les escaliers, ses pas résonnant avec autorité. Je sens le poids de son regard se poser sur moi, une sensation presque écrasante qui me fait frissonner. Tout le monde s'affaire dans le hall, vaquant à ses tâches avec une rapidité et une efficacité accrues.

Le roi, visiblement pressé, quitte le château, et son départ marque le début d'une intense agitation. J'aperçois Will, qui occupe le rôle de portier, bien que son visage exprime clairement son désaccord avec cette tâche. Une quinzaine de soldats, précédemment rassemblés dans la grande salle, passent devant lui en file. Ils écoutent attentivement les instructions, ajustant leurs équipements pour le voyage imminent.

Je me tourne vers Margaret, serre brièvement sa main et cherche du réconfort dans son regard.

- Je vais beaucoup penser à toi.

- Et moi donc, répond-elle, sa voix teintée d'émotion. Mais je sais que tu reviendras.

Le hall grouille d'activité, avec des soldats et des serviteurs qui se déplacent rapidement, amplifiant le sentiment d'urgence. Cette frénésie contraste avec la lourdeur dans ma poitrine, alourdie par l'incertitude de ce qui m'attend.

Je m'approche ensuite de Will, sentant le poids de l'adieu à une autre personne chère. Malgré l'agitation autour de nous, il me fixe avec une lueur de compréhension dans les yeux.

- Will, dis-je en me tenant près de lui. Merci pour tout. Je suis reconnaissante pour ton aide.

Il me sourit avec chaleur et pose une main réconfortante sur mon épaule.

- Prends soin de toi, Élisabeth. Sois prudente, et reviens-nous vite.

Je m'avance vers Lior, qui se tient près de la porte, serrant son ours en peluche préféré contre lui. Ses grands yeux émeraude brillent de larmes, et mon cœur se serre à la vue de sa tristesse. Je me penche pour être à sa hauteur, lui offrant un sourire chaleureux malgré la boule dans ma gorge.

- Lior, mon petit ourson, dis-je en caressant doucement ses boucles brunes. Je vais revenir, d'accord ? Promis. Je veux que tu sois fort et que tu aides ton papa pendant mon absence.

Lior hoche la tête, mais ses larmes coulent librement sur ses joues. Il se jette dans mes bras, me serrant de toutes ses forces. Je le serre contre moi, souhaitant pouvoir capturer ce moment pour l'éternité.

- Je t'aime, Liz, sanglote-t-il. Mais s'il te plaît, ne pars pas...

- Moi aussi je t'aime, je réponds, la voix brisée par l'émotion. Mais je dois partir pour vous protéger. Je reviendrai dès que je le pourrai.

Je le relâche doucement, plantant un baiser sur son front. Il essuie ses larmes d'un geste maladroit, essayant de se montrer courageux. Je me redresse, sentant les regards de tous posés sur moi, et fais un signe de tête à Zéphyr, qui se tient en arrière, les traits marqués par une tristesse contenue.

- Prends soin de lui, Zéphyr, dis-je avec détermination. Je compte sur toi.

Zéphyr acquiesce, ses yeux brillants d'une promesse silencieuse, puis il s'éloigne pour s'avancer vers le roi, qui discute avec un lieutenant et s'incline profondément devant lui.

- Sire, dit-il respectueusement, merci pour votre visite et pour votre aide.

Le roi le regarde avec une expression bienveillante et légèrement pensive.

Je prends une profonde inspiration, me tournant vers la calèche qui m'attend. Thorne, le capitaine imposant aux yeux couleur ambre, se tient à côté.

- J'ai reçu pour instruction de vous accompagner tout au long de ce voyage, dit-il tandis que le vent balaie ses cheveux bruns devant son visage. Le vent s'est levé, nous devons partir rapidement avant que la tempête s'intensifie davantage.

J'observe la calèche, légèrement secouée par le vent. Elle n'est pas aussi ornée que celle du roi, mais elle est solide et fonctionnelle. Je me tourne une dernière fois vers Lior et Zéphyr, qui se tiennent près de la porte. Lior agite sa petite main, mais son regard semble lointain, comme si un voile invisible obscurcissait ses yeux. Je lui rends son geste, les larmes brouillant ma vue. Zéphyr m'offre un sourire triste mais encourageant, tandis que Margaret se tient près de Will, me regardant avec une inquiétude palpable. Je m'installe aux côtés du capitaine. La porte de la calèche se ferme avec un claquement à cause d'une bourrasque, et nous commençons à rouler lentement. Le vent s'intensifie, sifflant à travers les arbres et faisant danser les feuilles dans une frénésie sauvage. Une rafale particulièrement forte ouvre brusquement la porte de la calèche, et Thorne se précipite pour la refermer, accélérant les battements de mon cœur. Le capitaine me jette un regard rapide mais rassurant.

- Ne vous inquiétez pas, mademoiselle, dit-il d'une voix grave. Nous serons bientôt hors de cette tempête.

Je hoche la tête, essayant de calmer mon esprit agité. Le paysage défile devant moi, flou à travers les larmes que je tente de retenir. Chaque tour de roue m'éloigne un peu plus de ceux que j'aime, mais je sais que c'est un sacrifice nécessaire.

Le voyage s'annonce long et éprouvant, mais je suis déterminée à affronter les défis qui m'attendent. Pour Lior, pour Zéphyr, pour Margaret, et surtout, pour moi-même. La route vers lacapitale est semée d'incertitudes, mais aussi de promesses de découvertes et denouvelles opportunités.

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