Un matin lumineux, baigné de la douce lumière dorée du soleil levant, Li Wuxin se réveilla doucement dans les bras de Xu Moyao. Ses yeux, encore mi-clos, s'ajustèrent lentement à la lumière filtrant à travers les rideaux. Une sensation de paix, de chaleur et de sécurité l'enveloppait. Il tourna la tête et aperçut Xu Moyao à ses côtés, dont le visage était paisiblement reposé. Le simple fait de le regarder faisait battre son cœur un peu plus fort. C'était comme un rêve éveillé. L'instant parfait, celui où tout semblait calme et serein.
Xu Moyao sentit le mouvement de son mari et ouvrit lentement les yeux, un sourire doux se dessinant sur ses lèvres. Leur regard se croisa, et dans un silence complice, ils restèrent ainsi, allongés l'un contre l'autre, simplement à se regarder. Le soleil se levait, et à l'extérieur, le vent léger faisait danser les feuilles des arbres, créant une harmonie parfaite. Li Wuxin se redressa légèrement, observant la lumière du matin, le ciel dégagé et l'air doux qui emplissait la pièce.
"Même dans mes rêves, c'est toi que je vois... je t'aime. "murmura-t-il, sa voix encore chargée de sommeil.
Xu Moyao haussait les épaules avec un sourire, tout en caressant doucement la joue de son mari. « T'es la meilleure chose qui me soit arrivée... »
Li Wuxin rougit légèrement, détournant son regard vers le ciel. La brise, douce et apaisante, caressa ses cheveux, ses doigts effleurant les mèches folles qui se balançaient au rythme du vent. La fraîcheur de l'air contrastait agréablement avec la chaleur qui imprégnait encore la chambre. Chaque élément autour d'eux semblait suspendu dans le temps, comme si le monde avait décidé de leur offrir un moment de paix parfaite, un instant volé à l'agitation de la vie. Ces moments partagés avec Xu Moyao étaient précieux, presque irréels, comme un rêve éveillé.
Le souvenir de la veille était encore vif dans son esprit. Leur lune de miel avait été tout ce qu'il espérait et bien plus encore. La tendresse de Xu Moyao, ses gestes doux, ses mots murmurés à l'oreille, le toucher de ses lèvres, tout cela l'enveloppait encore d'une chaleur douce et intime. Il ne pouvait s'empêcher de se souvenir des caresses et des baisers échangés, des rires et des chuchotements, des instants d'une passion dévorante mais si pleine d'amour. Son corps, encore marqué par les signes d'une passion partagée, portait les souvenirs de ces derniers jours, et un sourire effleura ses lèvres lorsqu'il sentit la douleur agréable des suçons qui ornaient son cou. C'était la preuve tangible de leur connexion, de leur amour naissant et profond, et un doux rappel des moments intenses qu'ils avaient vécus ensemble.
Ces cinq derniers jours, après leur lune de miel, avaient été une douce continuité de ce bonheur, un bonheur presque palpable qui se répandait dans chaque recoin de leur vie. Chaque matin, les rayons du soleil effleuraient leur chambre avec une tendresse particulière, comme si la nature elle-même voulait participer à leur joie. Chaque jour semblait plus beau que le précédent, comme si le temps, en leur compagnie, se faisait plus doux et plus lumineux. Les heures passées ensemble étaient empreintes de rires partagés, de regards furtifs mais pleins de sens, de moments de calme et de complicité. Leurs journées étaient rythmées par de petites attentions et de grands gestes d'amour, ces petites choses qui, bien que discrètes, contribuaient à la beauté de leur vie à deux.
Leurs conversations, parfois profondes, parfois légères, les rapprochaient encore plus. Ils se comprenaient d'un regard, riaient des mêmes plaisanteries et se soutenaient dans leurs silences. Ces instants passés ensemble leur permettaient de bâtir une complicité qu'ils n'auraient jamais cru aussi forte. Et chaque nuit, alors qu'ils se blottissaient l'un contre l'autre, le monde semblait s'éloigner, et seul leur amour existait.
Pourtant, comme dans tout conte de fées, où le paradis semble à portée de main mais où l'équilibre est toujours précaire, il fallait s'attendre à ce que la tranquillité ne soit pas éternelle. Le bonheur parfait, aussi merveilleux soit-il, ne pouvait durer sans qu'un autre chapitre ne vienne, parfois avec une surprise de la vie. Quelque chose qui viendrait secouer leur routine bienveillante, bousculer un peu leurs certitudes, et peut-être même remettre en question ce qu'ils pensaient savoir de l'amour et du bonheur. La vie, dans son infinie sagesse, n'aimait pas laisser ses créatures s'endormir dans un confort trop long. Chaque bonheur était suivi d'une épreuve ou d'une découverte inattendue, mais c'était aussi cela, le sel de l'existence : l'imprévu, le changement, et ces moments qui bousculent, qui surprennent et qui renouvellent l'amour.
Un vent léger soufflait sur leur bonheur, et Li Wuxin, dans sa tranquillité, sentait au fond de lui que la vie allait leur offrir un nouveau défi ou une nouvelle aventure. Mais il n'avait aucun doute, qu'importe ce qui venait, il le traverserait aux côtés de Xu Moyao, prêt à tout affronter ensemble.C'est alors qu'un petit rire léger, presque cristallin, brisa le silence de la pièce. Li Wuxin tourna la tête, intrigué, et aperçut Lu Xiaoquian qui entrait dans la chambre. Ses yeux pétillants de malice semblaient cacher une intention espiègle, et un sourire se dessina sur son visage. Elle tenait dans ses mains un petit panier rempli de fruits frais, les couleurs vives des baies et des pommes contrastaient avec la lumière douce qui pénétrait dans la pièce.
S'approchant du lit, elle déposa le panier près de Li Wuxin, ses gestes gracieux trahissant une aisance habituée à l'art de surprendre. Elle sourit bienveillamment à Li Wuxin, ses yeux se posant sur lui avec une lueur d'amusement.
« Je vois que vous semblez avoir apprécié votre lune de miel, » dit-elle d'un ton malicieux, l'éclat de sa voix brisant la tranquillité de la pièce. « Mais, même après cinq jours, je suis certaine qu'il y a encore bien des surprises qui vous attendent. » Elle haussait un sourcil, comme si elle cachait un secret dont elle seule détenait la clé.
Li Wuxin la regarda, un sourire amusé aux lèvres, se demandant ce que Lu Xiaoquian avait en tête. Mais avant qu'il ne puisse répondre, la porte s'ouvrit à nouveau, cette fois-ci laissant entrer une Lan Boxiao qui portait une sacoche et un sourire mystérieux. La surprise semblait prendre forme sous leurs yeux.
"Vous pensiez que la surprise était déjà là ?" dit-elle en faisant un clin d'œil, « Attendez de voir ce qui vient ensuite... » dit-elle doucement, sa voix pleine de chaleur.
Avant qu'il ne puisse répondre, Lu Xiaoquian lui tendit un tissu, un bandeau noir. « Faites-moi confiance Shinzun, tout va bien. Fermez les yeux »
Li Wuxin, un peu confus mais curieux, se laissa faire.
Lu Xiaoquian attacha doucement le bandeau autour de ses yeux. « Qu'est-ce que tu mijotes encore, Xiaoquian ? » demanda-t-il en riant légèrement.
Lu Xiaoquian se contenta de sourire, sa voix empreinte de mystère. « Vous verrez bien. » Elle l'aida ensuite à se lever, le guidant par la main. L'instant suivant, il se sentit légèrement désorienté, mais la main ferme de Lu Xiaoquian lui donnait confiance. Il se laissa mener sans poser plus de questions.
Ils traversèrent plusieurs couloirs, et Li Wuxin se concentra uniquement sur les bruits autour de lui : les pas résonnant sur le sol, les conversations lointaines, le souffle léger de la brise. Au bout d'un moment, il sentit une brise douce effleurer son visage, et il savait qu'il était à l'extérieur. Un léger parfum de fleurs flottait dans l'air. Soudainement, il sentit quelque chose de doux et de frais sur son visage. Il frissonna, mais ne savait pas quoi cela pouvait être. Il laissa faire, surpris mais sans vraiment savoir quoi en penser.
Ils traversèrent plusieurs couloirs silencieux, et Li Wuxin se laissa porter par le rythme de ses pas, absorbé par les bruits qui l'entouraient : les échos de leurs pas sur le sol de pierre, les murmures lointains de voix, et le souffle léger de la brise qui semblait effleurer les murs. Chaque détail, aussi infime soit-il, l'ancrant un peu plus dans l'instant présent.
Li Xiaoquian l'installa délicatement devant une grande glace ornée de dorures, et Lan Boxiao, fidèle à son rôle, commença à sortir de nombreux accessoires et produits de maquillage. Le silence s'installa, brisé seulement par le bruit des pinceaux qui glissaient sur sa peau et des tissus qui frôlaient les surfaces. Li Wuxin resta là, immobile, laissant ses pensées errer tandis qu'elles s'affairaient autour de lui. Le temps sembla s'étirer indéfiniment alors que chaque geste, chaque mouvement de leurs mains devenait un rituel silencieux et précis.
Les minutes s'étirérent alors qu'elles s'occupaient de lui : Li Xiaoquian ajustant le tissu de la robe avec soin, s'assurant que chaque pli tombait parfaitement, tandis que Lan Boxiao ajoutait des touches subtiles au maquillage, son regard concentré et attentif. . Le parfum doux des huiles et des poudres flottaient dans l'air, un mélange d'odeur de fleurs et d'encens léger, et il se sentit emporté par l'ambiance calme et presque irréelle de la pièce.
Après un long moment de préparation minutieuse, Li Xiaoquian et Lan Boxiao le guidèrent à travers les couloirs, chaque pas résonnant dans le silence,
Ils s'arrétérent, et après un instant, Lu Xiaoquian lui retira le bandeau.
Devant lui s'étendait un décor magnifique. Des fleurs étaient disposées le long de l'allée, et des invités étaient rassemblés, formant une haie d'honneur. Li Wuxin se retrouva devant une scène qui semblait irréelle. Il cligna des yeux, ébloui, avant de comprendre qu'un voile rouge couvrait sa vue.
« Quoi... ? » murmura-t-il, choqué.
À cet instant, ses yeux croisèrent une silhouette familière dans la foule. Là-bas, au loin, Xu Moyao se tenait, vêtu d'une robe rouge éclatante, d'une teinte profonde qui capturait la lumière. La coupe élégante de la tenue, empreinte de traditions anciennes, ne laissait aucun doute : c'était la robe de mariage, une couleur et une forme symboliques, comme un éclat dans la brume du moment. Il semblait presque hors du temps, comme une vision qui se dessinait dans l'air, et Li Wuxin ne put détourner son regard de lui.
Une tenu de mariage. Il était magnifique.Le cœur de Li Wuxin s'emballa dans sa poitrine, chaque battement résonnant comme un écho dans son esprit. Ses yeux restèrent accrochés à la silhouette de Xu Moyao, qui se tenait là, au loin. La couleur vibrante du tissu, d'un rouge profond et riche, capturait chaque rayon de lumière, faisant de lui une figure à la fois imposante et fascinante. Il portait la tenue traditionnelle, symbole de l'union sacrée, et la coupe raffinée de la robe ajoutait à son allure imposante.
Li Wuxin sentit son souffle se couper un instant. Il ne pouvait détacher son regard de lui.
Pris dans l'intensité de ce moment, Li Wuxin fit quelques pas hésitants dans la direction de Xu Moyao, son corps se mouvant presque malgré lui, Le tissu, riche et épais, semblait peser sur lui à chaque pas, comme une seconde peau, rendant chaque avancée plus difficile et plus consciente.
Le monde autour de lui sembla se réduire à cet instant précis, la scène se dilatant alors que ses pensées se perdaient dans la vision de l'homme qu'il avait devant lui. Mais au fur et à mesure qu'il avançait, un détail attira soudainement son attention. Il sentit une légère pression sur son épaule, un contact doux, presque imperceptible.
Sous le voile délicat que Lu Xiaoquian lui avait posé, Li Wuxin aperçut une silhouette floue, puis, au travers de la brume de sa concentration, une main tendue apparut devant lui. Il leva les yeux, cherchant à discerner clairement la figure. C'est alors qu'il reconnut le commandant Jiang Liangxian, son visage marqué par une douceur discrète. Un léger sourire, presque imperceptible, flottait sur ses lèvres tandis qu'il lui offrait une aide silencieuse, une main tendue comme un soutien naturel dans cette situation.
Li Wuxin saisit doucement la main qui lui était tendue. Le contact, à la fois ferme et apaisant, lui permit de reprendre pied.
Il commença à avancer, ses pas hésitants au début, maladroits à cause de la lourdeur de la tenue qu'il portait.
Chaque pas le rapprochait de Xu Moyao, et à mesure qu'il avançait, son regard se fixait de plus en plus sur la silhouette de celui-ci. Le bruit de ses pas, normalement discret, semblait résonner plus fort, tandis que les autres sons s'éloignaient comme effacés par une pression invisible
Le monde sembla alors ralentir, comme si le temps lui-même avait choisi de s'arrêter pour observer ce croisement des chemins. Leur regard se croisa dans un silence lourd, un instant où rien d'autre n'existait que la tension qui montait entre eux. Les bruits alentours se faisaient lointains, presque inaudibles.
Alors qu'il continuait d'avancer vers Xu Moyao, un léger déséquilibre, causé par la nervosité mêlée au poids et à l'inconfort de sa tenue, fit trébucher Li Wuxin. Ce n'était presque rien, un simple vacillement, mais suffisant pour qu'il perde l'équilibre. Il eut à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'une main chaude et assurée se glissa dans le creux de son dos, le retenant avant qu'il ne bascule tout à fait. Xu Moyao l'avait rattrapé in extremis, sans la moindre hésitation, comme s'il avait su à l'avance que cela arriverait.
Leurs corps s'étaient rapprochés, presque collés.
Li Wuxin ne se redressa pas tout de suite. Il resta là, le souffle suspendu, son front effleurant presque l'épaule de Xu. Un silence étrange les enveloppait, comme une bulle hors du temps. Puis, lentement, il sourit. Pas un sourire nerveux ou gêné, non, un sourire doux, confiant, apaisé. Un sourire qui disait sans un mot toute la foi qu'il avait en l'homme devant lui, toute la sécurité qu'il ressentait dans ses bras.
Xu Moyao le regarda un instant, presque surpris par cette expression si honnête. Puis, un sourire tendre s'étira sur ses lèvres, comme un reflet. Il se pencha légèrement, et dans un souffle à peine audible, chuchota à son oreille :
"Depuis le temps que j'attendais que tu tombes dans mes bras..."
Les mots, simples mais sincères, se glissèrent dans l'esprit de Li Wuxin comme une chaleur douce. Il sentit son cœur s'ouvrir un peu plus, comme si ce simple murmure suffisait à dissoudre les dernières traces d'anxiété. Il ferma un instant les yeux, savourant ce moment suspendu entre chute et élan.
Le mariage se déroula sans accroc, empli de rires et de bonheur. La journée baignait dans une lumière dorée, comme si même le soleil avait décidé de bénir l'union de Li Wuxin et Xu Moyao. Lu Xiaoquian, avec l'aide précieuse de Lan Boxiao, avait réussi à organiser une cérémonie surprise, minutieusement orchestrée dans les moindres détails. Chaque instant semblait sorti d'un rêve éveillé : les décorations florales exhalaient des parfums subtils, les guirlandes lumineuses se mêlaient au crépuscule naissant, et les sourires sincères illuminaient les visages.
Tout était parfait, du début à la fin. Des vœux échangés aux éclats de rire autour des tables, le temps paraissait s'être figé dans une bulle d'harmonie.
Mais le clou de la journée fut sans conteste la danse. Lorsque les premières notes de guquin résonnèrent, une valse lente et gracile débuta entre les mariés. Li Wuxin et Xu Moyao se regardaient comme si le monde entier avait disparu autour d'eux. Leurs pas étaient légers, presque irréels, portés par une musique qui semblait suspendre le temps lui-même. Les invités, silencieux, observaient cette scène avec émotion, certains les yeux brillants, d'autres main dans la main, emportés eux aussi dans cette magie fragile et lumineuse.
Puis arriva le moment tant attendu du lancé de bouquet. Un murmure d'enthousiasme parcourut l'assemblée, chacun prêt à bondir, à tenter sa chance. Et comme dans un jeu du destin, ce fut Lan Boxiao qui attrapa le bouquet au vol. Un geste en apparence innocent, presque anodin, mais porteur de promesses silencieuses. Le bouquet encore serré contre elle, elle leva les yeux, et croisa le regard de Lu Xiaoquian. Un instant suspendu, une étincelle de complicité passa entre elles. Elle esquissa un sourire, doux et malicieux, un sourire qui en disait long. Un sourire qui n'avait pas besoin de mots pour exprimer tout ce qu'il contenait.
Plus tard, en fin de journée, alors que les derniers rayons du soleil caressaient doucement la cime des arbres, Li Wuxin et Xu Moyao décidèrent de s'éclipser un moment. Ils avaient besoin d'un instant à eux, loin des regards, pour savourer la douceur de cette journée qui leur appartenait. Main dans la main, ils empruntèrent un petit sentier ombragé qui serpentait en bordure du domaine, bordé de feuillages frémissants et de fleurs sauvages bercées par le vent.
La lumière dorée du crépuscule baignait le paysage dans une teinte presque irréelle, transformant chaque brindille, chaque pierre, en trésor scintillant. Le calme alentour n'était troublé que par le chant des oiseaux et le murmure d'un ruisseau, discret mais joyeux, qui suivait leur promenade comme un écho discret à leur bonheur.
Ils marchaient tranquillement, échangeant des mots doux, parfois entrecoupés de silences pleins de tendresse. Mais alors qu'ils riaient ensemble d'un souvenir partagé, Li Wuxin, distrait par le regard de Xu Moyao et la légère pente du sentier, trébucha sur une racine cachée sous les feuilles mortes.
. Et avant qu'il n'ait pu prononcer un mot, il bascula vers l'arriére, et tomba dans la rivière peu profonde dans un grand splash.
L'eau fraîche éclaboussa tout autour dans un éclat d'argent, envoyant quelques canards s'éloigner . Li Wuxin se retrouva allongé sur le dos, le corps partiellement immergé, les cheveux trempés et le regard perdu entre les feuillages au-dessus de lui. Un court silence suivit, interrompu soudain par son propre rire, clair, chaleureux, incontrôlable. Il leva une main pour se protéger du soleil couchant et lâcha, hilare :
Xu Moyao, d'abord inquiète, éclata à son tour d'un rire cristallin en s'approchant du bord. Il le regardait avec des yeux pétillants, mi-amusé, mi-amoureus. Sans un mot, il s'agenouilla prés de Li Wuxin
Li Wuxin avait ses vêtements dégoulinants mais le cœur plus léger que jamais. Ce moment inattendu, un peu ridicule, scellait d'une manière simple et merveilleuse la sincérité de leur bonheur.
« Je me souviens maintenant », dit-il en riant tout en restant allongé dans l'eau. « Quand j'étais enfant, j'ai sauvé un enfant qui se noyait dans cette rivière... c'était toi, n'est-ce pas ? »
Xu Moyao, agenouillé près de lui, sourit tendrement. « Tu t'en rappelles enfin, je l'ai compris tout de suite en te voyant. »
Ce fut un moment magique, une touche parfaite à une journée déjà parfaite. Leur amour, leur passé et leur avenir étaient désormais entrelacés de manière inextricable. Li Wuxin se redressa lentement et, avec un sourire radieux, se tourna vers Xu Moyao, dont les yeux brillaient d'une tendresse infinie.
« Je ne pourrais pas être plus heureux », murmura-t-il, ses yeux ne quittant pas le visage de son mari.
Xu Moyao l'attira doucement vers lui, déposant un baiser sur son front. « Et moi, je ne pourrais pas t'aimer plus que cela. »
Salut tout le monde, merci d'avoir lu le vingtième et uniéme chapitre de mon livre , n'hésitez pas a liker et dire ce que vous en pensez en commentaire. For the readers , the english version is also avaible !
Les dessin sont fait avec mon amie Cisoul ! n'hésitez pas a la soutenir en commentiare
By à la prochaine fois ! 💕