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Violette_Armary
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Chapitre 20

Point de vue Nathan

Lorsque je me réveille ce vendredi matin, les rayons du soleil transpercent les rideaux de l’hôtel. Je me retourne pour voir une Héloïse endormie sur le ventre. Les traits de son visage sont détendus, elle paraît si paisible ainsi. Quelques mèches de ses cheveux entourent son visage serein, une douce odeur de pêche en émane ce qui me donne envie de l’embrasser. Alors je lui dépose un doux baiser dans ses cheveux avant de me redresser dans un geste lent. La dernière chose que je souhaite c’est de la réveiller. Un mouvement trop brusque, incontrôlé ou un bruit trop fort, et elle pourrait se réveiller en alerte, comme si son corps se préparait encore à se défendre. Même si elle va de mieux en mieux, son corps garde des séquelles de sa relation passée. Comme si elle était de nouveau en mode survie.

Je profite de ce moment suspendu dans le temps afin de la regarder dormir. Son souffle est léger et régulier. Ses traits fins sont détendus. Je me surprends à sourire tandis que je remonte légèrement la couverture sur le haut de son corps. Je lui redépose un nouveau baiser avant de me lever délicatement. Et, sans un bruit, je quitte la chambre afin de rejoindre le salon. J'ouvre les rideaux de la baie vitrée qui montre un grand ciel dégagé avec une vue imprenable sur la mer. J'ouvre la porte fenêtre et, immédiatement, le bruit des vagues, le cri rauque des mouettes me transporte ailleurs. J'inspire profondément en m'étirant et, avec l'odeur du sel marin qui m'accompagne, je retourne à l'intérieur afin de commander un petit déjeuner.

— Accueil, bonjour, retentit une voix grave.

Je me racle la gorge en passant une main dans mes cheveux avant de répondre :

— Oui bonjour, je suis dans la suite Horizon Bleu, ce serait pour commander un petit déjeuner s'il vous plaît.

— Je vous écoute.

— Un grand café avec du lait à côté, si possible, deux croissants et un jus d'orange s'il vous plaît.

— Ce sera tout Monsieur ?

— Oui, je vous remercie.

— Tout de suite Monsieur.

Et je raccroche. Je jette un coup d'œil vers la chambre, je prends une inspiration avant d'aller réveiller le dragon. Non, je ne peux pas qualifier Héloïse d'humaine sans sa dose de caféine. Un dragon est plus représentatif de sa personne.

Je contourne le lit afin de m'asseoir à ma place et caresse doucement sa joue.

— Belle au bois dormant ? On se réveille ?

Un grognement émane d'elle, je me retiens de rire en me mordant les lèvres. Cependant, je ne peux camoufler mon sourire.

— Le café va arriver…

Là, elle ouvre un œil. Juste un, mais c'est déjà une victoire.

— Café ? répète-t-elle de sa voix endormie.

— Oui… mais uniquement si tu es réveillée…

Elle ouvre les deux yeux et un sourire, léger certes mais présent, se dessine sur ses lèvres roses.

— Ça y est… je suis réveillée.

Je ne peux pas me retenir de rire cette fois-ci. Ça fait partie d'une des raison pour laquelle je l'aime, son amour incontestable pour le café.

Elle s'étire et dans un bâillement, elle se remet sur le dos, ses cheveux s'éparpillant autour d'elle. Elle tourne la tête vers moi, avec un sourire. Ce genre de sourire qui me fait craquer. J'ai envie de l'embrasser. Ça devient limite une obsession. Mes yeux vont de son regard à ses lèvres. Elle s'humecte les lèvres dans un geste lent, sensuel. Je me penche pour l’embrasser mais on toque à la porte.

Elle sursaute avant de briser le lien entre nos yeux en tournant la tête vers la porte de chambre. Elle se lève d’un bond et disparaît de ma vue en sautillant. Certainement impatiente de boire son nectar. Tandis que je reste là,  interdit sur ma dernière pensée à son égard.

La voix de Héloïse et une autre voix féminine se font entendre. Lorsque j'entends la porte se refermer, je me lève afin de rejoindre la femme que j'aime. Elle me jette un sourire tandis qu'elle part installer le plateau sur la table de la terrasse. Je la rejoins tandis qu'elle s'assoit, je prends place à ses côtés. Nous sommes assis, tous les deux face au paysage qu'offre la côte méditerranéenne. Le ciel bleu se confondant au loin avec la mer, le chant des mouettes, le bruit des vagues… et une Héloïse à l'odeur de pêche. 

— Je pourrais rester ainsi toute la journée, avoué-je en tournant la tête vers elle.

— Pourquoi es-tu dans le nord si tu préfères le sud ? me questionne-t-elle.

— Plus proche de Paris… plus d'opportunités… haussé-je les épaules.

Elle hoche simplement la tête et met sa dose de lait dans son café avant de prendre sa tasse à deux mains. Elle hume l'odeur de sa boisson en fermant les yeux. Je remarque un léger sourire sur le coin de ses lèvres tandis qu'elle boit sa première gorgée. Elle papillonne des paupières avant de fixer son regard sur l'horizon. Mais pour toi, je serai prêt à revenir ici, si c'est que tu désires.

Je remarque que sa peau a pris une légère teinte hâlée, un contraste délicat avec sa peau si blanche d'ordinaire. Ses cicatrices contrastent avec cette couleur miel qu'a donné le soleil. Elles ressortent un peu plus et je me sens gêné de la détailler ainsi. Alors je reporte mon regard vers l'horizon en prenant une gorgée de mon jus d'orange. Cependant, je sens les pieds de Héloïse se mettre sur mes jambes ce qui reporte mon attention sur elle. 

La tête légèrement en arrière donne une bonne visibilité sur son cou et le décolleté que fait son débardeur. Les yeux fermés, elle tient fermement sa tasse entre ses mains. Et ses jambes étendues sur moi allongent sa silhouette. Je déteste tous ces gens qui lui ont fait du mal. Que ce soit des blessures physiques ou mentales. Elle mérite seulement d'être heureuse. Elle ne se rend pas compte de sa beauté, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. 

Une légère brise soulève ses cheveux autour d'elle. J'ai l'impression de rêver tellement elle est magnifique comme ça. Sereine, en paix. Je laisse mes doigts suspendus au-dessus de ses jambes quelques instants, puis, je les pose doucement sur sa peau douce. Ils vont et viennent ce qui provoque une vague de frisson chez Héloïse. Je souris tendrement tout en continuant mes caresses sur sa peau douce.

Je sens ses yeux poser sur moi alors je tourne de nouveau la tête vers elle. Nos iris se croisent, mon cœur rate un battement tandis que je me racle la gorge. Quand elle me regarde ainsi, je peux soulever des montagnes si elle vient à me le demander.

— Nathan… m’appelle-t-elle de sa voix douce.

Mais elle s'interrompt. Elle laisse de nouveau le son des vagues lointaines et des mouettes entre nous.

— Tu veux que j’arrête ? demandé-je d’une voix enrouée par mon envie d’elle.

Elle secoue alors la tête, se racle la gorge avant de souffler un “non” en guise de réponse. Aucun mot de plus n’est prononcé, nous prenons simplement le temps de déguster notre petit déjeuner. 

— Hum… on part à quelle heure au fait ? retentit soudainement la voix de Héloïse.

— Nous partons demain matin, l’informé-je alors.

Je tourne la tête vers elle. La tête penchée, ses yeux verts sont fixés sur moi, les sourcils légèrement froncés.

— Je ne comprends pas… On ne peut pas revoir mes frères et sœurs aujourd’hui à cause de leur emploi du temps… Qu’est-ce qu’on va faire ?

Je souris en jouant des sourcils.

— Ca, je te le dirais plus tard…

— Pourquoi tant de mystère ? me taquine-t-elle.

Je hausse les épaules : 

— Une simple envie.

Elle fait la moue en me regardant.

— Ne me regarde pas comme ça, ça ne fonctionnera pas, rigolé-je.

— Si ça ne me plait pas, tu es conscient que je serai capable de te tuer ? me menace-t-elle.

— Ah oui ? Et qu’est-ce qui te fait croire que ça ne te plairait pas ?

Elle semble réfléchir un instant. Elle a l’arrête du nez pliée signe que son cerveau est en ébullition.

— Rien… Je sais que je peux te faire confiance.

Je hoche la tête, les lèvres étirées en un large sourire : 

— Va mettre un maillot de bain avec le peignoir de bain. Et prends une serviette aussi, lui lancé-je en me levant.

Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais je ne lui laisse pas le temps de rétorquer quoi que ce soit que je rentre à l’intérieur, direction ma chambre. Je troque mon pyjama contre mon short de bain avant de m’enrouler dans le peignoir de bain de l’hôtel. J’enfile mes claquettes, mets une serviette autour de mon cou avant de sortir. Héloïse n’est plus sur la terrasse et la porte de sa chambre est fermée. Je range le petit déjeuner sur la table du salon afin d’aider le personnel de l’hôtel puis j'attend Héloïse en regardant les messages de mon équipe. Tout à l’air de plutôt bien se passer en mon absence, je suis heureux de savoir que ma vidéo sera bien mise en ligne dimanche et que le montage de celle prévue pour la semaine prochaine avance tout aussi bien.

Lorsque la porte de sa chambre s’ouvre en un léger grincement, je relève immédiatement la tête vers elle. Elle a fait un chignon sur le dessus de sa tête où quelques mèches s’en échappent afin d’encadrer son doux visage. Enroulée dans son peignoir je lui prends sa serviette qu’elle tient dans ses mains avant de lui prendre l’une d’elle. Elle entrelace nos doigts puis nous sortons de la chambre afin de rejoindre l’ascenseur où j’appuie sur le bouton du spa.

Héloïse me jette un regard amusé mais je détourne le mien. Avec son odeur de pêche nous enveloppant dans ce minuscule endroit, je ne pourrais me retenir longtemps. Je suis faible face à elle, je le sais. Elle pourrait me demander tout ce qu’elle voudra, je dirai oui. C’est pour cela que je laisse échapper un soupir de soulagement lorsque des clients de l’hôtel entrent avec nous, dissipant légèrement la tension.

Ils descendent à l’accueil tandis que nous descendons un étage plus bas. Nous arrivons dans un couloir, éclairé par les rayons du soleil qui transpercent les baies vitrées. Nous avons une vue imprenable sur la plage privée qu'offrent les services de l’hôtel mais nous marchons jusqu’à arriver devant deux portes. Les vestiaires femmes et les vestiaires hommes. Nous nous séparons dans un sourire et dès que j’entre dans les vestiaires, une douce odeur de chlore se fait sentir. Je traverse le vestiaire en croisant deux trois hommes avant de ressortir de l’autre côté. Il y a une immense piscine intérieure avec un passage vers l’extérieur où il y a la plage privée de l’hôtel. Des saunas, hammams et jacuzzi autour. Une douce musique classique résonne dans l’enceinte de la pièce baignée de lumière naturelle. C’est vraiment un endroit pour se détendre ici et ça va nous faire du bien, à tous les deux.

Lorsque la porte des vestiaires pour femme s’ouvre, je tourne mon regard vers celle-ci et voit Héloïse apparaître. Elle balaye des yeux la pièce avant de planter son regard dans le mien.

— Nath… c'est exactement ce dont on avait besoin…

Je hoche la tête en souriant puis je pose les serviettes sur un transats avant d'enlever mon peignoir. Je regarde Héloïse lorsqu'elle fait de même, laissant apparaître son corps dans un maillot de bain deux pièces. Je détourne rapidement le regard et je sens sa main se glisser dans la mienne. Je relève mes iris vers elle, un sourire est dessiné sur ses jolies lèvres rosées. Elle nous dirige vers un sauna afin de commencer cette journée détente.

Nous passons toute la journée à bavarder, à rigoler, à nous détendre loin de toute tension extérieure. Héloïse me parle avec enthousiasme de son avenir, me parle des projets qu’elle veut entreprendre et j’adore la voir ainsi. A vrai dire, cela me fait tomber de plus en plus. Lorsqu’on arrive devant la porte de la chambre, il est près de dix-huit heures. C’est la main tremblante que j’ouvre la porte.

— On est nerveux Nath ? rigole légèrement Héloïse.

Je la laisse passer avant moi tandis que je me gratte la nuque sans lui répondre.

— Je vais aller prendre une douche ! annonce-t-elle en allant vers sa chambre.

Je la suis alors et m’appuie sur le chambranle de la porte. Héloïse est bouche bée devant ce qu’elle voit. Une robe vert sapin trône au milieu de son lit. Un écrin à bijou est ouvert où sont disposés des boucles d’oreilles, un collier et un bracelet assortis en or. Et une boîte à chaussures est ouverte où des escarpins vert sapin sont disposés. 

Elle se tourne vers moi, une main sur la bouche et les larmes aux yeux : 

— Nathan… Mais…

— Je t’emmène dîner ce soir et non, ce n’est pas trop. C’est même pas assez pour toi.

Je m’approche doucement d’elle et lui replace une mèche de cheveux derrière l’oreille.

— Quand vas-tu comprendre que tu mérites tout ce qu’il y a de plus beau au monde ? lui sursurré-je alors.

Elle secoue doucement la tête, incapable de répondre. Cependant, elle se met sur la pointe des pieds en glissant une main dans ma nuque, me provoquant un frisson avant que ses lèvres ne se posent sur les miennes. Je ferme les yeux en glissant une main dans le creux de ses reins.

— Merci Nath… pour tout ce que tu fais… murmure–t-elle en se détachant de moi.

— Hey Joli Coeur, je ne fais pas ça pour que tu m’embrasses…

— Je le sais Nathan, ne t’en fais pas.

Elle plante ses iris dans les miens avec un sourire puis elle s’éloigne de moi avant de disparaître dans la salle de bain. Je reste un moment immobile avant de partir dans ma chambre où j’accède à ma salle de bain. Après avoir pris une douche, je m’habille d’une chemise blanche avec un pantalon de costume ainsi qu’une veste assorti à la robe de Héloïse. Je mets un peu de parfum puis retourne dans le salon en attendant Héloïse.

En sentant mon téléphone vibrer dans ma poche, je le prends afin de le regarder. Un message de Sam.

Sam- “N'oublie pas les préservatifs que j’ai mis dans ton sac”

Oui… je les avais déjà trouvés… Mais au lieu de lui répondre la vérité, je lui rétorque :

Moi- “Pervers”

Sam- “Oh oui mais tu aimes ça”

Moi- “Pff t’es con ! On revient que dans deux ou trois jours, ça va aller ?”

Sam- “Elle est toujours pas au courant ?”

Moi- “Non, elle ne saura rien avant demain, j’espère ne pas me planter”

Sam- “Mais non tu ne te plantes pas, sois là pour elle comme d’hab”

Moi- “Merci Sam-Sam”

Sam- “Avec plaisir Nath-Nath”

Je souris avant de ranger mon téléphone au même moment où Héloïse sort de sa chambre. La robe s’ajuste parfaitement à sa taille. Les manches courtes descendent sur ses épaules, et le collier en or en forme de goutte d’eau épouse le haut de son décolleté. Et ses yeux verts ressortent encore plus. Elle est superbe.

— Joli Coeur tu es… superbe… voire plus que ça.

Une teinte rosâtre prend place sur ses joues tandis qu’elle s’humecte ses lèvres.

— Merci Nathan… toi aussi tu es très beau…

Je lui dépose un baiser sur la joue avant de lui prendre la main. Nous sortons de la chambre afin de nous diriger vers l’ascenseur mais au lieu de descendre, j’appuie sur le bouton du toit. Héloïse me regarde d’un air interrogateur mais je réponds par un haussement d’épaule.

Lorsque les portes s’ouvrent dans un fin tintement, nous découvrons une superbe terrasse avec une vue imprenable sur la côte méditerranéenne. Un serveur arrive vers nous et nous emmène directement vers une table assez reculée. Le ciel teinté de rose et orange est juste superbe et les derniers rayons du soleil se reflètent dans les yeux verts de Héloïse. Ses mèches couleur miel ressortent encore plus ce qui la fait briller dix mille fois plus. Je n’ai même pas les mots pour la décrire.

Lorsque le serveur nous laisse seuls, Héloïse secoue doucement la tête avec un léger sourire.

— Nathan… Pourquoi tout ça… ce soir ?

— Je voulais marquer notre dernier soir ici. Afin de profiter une dernière fois de tout cela avant de retourner à la vie normale…

— T’es pas croyable, tu le sais ça ? rigole-t-elle légèrement.

— Je veux juste que tu sois heureuse…

Elle penche sa tête sur le côté en me fixant.

— Mais je le suis maintenant. Vraiment.

Je secoue doucement la tête.

— Tu l’es par certains moments, mais pas à d’autres Hélo. Je le sais, je le vois. Tu replonges vite dans tes réflexes de survie.

— Mes réflexes de survie ? hausse-t-elle un sourcil.

Je passe la main dans ma nuque : 

— Oui… tu sursautes facilement, tu es sur la défensive ou tu te recroquevilles sur toi… Mais je veux te faire comprendre qu’il faut seulement que tu sois toi-même…

— Je ne sais pas qui je suis Nath…

— C’est faux, et tu le sais au fond. Cette semaine tu étais toi… Et je te jure que lorsque tu es comme ça, tu rayonnes de mille feux.

Elle baisse la tête en jouant avec un coin de nappe blanche.

— J… hum…

— Je sais Joli Coeur… tu n’as pas besoin de le dire… Relève la tête vers moi s’il te plait. Ne baisse jamais la tête devant personne. C’est toi qui porte la couronne, ne l’oublie pas.

Un sourire se dessine sur ses lèvres maquillées d’un gloss rose brillant. Lorsqu’elle relève la tête vers moi, je vois des larmes perler aux coins de ses yeux. Cependant, au moment d’ouvrir la bouche, un serveur arrive avec des amuses bouches et afin de prendre la commande. Avec Héloïse, nous nous jetons un regard complice avant de parcourir rapidement le menu et d’indiquer au serveur ce que nous voulions manger. Puis il repart, nous laissant de nouveau seuls face à ce coucher de soleil irréaliste.

— Tu crois que j’arriverai à tout laisser derrière moi ?

— Avec du temps… et peut-être avec une bonne thérapie… oui, je suis persuadé que tu y arriveras.

— Oui… en rentrant je vais me renseigner pour voir une thérapeute… afin d’avancer…

— Je suis fier de toi et du chemin que tu as parcouru, tu es une véritable combattante.

Elle sourit légèrement avant de poser sa main sur la mienne.

— Grâce à toi Nath…

— Non Joli Coeur, c’est uniquement grâce à toi.

Mes lèvres s’étirent en un sourire puis je décide de changer de sujet pour aborder un thème plus joyeux. Je ne veux pas qu’elle se prenne la tête ce soir, pas avec tout ça. Je veux juste qu’elle profite de l’instant présent et de la beauté que peut offrir la nature.

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