Point de vue Héloïse
Je me sens étrangement à ma place. C’est une sensation bizarre mais la famille de Nathan me fait sentir comme si c’était la mienne… Je ne sais pas décrire ce que je ressens vis à vis de cela mais c’est positif. Très positif même. Je n’arrive pas à croire que ce matin j’étais sur la tombe de mon père et là, je me retrouve à dîner entouré des parents avec un frère de Nathan. Enfin de Nanou, si j’ai bien retenu son surnom. D’ailleurs, mon regard se porte immédiatement sur lui, face à moi. L’odeur du rôti mélangée à celle de la tarte aux légumes remplit la pièce d’une douce fragrance. Néanmoins, je trouve la journée un peu longue et la fatigue se fait vite ressentir après ce repas.
— Du café Héloïse ? me propose Hélène.
— Avec plaisir, lui sourié-je avant de la remercier.
Dès la tasse servie, Nathan se lève en continuant sa discussion avec son père afin de se diriger vers le frigidaire. Il en sort une bouteille de lait avant de me la tendre, dans un geste presque mécanique. Est-ce qu’il s’en rend compte ? Je n’en suis pas certaine. Je le remercie sans détacher mes yeux de son être, il ne me jette pas un regard et, pourtant, je sens toute son attention sur moi. Il attend que je me serve avant de récupérer la bouteille pour la ranger à sa place. Puis, il va se rasseoir, comme s’il ne s’était jamais levé.
— Il a toujours été très attentif.
J’ai un léger sursaut avant de tourner la tête vers Hélène.
— Excusez-moi ?
Elle rit légèrement :
— Mon Nathan, il a toujours été attentif aux autres. Aux détails qui font qu’une personne est telle qu’elle est.
Je hoche la tête, ne sachant quoi dire. Oui, j’avais remarqué cela chez lui, même si ça m’étonnait à chaque fois. La maman de Nathan ouvre la bouche pour dire quelque chose mais elle est interrompue par Léo qui propose un jeu de société avant d’aller dormir. Cependant, le regard qu’elle pose sur moi, veut tout dire. En tout cas, je l’interprète comme : ne brise pas le cœur de mon fils. Mais ça, malheureusement, même si c’est loin d’être mon intention, je ne peux le promettre.
Nous jouons alors quelques parties d’un jeu de cartes avant que chacun se souhaite bonne nuit. Je suis Nathan et Léo dans les escaliers jusqu’à ce que ce dernier aille s’enfermer dans sa chambre. Seuls, dans ce couloir tamisé, Nathan se tourne vers moi :
— Tu veux dormir seule ou pas ?
— Je vais me mettre en pyjama et je te rejoins.
Je lui dépose un baiser sur sa joue avant d’aller chercher des affaires. Cependant, je sens sa présence derrière moi au moment où je prends des affaires dans mon sac.
— Je peux venir aussi ou pas ? me questionne-t-il.
Je relève les yeux vers lui. Je sais qu’il me laissera si je dis non, mais je n’ai pas envie de lui dire non. Mon corps, ma tête et mon cœur le réclame. Alors je réponds positivement avant d’aller dans la salle de bain. Nathan me rejoint quelques instants plus tard. Je me tourne vers lui, ses yeux bleus reflétant toute sa bienveillance. Je sais qu’avec lui, à tout moment je peux lui dire non, je peux lui dire de sortir. Et il sortira sans se fâcher, en respectant mes envies. Cependant, je lui fais un léger sourire avant d’allumer l’eau de la douche. Là, je ne bouge pas, je reste dos à lui, je l’entends se rapprocher de moi jusqu’à ce que j’ai son souffle dans ma nuque. Là, je me retourne, face à lui.
— Tu es sûre de toi Héloïse ? Tu es certaine que tu veux de moi, ici ? me chuchote-t-il.
— Oui…
Et comme pour le lui prouver, je prends l’ourlet de son tee-shirt avant de le lui enlever. Là, les battements de mon cœur commencent à résonner dans mes oreilles. Je sens son souffle devenir irrégulier, et, pourtant, il garde une parfaite maîtrise de ses gestes. Sans un tremblement, il enlève mon gilet. Un frisson parcourt mon échine lorsque ses doigts frôlent mes bras. Nous terminons tous les deux dans notre plus simple appareil avant d’aller sous la douche. Seul le bruit de l’eau qui coule se fait entendre. Silencieusement, il prend du savon dans ses mains avant de m'interroger :
— Est-ce que je peux…?
Je comprends alors qu’il veut simplement qu’on se savonne mutuellement, sans geste déplacé. Juste un moment intime où nous nous découvrons sans que ce soit purement physique. Alors, j’accepte. Je le laisse faire. Ses mains sur mon corps se font douces, rassurantes. Son toucher est comme un murmure, comme s’il n’osait pas complètement. Lorsqu’il me demande de me retourner, je sens une vague de stress monter en moi. Mais c’est Nathan, tout va bien se passer. Je me tourne alors et il entame seulement un massage sur mes épaules. Je ferme les yeux en essayant de me détendre sous ses doigts. Il passe ensuite la pomme de douche afin de me rincer, restant toujours éloigné de mon intimité. Pour cette partie, il me laisse faire et je l’en remercie télépathiquement.
Puis je fais de même avec lui. Je le savonne, je découvre son corps sous une autre forme. J’ai l’impression d’être suspendue dans le temps avec cette odeur de vanille flottante autour de nous. Je sens ses muscles se contracter lorsque je passe à certains endroits et je les mémorise. Cela doit être ses points sensibles. Je lui laisse aussi le soin de s’occuper lui-même de son intimité. Comme il l’a fait pour moi quelques instants plus tôt.
— Comment tu te sens Joli Coeur ? brise-t-il le silence.
— Bien, je me sens bien…
Il sourit de ce sourire qui me fait fondre. Je passe alors mes mains dans sa nuque avant de me mettre sur la pointe des pieds avant de l’embrasser. Ses mains glissent sur mes hanches, légères. J’ai l’impression de flotter tandis que ce doux baiser est prolongé pendant un moment suspendu. Son souffle se mélangeant au mien, nous ne faisons plus qu’un. Pourtant, on finit par se détacher l’un de l’autre sans pour autant s’éloigner.
Nous restons enlacés encore quelques instants avant de mettre fin à ce moment. Nous nous enveloppons chacun dans une serviette avant de se mettre en pyjama. On se brosse les dents avant de sortir en catimini de la salle de bain. Il referme la porte de sa chambre derrière nous avant qu’on s’enlace sous la couette. La tête sur son torse nu, il caresse doucement mon dos. Je lui dépose un baiser sur sa clavicule, le sens frissonner mais les émotions de la journée me font sombrer dans un lourd et profond sommeil.
Lorsque je me réveille, le doux ronflement de Nathan est la première chose que je perçois. Je prends un instant pour m’étirer avant d’ouvrir les yeux. Je suis à moitié sur lui, je lui dépose un baiser sur sa mâchoire avant de me tourner afin de prendre mon téléphone.
Sasha- “Hello ! Comment ça se passe ?”
Moi- “On est chez ses parents, c’est bon pour toi ?”
Sasha- “Mais non ?? T’es pas sérieuse ?”
Moi- “Si… et par miracle je me suis réveillée avant lui… J’ai envie d’un café mais j’ose pas ahah. Comment tu vas, toi ?”
Sasha- “Le fameux dilemme quand on est chez la belle famille la première fois ahah !”
Moi- “C’est pas ma belle famille”
Sasha- “Bientôt… Et je vais bien on a reçu les réponses pour les admissions hier… J’attends ton retour pour ouvrir ma lettre”
Moi- “Oh non ça va me stresser encore plus”
Sasha- “Allez vas boire un café, tout ira bien. On se voit à ton retour !”
Moi- “Ca marche, hâte de te revoir”
Sasha’ “Moi aussi !”
Je souris en posant mon téléphone sur mon ventre avec un soupir. Je tapote sur le dos de mon téléphone en tournant la tête vers Nathan. Il dort encore profondément et je commence à avoir la bougeotte. Alors, je me lève, fais les cents pas en me rongeant la peau du pouce pendant quelques instants. Puis, j’enfile une veste à Nathan avant de sortir de sa chambre en catimini.
Lorsque j’arrive en haut des escaliers, les voix des parents et du frère de Nathan résonnent. Je sens aussi la douce odeur amer du café. Malgré mon cœur qui s’affole, je décide de continuer sur ma lancée et de descendre les escaliers en bois. Les lattes grincent sous mes pas, les voix s’arrêtent et je vois trois têtes se tourner vers moi. Je leur fais un sourire en serrant les manches de la veste dans mes mains. Je me dirige vers eux d’un pas mal assuré.
— Bonjour… leur lancé-je d’une petite voix.
— Bonjour Héloïse, m’accueille Hélène, bien dormis ?
— Oui, merci et vous ?
— Très bien, me sourit-elle.
— Du café ? me propose son père.
— Oui, s’il vous plaît…
Il hoche la tête avec un sourire avant de se lever afin de me servir une tasse.
— Avec du lait, si je me souviens bien ? ajoute-t-il.
— Oh euh oui, s’il vous plaît.
Il hoche la tête et me donne une tasse de café ainsi qu'une bouteille de lait. Je le remercie tout en m’installant à côté de Léo, en face de Hélène.
— Elle est confortable la chambre de Justine ? me questionne alors Léo.
Je sens le feu monter aux joues. Merde, je n’y ai même pas mis les pieds. Pas une seule fois…
— Hum…
La famille de Nathan rigole à l’unisson. Un rire doux, non moqueur mais cela ne me détend pas pour autant.
— Je vois, s’esclaffe Léo.
— Léo, le prévient son père.
— Oh ça va papa… Je n’ai rien dit de mal !
— Léo, deux fois.
Le concerné soupire et ça me fait légèrement sourire. De voir cette ambiance familiale où on sent tout l’amour qu’ils ont les uns pour les autres. Je comprends mieux maintenant le caractère de Nathan. Je comprends mieux que lorsqu’il aime, il donne tout à cette personne, car il a été élevé dans cette optique. Ses parents donnent tout à leurs enfants, et peu importe leur âge.
— Bonjour, intervient une voix rauque derrière nous.
— Mon Nanou, tu veux un bol de céréales ?
— S’il te plaît maman.
Hélène sourit avant de se lever tandis que Nathan fait le tour de la table afin de dire bonjour à tout le monde.
— Hélène, il n’a plus cinq ans, rigole Philippe.
— Il restera toujours mon petit dernier, rétorque cette dernière.
— Le préféré, bougonne Léo.
— C’est pas une compétition, soupire Philippe.
Nathan ne dit rien et s'assit à côté de moi avec son bol de céréales après avoir remercié sa mère.
— Ça m'a étonné de ne pas te voir en train de dormir.
— L’appel du café, lui sourié-je en lui montrant ma tasse.
Pour toute réponse, il rigole légèrement en secouant la tête et les conversations s'enchaînent. Cependant, ma concentration est ailleurs… Nathan a posé naturellement sa main sur ma cuisse dénudée à cause de mon short de nuit. Pour compenser mon manque de participation, je mange un croissant. Néanmoins mes pensées reviennent inlassablement à ses doigts caressant ma peau.
Je tourne la tête vers lui mais il est absorbé par sa conversation avec sa famille. Mon dieu, j’ai l’impression d’être malpolie à ne pas participer mais c’est le matin et ma première tasse de café. Faut pas trop m’en demander ! Puis avec Nathan à mes côtés, ma concentration est de moins mille… Et en plus je n’arrête pas de penser à ma lettre d’admission. Si je suis prise… Je crains malgré tout sa réaction. Même si je sais que c’est lui qui m’a poussé à suivre mes envies. Une petite voix dans ma tête me dit qu’il a fait juste ça pour mieux me tenir après… Malgré tout ce qui s’est passé ces derniers jours, je crois que j’aurai besoin de prendre mes distances… Ne serait-ce que pour quelques temps…
— N’est-ce pas Héloïse ? m’interpelle Léo.
Je tourne la tête vivement vers lui et les rires fusent dans la pièce.
— J… hum… pardon… je n’ai pas… entendu…
— Laisse tomber Hélo, sourit Nathan.
— Tu veux encore du café ? me propose Philippe.
— Avec plaisir, merci.
— Au moins elle entend pour le café, me taquine gentiment Hélène.
Les joues rouges, je ne sais plus où me mettre. Son regard et le ton bienveillant qu’elle a employé m’indique que ce n’est pas un reproche, loin de là.
— C’est juste le matin maman, elle n’a pas encore sa dose de caféine, lui répond Nathan.
— Et il te faut combien de tasse pour être opérationnelle ? me questionne Léo.
Euh…
— Minimum trois, indique Nathan sans réfléchir.
— Je vois, rigole Léo.
— Et sinon vous partez à quelle heure ? change de sujet Philippe.
— Super, vous voulez vous débarrasser de votre fils préféré ? le cherche Nathan.
— Mais non, pour savoir si vous mangez avec nous ou pas, le rassure sa mère.
— Ah donc vous avouez que c’est votre fils préféré ! s’indigne Léo.
— En même temps, je suis le dernier… Pas de leur faute s’ils leur a fallu plusieurs essais avant d’avoir la perfection.
— Mais non, on aime tous nos enfants pareil, soupire Philippe.
Léo allait rétorquer quelque chose mais Nathan le devance :
— On va partir en fin de matinée. Il nous reste pas mal de route à faire si on ne veut pas rentrer trop tard…
— Je vais vous faire des sandwichs alors, sourit Hélène.
Avec Nathan nous la remercions puis je débarrasse mon petit déjeuné. Je m’excuse auprès d’eux avant de m’éclipser en haut afin de me préparer. Cependant, une fois dans la chambre de Nathan, je m’assois sur son lit en tailleurs tout en reprenant mon téléphone.
Moi- “Si on est prises toutes les deux, on fait ce qu’on a dit ?”
Sasha- “Tu parles de la colocation ?”
Moi- “Oui…”
Sasha- “Il s’est passé quoi pour que tu en reparles comme ça ?”
Moi- “Je crois qu’il faut que je prenne mes distances avec Nathan…”
Sasha- “Wahou… tu veux qu’on s’appelle pour en parler ?”
Moi- “Non non je suis dans sa chambre là… Non laisse tomber, on en parlera à mon retour.”
Sasha- “C’est par rapport à ta dernière relation ?”
Moi- “Oui…”
Sasha- “Je comprendrai si tu ne veux pas en parler mais sache que ma proposition d’une colocation tient toujours”
Moi- “Merci…”
Mon téléphone vibre de nouveau dans ma main. Je n’ai pas le temps de regarder la réponse que la porte de chambre s’ouvre dans un lent grincement. La tête de Nathan apparaît et je sens les battements de mon cœur s'accélérer.
— Je peux entrer ?
— C’est ta chambre, sourié-je.
Ses lèvres s'étirent, ce qui illumine son visage, puis il entre en refermant la porte derrière lui.
— Je croyais que tu te préparais…
— Je parlais avec Sasha, lui réponds-je en lui montrant mon téléphone.
— Elle va bien ?
Je hoche la tête en me pinçant les lèvres. Il vient s’agenouiller devant moi :
— Qu’est-ce qu’il se passe dans ta tête Joli Coeur ? chuchote-t-il.
— Hum… on a reçu les réponses pour les admissions hier…
Son expression de visage change. Comme s’il était inquiet… Je penche la tête sur le côté et il se gratte la nuque.
— Tu le savais… affirmé-je alors.
— Il se pourrait que Sam m’en ait parlé…
— Pourquoi ne pas me l’avoir dit ?
— Pour ne pas te stresser. Entre tes retrouvailles avec ta famille, puis la tombe de ton père et ma famille… Je trouvais que ça faisait déjà assez niveau émotionnel.
Je fronce les sourcils en le regardant.
— Tu n’as pas à décider ce que je peux supporter ou pas émotionnellement ! haussé-je légèrement le ton.
— Je pensais bien faire…
— Tu pensais… Mais tu penses toujours bien faire Nathan ! Et dans quatre-vingt-dix-neuf pourcent du temps tu as raison ! Mais pas là ! Il s’agit de ma vie ! De. Ma. Vie. ponctué-je chacun de mes mots.
Il recule, surpris par le ton que j’ai employé. Je suis surprise moi-même. Je ne dis plus rien. Je le regarde. On dirait un enfant qui a fait une bêtise. Mais il ne faut pas que je cède, j’ai déjà trop cédé dans ma vie.
— Hélo… J’aurai dû te le dire… je suis désolé…
Je soupire en secouant la tête avant de me lever pour prendre des affaires dans mon sac.
— Héloïse… s’il te plait…
— S’il te plait quoi ?
Je me lève, mes affaires en main avant de me tourner vers lui. Je fais un pas en arrière, ne m’attendant pas à ce qu’il soit aussi proche de moi.
— Ça ne se reproduira plus, je te le promets, me souffle-t-il.
Je hoche la tête en me mordant la lèvre inférieure. Ses yeux bleus me transpercent, les pulsations de mon cœur résonnent dans mes oreilles.
— Je… si c’est la réponse est positive… je pense faire une colocation avec Sasha…
— Je comprends…
Nos souffles se mélangent entre nous. Je lève une main pour caresser sa joue, il ferme les yeux un court instant. Je pose alors mes lèvres sur les siennes. Nathan pose ses mains sur mes hanches et je lâche mes affaires. Elles tombent dans un bruit sourd sur le sol mais je fais abstraction. Je glisse une main dans sa nuque et il me soulève. J’entoure ses hanches de mes jambes tandis qu’il me plaque contre le mur derrière moi. Notre baiser se fait plus intense que j'interromps uniquement pour lui enlever son tee-shirt. Cependant, au moment où je veux le reprendre, Nathan se mord les lèvres en reculant légèrement sa tête.
— Tu es sûre de toi Joli Coeur ?
Ses yeux bleus sont plantés dans les miens, ils brûlent d’une certaine intensité. La chaleur qui émane de son corps m’enveloppe entièrement. Je resserre mes jambes autour de ses hanches avant de glisser ma tête dans son cou.
— Oui, lui chuchoté-je à l’oreille.
Je lui dépose un long et doux baiser vers celle-ci, il laisse échapper un gémissement. Soudain, on toque à la porte.
— Vous utilisez la salle de bain ou pas ? résonne la voix de Léo.
— Non, répond Nathan haletant.
— Je la réquisitionne alors !
Nathan soupire contre ma poitrine tandis que je laisse échapper un léger rire.
— Désolé…
— Pourquoi tu t’excuses ?
— De t’avoir emmené chez mes parents… Si j’avais su je t’aurai gardé à l’hôtel plus longtemps.
Je secoue la tête en caressant les cheveux de sa nuque.
— Ce n’est rien… Nanou, le taquiné-je.
— Alors ça, tu vas me le payer, rigole-t-il.
Et je termine sur son lit où il me chatouille tandis que j’explose de rire sous ses doigts.