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Prologue
CHAPITRE 1 : Dernière épreuve
CHAPITRE 2 : On n’échappe pas à son destin.  
CHAPITRE 3 : Un secret venu du passé.
CHAPITRE 4 : Un aller sans retour.
CHAPITRE 5   Nouvel objectif : la briser, la détruire.
CHAPITRE 6 : La partie commence
CHAPITRE 7 : Ingérable.  
CHAPITRE 8 : Un ami d’enfance
CHAPITRE 9 : Face à face avec une inconnue.
CHAPITRE 10 : Submergée par les émotions.  
CHAPITRE 11 : Redoutable.
CHAPITRE 12: Qui ne tente rien n’a rien.
CHAPITRE 13 : Idiote.
CHAPITRE 14: Rencontre avec mon ennemi
CHAPITRE 15 : Un moment de faiblesse.
CHAPITRE 16 : Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis
CHAPITRE 17 : Chaud ou froid   
CHAPITRE 18 : Glacé  
Chapitre 19 : Un ami extraordinaire  
CHAPITRE 20: Lâcher prise
CHAPITRE 21 : Une dernière fois, et sûrement plein d’autres
CHAPITRE 22: Galère à perte de vue.
CHAPITRE 23 :  Face à la douleur
CHAPITRE 24 : Nouveaux mots d’ordre : Profiter de la vie au maximum.
CHAPITRE 25 :    Rencontre avec Hernando bis  
CHAPITRE 26 :  Plus de doute
CHAPITRE 27 :   Et si…  
CHAPITRE 28 : Espoir ou désillusion ?
CHAPITRE 29 :  Savoir renoncer  
CHAPITRE 30 : Ça va saigner !  
CHAPITRE 31: Libère-moi.
CHAPITRE 32 : J’en suis incapable.
CHAPITRE 33 : Nico 2.0  
CHAPITRE 34: Pas de princesse, seulement une reine.
CHAPITRE 35 : Rien n’est plus dangereux qu’une personne animée par la vengeance.  
CHAPITRE 36 : Quand la lumière laisse place à l’obscurité.  
Épilogue  
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CHAPITRE 7 : Ingérable.  

NICO

Je suis installé à mon bureau, à bout de nerf. Je serre tellement fort les dents que si je continue, je vais me briser la mâchoire. C’est une journée merdique. Vu comme elle a commencé, j’aurais dû me douter que les galères aller s’enchainer.

Au boulot, mon contact au Brésil m’a appelé pour m’annoncer que mes futurs collaborateurs veulent me rencontrer dans trois mois. Ça me prend la tête parce qu’ils ont un fonctionnement bien différent du nôtre, alors je dois trouver une solution rapidement. J’ai vraiment besoin que ce contrat se concrétise. Comme les emmerdes ne viennent jamais seules, ensuite, j’avais rendez-vous avec le comptable de mon vieux, que je ne supporte pas.

Mais tout cela n’est rien comparé à cinq petites minutes avec Maria. Cette fille est ingérable, un boulet. Ça fait à peine 24 heures qu’elle est dans ma vie et j’ai eu envie de la tuer au moins une vingtaine de fois. Déjà ce matin, c’était limite. Cette garce est descendue avec un mini short dans le seul but de me provoquer. Jamais une femme n’a osé me désobéir ou me manquer de respect ainsi. Le pire, c’est qu’elle était tellement sexy que j’étais partagé entre la torturer ou la baiser. Je m’attendais à une visite improvisée pour le plaisir de me narguer, mais Non ! Cette folle a trouvé un autre moyen de me faire sortir de mes gonds, en se servant dans mon garage.

Je n’arrive pas à me calmer, je traverse les bureaux en furie. Tout le monde se lève et me salue, le regard au sol. Je fais toujours cette impression. J’ai tué, torturé, découpé beaucoup de personne pour me faire cette réputation. Tout le milieu me craint et me respecte, encore plus mes soldats. Par contre, elle n'a pas l'air d'avoir saisi à qui elle avait affaire. Il est temps de le lui faire comprendre. J’entre dans le bureau d'Hernando en ouvrant la porte avec fracas, le faisant sursauter sur sa chaise.

—    Tu es complètement fou ! J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter.

 Quand il pose ses yeux sur moi, il se crispe et commence à reculer sur son fauteuil.

—    Mec, calme-toi ! Je ne sais pas pourquoi tu es dans cet état, mais je te promets que je n'ai rien fait.

—    Prends tes clés, j’ai besoin que tu me déposes quelque part.

—    Tu ne peux pas prendre ta voiture ! Tu as cru que j’étais ton chauffeur personnel ?

—      Je te jure que ce n'est pas le moment de faire le malin. Tu préfères que je passe mes nerfs sur toi ou sur le responsable de ma colère ?

Il se lève précipitamment et s'empare de sa veste.

—       Qui va mourir ?

—       Conduis et ferme-la !

Je le guide jusqu’à la porte du magasin et lui demande de s’arrêter.

—       Eh ! Ce n’est pas ta voiture garée là ? Me demande-t-il, le sourire aux lèvres.

Je le fusille du regard.

—    Putain, elle a osé piquer une de tes bagnoles. J’ai trouvé une personne capable de te rendre encore plus cinglé que moi. J’admire cette fille.

Je l’attrape par le col et le colle contre sa vitre.

—    Quand j’en aurai fini avec elle, je vais m’occuper de toi !

Je sors de la voiture, mais il m’interpelle avant que je ferme la portière.

—    Avoue, elle te rend fou et tu adores ça !

Je claque la porte. Ils vont me rendre dingue. Je sens que je ne vais pas tarder à les buter tous les deux. J’entre dans le magasin et la retrouve facilement grâce au traceur que j’ai placé dans son téléphone hier soir. Elle est dans le rayon textile en train de regarder un ensemble de lingerie. Quand elle m’aperçoit, elle le repose aussitôt et commence à hurler en me voyant approcher.

—    Ne m’approchez pas ! Sale pervers.

Elle ne va pas la fermer ! Rapidement, je mets ma main sur sa bouche et la pousse dans la cabine juste à côté.

—    Tais-toi, bordel ! Je crois que tu as oublié quelque chose d'important : j'ai tous les flics de cette ville à mes bottes. Alors, d'après toi, s’ils débarquent qui vont-ils arrêter, moi ou celle qui a volé ma bagnole ?

Ses pupilles se dilatent et tout son corps se crispe. Elle saisit mon avant-bras et le repousse avec force, dégageant sa bouche.

—    Je t’interdis de reposer ta main sur mes lèvres, tu as compris ! S’agace-t-elle en me jetant un regard noir.

—    Pourquoi ? Ça te rappelle de mauvais souvenirs ?

—    Connard ! Je m’en doutais ce soir-là sur la terrasse, tu as tout vu, n’est-ce pas ? Et tu n’as même pas bougé le petit doigt.

Je savais qu’elle comprendrait où je voulais en venir. Et oui ! Ma chérie, je suis un monstre, ne l’oublie pas.

—    Pourquoi aurais-je dû t'aider ? Il fallait bien que ça te serve de leçons. Une jeune fille de 15 ans n'a rien à faire seule dans le noir.

—    De leçons ! Tu n'es pas sérieux ! Pour toi, le viol est une punition ? Tu es un monstrueux, tu me donnes envie de vomir.

—    Que des compliments à mon oreille.

Je lui adresse un sourire méprisant.

—    Tu es un grand malade.

Tout son corps est tendu par la colère. Je peux percevoir les battements de son cœur pulsant dans son cou. Ses iris ont perdu leur couleur. Elle sort de la cabine et tombe nez à nez avec deux vieilles dames. Quand elles m’aperçoivent, elles secouent la tête en nous lançant des regards désapprobateurs. Je ne peux pas voir le visage de Maria, mais je suis quasiment sûr qu’elle est rouge écarlate. Elle reprend son caddie et accélère le pas.

—    Oh chérie ! Tu me rends mes clés ?

Sans se retourner, elle lève son majeur au-dessus de son épaule. Les ancêtres s’offusquent en marmonnant «  Elle est mal polie, cette jeune fille. »- « Oui, le pauvre garçon. ». Je me tourne et m’approche pour que seules les vieilles biques m’entendent.

—    Crois-moi. C'est elle la gentille.

Sur ces mots, je quitte le centre commercial et regagne la voiture. Je ne souhaite pas me faire remarquer et je déteste me mêler aux personnes insignifiantes. Je l’attends, posé contre la carrosserie. Son regard, quand elle a découvert que je n’étais pas intervenu, me reviens en mémoire, j’y ai vu du dégoût, mais surtout de la déception. Maintenant, elle a compris que les ténèbres habitent mon cœur.

Je me souviens qu’à l’époque, Roberto était venu me prévenir qu’elle serait présente à cette soirée et il m’avait fait promettre de ne pas m'interposer, quoiqu’il puisse arriver. J’avais ri tellement j’avais trouvé sa demande idiote. Mais quand je l’avais revu dans sa robe longue, je ne pouvais plus la quitter des yeux. C’est pour cette raison que j'étais sur cette terrasse. Je ne sais pas comment Roberto a su, mais ne pas réagir cette nuit-là, ça a été la décision la plus dure que j’ai prise.

Alors quand je l’ai vu remonter les marches pour rejoindre la soirée, un poids à quitter ma poitrine. A l’instant où mon regard a rencontré le sien, j’ai compris qu’elle avait tué pour la première fois. Son regard était vide, son corps tremblant et ses vêtements couverts de sang. Elle eut à peine le temps de pénétrer dans la salle que toutes les jeunes filles poussèrent des hurlements d’effrois en l'apercevant. Son père lui avait remis cette enveloppe, et j’ai compris qu’elle aussi, elle avait réussi.

—    Oh ! Tu comptes venir m’aider ?

Perdue dans mes pensées, je ne l’ai pas entendu arriver.

—    Même pas en rêve !

Je lui tends ma main.

—    Les clés !

—    Tu me prends pour une imbécile ? Si je te les donne maintenant, tu serais capable de partir sans moi.

—    Tu préfères que je vienne la chercher de force ?

—    Essaie, et je crie.

Insupportable.

—     Crois-moi, quand je te ferai crier, tu ne voudras plus que j’arrête.

Elle ne répond rien, mais me lance une œillade blasée en reprenant le chargement de ses courses.

—    Ouvre-moi au moins, que je m’assoie, ça fait une heure que j’attends.

Juste assez pour ne plus avoir envie de la massacrer.

—    En même temps, je ne t’ai pas demandé de m'attendre. Tu aurais très bien pu appeler Hernando pour qu’il vienne te chercher.

—    Et te laisser conduire ! Sûrement pas !

Assis au volant, je l’entends râler en baragouinant deux ou trois insultes. Après quelques minutes, elle s’installe à mes côtés et me tend les clés sans un mot. À mi-chemin, je sens de l’air s’engouffrer dans la voiture, ce qui me fait tourner la tête vers elle. Elle me regarde en souriant et balance son téléphone.

—    Oups ! Que je suis maladroite.

Arrivé sur mon parking, je la laisse vider le coffre puis je me barre. J’ai besoin de décompresser, alors je décide d’aller à la salle de sport, puis de dîner avec mon plan cul. Je rentre vers minuit, Maria est endormie dans le salon. Elle porte un short de pyjama qui laisse entrevoir le bas de ses fesses et un petit débardeur ; elle est splendide. Malgré ma soirée avec Gaby, mon corps réagit immédiatement. Je sens que les douches froides vont faire partie de mon quotidien. Du moins jusqu’à ce que j’arrive à la soumettre comme la gentille femme qu’elle devrait être.

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