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2 - Chapitre 1
3 - Chapitre 2
4 - Chapitre 3
5 - Chapitre 4
6 - Chapitre 5
7 - Chapitre 6
8 - Chapitre 7
9 - Chapitre 8
10 - Chapitre 9
11 - Chapitre 10
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15 - Chapitre 14
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17 - Chapitre 16
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19 - Chapitre 18
20 - Chapitre 19
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22 - Chapitre 21
23 - Chapitre 22
24 - Chapitre 23
25 - Chapitre 24
26 - Chapitre 25
27 - Chapitre 26
28 - Chapitre 27
29 - Chapitre 28
30 - Chapitre 29
31 - Chapitre 30
32 - Chapitre 31
33 - Chapitre 32
34 - Chapitre 33
35 - Chapitre 34
36 - Chapitre 35
37 - Chapitre 36
38 - Chapitre 37
39 - Chapitre 38
40 - Chapitre 39
41 - Chapitre 40
42 - Chapitre 41
43 - Chapitre 42
44 - Chapitre 43
45 - Chapitre 44
46 - Chapitre 45
47 - Chapitre 46
48 - Chapitre 47
49 - Chapitre 48
50 - Chapitre 49
51 - Chapitre 50
52 - Chapitre 51
53 - Chapitre 52
54 - Epilogue
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Chapitre 40

Nous sommes mercredi, ce qui signifie que nous n'avons pas cours cet après-midi. La bande s'est donnée rendez-vous au parc après 15h. Je finis à midi et j'ai donc prévu de passer à l'hôpital pour voir mon frère.

Nous sommes en cours d'espagnol, ma seconde langue. J'essaye de suivre le court-métrage diffusé au tableau mais je me perds avec la vitesse du débit de parole des acteurs. J'abandonne après avoir écrit trois pauvres phrases sur mon cahier. Je lance un regard à Ayden, tout aussi perdu que moi. Il me fait signe vers la porte. Je souris et lève la main. La professeure vient à ma rencontre, je prétexte être indisposée et sort de la salle. Quelques minutes plus tard, Ayden me rejoint dans le couloir.

—Mon Dieu ! Plus perdu que moi tu meurs ! dit-il avec un air dramatique.

Je rigole et nous partons vers la cour déserte. Je m'assois sur un muret à l'entrée du bâtiment. Ayden sort son portable et sourit.

—Qu'est-ce-qui te fait sourire comme ça ?

Je me penche et devine une conversation. Ayden se détourne et tape une réponse avant de déclarer:

—Rien de votre rang très chère !

—Ah. Ah. Allez dis-moi ! Tu es bizarre ces temps-ci.

—Mais je suis toujours bizarre ! s'exclame mon meilleur ami.

—C'est vrai ! Mais là plus que d'habitude !

Il soupire et range son téléphone.

—Peut-être que j'ai un faible pour quelqu'un... murmure-t-il.

Je saute de mon muret et le prends par les épaules.

—Qui ?

Mon regard parle pour moi: tant que je n'aurais pas de réponses je ne le laisserai pas tranquille.

—Peu importe, il n'est pas gay de toute façon.

—Dis-moi quand même !

—Non, tu vas m'en vouloir en plus !

—Pourquoi je t'en voudrais ?

Il détourne le regard et mon intuition me hurle qu'il parle d'un certain métis.

—Ayden... Tu aurais pas un faible pour Joshua ?

Ses joues virent au rouge et son regard se baisse.

—Peu importe...

Je souris et lui donne une claque derrière la tête.

—Aïe ! Pourquoi as- tu fait ça ? Et c'est quoi ce sourire de psychopathe ?

—Ayden... Joshua est bi ! Il aime autant les femmes que les hommes et en plus, je ne t'en veux absolument pas abruti !

Il semble surpris et m'interroge:

—Tu es sûre ?

—Mais oui ! C'est lui-même qui me l'a dit, c'est d'ailleurs pour ça qu'on est pas aller plus loin tout les deux ! Au-delà du fait que ça ne collait pas, j'ajoute.

Il sourit et met son bras sur mes épaules pour me diriger vers le bâtiment.

—Alala ! Ma chère Oly, tu viens de refaire ma journée !

Je rigole et réponds:

—Avec plaisir monsieur l'abruti !

Nous rentrons dans le bâtiment en rigolant, pour rejoindre notre classe.

Nous rentrons sous le regard de nos camarades. Je reprends ma place et attrape mon crayon pour dessiner sur mon cahier sans écouter la correction donnée par le professeur. Mon esprit est ailleurs, mais je suis ravie ! L'hypothétique romance d'Ayden me comble de joie, plus que mes histoires de garçons ! Je soupire et relève la tête vers le garçon qui tourne dans mes pensées sans arrêt. Mason me fait un clin d'œil et se retourne vers le tableau. Je rougis et secoue la tête.

***

La cloche sonne, j'attrape mon sac et sors de mon dernier cours d'aujourd'hui: sciences économiques et sociales. Je sors du bâtiment et suis surprise de trouver Mason adossé au muret à l'entrée. Je lui demande:

—Tu ne dois pas avoir cours ?

Nos emplois du temps diffèrent sur certaines heures, plus que la majorité d'ailleurs mais j'arrive facilement à me souvenir lorsqu'il a des cours bizarrement. Il lève ses yeux de son portable et me sourit en me répondant:

—Non, mon professeur est absent, je viens de finir là. Je te ramène ?

—Non désolé, je dois aller quelque part avant de rejoindre la bande au parc.

Nous commençons à marcher vers le parking.

—Tu veux que je t'y dépose ?

Je réfléchis quelques secondes et lui dis oui.

Nous entrons dans sa voiture. Je décide de lui avouer que j'ai parlé avec mes parents mais il me devance:

—Alors ça va mieux chez toi ?

—Oui, j'ai discuté avec mon père. Ça commence à s'arranger.

—Parfait dans ce cas. Et du coup, où dois-je conduire la jolie blonde ?

Je ne m'arrête pas sur le compliment, -malgré que mes joues est rosies- et réponds:

—À l'hôpital s'il-te-plaît.

Il hoche la tête. Il sait qu'il doit attendre que je lui en parle. Je suis heureuse de voir qu'il ne me pose pas de questions.

—Et du coup vous avez trouvé vos robes avec Kessy ? demande-t-il.

—Oui, sa robe pour la soirée est magnifique !

—Je peux voir une photo ?

Je songe à lui en montrer mais je déclare avec dédain:

—Jamais monsieur ! Ça porterait malchance !

Il rigole face à mon air et me lance un regard tendre.

—Ce n'est pas la mariée qui ne doit pas être vue ?

—Si... Mais ça serait gâcher l'effet de surprise !

Un sourire s'étire sur mes lèvres à l'idée qu'il me voit dans ma robe.

—Il ne me reste plus qu'à espérer que vous n'avez pas choisi des robes bouffantes à paillettes.

Je glousse à cette option.

—Tu as quelque chose contre les paillettes ?

C'est à son tour de pouffer et de rétorquer:

—Absolument pas !

Le silence prend place et je le brise après quelques minutes:

—Je vais voir mon frère.

Le changement de sujet est violent, mais il ne paraît pas s'en préoccuper. Il hoche simplement la tête, concentré sur la route. Sa main vient se mettre sur ma cuisse en réconfort. Je songe à ces derniers jours: beaucoup de choses changent et c'est grâce à lui. Je sens mon estomac se tordre à la pensée de mon frère dans cette pièce blanche. Ma voix n'est qu'un murmure quand je lui demande:

—Tu veux bien venir avec moi ?

J'ai besoin de lui avec moi, au moins pour cette fois. Il me regarde et me sourit comme s' il espérait que je le lui demande. Sans un mot, il hoche la tête et presse sa main sur ma cuisse. Je pose la mienne sur la sienne jusqu'à l'hôpital.

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