-On va niquer ces fils de pute ! J'acquiesce.
-Ivy, tu veux bien prendre soin de ton frère ? Je demande.
-Évidemment, je n'aurais servi à rien de toute façon, répond-elle en haussant les épaules.
-On prend la voiture. Je suis Leonid vers la sortie. Je me tourne une dernière fois vers Ivy, elle me souffle un "bonne chance" ?
-Pourquoi il est allé voir des trafiquants ? Je demande après m'être installée dans la voiture, côté passager.
-Un de nos fournisseurs de drogue a eu un problème avec eux, il nous a demandé de nous en occuper en échange d'une réduction sur leur produit. J'ai donc envoyé Alex pour gentiment leur dire d'aller se faire foutre.
-Pour résumer, ils ont essayé d'entuber votre fournisseur et t'as envoyé Alex s'occuper d'eux seul ? Ses doigts se crispent sur le volant et sa respiration devient saccadée. Pourtant, il garde son calme, la situation l'exige.
-Où as-tu appris à recoudre comme ça ? Me demande-t-il en détournant la conversation.
-Si c'est demandé si gentiment... Il me lance un regard noir que j'ignore dans un rire. moi et sasha nous nous battions souvent .
pour l'instant je prefere cacher mon appartenance au gang.
cette idiot avait l'habitude de se blesser . Il était tellement têtu qu'il refusait même d'aller à l'hôpital pour éviter les frais à notre père. Alors, quand il était blessé, j'ai pris l'habitude de regarder notre père le recoudre, puis ça a été mon tour de le faire.
Quelques secondes passent et finalement, je demande : Pourquoi tu bois autant?
-J'ai pris l'habitude de boire quand je suis contrarié, c'est tout. À son ton, je discerne son agacement. Mieux vaut ne pas continuer la discussion.
Trois tentatives de meurtre, cinq accidents, une dizaine d'insultes, deux cigares... Voilà tout ce que Leonid a fait ou essayé de faire en l'espace d'une putain d'heure. Je comprends mieux pourquoi Ivy m'a souhaité bonne chance...
Après cette heure de torture, il gare la voiture à l'entrée d'une forêt.
-On continue à pied.
J'acquiesce. Ma jambe n'est pas trop fatiguée, je ne l'ai utilisée que ce matin et tout à l'heure. Un peu de marche ne me fera pas de mal. L'air saturé d'une odeur humide et boisée nous suit tout le chemin. Entre les arbres, je réussis à distinguer une cabane en bois.
-C'est ici ? Je demande, peu convaincue par l'état de la cabane.
-Ouais.
Leonid avance d'un pas décidé vers l'entrée et frappe à la porte. Celle-ci finit par s'ouvrir sur un homme d'environ quarante ans, une barbe mal rasée et des vêtements en piteux état. Son regard va vers Leonid. À sa vue, son visage blêmit.
-Que se passe-t-il ? demande l'homme, quelque peu stressé par la présence du parrain.
-J'ai eu vent d'un fâcheux accident concernant vous et mon frère, répond le chef Ivanov.
Sans prévenir, Leonid envoie un coup de pied dans le ventre du quadragénaire. L'homme s'écroule au sol dans un râle étouffé, ses poumons écrasés par l'impact. Un second coup l'envoie rouler sur le côté, nous libérant le passage. Je soupire, frustrée. Il ne m'a même pas laissé un morceau.
D'un pas décidé, il avance dans la cabane. Ses poings sont serrés, sa respiration saccadée. Leonid ne répond plus de rien. Sa seule motivation : la haine qu'il nourrit contre ceux qui ont fait du mal à son frère de cœur. La haine que je partage avec lui.
Je pose délicatement ma main sur la sienne, l'intimant silencieusement de se calmer. Je pensais qu'il allait me repousser, mais à la place, il entrelace ses doigts dans les miens. Sa phase de frénésie passée, le parrain libère ses doigts et avance sans un mot jusqu'au bout du couloir.
Leonid ouvre toutes les portes : la cuisine, la salle de bain et les toilettes. Il n'y a personne. Il reste la dernière porte au bout du couloir, sûrement le salon. Je sens Leonid se crisper. Lui comme moi avons hâte de leur donner une bonne leçon. Pourvu qu'ils soient encore là...
Le parrain porte un coup à la porte. Celle-ci cède presque immédiatement, laissant s'échapper une horrible odeur d'alcool et de drogue. Leonid avance sans prêter attention à l'odeur nauséabonde. Dégoûtée, je le suis de près.
La vue qui s'offre à nous ferait vomir plus d'un. Des hommes de quarante à cinquante ans sont éparpillés sur le sol. Ils sont tous sous drogue et blesser .
-Hé les gars, une nouvelle pute est arrivée ! hurle l'un des hommes en me désignant.
Avant que je n'aie le temps de réagir, Leonid dégaine son arme tirant dans la jambe du cinquantenaire . il hurle de douleur et tombent a genoux .
-C'est ma femme que tu traites de pute, enculé !
Sa femme ?
Je secoue vigoureusement la tête, revenant au moment présent. Après le choc des mots de Leonid passé, j'observe nos ennemis toujours éparpillés un peu partout. Voyant leur compagnon au sol, ils reprennent peu à peu leurs esprits, assez pour reconnaître Leonid. À la simple vue du sourire carnassier que le parrain affiche, ils pâlissent.
J'avance vers le premier homme à ma portée. Je bascule mon poids sur ma jambe d'appui, envoyant ma jambe de frappe dans son visage. Un gémissement de douleur lui échappe. Il pose sa main sur son nez brisé, dégoulinant de sang.
-salop...
Je ne lui laisse pas le temps de terminer son insulte que je lui envoie un coup de pied dans l'abdomen.
Entendant plusieurs tire derrière moi, je me retourne pour trouver le reste des hommes éparpillés autour de Leonid. Ils sont soit évanouis, soit en sang. Il s'est débarrassé d'eux seul en l'espace de huit secondes. Huit putain de secondes ! Je veux bien qu'ils était blessés, mais là, c'est un peu abusé...
-Que ce soit clair pour vous, bande d'enfoirés : si vous osez encore vous en prendre aux Ivanov ou à leurs associés, nous vous tuerons sans autre forme de procès ! hurle le parrain. On y va, moy angel.
J'acquiesce et le suis vers la sortie.
-Ça a été rapide.
-Je suis le parrain ivanov , je suis le meilleur kiara .
Il se met à rire, mais son rire sonne faux.
-T'es bourré ? Ou drogué ? Ou les deux ? Je demande, perplexe face à son comportement.
-J'ai juste bu un peu d'alcool pendant que tu soignais Alex.
Ha... Je comprends mieux son comportement et la raison de sa soudaine sympathie à mon égard. Va savoir pourquoi, je suis un peu déçue...
- Kiara !
À peine avons-nous passé le pas de la porte qu'une Ivy en furie nous saute au cou.
- Comment va-t-il ? Je demande.
- Il s'est réveillé, me répond-elle.
Avant que j'aie le temps de réagir, Leonid me dépasse et s'engouffre dans la villa.
- Comment vas-tu ? Demande-t-il à son « frère », encore couché sur le canapé.
- Nickel. Qui m'a recousu ?
Leonid fait un geste nonchalant dans ma direction.
- Merci, Kiara.
J'acquiesce.
- Qui t'a tiré dessus ? Demande Leonid, sérieusement.
- Personne.
Nous tirons tous une tête digne d'un Oscar.
Alex, lui, baisse la tête, refusant de croiser notre regard.
- Comment ça, personne ? Demande le parrain.
- J'avais juste oublié de remettre le cran de sûreté de mon pistolet et quand je me suis assis dans la bagnole...
Nous devinons tous la suite. Ce con s'est auto-tiré dessus !
Ivy explose de rire, rapidement suivie par moi. Quant à Leonid, il lui donne un coup à l'arrière de la tête, faisant redoubler nos rires.
- Un colis est arrivé pour toi, me dit Ivy une fois l'euphorie passée. Je l'ai mis dans ta chambre.
J'acquiesce et me dirige vers l'escalier, laissant les frères et sœurs ensemble.
Sur mon lit se trouve une petite boîte. Je l'ouvre sans attendre : une enveloppe s'y trouve.
Bonjour ma douce,
Comment va ton frère ? Ha non, pardon... J'oublie parfois qu'il est avec moi.
Avec lui ?
Je manque de manières, excuse moi, j'ai oublié de me présenter.
Ton frère me nomme "Lui".
Mon cœur rate un battement. Mes mains deviennent moites.
Merde... Sasha !
C'est dommage que je ne sois pas avec toi pour voir la tête que tu vas faire.
J'aurais aimé voir ton visage se tordre en une expression de douleur mêlée à l'inquiétude.
Bref, passons les présentations.
Je voudrais parler avec toi.
Je t'enverrai l'adresse par message.
Je compte sur toi pour n'avertir personne... Sinon, plus de frère.**
XOXO, "Lui" ;)
Je lâche la lettre et reprends la boîte en main.
Au fond de celle-ci se trouve la chevalière de Sasha. Il ne s'en sépare jamais.
Je l'enfile à mon annulaire.
Au même moment, mon nouveau téléphone émet un bruit. Ivy avait pitié de moi alors elle m'a donner un ancien a elle , me fessant promettre de ne rien dire a Leonid . J'avait évidement accepter , je ne voulais pas que ma nouvelle amie est des ennui , j'aurait du refuser maintenant je regrette de ne pas l'avoir fait .
J'ai probablement reçu l'adresse. Quel timing...
J'ouvre le message sans plus de cérémonie.
L'adresse est à plus d'une heure d'ici, dans une zone désaffectée.
Je descends à l'étage où se trouvent les autres et me dirige vers la porte d'entrée.
- Tu vas où ? Me surprend Leonid en m'attrapent le poignet .
- Acheter quelques trucs.
- tu n'a pas le droit de partir
- Leonid s'il te plait , le suppliai je , étrangement il accède a ma demande.
Sans lui laisser le temps de regretter son choix , j'ouvre la porte et sors de la villa.
Je lance ma moto à 160 sur l'autoroute, essayant de garder la tête froide.
Pourtant, une seule pensée traverse mon esprit : sauver Sasha.
J'accélère la moto.
J'arrive, grand frère.
NDA
MOI JE DIT FALLAIT PAS INSULTE SA FEMME
🛑ATTENTION ON NE ROULE PAS AU DESSUE DES LIMITE DE VITESSE SAUF SI ON S'APPELLE KIARA ET QU ON A SON FRERE A SAUVER
CECI ETAIT UN MESSAGE DU GOUVERNEMENT