Loading...
1 - prologue
2 - 1: kiara
3 - 2: leonid
4 - 3: emménagement
5 - 4: contrat
6 - 5: magasin
7 - 6: apaiser
8 - 7: désolé
9 - 8: compresse, aiguille, fil
10 - 9: 160
11 - 10: soigner
12 - 11: show
13 - 12: gala
14 - 13: Nicos
15 - 14: désir
Loading...
Loading...
Mark all as read
You have no notification
Original
Fanfiction
Trending tags

Log In

or
@
nanashi5
Share the book

6: apaiser

Mon réveil est difficile. La douleur à l'arrière de ma tête me confirme que tout ça n'était pas un rêve. Je bouge ma jambe droite : par chance, elle a eu le temps de se reposer. J'ai un peu moins mal qu'avant, ça m'arrange.

Je finis par regarder autour de moi. Je suis dans une sorte de sous-sol. L'odeur de moisissure et d'humidité m'intoxique. En essayant de me lever de la chaise, je me rends compte que mes mains sont attachées derrière mon dos avec des menottes. Je cherche Ivy du regard, mais elle n'est pas là. Je ne sais pas où elle se trouve. J'espère juste qu'elle va bien.

Des bruits de pas résonnent. Deux hommes finissent par entrer dans la pièce. Ils ont l'air d'avoir une quarantaine d'années.

Réveillée,  princesse ? demande le premier 

— Visiblement. je répond ironique 

— Voilà le plan, kukla (poupée). commence le second

Les deux hommes ont l'air d'être des frères. Le premier a des cheveux blonds et des yeux verts, le second a des cheveux roux, des taches de rousseur et les mêmes yeux verts que son supposé frère.

Mon frère et moi, on va profiter un peu de toi. Et après, tu seras gentiment vendue à ton nouveau maître.

Première théorie confirmée : ils sont frères. Je suis assez fière de moi de l'avoir deviné. Maintenant, lequel des deux vais-je abaisser en premier ?

Lequel d'entre vous je force à regarder l'autre crever devant ses yeux ? 

Je demande ça d'un ton calme, mais ils éclatent de rire, ne prenant pas mes menaces au sérieux. C'est légitime : ils doivent me considérer comme une pauvre fille sans défense.

On va juste s'amuser avec toi quelques heures. Avec cette horrible cicatrice, tu ne vaux presque rien. Le seul truc qui a de la valeur chez toi, c'est ta jolie petite chatte.

Chaque mot me dégoûte plus que le précédent. J'ai choisi ma première victime : ce sera le blondinet qui a dit ces mots.

Le rouquin et le blondinet discutent de l'ordre dans lequel ils vont m'agresser.

Mon amie, où est-elle ? je demande.

— La nana avec qui tu étais ?

J'acquiesce. Le rouquin prend la parole.

— Pourquoi on te répondrait ?

Je prends un air faible, frottant mes cuisses l'une contre l'autre.

— S'il vous plaît, c'est ma meilleure amie. J'ai besoin de savoir si elle va bien... s'il vous plaît.

Le blondinet émet un rire sadique.

Ok, ok, princesse, mais tu devras bien nous remercier après.

Si manipulable... mais ça m'arrange.

— Elle est dans la pièce d'à côté. D'autres gars s'occupent bien d'elle.

C'était tout ce que je voulais savoir.

Je disloque mon pouce droit et retire la menotte du même côté. Le rouquin déboutonne son pantalon, s'excitant tout seul. Je disloque mon autre pouce pour enlever la seconde menotte. La douleur est intense, mais je me retiens de montrer ma faiblesse. Il ne faut pas qu'ils sachent que je suis libre.

Le rouquin s'approche de moi. J'attrape le col de son t-shirt, abaissant sa tête pour l'écraser contre mon genou gauche. Il grogne de douleur en tenant son nez, qui pisse le sang.

Après avoir passer l'état de confusion , son frère se jette sur moi. Un coup de pied dans le ventre l'envoie valdinguer contre le mur moisi. Je m'assois sur le blond et enchaîne les coups. Le rouquin revient à la charge : je le projette contre le mur. Sa tête cogne violemment le béton froid, et il s'évanouit. Mon autre victime suit le même sort.

Je me relève, déçue que ça ait été si rapide. Mais pas le temps de savourer : Ivy est ma priorité.

Je quitte la pièce à sa recherche.

— Tu vas bien ?

Je trouve Ivy, attachée. J'ouvre ses menottes avec les clés que j'ai récupérées dans la veste du blondinet. Sa pièce est dans le même état que la mienne.

Oui... ils... ils ne m'ont pas touchée.

Elle a un bleu sur le visage. Ces fils de pute l'ont quand même frappée.

J'hésite un instant avant d'effleurer sa joue tuméfiée.

On y va.

Je l'aide à se relever. Ma jambe me lance, je l'ai trop sollicitée. Elle commence à vraiment me faire mal. C'est la merde.

Ivy m'entraîne dehors. Un grognement de douleur m'échappe,  je tombe à genoux.

Kiara ?!

Ivy se dirige vers moi, inquiète. Merde. Je ne peux plus marcher, ma jambe ne me répond plus.

Des cris et des coups de feu retentissent dans le bâtiment. Ivy a un moment d'absence elle est paniquée. Je tire sur son vêtement pour la ramener à elle.

Elle se ressaisit et me traîne à l'intérieur d'une pièce, nous mettant à l'abri.

Les tirs s'espacent, puis cessent complètement. Le silence dure quelques minutes avant qu'une voix familière ne résonne dans le couloir.

Ici !

C'est Ivy qui appelle son frère. La porte s'ouvre sur Alex, suivi de Leonid. Je ne m'attendais pas à voir Leonid nous sauver... Il est sûrement là pour  Ivy.

On y va, lance Leonid en se retournant.

Ivy l'arrête en attrapant sa chemise.

Kiara ne peut plus marcher, dit la belle blonde à Leonid.

Celui-ci se tourne vers moi et grogne.

Monte sur mon dos, sokrovishche (trésor).

Alex se baisse à ma hauteur pour m'aider, mais Leonid le pousse sur le côté.

Non, c'est moi qui la porte.

Leonid m'attrape par les bras et soutient mes genoux. Il sent l'alcool...

Accroche-toi à mon cou, moy angel (mon ange).

J'obéis, passant mes bras autour de son cou et collant ma tête contre son torse. Malgré l'odeur d'alcool, c'est réconfortant... Qu'est-ce que je raconte, moi ?

Le trajet se fait en silence.

Enfin, nous arrivons à la villa. Leonid me porte jusqu'à ma chambre et m'installe sur le lit avec une délicatesse insoupçonnée.

Remonte ton pantalon, dit-il en s'approchant avec une pommade à la main.

— Je... je ne suis pas rasée, je l'avertis.

Moy angel. J'ai survécu à bien pire. Ce n'est pas quelques poils qui vont me traumatiser, crois-moi.

J'émets un rire, rassurée, et me décide à remonter mon pantalon. Il commence à masser ma jambe douloureuse.

—  Qu'est-ce qui va se passer ? je demande.

— On va les torturer à mort pour avoir touché à une protégée des Ivanov.

— Et pour Ivy ?

— Alex s'occupe d'elle.

Il touche une zone particulièrement sensible, m'arrachant un gémissement de douleur.

Ne t'inquiète pas, princessa, dans quelque temps, ce ne sera plus des gémissements de douleur que tu me donneras.

Je lui donne une claque à l'arrière de la tête. Il éclate de rire.

Il est bourré, c'est clair... mais étrangement, j'aime bien ce Leonid...qu'es que je raconte moi ? 

Une fois son massage terminé, il quitte ma chambre.

Je finis par sombrer dans les bras de Morphée, étrangement apaisée.

NDA 

LEONID HOMME SEMI CAPABLE 

Comment this paragraph

Comment

No comment yet