Loading...
Link copied
Loading...
Loading...
Mark all as read
You have no notification
Original
Fanfiction
Trending tags

Log In

or
@
nanashi5
Share the book

25:ploc

Attention : ce chapitre comporte des sujets sensibles.

Leonid : présent

Pan

Ma balle vire à gauche, s'enfonce dans le bois de la porte miteuse et passe à travers. Un hurlement masculin se fait entendre puis un bruit assourdissant. Lentement je me dénoue des cuisses de la brune, ouvrant précautionneusement la porte du chiotte. Un homme, la quarantaine, son pantalon sur les genoux et sa queue à l'air, s'effondre devant moi, un trou entre ses yeux. Du sperme dégouline encore de sa putain de bite. Cette enfoiré était en train de se branler sur ma femme avant que j'arrive ! Merde !

– Je... je ne l'avais pas remarqué... Kiara, les yeux écarquillés, regarde le voyeur se vider de son sang, son corps inerte refroidissant sur le parquet maintenant rouge de sang.

– C'est rien, ça va. La rassuré-je, ses yeux écarquillés pour je ne sais quelle raison.

Kiara : quelques minutes plus tard

– Ça va Kiara ? me redemande Ivy. J'acquiesce, mon regard perdu dans le vide.

– Ivy on va danser ? Ben s'approche de la belle après s'être assuré qu'Alex n'est pas présent. La belle acquiesce, me jetant un dernier regard inquiet que j'ignore.

– Kiara ? Tu veux aller danser ? me questionne le parrain tentant de me remonter le moral depuis tout à l'heure. Ses tentatives restent vaines. Mon ange ? T'es sûre que ça va ? Il s'inquiète ? Ma mine doit être affreuse si même Leonid s'enquiert de ma situation. Quelques inspirations et j'affiche un magnifique sourire, passée maîtresse dans cet art.

– Ça va, le rassuré-je, un magnifique sourire aux lèvres. Comment t'as remarqué l'homme ? le questionné-je, changeant de sujet.

– La porte était fermée mais aucune chaussure n'était visible sous la porte. Ça veut dire qu'il était sur les toilettes. Comme pour se cacher. Je suis conne, j'aurais dû le voir dans mon champ de vision. Pourquoi je ne l'ai pas vu ? Pourquoi je ne m'en suis pas rendu compte... ...ar... Kiara ! Mon regard perdu dans le vide se tourne vers Leonid, ancrant mes yeux sur lui.

– Ça va...

Hôpital central clinique

L'un des seuls hôpitaux de Moscou international. Je prends mon courage à deux mains et entre par la porte principale. L'odeur trop familière d'hôpital rentre dans mes poumons. Doucement je m'approche de l'accueil.

– Bonjour. L'accent russe de l'infirmier à peine dissimulé sonne comme une douce mélodie à mes oreilles.

– Bonjour. Je... mon œil droit a un problème... je... je crois. Son regard se dirige vers ma cicatrice dissimulée sous mes cheveux. Ses doigts tapotent sur le clavier de l'ordinateur.

– Un docteur arrive, allez vous asseoir mademoiselle. J'acquiesce, soufflant un merci par-dessus mon épaule.

– Vous êtes... Kiara ? Je me redresse de ma chaise, acquiesçant aux dires du médecin.

– Je suis désolé... je suis désolé. Ces mots résonnent en moi.

– quoi ??

– La fraîcheur de Moscou a atteint les tissus de votre cicatrice et... votre œil.

– Ça veut dire... que...je...

– La vue de votre œil droit va baisser de plus en plus jusqu'à ne plus rien voir de cet œil. Vous allez également ressentir des vertiges, des migraines, vous aurez aussi de la fièvre et des douleurs dès que vous clignerez des yeux. Il n'y a pas de traitement, je suis désolé. Comme sous hypnose je me redresse et quitte la salle. Le médecin n'essaie pas de m'arrêter.

Une tireuse à moitié aveugle ne sert à rien. Une faible ne sert à rien. Je ne sers plus à rien. J'ai juste un pas à faire. Un tout petit pas. Mon regard descend vers le fleuve, mes pieds vacillent sur le bord du pont. Un pas, un petit pas à faire et je mourrai. Si ce n'est pas de chute, ce sera de choc thermique. Je ne sers à rien maintenant. Engelos va me jeter, Sasha m'abandonnera, et Leonid  me tuera sûrement. Mon regard descend vers mon sac noir, la lettre écrite à la va-vite dépasse de celui-ci. Tout y est : l'emplacement de la clé USB , Une excuse envers Engelos, Sasha, et Leonid. Des petits mots pour tout le monde.

Ploc

Le goudron du pont s'humidifie de mes larmes. J'inspire une dernière fois, mon pied dans le vide. Mon corps se bascule en avant. Je tombe. Adieu tout le monde. je suis désolé. 

Comment this paragraph

Comment

No comment yet