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1 - prologue
2 - 1: kiara
3 - 2: leonid
4 - 3: emménagement
5 - 4: contrat
6 - 5: magasin
7 - 6: apaiser
8 - 7: désolé
9 - 8: compresse, aiguille, fil
10 - 9: 160
11 - 10: soigner
12 - 11: show
13 - 12: gala
14 - 13: Nicos
15 - 14: désir
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nanashi5
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5: magasin

Kiara : Présent

J'enfile ma tenue de sport : un débardeur et un short court. En montant au quatrième étage, là où se trouve ma chambre, j'ai remarqué que le troisième est entièrement consacré au sport. Avant de venir en Russie, mon médecin m'a donné des exercices à faire pour ma jambe blessée. Cette salle de sport privée tombe donc à pic.

J'arrive au troisième étage. Il est divisé en deux parties : une salle de musculation et de cardio, et une salle de boxe. J'entre dans cette dernière et aperçois Leonid en train de maltraiter un sac de frappe. Le pauvre, j'ai presque de la peine pour lui.

Mon regard se pose sur son dos nu. Il est musclé, tatoué. Certains symboles appartiennent sans doute à sa mafia, mais pour les autres, je n'en connais pas la signification.

Tu comptes me mater encore longtemps ?

Leonid se tourne vers moi en retirant ses gants de boxe, un sourire carnassier aux lèvres. Mais il le perd aussitôt en me détaillant de haut en bas. Sa respiration devient saccadée, il serre les poings.

Tu ferais mieux de partir avant que j'oublie le dernier terme du contrat, Moy Angels. (mon ange en russe) 

J'esquisse un sourire moqueur. Il n'avait qu'à pas m'étrangler.

Tu veux vraiment rompre le contrat ?

D'un geste lent, je soulève légèrement mon débardeur pour le provoquer. Il ferme les yeux, passe une main sur son visage. Un rire sadique m'échappe en remarquant la bosse dans son pantalon.

Tu...

Dégage avant que je perde tout contrôle.

Je quitte la salle sans demander mon reste.

Arrivée dans ma chambre, je fais quelques exercices pour ma jambe. Hors de question que je retourne à la salle de sport avec Leonid dans les parages. Une fois ma séance terminée et une douche prise, je descends au premier étage. Une délicieuse odeur d'œufs et de pain grillé chatouille mes narines.

À cet étage se trouvent le salon, la cuisine et la salle à manger. Autour de la table, Alex, Leonid et une jeune femme que je ne connais pas discutent.

Alors, c'est elle, la nouvelle ? demande la jeune femme.

— Je te présente Kiara, répond Leonid.

Il m'offre un sourire carnassier. Aussitôt, l'image de ce matin me revient en tête. Un profond malaise m'envahit. C'est gênant.

J'adresse un sourire à la femme.

Je suis Ivy, enchantée.

Elle me rend mon sourire.

Enchantée également.

Ivy est ma sœur, finit par dire Alexander.

Je me disais bien qu'ils avaient un air de ressemblance. Les mêmes cheveux blonds.

Enfin une nouvelle fille dans l'équipe ! s'enthousiasme Ivy, un grand sourire aux lèvres. Devine quoi, dorogoy, on sort cet après-midi ! ( chéri) 

Hein ? Pourquoi ?

On va t'acheter des vêtements pour aller avec ce joli corps, dit Leonid. un sourire au lèvre, son regard me fou la chair de poule . 

Je rougis en repensant à l'événement de ce matin. Finalement, j'acquiesce. Il m'en fallait de toute façon, autant que ce soit sa carte qui chauffe.

Nous finissons rapidement le petit-déjeuner et descendons au garage souterrain de la villa. Plus rien ne m'étonne, désormais. Leonid choisit une voiture un peu au hasard parmi la dizaine alignée.

Après une trentaine de minutes de route, nous arrivons à Moscou.

Tu as eu le temps de visiter la ville, Kiara ? me demande Ivy.

Leonid et son ami lui ont sûrement dit que je venais d'arriver en ville.

Un petit peu.

Leonid gare la voiture devant une rue bondée de magasins. Dès que nous sortons du véhicule, l'odeur des blinis et de gaufre nous accueille.

Pas le temps d'en profiter, Ivy me traîne déjà de boutique en boutique. Elle m'aide à choisir des vêtements adaptés à mon teint, à la couleur de mes cheveux. J'écoute d'une oreille distraite son blabla, mais une chose est sûre : elle est extravertie.

Je ressens un étrange malaise. La sensation d'être observée. Je balaie les alentours du regard, mais rien.

Cela fait plus d'une heure que nous faisons les magasins et ma jambe commence à me faire souffrir. Je ne dis rien. Je n'aime pas montrer mes faiblesses. Je refuse que l'on ait pitié de moi. J'hésite à en parler à Ivy, mais en la voyant si joyeuse, je me tais.

Attendez nous là, nous dit Leonid avant de partir avec Alex.

D'après ce que j'ai compris, ils doivent aller voir un partenaire pour discuter affaires. Je m'en fiche un peu.

À peine ont-ils quitté notre champ de vision que des hommes nous encerclent.

Ils nous avaient pris pour cible depuis longtemps. Ils attendaient juste que les gars partent.

Sans cette foutue douleur à la jambe et sans Ivy à protéger, il ne m'aurait fallu que quelques minutes pour me débarrasser d'eux.

J'envoie un coup de poing à ma première victime. Un craquement sinistre résonne : son nez est brisé. L'homme s'effondre au sol, du sang coule de ses narines.

Ivy, elle, essaie de se débarrasser d'un autre agresseur. Je lui tourne le dos, elle a l'air de s'en sortir.

Un autre homme s'approche de moi. Je lui assène un coup de poing au visage, suivi d'un coup de pied dans les côtes. Il s'effondre, inconscient, de la mousse sortant de sa bouche.

Un gémissement de douleur m'échappe. Ma jambe droite me fait un mal de chien.

Pas le temps de récupérer.

Un cri féminin retentit derrière moi. Je me retourne et croise le regard paniqué d'Ivy. Un couteau est plaqué contre sa gorge.

Mon cœur se serre.

Merde, Ivy...

Kiara, pars ! Ne t'occupe pas de moi ! hurle-t-elle.

Elle a les larmes aux yeux, mais essaie de paraître forte.

L'homme enfonce légèrement la lame dans sa peau. Un filet de sang coule le long de son cou. Ivy sanglote. Son masque tombe. Elle a peur.

À genoux, les mains en l'air, salope ! hurle l'homme qui la retient.

Il a les mains moites. Il a peur de moi. Il a pris Ivy en otage pour m'atteindre.

Je serre les poings et, finalement, je m'exécute. Pas le choix.

C'est pour Ivy.

Un autre homme s'approche, une batte à la main.

Il l'abat violemment contre l'arrière de ma tête.

Une douleur fulgurante explose dans mon crâne.

Puis, plus rien.

NDA 

SA DEVIEN INTERESSENT LA 🤭

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