kiara : present

- Ivy ! J'hurle. mon corps tendu par le traumatisme ravivé que me procure ces foutus flammes .

- Alex ! Leonid et moi appelons nos amis, cherchant un signe de vie. La seule chose qui nous répond, c'est le bruissement des arbres.

Ding ! La sonnerie du téléphone de Leonid retentit, interrompant nos recherches. Je regarde par-dessus l'épaule du mafieux.

- Inconnu -

"Salut, fils de pute. Comme tu l'as sûrement compris, j'ai tes petits amis. Un simple gaz soporifique a suffi à les mettre KO... Décevant.
Puisque je n'ai pas particulièrement apprécié l'affront que tu m'as fait, je tiens à en discuter en personne. Bien sûr, je ne viendrai pas seul... Père a pris la peine d'engager deux ou trois mercenaires armés pour l'occasion."

- C'est qui ? Je demande, perplexe.

- Tu vois bien que le numéro est inconnu, réplique-t-il, agacé.

Une nouvelle sonnerie retentit. Une adresse.

Sans plus attendre, le parrain et moi remontons dans la voiture. La haine et la soif de vengeance qui nous incombent sont visibles dans nos pupilles. Quiconque croisera notre route la rencontrera.

- Kiara ?

Je regarde le parrain au volant.

- Soulève la banquette arrière, il y a des armes en dessous. Prends-les.

J'acquiesce. Avec une certaine souplesse, je réussis à atterrir sur la banquette arrière. Mon regard s'attarde quelques minutes sur les traces de mon excitation passée.

- Kiara ? La voix de Leonid s'élève, me ramenant à la réalité.

Je soulève le coussin droit tout en restant sur le gauche. Sous ce coussin se trouve littéralement une armurerie. Un énorme sourire s'étire sur mes lèvres en observant : des poings américains, des bombes de toutes sortes et enfin, mon objet préféré... des couteaux. Des dizaines de couteaux de toutes les origines, de tous les types, de toutes les tailles.

Je regarde le parrain devant moi, espérant qu'il ne m'a pas vue sourire comme une idiote. Par chance, il n'a rien remarqué.

Sans aucune hésitation, je fourre d'un geste rapide un couteau dans mon soutien-gorge, ainsi qu'un couteau papillon dans ma botte droite. Après avoir pris quelques autres armes, je change de position, basculant sur la droite et ouvrant le coussin gauche.

Sous celui-ci se trouvent des pistolets, des fusils, des snipers.

- Donne-moi un pistolet, ordonne le parrain Ivanov.

J'accède à sa demande, lui fournissant un Glock 17 qu'il enfourne dans sa ceinture. Sans aucune hésitation, j'en prends un également, puis je retourne à ma place.

Une petite dizaine de minutes plus tard, Leonid gare la voiture devant un bâtiment désaffecté. C'est avec la mâchoire serrée et les yeux emplis de rage qu'il quitte l'habitacle du véhicule.

- Leonid !

J'attrape sa main qu'il repousse sans ménagement. Malgré tout, je ne lâche pas l'affaire.

Il faut qu'il garde la tête froide, c'est de notre survie à tous qu'il en incombe .

- Je sais que tu es en colère, mais il faut que tu restes calme, s'il te plaît. Je le supplie, inquiète.

La rage qui l'habite est prête à exploser. Pourtant, à la seconde où son regard s'ancre dans le mien, un sentiment de sécurité parcourt mon être.

Leonid me regarde encore quelques secondes avant de détourner les yeux et de se diriger vers l'entrepôt, plus calme. J'emboîte aussitôt son pas.

D'un coup de pied, Leonid ouvre la porte dans un fracas sourd. Il rentre en premier.

Le bâtiment est plongé dans le noir.

À la seconde où j'entre, un coup de feu retentit.

La balle effleure la joue du parrain et se loge dans le mur. Du sang dégouline de la blessure d'Ivanov, pourtant, il ne semble même pas le remarquer, trop occupé à fixer l'endroit d'où elle provenait.

- Sors de ta cachette si t'as des couilles ! s'époumone le parrain.

Clic.

La lumière se rallume.

Je regarde autour de nous.

Des dizaines d'hommes armés nous entourent.

piégé

NDA

DSL IL EST UN PEU COURS MAIS NE VOUS INQUIETER PAS LE SUIVANT PROMET D ETRE INTERESSANT