Kiara – Présent
Un applaudissement théâtral retentit dans l'obscurité du bâtiment. Ignorant consciencieusement les dizaines d'armes pointées sur nous, Leonid et moi tournons simultanément la tête vers la source du bruit. Un homme, dont le visage m'est légèrement familier, sort de la pénombre. son visage tuméfié ainsi que sa manier de marché comme s'il c'était cassé plusieurs cote manque de me faire lâché un petit rire .
– C'est qui ? s'interroge le parrain, perplexe.
– C'est quoi son nom déjà ? demandé-je à Leonid. Le visage de l'inconnu se déforme alors en une expression de déception et de pure haine.
– Je suis... commence l'homme.
– C'est pas le fils de Brown ? interrogé-je à nouveau, les mauvais souvenirs du gala renaissant peu à peu.
– C'est qui Brown ? questionne Ivanov.
– C'est pas le gars qui te fournissait en drogue ?
– Celui à cause duquel Nicos m'a engueulé ?
– Ouais, je crois. Le "fils de Brown" lève la main ; en réponse, un des mercenaires tire dans le mur près de nous.
– VOUS ALLEZ M'ÉCOUTER OUI ?! hurle Brown.
– La moindre des choses serait de se présenter, connard. L'homme serre les dents, mais répond quand même à la demande – ou plutôt à l'ordre – de Leonid.
– Mon nom est Andrew... Andrew Brown, souffle-t-il sur les nerfs.
– Ok... et donc pourquoi t'as kidnappé mes potes ? demande le parrain, toujours perplexe.
– Tu m'as tabassé devant mes potes et maintenant ils me traitent tous de sans couilles ! J'ai acquis une mauvaise réputation à cause de ta sale gueule de fils de pute ! s'époumone-t-il.
– Oui, mais... tu n'as pas de couilles, c'est la vérité, me moqué-je. Les mercenaires se rapprochent de nous, essayant de nous dissuader de continuer notre joute.
– Où sont nos amis ? demande le parrain, en rogne.
– Vous les rejoindrez... en enfer.
Des pas lents se font entendre derrière une porte. Quand celle-ci s'ouvre, l'horreur se révèle à nous : nos amis, attachés à des chaises, le visage tuméfié par les nombreux sévices qu'ils ont subis.
Mes yeux se tournent inconsciemment vers le parrain, cherchant le moindre signe de réconfort face à la situation. Le sourire dangereux qu'il affiche me donne tout sauf cette sensation recherchée.
– Je suis vraiment désolé, je promets de ne jamais recommencer, s'excuse Leonid dans un jeu d'acteur parfait dont seules les plus grandes stars hollywoodiennes peuvent espérer s'approcher. Si je ne le connaissais pas un tant soit peu, j'y aurais peut-être cru.
Les mercenaires, ainsi qu'Andrew, le regardent avec un étonnement à peine dissimulé. Mais quand Leonid me plaque au sol et surplombe mon corps du sien, ils ne comprennent la situation que lorsque des balles explosent les vitres de l'entrepôt, abattant la plupart des mercenaires qui ne s'étaient pas mis à l'abri.
Sur 34 mercenaires, seuls 14 ont survécu.
– Qu'est-ce que t'as foutu, Ivanov ?! s'époumone Andrew, paniqué et à bout de nerfs, déclenchant un petit rire de notre part.
– Ce que j'ai foutu ? J'ai juste appelé du renfort, explique le parrain, un grand sourire aux lèvres. Ivanov dégaine son flingue, suivi par moi.
– Lâchez tous vos flingues si vous voulez pas crever ! m'époumoné-je.
Obéissant à mon ordre, ils laissent tomber leurs armes.
– Eh ! Qu'est-ce que vous foutez ? Père vous a engagés pour buter Ivanov, pas pour le sucer ! s'éclaffe Andrew.
– Ta gueule ! Si tu veux crever, crève tout seul ! l'engueule un mercenaire.
– Oh, mais il va crever...
Même si cela ne m'est pas adressé, le regard de Leonid me glace le sang. Pourtant, l'instant où ses yeux croisent les miens, ils s'adoucissent. Une seconde plus tard, il fait signe à ses hommes de maintenir "sans couilles" au sol, ce qu'ils font sans hésiter.
– Non ! NON ! Par pitié ! Je le ferai plus, par pitié, ne me fais pas ça ! gn ! pitié ! hurle Andrew, en larmes, son visage déjà recouvert de l'essence que Leonid verse lentement sur son corps, prolongeant au maximum le supplice.
Les mercenaires, eux, le tiennent fermement, fermant désormais sa bouche pour l'empêcher de supplier davantage.
– Kiara, t'as un briquet ?
En un geste rapide, je lui lance le briquet offert par mon frère. Il le réceptionne avec une grâce dont lui seul a le secret.
– Tu fumes ? demande-t-il, perplexe.
– Non, mais c'est... Sasha qui me l'a offert.
À l'évocation du nom de mon frère, son corps se tend. Il le déteste à ce point ? Peu importe. Je veux juste rentrer et soigner les blessures de nos deux comateux.
TCHAK – le son du briquet
FWOOSH – la flamme qui surgit.
À sa vue, mon corps se tend, le traumatisme du feu encore ancré profondément en moi.
SZZZ – le feu ronge le corps d'Andrew, hurlant de douleur.
Mon corps est tendu à l'extrême, non pas à cause du spectacle sordide, mais à cause du feu. Son odeur, sa couleur, son crépitement, sa danse. Ça me terrifie. J'ai peur.
– Tu n'as pas besoin de voir ça.
Les mains charnues de Leonid enveloppent mes yeux, m'empêchant de voir les flammes danser sur la dépouille d'Andrew. Ses murmures couvrent le son des crépitements, et son corps froid apaise cette sensation de chaleur étouffante.
– Merci, soufflai-je, plus rassurée.
NDA
MES PAUVRE PERSO...MAIS J AI DECIDER DE VOUS FAIRE SOUFRIR ALORS VOUS ALLER SOUFRIR :)