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𝕾𝖆𝖓𝖌...
... 𝖊𝖙 𝖆𝖘𝖕𝖍𝖆𝖑𝖙𝖊
𝕻𝖆𝖗𝖋𝖚𝖒 é𝖕𝖎𝖈é
𝕿𝖆𝖕𝖎𝖘 𝖉𝖆𝖓𝖘 𝖑'𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊
𝕬𝖋𝖋𝖆𝖒é
𝕺𝖇𝖘𝖊𝖘𝖘𝖎𝖔𝖓 𝖉𝖆𝖓𝖘 𝖑'𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊
𝕷𝖎𝖆𝖎𝖘𝖔𝖓 𝖉𝖆𝖓𝖌𝖊𝖗𝖊𝖚𝖘𝖊
𝕷𝖚𝖝𝖚𝖗𝖊...
... 𝖊𝖙 𝖕𝖗é𝖉𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓
10 | 𝕲𝖗𝖆𝖓𝖉 𝖒𝖊́𝖈𝖍𝖆𝖓𝖙 𝖑𝖔𝖚𝖕
11 | 𝕱𝖆𝖎𝖒 𝖉𝖊́𝖛𝖔𝖗𝖆𝖓𝖙𝖊
12 | 𝕻𝖔𝖘𝖘𝖊́𝖉𝖊́ 𝖆̀ 𝖒𝖎𝖓𝖚𝖎𝖙
13 | 𝖁𝖎𝖊𝖎𝖑𝖑𝖊 𝖛𝖎𝖑𝖑𝖊
14 | 𝕰𝖓𝖓𝖊𝖒𝖎 𝖒𝖔𝖗𝖙𝖊𝖑
15 | 𝕿𝖔𝖒𝖇𝖊𝖗 𝖉𝖊𝖘 𝖓𝖚𝖊𝖘
16 | 666𝖊̀𝖒𝖊 𝖉𝖊𝖘𝖘𝖔𝖚𝖘
17 | 𝕰𝖓𝖗𝖆𝖌é
18 | 𝕽𝖊𝖓𝖉𝖊𝖟-𝖛𝖔𝖚𝖘 𝖎𝖒𝖕𝖗𝖔𝖒𝖕𝖙𝖚
19 | 𝕯𝖊́𝖈𝖎𝖘𝖎𝖔𝖓𝖘
20 | 𝕿𝖔𝖚𝖗𝖒𝖊𝖓𝖙𝖊 𝖊́𝖕𝖊𝖗𝖉𝖚𝖊
21 | 𝕭𝖗û𝖑𝖚𝖗𝖊 𝖉𝖊 𝖑'â𝖒𝖊
22 | 𝕿𝖗𝖆𝖎𝖙𝖗𝖊...
23 | ... 𝖔𝖚 𝖘𝖆𝖚𝖛𝖊𝖚𝖗 ?
24 | 𝕻𝖚𝖗𝖊 𝖋𝖔𝖑𝖎𝖊
25 | 𝕽𝖊𝖓𝖈𝖔𝖓𝖙𝖗𝖊 𝖎𝖓𝖋𝖊𝖗𝖓𝖆𝖑𝖊
26 | 𝕷𝖊 𝖕𝖗𝖎𝖝 𝖉𝖚 𝖘𝖆𝖑𝖚𝖙
27 | 𝕸𝖆𝖚𝖉𝖎𝖙
28 | 𝕰́𝖙𝖗𝖊𝖎𝖓𝖙𝖊 𝖉𝖊́𝖒𝖔𝖓𝖎𝖆𝖖𝖚𝖊
29 | 𝕷'𝕬𝖚𝖇𝖊 𝖉𝖊𝖘 𝖉𝖆𝖒𝖓é𝖘
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... 𝖊𝖙 𝖕𝖗é𝖉𝖆𝖙𝖎𝖔𝖓

... et prédation

Le parasite se plante à aux côtés de mon humain. Trop proche à mon goût. J'arrive à leur hauteur en grandes foulées alors qu'il va poser son cul sur un des sièges alignés devant le maître des boissons. Ma main empoigne son épaule. Je la tire en arrière et le retourne de force.

Son regard furieux cherche le mien. Pour seul avertissement, je fixe froidement cet insignifiant. Il comprend qu'il a intérêt à se tirer sans même que j'ai à illuminer mes yeux de leur lueur infernale.

Le sans couille ose à peine lancer un regard à Aubrey avant de disparaitre de mon champ de vision. Une fois certain qu'il a décampé, je me retourne face à mon humain.

Accoudé au bois du comptoir, il m'observe. Un sourire fend son visage quand il capte mon regard.

— Règlement de compte ?

Son attitude détendue et sa voix grave déclenchent une vague d'excitation qui court dans tout mon corps.

Je m'assois sur le siège libre à côté de lui et réponds :

— C'était juste pas un mec pour toi.

Amusé, il hausse un sourcil. Puis il se penche vers moi, pensant sans doute devoir crier pour que je l'entende au milieu de tout ce bruit.

— Ah oui ? Et pourquoi donc ? Éclaire moi sur le sujet.

Sa chaleur, sa testostérone et la note épicée de son aura entêtante m'enveloppent. Surexcité, je sors les crocs, tenté de le mordre et enfin le goûter.

Il se redresse avant que j'agisse et réceptionne le verre qu'on lui sert, sans me lâcher une seconde de ses yeux sombres effrontés.

Je sais son ouïe plus faible que la mienne, alors je me penche à mon tour vers son oreille.

— Il te faut un mâle alpha, pas une couille molle. Et je peux t'assurer que d'ici la fin de la soirée, je t'aurai donné trois orgasmes.

Le sang afflue toujours aussi tranquillement dans ses veines. Il éclate de rire, un son grave et maîtrisé qui fait écho droit dans ma pine.

Ses doigts fermes accrochent mon cou, m'empêchant de reculer, et il rétorque :

— Des promesses enflammées à des inconnus... Est-ce à ça qu'on reconnait les vrais mâles alphas, selon toi ?

Résistant à la tentation qu'est sa chair offerte, je tourne le visage et souffle contre sa joue :

— D'une manière ou d'une autre, tu gémiras bientôt mon nom en boucle. On ne sera plus des inconnus.

Il me lâche et se recule avec un nouveau rire moqueur. Ses yeux profonds me jaugent. Je devine qu'il n'a absolument pas conscience qu'on s'est déjà rencontrés. Il aime juste ce petit jeu.

Son attitude, beaucoup moins intéressée que le soir où il m'a trouvé au bord de la route, me titille. Il me résiste malgré la curiosité que je fais naître chez lui. Mais je lui laisserai pas le choix. Dans tous les cas, il est à mon menu ce soir. S'il refuse le coït, je le crèverait.

Ma gueule s'étire en un sourire carnassier quand il reprend :

— Et tu t'appelles comment ?

— Khaleel.

— OK, moi c'est Aubrey. T'es pas d'ici, hein ?

Sa remarque me surprend. J'ai copié l'apparence d'un des humains de cette île. Un grand, costaud, à peau foncée et typé hindou, avec plein de poils épais sur le visage mais aussi la tête. Et entièrement noirs, comme ma fourrure. Il me plaisait, alors je l'ai guetté et je suis entré chez lui pour me préparer.

Je demande donc avec un grand intérêt :

— Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

— Eh bien... Tu maîtrises très bien le français, mais j'ai l'impression que c'est pas ta langue maternelle. Et je parie que tu ne parles pas un mot de créole. T'as la hardiesse de l'homme antillais, mais pas l'accent.

Je souris en coin. Malgré son ignorance, cet humain est plutôt malin.

— Je suis de passage en Guadeloupe avec des collègues pour une courte période.

Il opine et continue :

— Tu viens d'où ?

— D'une contrée lointaine d'Afrique du Sud.

Mensonge.

Les Chiens de l'Enfer sont créés à partir d'âmes damnées de créatures terrestres ; vampires, lycans, humains ou leurs hybrides... qu'importe. Mais je n'ai plus aucun souvenir de mes origines, ni de ma vie d'avant.

Pourtant, j'ai répondu sans hésiter.

En plus d'être le berceau de l'humanité, ces terres sont le point de départ d'une multitude de cultures. Au fil du temps, que je m'adresse à des Américains, des Latinos, des Maghrébins, des Arabes ou des Européens, le simple fait de mentionner l'Afrique a toujours suscité de l'intérêt.

Aubrey hoche à nouveau la tête et demande en sirotant son verre :

— T'as eu le temps de visiter notre archipel ?

— Pas tant que ça. Tu te proposes comme guide privé ? Y'a au moins une spécialité guadeloupéenne que je suis impatient de goûter.

Son sourire devient salace.

— OK, "mâle Alpha". T'as pas froid aux yeux. Tu vas droit au but... De rares qualités, que j'apprécie grandement.

Il me dévore à présent du regard.

Cet humain est en apparence tranquille, mais son aura m'évoque toujours une grande puissance.

Il a quelque chose de spécial. Ça, j’en suis persuadé.

Je le suis depuis douze lunes. Je connais ses routines. La journée, il aide deux humains que je suppose être ses parents avec les tâches de leur terrain agricole. Il assiste aussi la vieille sorcière qu'il visite souvent dans l'entretien de sa maison et de son bétail. Sinon, il sort faire du sport et d'autres trucs nul à chier auxquels s'occupent les humains... Le soir, il baise, se branle quand aucun cul ne se propose à lui, lit des bouquins ou se repose.

J'arrive pas à piger ce qui le rend si différent ! Au fond, je m'en fous un peu. Y'a qu'une chose qui m'intéresse. Donc je m'approche encore. Cette fois, je soutiens son regard pendant que je glisse la patte entre ses cuisses. Je tâte sa chair ferme par-dessus le tissu rêche de son vêtement.

— T'apprécies quoi d'autre, chez moi ?

Il reste silencieux quelques secondes, où il me détaille avec ses yeux intenses, et finit par répondre.

— Mis à part ton physique attrayant et ton humour, tu dégages quelque chose de sauvage.

Il termine son verre et se lève. Les yeux ancrés aux miens, il affiche ensuite un rictus au coin de ses lèvres.

— J'ai un endroit à te montrer. Je crois que ça te plaira.

Toujours aussi confiant, il passe devant sans même attendre ma réponse. Ce qui fait gronder le mâle dominant que je suis.

Je me lève à sa suite et le dévore des yeux pendant qu'il avance au milieu des autres. L'appel du sexe est partout autour de moi, mais c'est lui qui capte tout mon désir. Je tends une patte et lui claque les fesses. Il me jette un coup d'œil amusé par-dessus son épaule, avant de se retourner pour m'attirer à lui par le col.

Ses lèvres dévient vers mon cou, où il crie :

— On a les mains baladeuses par chez toi, à ce que je vois. Tu penses être capable de les garder dans tes poches le temps du trajet ?

Je me penche à son oreille, saisis sa croupe à deux mains et respire ses effluves épicés à pleins poumons.

— Pour être honnête, je suis même pas sûr de garder ma queue dans mon vêtement bien longtemps... Tu vas devoir me tenir occupé, si tu veux pas que je fasse de bêtises.

— Je suis sûr qu'on va trouver quelque chose.

Il se dégage, un éclat de luxure imprimé dans son regard assuré.

Je lui retourne son rictus joueur.

On va bien s'amuser. Je le sens.

___

Note : L'Afrique du Sud reconnaît 11 langues officielles, parmi elles, l'anglais, l'afrikaans (issu du néerlandais, parlé par les Blancs afrikaners et certains Métis) et le Zoulou (langue la plus parlée comme langue maternelle).

Le français n'en fait pas partie, mais plusieurs autres pays d'Afrique le parlent (aux côtés de beaucoup d'autres langues) à cause de leur histoire coloniale.

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