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10 : Le Jeu des Apparences

Gabriel

Je remarque vite que quelque chose la tracasse. Clémence est assise en face de moi, le regard rivé sur son téléphone, les sourcils froncés. Ses doigts agrippent les bords de l’appareil avec une tension à peine contenue, et ses lèvres sont légèrement pincées. Depuis plusieurs minutes, elle fixe l’écran sans répondre, totalement absorbée par ce qu’elle lit.

Je l’observe en silence, essayant de deviner ce qui peut bien la mettre dans cet état. Puis, au bout d’un moment, je croise les bras et lâche, d’un ton mi-amusé, mi-curieux :

- Tu comptes me dire ce qui te met dans cet état ou je dois deviner ?

Elle relève enfin la tête vers moi, l’air hésitant, puis pousse un profond soupir.

- C’est Aurélie… Elle vient de m’envoyer un message. Je crois que je vais mourir, murmure-t-elle, les épaules soudain affaissées.

Presque aussitôt, une nouvelle vibration retentit, et elle blêmit légèrement en voyant une nouvelle notification s’afficher sur son écran. Elle lève les yeux vers moi, l’air catastrophé, puis tourne son téléphone pour me montrer le message :

Aurélie : TU TE FOUS DE MOI ?!

J’hausse un sourcil.

- Et alors ?

- Elle a vu la photo…

- Oui, comme tout le monde, je pense.

Elle mordille nerveusement sa lèvre.

- Oui, mais je sens qu’elle est en colère…

Je lâche un léger rire, secouant la tête.

- Bah sonne-la et mets-la sur haut-parleur, on va régler ça tout de suite.

Clémence grimace et baisse les yeux sur son téléphone, comme si l’idée même de parler à Aurélie lui donnait envie de disparaître sous la table.

- T’es sûr ?

- Bah ouais, autant crever l’abcès tout de suite.

Elle prend une grande inspiration, ferme un instant les yeux, puis appuie sur le contact d’Aurélie. La sonnerie retentit à peine une fois avant qu’une voix furieuse n’éclate dans la pièce, si forte que même moi je sursaute légèrement.

- CLÉMENCE ! Tu veux bien m’expliquer pourquoi j’apprends par une STORY que tu es en couple avec Gabriel alors que toi, tu ne m’as rien dit ?!

Clémence grimace et éloigne légèrement son téléphone de son oreille, comme si ça pouvait atténuer l’ouragan qui vient de s’abattre sur elle.

- Salut à toi aussi, Auré… tente-t-elle d’un ton faussement léger.

- Me fais pas le coup du salut ! Depuis quand tu me caches des trucs pareils ?!

Je croise les bras, amusé par la situation. Clémence me jette un regard noir, du genre "c'est ta faute, aide-moi", avant de pousser un soupir résigné.

- C’est pas ce que tu crois…

Un silence glacé s’installe, avant qu’Aurélie ne rétorque avec une exaspération palpable :

- Ah ouais ? Parce que moi, je crois que tu sors avec Gabriel Leroy et que je suis au courant en même temps que tout le monde !

Je sens Clémence me fusiller du regard. Un regard qui hurle "c’est toi qui l’as postée, assume maintenant".

Je lève les mains en signe d’innocence et interviens avant qu’elle ne soit acculée.

- Techniquement, c’est ma faute.

Un silence. Je peux presque imaginer Aurélie froncer les sourcils de l’autre côté du fil. Puis, méfiante, elle lâche :

- Pardon ? Attends… parce que là, tu es encore avec lui ?

Clémence hésite un instant, cherchant mon approbation. Je hoche discrètement la tête pour l’encourager.

- … Oui, murmure-t-elle finalement.

Un bruit de froissement se fait entendre à l’autre bout du fil, comme si Aurélie venait de s’asseoir en vitesse, prête à analyser chaque détail.

- Et tu comptais me le dire quand, exactement ?!

- J’allais te le dire, Auré, mais…

- Mais quoi ?!

Je décide d’intervenir avant que Clémence ne perde tous ses moyens.

- C’est juste qu’on voulait éviter que ça s’ébruite trop vite, j’explique calmement.

Un silence. Puis, après un long soupir, Aurélie reprend, un ton plus bas mais toujours méfiant :

- Donc vous vous fréquentiez en cachette ?

Clémence joue nerveusement avec une mèche de cheveux.

- Disons qu’on voulait voir où ça nous menait avant d’en parler…

Aurélie pousse un soupir dramatique, et j’entends un bruit qui ressemble à un coussin qu’on frappe.

- J’y crois pas… Ma meilleure amie sort avec Gabriel Leroy et je l’apprends par une story…

Je lève les yeux au ciel, amusé par son ton théâtral.

- Franchement, Auré, t’abuses, dit Clémence en soupirant.

- J’abuse ? Moi ? T’as vu dans quelle situation tu me mets ?! Je vais devoir encaisser ça toute seule, alors que je suis censée être TA confidente numéro un !

Clémence passe une main sur son visage, visiblement dépassée.

- Écoute… Je suis désolée, d’accord ? On voulait juste garder ça entre nous, c’est tout.

Un silence, puis un soupir résigné.

- Mouais…

Clémence en profite pour enchaîner, prudente :

- Tu promets de ne rien dire ?

- Je vais essayer. Mais si quelqu’un me pose une question, je vais galérer à pas vendre la mèche.

Je souris et propose :

- Alors contente-toi de hausser les épaules et de dire que t’es aussi surprise que les autres.

Un léger rire traverse le haut-parleur.

- Ça va pas être compliqué, vu que c’est vrai.

Clémence sourit malgré elle.

- Merci, Auré.

- Ouais, ouais… Mais t’as intérêt à tout me raconter en détail très vite, sinon je te harcèle de messages.

- Promis, dit Clémence avec un sourire en coin.

Puis, un silence.

- Et toi, Gabriel ?

Je redresse la tête.

- Quoi, moi ?

- T’as intérêt à bien te comporter avec elle.

Je prends une voix faussement indignée.

- Mais bien sûr, je suis un gentleman !

- Ouais, c’est ça…

Un petit silence s’installe, avant qu’Aurélie ne lâche, dans un dernier soupir résigné :

- Bon… Je raccroche avant de dire une connerie. Faites ce que vous voulez, mais Clémence, tu me dois un débriefing très vite.

- Je sais, répond Clémence en souriant.

L’appel coupe, et elle repose son téléphone sur la table avec un soupir de soulagement.

Je m’appuie contre le dossier de ma chaise, un sourire amusé sur les lèvres.

- Ça s’est mieux passé que prévu.

- Ouais… Mais j’ai l’impression qu’elle va me torturer de questions dès qu’elle en aura l’occasion.

Je ris doucement.

- On dirait qu’elle a du mal à accepter l’idée que je puisse être un bon parti.

Clémence me fusille du regard.

- Ça, c’est pas encore prouvé.

Je m’étire en jetant un coup d'œil à l'heure sur mon téléphone. Le temps file, comme toujours. J’ai encore l’entraînement ce soir, et je sais que je dois y aller.

- Bon, j’ai entraînement, faut que j’y aille, dis-je en me levant, un peu à contre-cœur.

Clémence hoche la tête en récupérant son sac.

- J’ferais mieux de rentrer de toute façon, murmure-t-elle, comme si elle parlait plus pour elle-même que pour moi.

Je la suis jusqu’à la porte, mon esprit encore un peu occupé par tout ce qu’on a dit ces dernières minutes. Mais, avant qu’elle ne mette la main sur la poignée, je la regarde, un sourire en coin qui se forme sur mes lèvres.

- Je t’enverrai un message demain pour voir où on se retrouve.

Elle me répond d’un simple hochement de tête, l’air absent. Pas qu’elle soit désintéressée, mais je sens bien que son esprit vagabonde déjà ailleurs. Peut-être qu’elle est encore un peu nerveuse, qui sait. Je décide de rajouter quelque chose, histoire de lui donner une raison de ne pas me quitter trop rapidement.

- Et puis… j’aimerais bien avoir ton adresse.

Je vois sa réaction immédiate. Son regard se fait plus dur, ses sourcils se froncent. Elle n’a pas l’air prête à me donner ça aussi facilement.

- Pourquoi ?

Je fais l'innocent, essayant de lui donner une raison presque trop simple. Je sais que ça va la faire réagir.

- Bah, c’est pas juste, t’as la mienne et moi, j’ai rien. Imagine, j’dois venir te kidnapper pour une sortie romantique improvisée ?

Elle me lance un regard blasé, à la fois amusé et un peu exaspéré. Elle me connaît trop bien.

- Déjà pourquoi on ferait une sortie romantique ? C’est un faux couple, je te rappelle.

J’esquisse un sourire, un peu moqueur, mais j'essaie de la convaincre, même si je sais que ce n’est pas vraiment nécessaire.

- Peut-être, mais faut bien entretenir les apparences, non ?

Elle ne répond pas tout de suite, mais je peux voir qu’elle hésite. Elle m’observe, les bras croisés, l’air songeur. Elle n’est pas du genre à céder facilement, mais il y a ce petit quelque chose dans son regard, comme si elle ne pouvait s’empêcher de jouer le jeu.

- C’est vrai que tu sembles avoir un talent pour ça.

Elle me fait un clin d’œil, et je ne peux pas m’empêcher de sourire encore plus. Je sais qu’elle commence à se laisser aller à l’idée que ce « faux couple » pourrait peut-être être plus amusant qu’elle ne le pensait.

Je me rapproche un peu, mon regard plus sérieux cette fois.

- Je fais ce que je peux, tu sais.

Elle secoue la tête en souriant malgré elle, puis finit par céder. Elle attrape son téléphone et commence à taper son adresse. Je reste là, observant chaque mouvement. Je sais qu’elle ne me la donnera pas sans un peu de résistance. C’est sa façon de garder un peu de contrôle sur la situation.

- Tiens, mais si tu débarques chez moi sans prévenir, je te dénonce pour enlèvement.

Je ris, prenant son téléphone avec une main, alors qu’elle me tend son écran.

- Noté. Je prendrai un alibi béton, promis. Je ne vais pas te kidnapper.

Elle lève les yeux au ciel, mais je vois qu’elle est amusée. Si elle ne l’était pas, elle aurait déjà fait demi-tour.

- Fais attention, Gabriel. Je connais des gens qui aiment les témoins dans les affaires d'enlèvement.

Je hausse les épaules, jouant le jeu à fond. Je pourrais lui répondre un tas de choses, mais je me contente de la regarder avec un sourire en coin.

- Ça va, je ferai gaffe. Mais t'inquiète, je ne vais pas te faire regretter de m’avoir donné ton adresse.

Elle se tourne enfin vers la porte, prête à partir, mais je l’arrête un instant. Je la regarde une dernière fois, l’air espiègle.

- Bonne chance pour ton entraînement.

Elle me jette un dernier regard, un peu plus sérieux cette fois, mais je sens qu’il y a toujours cette petite touche de complicité entre nous.

- Merci. Et toi, bonne chance pour… ne pas regretter d’avoir cédé à ma demande.

Elle sourit en secouant la tête, l’air presque résigné.

- Je sais déjà que je vais le regretter.

Elle ouvre la porte, et je la laisse partir, mais je ne peux pas m’empêcher de la suivre des yeux. Il y a quelque chose dans cette situation qui me fait sourire encore plus. On joue tous les deux ce jeu, mais je sais que c’est bien plus qu’une simple mise en scène. Elle a l’air d’être dans ce faux couple presque autant que moi. Et au fond, peut-être que j’ai bien plus à y gagner que ce que je pensais.

J’arrive à son entraînement un peu en retard. À peine ai-je franchi la porte du vestiaire que plusieurs coéquipiers se retournent vers moi avec des sourires pleins de sous-entendus.

- Alors, petit cachotier, on nous dit rien ?

Je cligne des yeux, pris au dépourvu.

- De quoi vous parlez ?

Léo, déjà en train de lacer ses patins, ricane.

- Fais pas genre, tout le monde a vu la photo.

Max tape sur mon épaule avec un sourire moqueur.

- C’est pour ça que tu faisais toujours ton chevalier servant dès que Théodore s’en prenait à elle?

- Avoue, t’étais à fond depuis le début, ajoute un autre coéquipier.

Je lève les yeux au ciel en enfilant son équipement.

- Vous vous faites des films.

- Oh non, non, non, proteste Léo en croisant les bras. On est juste contents pour toi, c’est tout.

Julien opine du chef avec un sourire en coin.

- Ouais, c’est pas tous les jours qu’on voit notre Gabriel casé.

Je secoue la tête, mi-amusé, mi-exaspéré.

- Vous êtes graves.

- Et toi, t’es cuit, réplique Léo en riant.

Je ne réponds pas, mais un léger sourire flotte sur mes lèvres. Si seulement ils savaient...

Je profite du bref moment de calme avant que l’entraîneur n’arrive pour se concentrer sur l’entraînement à venir. Il attrape son bâton de hockey et tape doucement la lame contre le sol.

Le capitaine lève la main pour capter l’attention.

- Ok, ok, parlons tactique.

Je hoche la tête et s’appuie contre un casier.

- Aujourd’hui, on va bosser nos transitions défensives et la relance rapide. Le coach veut qu’on évite de se faire enfermer dans notre zone, donc on va travailler sur la sortie de zone propre.

Léo, déjà en train de faire tourner son palet entre ses doigts, acquiesce.

- Ça veut dire qu’on va refaire les exercices de passes sous pression ?

- Exactement, répond Julien. Le but, c’est de garder le contrôle du palet sous pression et de trouver rapidement une ouverture.

Julien siffle en ajustant ses protections.

- Donc en gros, on va passer une heure à se faire courser et plaquer contre la bande. réplique Max

- C’est à peu près ça, ouais. rétorque Julien

Un des défenseurs grogne en secouant la tête.

- J’espère que cette fois, on aura des consignes claires sur la sortie en triangle. La dernière fois, c’était le chaos.

- Le coach va insister là-dessus, assure Julien. On doit être plus fluides dans nos passes et arrêter de balancer le palet n’importe où dès qu’on est sous pression.

Léo me donne un coup de coude.

- Et toi, t’as intérêt à assurer sur la glace.

Je sourit en enfilant ses gants.

- Toujours.

À ce moment-là, l’entraîneur entre dans le vestiaire, mettant fin aux discussions. D’un mouvement fluide, tout le monde se lève et ajuste son équipement, prêt à en découdre sur la glace.

Il balaie l’assemblée du regard avant de lâcher d’une voix forte :

- Bon, vous allez rester figés là comme des poteaux encore longtemps, ou vous allez enfin mettre un pied sur la glace ?

Un silence suit sa remarque, puis en une fraction de seconde, l’ambiance bascule: les casques sont ajustés en vitesse, les crosses attrapées, et en un instant, c’est la ruée vers la patinoire.

Je sors en courant aux côtés du capitaine et de mes coéquipiers, un sourire en coin je rentre sur la piste.

- T’as vu comme ils ont flippé ? souffle Léo en riant.

- Tais-toi et patine, répliquai-je en évitant d’un coup d’épaule avant de foncer sur la glace.

L’entraînement ne fait que commencer.

L’atmosphère sur la glace est électrique, l’air froid fouette nos visages tandis que le bruit des patins déchiquetant la surface résonne autour de nous. L’entraîneur, déjà sur la ligne bleue, nous attend, les bras croisés. Il observe chaque joueur, et je sais qu’il attend que tout soit parfait aujourd’hui.

Le coach fait un signe de tête et tout le monde se répartit en lignes. On commence par un échauffement de passes rapides, l’objectif étant de travailler la fluidité sous pression. L’un de nous fait le pressing sur le porteur du palet, et celui-ci doit faire une passe parfaite sous l’intensité de la défense. Chaque erreur est suivie d’une remarque du coach.

Je me concentre, bien que le souvenir des échanges avec mes coéquipiers dans le vestiaire reste un peu dans un coin de ma tête. Quand je reçois une passe rapide de Julien, je suis obligé de l’adoucir avec la lame de ma crosse pour la rediriger vers Max. L’important, c’est de ne jamais perdre le contrôle, peu importe la pression. C’est d’autant plus vrai dans ce genre d’exercice où les espaces sont réduits et les adversaires toujours prêts à tout bloquer.

L’entraînement devient plus intense au fur et à mesure. Le coach nous met sous pression en ajoutant des variantes. Maintenant, on doit non seulement effectuer les passes sous pression, mais aussi réagir à des situations de jeu imprévues : un palet perdu, une relance manquée, ou encore un adversaire qui anticipe notre mouvement.

Je sens mes muscles se tendre alors qu’on passe d’un exercice à l’autre. Le tempo est élevé, et chaque coup de crosse semble plus déterminé que le précédent. Le but aujourd’hui, c’est de maîtriser la sortie de zone proprement. Nous devons apprendre à remonter la glace sans nous faire piéger par une contre-attaque rapide. Cela signifie garder la tête haute, être stratégique dans les passes et éviter de jouer au hasard.

À un moment, je suis pris dans une passe qui est un peu trop longue. Je dois me précipiter pour récupérer le palet tout en étant harcelé par un défenseur. Je me déplace rapidement, faufilant mes patins sur la glace, tout en gardant le palet sous contrôle. C’est une sensation étrange de devoir constamment être sur ses gardes, mais c’est ce qui fait le sel de ce sport.

Puis, l’exercice passe à la phase suivante : les plaquages. C’est là que tout devient vraiment intense. On est répartis en groupes de trois, un attaquant et deux défenseurs. L’objectif est de bloquer la sortie de zone en interceptant le palet tout en plaquant l’attaquant. C’est un véritable test de force, de timing, et surtout de communication. On doit savoir quand frapper et quand couvrir l’autre joueur. Je suis assez satisfait de mes plaquages aujourd’hui, même si quelques fois, j’ai failli laisser filer le palet. Mais c’est tout un art : pas de place pour l’erreur.

À la fin de l’exercice, tout le monde est épuisé, mais le coach semble satisfait. Il tape une dernière fois sur son bâton et nous donne une brève analyse du travail à faire avant le prochain match.

- Ça commence à prendre forme, dit-il en nous jetant un regard approbateur. Mais n’oubliez pas : la concentration est primordiale. Vous avez encore des progrès à faire, surtout sur les relances.

L'entraînement se termine sur quelques exercices de tirs au but. Une façon de finir en beauté, mais aussi d’ajouter un peu de compétition à la journée. Chaque tir est accompagné d’encouragements ou de moqueries. Max rate un tir facile, et tout le vestiaire éclate de rire.

Je prends mon tour, en visant soigneusement la lucarne. Le palet s’écrase contre le filet, net et précis. Je n’ai pas besoin de regarder pour savoir que l’entraîneur est satisfait. J’entends les applaudissements de mes coéquipiers et je souris, encore une fois. Mais malgré les sourires et les plaisanteries, je suis déjà concentré sur la suite. Parce que, demain, il y a un match. Et chaque entraînement nous rapproche de la victoire.

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