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Texte Gabriel

Clémence, j’ai longtemps cherché comment te dire tout ça. J’ai longtemps hésité, longtemps repoussé l’évidence. Parce que la vérité, c’est que je suis un idiot.

Un idiot qui a passé des mois à jouer un rôle, à prétendre que tout ça n’était qu’un jeu. Un idiot qui a refusé de voir ce qui était juste sous ses yeux. J’ai cru qu’en gardant une distance, en me persuadant que ce n’était qu’un faux couple, je me protégeais. Mais en réalité, j’ai juste tout gâché.

Depuis que tu es entrée dans ma vie, tout est devenu différent. Avant toi, tout était plus simple. Mais simple ne veut pas dire mieux. Parce que sans même que je le réalise, tu as rempli chaque espace vide, chaque silence gênant, chaque moment fade. Tu étais là, partout. Dans mes journées, dans mes habitudes, dans mes souvenirs. Et pourtant, j’ai été incapable de l’admettre.

J’ai eu peur. Peur de m’attacher, peur de dépendre de quelqu’un. Parce qu’aimer, ça veut aussi dire donner à l’autre le pouvoir de nous détruire. Je pensais que c’était plus simple de fuir. Que si je jouais bien mon rôle, rien de tout ça ne me toucherait vraiment. Mais j’ai eu tort. Parce que chaque instant avec toi a été réel. Et ce que je n’avais pas compris, c’est que rester loin de toi me faisait encore plus de mal que tout le reste.

Je t’ai repoussée, je t’ai blessée, et aujourd’hui, je donnerais n’importe quoi pour revenir en arrière et faire les choses autrement. Mais comme on n’a pas de machine à remonter le temps – et crois-moi, j’ai cherché, tout ce que je peux faire, c’est te dire la vérité aujourd’hui.

J’ai été lâche. J’ai eu peur de ce que je ressentais. Peur d’admettre que tu n’étais pas juste un jeu, que tu n’étais pas juste une distraction. J’ai nié, encore et encore. Mais ça ne change rien. Parce que même quand j’essayais de t’ignorer, tu étais là, partout.

Tu es la seule qui me comprend vraiment. La seule avec qui je peux être totalement moi-même. La seule qui sait me calmer quand je pars en vrille,la seule qui arrive à me faire oublier le monde autour.Tu as toujours été là. Dans chaque souvenir, dans chaque éclat de rire, dans chaque connerie qu’on a pu faire ensemble.  Avec toi, tout est plus intense. Plus vrai. Et pourtant, je t’ai laissée partir.

Et tout ça me terrifie. Mais c’est aussi la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Alors oui, il m’aura fallu du temps. Trop de temps. Mais je ne veux pas passer une seconde de plus sans que tu saches ce que je ressens.

Je t’aime, Clémence.

Je ne veux pas finir ma vie sans toi. Et si tu veux bien de moi, cette fois, je ne veux plus être ton faux copain. Je veux être le vrai. Celui qui sera là, qui ne fuira plus, qui assumera enfin ce qu’il ressent pour toi.

Alors… veux-tu être ma vraie petite copine cette fois ?

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