Loading...
Link copied
Prologue
Chapitre 1 : Silhouette en vitrine
Chapitre 2 : L'éclat d'une inquiétude
Chapitre 3 : Entre silence et velours
Chapitre 4 : L'étoffe d'une promesse, le fil d'une trahison
Chapitre 5 : Sous le masque des apparences
Chapitre 6 : Le murmure de la cascade
Chapitre 7 : Le bouleversement
Chapitre 8 : La rançon du silence
Chapitre 9 : Un fil dans l'ombre
Chapitre 10 : Ce qui reste dans l'ombre
Chapitre 11 : Caque Aube sans Elle
Chapitre 12 : L'éveil du silence
Chapitre 13 : A la recherche d'un fantôme
Chapitre 14 : Espoir, petit nom d'une renaissance
Chapitre 15 : Le murmure du crayon
Chapitre 16 : Le vide entre les lignes
Chapitre 17 : Des bras ouvert sur l'inconnu
Chapitre 18 : Derrière la soie et l'encre
Chapitre 19 : Des jeux, un cri, un souvenir
Chapitre 20 : Quand le silence hurle
Chapitre 21 : Une piste dans la brume
Chapitre 22 : L'esquisse d'un avenir
Chapitre 23 : Sous la garde d'un ange à quatre pattes
Chapitre 24 : Les Etoiles de l'Espoir et les ombres du passé
Chapitre 25 : Les confidences d'une âme blessé
Chapitre 26 : Raphaël, témoin de l'ombre
Chapitre 27 : L'écho des confessions
Chapitre 28 : Ce Visage, Cette Voix
Chapitre 29 : Quand le Passé Frappe
Chapitre 30 : Un Cadeau Empoisonné
Chapitre 31 : Une disparition Ohestrée
Chapitre 32 : Les murmures d'un complot
Chapitre 33 : Mémoire éffacée, lien brisé
Chapitre 34 : Un foyer choisi
Chapitre 35 : Entre l'Exposition et l'inquiétude
Chapitre 36 : Sous le voile du secret
Chapitre 37 : L'éclat d'un matin paisible
Chapitre 38 : Sauvetage au bord du cœur
Chapitre 39 : Un éclat de mémoire
Chapitre 40 : Sous le nom du silence
Loading...
Loading...
Mark all as read
You have no notification
Original
Fanfiction
Trending tags

Log In

or
@
FashionLecture
Share the book

Chapitre 35 : Entre l'Exposition et l'inquiétude

Raphaël et Camille marchaient en silence dans le couloir, encadrant Alice qui avançait d’un pas hésitant. Raphaël restait attentif à chacun de ses mouvements, prêt à la soutenir si elle flanchait. Une fois arrivés dans la chambre, il l’aida à s’asseoir sur le lit tandis que Camille refermait doucement la porte derrière eux.

Alice se laissa aller contre les oreillers, épuisée par les émotions de la soirée. Son regard se perdit sur le plafond tandis qu’elle tentait d’ordonner ses pensées. À peine eut-elle le temps de souffler qu’Étoile bondit sur elle, émettant de petits aboiements inquiets, comme s’il lui demandait si elle allait bien. Ses chiots, à ses pieds, poussèrent de petits couinements en écho à leur mère. Un sourire attendri effleura les lèvres d’Alice. Elle tendit une main vers Étoile et caressa doucement son pelage soyeux.

« Je vais bien, ma belle, ne t’inquiète pas. »

Elle tapota le lit pour lui donner l’autorisation de monter, et la chienne s’y installa aussitôt, blottissant sa tête contre elle. Les chiots, trop petits pour grimper, se couchèrent en cercle autour de ses pieds, leurs petits corps chauds contre sa peau.

Camille observa la scène avec un sourire attendri, tandis que Raphaël, toujours accoudé au pied du lit, croisa les bras.

« Tu es sûre de ton choix ? » demanda doucement Camille.

Alice tourna la tête vers elle et hocha lentement la tête.

« Oui… Je n’ai peut-être pas tous mes souvenirs, mais ce que je ressens est réel. Ici, je me sens bien. Chez les Vauclair, tout ce que je ressens, c’est une peur sourde, un vide. »

Elle baissa légèrement les yeux avant d’ajouter :

« Et chez les Montbrun… je ne ressens rien. Célia a beau me dire qu’on était proches, je n’en ai aucun souvenir. Ce serait comme vivre chez des inconnus. Je ne serais pas plus à l’aise là-bas. »

Raphaël fronça légèrement les sourcils.

« Nous serons toujours là pour toi. »

Alice lui adressa un sourire reconnaissant, mais son regard restait troublé.

« Il y a encore tant de zones d’ombre… Je ne comprends pas tout ce qui m’est arrivé. »

Camille échangea un regard avec son frère avant de répondre :

« Nous allons faire la lumière sur toute cette histoire. Mais pour l’instant, ce qui compte, c’est que tu sois en sécurité ici. »

Alice soupira et caressa distraitement le pelage d’Étoile du bout des doigts.

« Et l’exposition de demain ? Je suis censée y participer, n’est-ce pas ? »

 Raphaël fronça légèrement les sourcils.

« Tu n’es pas obligée, Alice. Si tu ne te sens pas prête, personne ne t’en voudra. »

Elle releva la tête, un éclat de détermination dans les yeux.

« Non, je veux y aller. Mon travail est exposé, et je ne veux pas qu’on pense que je suis faible ou incapable. »

Camille sourit doucement.

« Alors nous serons à tes côtés. »

Alice hocha la tête, mais une inquiétude persistait en elle. Elle ne pouvait se débarrasser de cette sensation d’être observée… et que tout ceci n’était pas terminé.

Le lendemain matin, l’air était vif et frais lorsque le groupe quitta la demeure des Lemoine pour se rendre au bâtiment où se tenait l’exposition. Alice, vêtue d’une tenue élégante conçue spécialement pour l’occasion, avançait d’un pas mesuré aux côtés de Mme Delacroix.

Les Montbrun, les Lemoine et Mme Delacroix accompagnaient les artistes exposant leurs œuvres. L’événement attirait déjà de nombreuses personnes, et la salle bruissait de conversations animées. Alice sentit une boule se former dans son ventre. Elle savait que son travail allait être présenté, mais elle ne se sentait pas prête à prendre la parole devant tout le monde.

Les présentations commencèrent. Un à un, les artistes expliquèrent leurs créations, discutant de leurs inspirations, des techniques utilisées et des défis rencontrés. M. Montbrun et sa fille participaient activement aux échanges, posant des questions pertinentes et manifestant un véritable intérêt pour les œuvres exposées.

Alice restait silencieuse, écoutant sans vraiment entendre. Lorsque vint le tour des créations qu’elle avait réalisées avec Mme Delacroix, cette dernière prit naturellement la parole. Avec assurance, elle expliqua le processus de conception, la recherche des matériaux et l’histoire derrière chaque pièce.

Alice, elle, restait en retrait. Ses doigts effleuraient nerveusement le tissu de sa robe, et son regard fuyait celui des invités.

M. Montbrun, intrigué par son silence, fronça légèrement les sourcils avant de demander :

« Je suis surpris… Pourquoi Alice ne dit-elle rien ? Après tout, elle est la styliste. C’est son travail que nous admirons aujourd’hui. »

Avant même qu’Alice ne puisse réagir, Raphaël répondit calmement :

« Il ne faut pas la brusquer. »

Mme Delacroix hocha la tête et ajouta d’une voix douce mais assurée :

« Elle n’est pas à l’aise pour le moment. Après tout ce qu’elle a traversé, c’est déjà une grande étape pour elle d’être ici aujourd’hui. »

M. Montbrun sembla hésiter un instant, mais il n’insista pas. Son regard revint sur Alice, toujours aussi curieux.

Camille, qui se tenait près d’elle, posa discrètement une main sur son bras en signe de soutien.

« Tu n’as pas besoin de parler si tu ne le veux pas, » murmura-t-elle à Alice.

Alice hocha légèrement la tête, reconnaissante. Mais alors que Mme Delacroix poursuivait les explications, un étrange frisson parcourut l’échine d’Alice.

Elle releva légèrement la tête et balaya la salle du regard.

Ce sentiment…

Cette impression persistante…

Elle se sentait observée.

Et cette fois, elle était sûre que ce n’était pas qu’une illusion.

Comment this paragraph

Comment

No comment yet