PDV Nao 

Habillé en simple citoyens et accompagné de mon garde du corps, nous sommes au marché. Différents stands se trouvent devant nous. Vêtements, accessoires, livres, jouets et bien d'autres encore. Petit, j'adorais aller à celui qui se trouvait près de mon ancienne maison. J'avais toujours voulu voir celui de la capitale. Aujourd'hui, j'y suis. 

Je me balade parmi la foule. Une table sur laquelle est disposée du matériel de dessin attire mon œil. Je me dirige dans cette direction.

– Attendez moi, dit Alwan un peu plus loin.  

Aussitôt, il se lance à ma poursuite. Lorsqu'il me rattache à un stand de matériel de dessin, Alwan me tient la main et ne me lâche plus. Je lève les yeux vers lui alors qu'il se penche.

– Ça ne compte pas... c'est pour ne pas vous perdre.

✩

Après être restés quelques heures dehors, nous sommes rentrés. Les mains chargées de mes achats, je me dirige vers mon bureau, afin de tout ranger. Je dépose mes nouveaux feutres dans une boîte, les pinceaux dans un pot et les carnets, finissent dans un tiroir. J'en profite pour trier le matériel que j'avais déjà. Les crayons en fin de vie sont posés à part, les cahiers de dessin déjà bien entamés, je les mets en haut de la pile, alors que les neufs, sont tout en bas, et ceux terminés, finissent dans un carton, et rangés au-dessus de mon armoire.

  Quelques coups retentissent contre ma porte. 

  – Entrez dis-je d'une voix forte. 

La porte s'ouvre sur Kali. mon amie entre, referme la porte et s'approche de mon bureau. 

– Salut.

– Ah euh salut lui répondit-je en retour d'une voix mal assurée.

– Tu dessine ? me demande-t-elle.

  – Je range mon nouveau matériel.

Elle pointe du doigt un de mes carnets tout en demandant :

– Je peux ? 

– Oui vas-y.

  Délicatement, elle le prend et le feuillette. Dans ce livret se trouvent principalement des dessins de paysages. Champs, rivières, mers, montagnes enneigées, grands immeubles. 

– Tu dessines vraiment bien me complimente-elle. J'adore ton style. Tu t'es vraiment amélioré.

– Merci. 

  Par la suite, j'ai délaissé ce que j'étais en train de faire, et nous nous sommes assis sur le canapé, qui se trouve à l'entrée de la chambre. Nous avons passé l'après-midi à parler. 

  En début de soirée, lorsqu'elle repart, je suis exténuée. C'est à peine si j'ai mangé quelque chose avant d'aller me coucher.