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Nao_Yaya
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Chapitre 26 : Retour a la maison

PDV Alwan

Encore à moitié endormi, j'entends des bruits qui proviennent de l'extérieur de la chambre. Je me redresse légèrement, et remarque que la place à côté de moi est froide et vide.

— Alwan ! Un cri de détresse mêlé aux sanglots se fit entendre.

  Inquiet, je me rue vers la source du bruit. La porte de la salle de bain entrouverte laisse passer un faisceau de lumière dans l'obscurité du salon. Avec appréhension, j’ouvre la porte. Je balaye la salle du regard jusqu'à tomber sur Nao. Dans un coin de la pièce, Nao est assis au sol, replié sur lui-même et pleure, tout en m'appelant. Je m'approche, en m'accroupis à ses côtés. Celui-ci tremble de tout son être. Il à les bras autour de ses jambes.

— Nao… soufflai-je dans un murmure à peine audible.

— Alwan… sanglote-t-il. Je n'y arrive pas… j'ai besoin de toi.

je pose mes deux mains sur ses genoux.

— Je suis là. Qu'est ce qu'il se passe ? demandai-je doucement.

  Il ouvrit sa bouche, mais aucuns mots n'en sortit. Mon amant sanglote encore plus.  Ok, il faut une crise. Qu'est ce que je peux faire ?
 
Je réfléchis à toute allure. Après une seconde d'hésitation, j'avance mes bras vers lui.

  Je l'aide à se mettre debout, puis recule de quelques pas.

— Je peux ? Lui demandai-je.

Les larmes dévalant ses joues, il me regarde longuement et finit par accepter.

  Je m'approche de Nao et avec délicatesse, je saisis ses poignets afin de le lever. Nao manque de tomber mais je le rattrape. Avec précautions, je l'aide à faire quelques pas. Dans la salle principale, je le fais m'asseoir sur le canapé. Il se replie sur lui-même. J’enroule mes bras autour de ses épaules.
 
Avec un balancement léger, je passe ma main dans ses cheveux et murmure des mots doux à son oreille. Il lui faut plusieurs longues minutes pour se calmer.

— Désolé, désolé, désolé, désolé s'excuse Nao en larmes.

— Tu n'as pas à t'excuser, tu n'as rien fait, le rassurait-je.

Mais nao n'avait pas l'air convaincu.

— Tu veux boire un peu ?

Il hoche la tête pour dire oui. Je me lève et vais chercher une bouteille d’eau dans l'un des placards. J'ouvre le bouchon et tends la bouteille a mon amant. Il boit à petites gorgées, tandis que je prends place à côté de lui.

— Tu… sais ce qui a déclenché ta crise d’angoisse ? l'interrogeait-je.

Il hoche la tête. Nao prend une grande inspiration et se met à parler.

— Mon… corps.

Il pose la bouteille d’eau sur la table basse et s’allonge sur le canapé. Il serre ses bras autour de sa poitrine.

— Ce… n’est pas la seule chose qui te définisse tu sais ? tentai-je de la rassurer.
Mais je regrette aussitôt d’avoir parlé. Je suis mal placé pour dire ça. Je ne suis pas à sa place et je n'ai pas les mêmes problèmes, peurs et angoisses que lui.

Nao attrape le bout de mes doigts.

— Tu peux rester ? me chuchote-t-il.

— Bien sûr.

Je m’installe à côté de lui.

  Allongé dans mes bras, je fais de petits mouvements circulaires sur son dos. Rapidement, sous le coup de la fatigue, il finit par tomber dans le sommeil.

Je reste un bon moment à ses côtés, avant de me lever, de me préparer, puis de ranger nos affaires. Une dizaine de minutes avant le départ, je réveille mon amant.

— Ça va ?

  Il fait un simple mouvement de tête pour me dire que oui.

— Essaye de manger un peu, lui dis-je en lui tendant un pain au chocolat.

  Fatigué, il prend la nourriture avec lenteur et croque quelques fois avant de reposer l'aliment.

  Des grandes cernes se trouvent sous ses yeux rougis par les larmes. Les cheveux non coiffés, la mine sombre, il lui fallut beaucoup d'effort pour se lever et enfiler une veste. Je prends nos deux valises et accompagne de Nao et des autres personnes qui sont venus avec nous, je descends. Au moment de charger les bagages, je confie nos deux valises à quelqu'un d'autre et part vers la voiture qui va nous conduire jusqu'à l'aéroport.

— Il va bien ? me demande mon frère. Il a l'air fatigué et…

— Il ne se sent pas bien, répondit-je simplement.

  Je m'approche de Nao et l'aide à s'installer dans la voiture. Je m'assois à côté de lui, sur la banquette arrière.

— Votre place est devant, m'interpelle une personne.

— Le prince ne se sent pas très bien, je préfère être à côté de lui afin de pouvoir intervenir en cas de besoin.

William s’installe sur le siège passager avant, là où normalement je devais être assis.
 
Et durant tout le trajet, même dans l'avion, je garde un œil sur lui. Nao passe une bonne partie du voyage à dormir, et le reste fixe le paysage.

  Rentré au palais, j'emmène directement mon amant dans sa chambre. Exténuée, celui-ci se faufile directement sous ses draps.

— Tu peux rester avec moi ? Jusqu'à ce que je m'endors ? me demande Nao.

  Je prends alors place à ses côtés. Rapidement, Nao s'endort. Je reste un moment avec lui, puis sort de sa chambre. Devant la porte, je tombe nez à nez avec son père.

— J'ai entendu de la bouche de certaines personnes que Nao n’allait pas très bien. Comment va-t-il ?

— J'allais justement venir vous voir. Je vérifie s' il n'y a personne dans les alentours avant de poursuivre. Il a  eu une crise d’angoisse le matin de notre retour. Il vient de s'endormir.

— Il faut que l'on parle, dit soudainement le roi.

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