PDV Nao

Aujourd'hui, on a une journée libre. Avec les autres, nous avons donc décidé d'aller faire un tour en ville afin de visiter un peu la capitale.

Vêtu d'un jean bleu et d'un sweat plus foncé, je rejoins Alwan dans le salon. Celui-ci est habillé d'un tee-shirt gris avec une petite veste noir et d'un pentalon de même couleur. Il prend son arme et la calle dans son holster, puis la recouvre de sa veste. Enfin, il met ses chaussures.

C'est seulement après, qu'il se rends compte que j'ai vu son arme.

– Je n'ai pas le choix, m'indique t-il.

– Je sais soupirai-je.

Nous sortons de la suite et descendons au rez-de-chaussée. Dehors, nous attendent les autres.

– Où voulez-vous aller prince ?

– Peu importe, allons juste faire un tour en ville.

Nous sortons de l'enceinte du palais. Les rues du centre-ville sont pleines de monde et horriblement bruyantes. Je remonte mon casque sur les oreilles et discrètement, j'attrape la main d'Alwan. Celui-ci me jette un regard rassurant.

Notre groupe se sépare. Alwan, Will et moi allons boire un bubble tea. Certains hommes de mon oncle sont postés dans les environs et surveillent, sur ordre de mon père et de Alwan.

Alwan, assis à côté de moi, pousse la gaufre pleine de chantilly et de fruits, dans ma direction. Je discute avec William tout en essayant de couper un bout de la gaufre avec cuillère en bois. Voyant que je n'y arrive pas, Alwan me donne un coup de main. Un grand sourire se dessine sur mon visage. Remarquant cela, Alwan me jette un coup d'œil.

– Pourquoi tu souris comme ça ?

– Ça me rappelle, quand j'étais petit. On n'avait pas beaucoup d'argent pour acheter des sucreries et manger dehors. Une fois avec mes amis, après avoir travaillé dans un bar pendant plusieurs jours, on a acheté une gaufre et on se l'est partagé. On

Au mot travail, les yeux bleus de William s'écarquillent.

– Travail ? A treize ans ? Et les financements de ton père ? Il me semble que de manière régulière il te versait une bonne somme d'argent pour subvenir à tes besoins ?

– Oui, mais ma mère à préféré utiliser tout l'argent pour refaire sa garde-robe et s'acheter des affaires de luxe, expliquais-je. Mon petit frère et mon beau-père ont récupéré le reste de l'argent. Et puis moi même, faisant souvent des fugues à cause de mon entourage et des problèmes familiaux et n'ayant aucun accès à mon compte en banque, je ne voyais pas beaucoup cet argent.

– Oh...je vois.

Enfin, Alwan réussit à couper un morceau de la gaufre. Il me tend le morceau que je mange.

– Si tu en veux encore on pourra en prendre d'autres, me dit Alwan alors que je mange la gaufre.

✩

De retour dans notre suite, je m'écroule sur le canapé tel un poid mort.

– Je suis explosée, m'exclamai-je.

– Pousse toi, me demande Alwan

Je me redresse donc en position assise, et mon amant vient s'asseoir à côté de moi. La tête contre le dossier, il souffle longuement.

– Je savais que le centre ville était grand, mais la....

– Et c'est pour ça, que le meilleur petit ami au monde, t'as demandé à ce que tu le portes, comme avant.

– Il y a quelques années, oui, mais la....

– Mais la ?

Il tourne sa tête vers moi, et me regarde avec un air désespéré.

– Tu peux vraiment devenir énervant quand tu t'y mets.

J'affiche un leger sourire, et me lève. Je prends les sacs que j'avais déposés sur la table un peu plus tôt et part vers ma chambre. Je sors mes achats pour les ranger dans ma valise.

– Dans cinq minutes, on descend manger, me crie Alwan du salon.

Je me dépêche donc de finir de ranger, puis prends une veste que j'enfile par-dessus mon sweat et me rend dans le salon, où m'attendait mon garde du corps.