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Nao_Yaya
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Chapitre 27 : La maison dans la forêt

PDV Nao

Allongé sur mon lit, à regarder un film sur mon téléphone, je suis si concentré que je n'entends pas que quelqu'un toque à la porte.

- Nao, m'appelle la voix d' Alwan.

Je relève la tête et regarde en direction de la voix. Alwan se tient debout, près de la porte.

- Habille toi.

Je le regarde perplexe, avant de me redresser.

- Pourquoi ?

- Surprise.

Je me lève et me dirige vers la salle de bain pour me changer. Je troque ma tenue d'intérieur pour un pantalon et un sweat. Je me recoiffe rapidement et retourne dans ma chambre. Au moment même où je franchis la porte et reviens dans ma chambre, mon père entre. Assis sur la chaise de mon bureau, je lance mes converses.

- Prêts ? demande mon père.

Alwan me regarde avant de dire oui. Nous sortons alors de la pièce. Juste avant de quitter la salle, mon garde du corps attrape une de mes vestes et la dépose sur mes épaules.

Nous passons par plusieurs couloirs et sortons dans l'immense jardin. Nous prenons le chemin pour aller à la forêt qui se trouve au fond du domaine.

Adossé à un tronc d'arbre, un homme de grande taille aux cheveux foncés, légèrement grisé nous attend. Vêtu col roulé, d'un pentalon, d'une veste et de basckettes noir, Tylor Dataro nous attendait. Nous voyant arriver, il s'approche de mon père. Tylor échange quelques mots avec mon père. Ses iris bleus clair glissent vers moi, et il me demande :

- Ça va ?

Son regard est tendre, on peut y lire une sorte de compréhension. J'ignore ce qu'il a vécu, mais pour qu'il puisse se montrer aussi gentil, bienveillant et surtout aussi compréhensif, ça a dû le marquer.

D'un simple mouvement de tête je lui fait savoir que ça va.

Mon père et son conseiller se mettent en route. Alwan et moi, derrière eux, les suivons en silence. Discrètement, je glisse ma main dans la sienne. J'observe la nature autour de moi. Les feuilles des arbres sont couvertes de fleurs. Alwan se baisse et ramasse une fleur tombée au pied d'un arbre. Il se tourne vers moi et place la fleur dans mes cheveux.

Nous passons près du lac et continuons à marcher. Rapidement, nous arrivons dans une clairière. Comme perdu au milieu des arbres, une maison se tient la.

le temps semble s'arrêter. Construite principalement de pierres blanches, la maison contraste avec la couleur sombre des troncs d'arbre ou du feuillage, mais s'assemble bien avec les fleurs de milles couleurs. Les murs clairs sont entourés de toutes sortes de plantes colorées.

Mon père s'approche de la porte, la déverrouille et entre. Son ami le suit de près et nous fait signe de venir.

Sans lâcher la main d'Alwan, j'entre, suivi de mon garde du corps. Tylor récupère nos vestes et les accroche sur un porte manteau situé derrière la porte d'entrée.

D'un œil attentif, j'observe avec soin les lieux. Le salon est grand. Une cheminée se trouve au fond de la pièce, au centre, il y a une table basse avec deux canapés. Plus proche de l'entrée, il y a une cuisine ouverte où se trouve mon père. Il y a même un étage.

Je m'approche de la cheminée et contemple les photos accrochées au mur. Sur les différents clichés, se trouve une famille composée de deux parents et de leurs enfants. Deux garçons qui se ressemblent beaucoup. Leur visage m'est étrangement familier. Sur une autre image, trois jeunes hommes bien habillés se tiennent assis autour d'une table. Ils ressemblent à mon oncle Marius, mon père et Tylor Dataro.

A côté de moi, je sens une présence.

- C'est mes parents, dit la voix de mon père, empreinte de tristesse, tout en désignant la photo de famille.

- Sur l'image, il est tout minuscule, tout mimi, mais en réalité, il était insupportable, intervient Tylor.

- Pardon ? s'indigne faussement mon père.

- Alors s'xuse-moi, mais t'étais le vrai cliché du petit prince pourri-gâté, lance Tylor.

Allonger sur le canapé, un sourire accroché aux lèvres, celui-ci fixait mon père. Mon père s'approche du canapé, prend un coussin et tente d'étouffer son ami avec. Exaspéré, Alwan prend la tasse que mon père avait déposée devant lui et bois son café tout en observant la scène. Je laisse échapper un léger rire de mes lèvres.

M'entendant, mon père et son ami s'arrêtant de se battre et me regardent. Alwan aussi m'observe. Il me fait signe de m'asseoir à ses côtés. Alors, je m'installe sur le canapé et je pose ma tête contre son épaule.

Peu content, mon père se racle la gorge tout en dévisageant le fils de son ami. Tylor, lui, saisit cette opportunité et lance un coussin au visage de mon père. Il attrape l'objet et rend le coup a Tylor.

Mon père se lève et part se resservir une boisson dans la cuisine.

- Il n'aime juste pas voir à quel point son fils a grandi, nous dit Tylor.

Je saisis la tasse de boisson chaude que Alwan me montre. Je bois une petite gorgée. Le liquide chaud coule le long de mon oesophage. C'est du thé.

Au même moment, mon père revient au salon. Voyant mon amant aussi proche de moi, il fait une grimace, mais ne dit rien pour autant. Son ami pousse un long soupir et lui fait une remarque.

- Laisse, ils sont encore jeunes.

- Mmmh.

Mais il continue de regarder Alwan avec les sourcils froncés.

Face à sa réaction, Tylor intervient :

- A l'étage, il y a des chambres inoccupées, filez avant qu'il tue vraiment quelqu'un.

Mon père tourne la tête et lance un regard noir a son ami, qui lui réponds avec un haussement des épaules. Alwan et moi en profitons pour partir.

- Ne lui en veux pas, il est comme ça, tu le sais, dis-je à mon amant en refermant la porte derrière moi.

- Je sais, me réponds celui-ci. Depuis un mois, à chaque fois qu'il me regarde, j'ai l'impression que je vais me faire égorger, mais on finit pas s'y habituer, plaisante-t-il.

Je détaille la pièce d'un bref regard. De taille moyenne, la chambre comprend une armoire vide avec un lit au centre et un miroir posé près de l'armoire.

Alwan part s'asseoir sur le lit.

- Je peux avoir un câlin ? demande-t-il soudainement. Je sais que tu n'aimes pas ça...

Je m'approche alors et vient me loger entre ses bras musclés. Alwan bascule en arrière, et se retrouve allongé sur le dos, avec moi blotti contre lui. Il passe sa main dans mes cheveux. La tête contre son torse, je sens les battements de son cœur cogner contre sa cage thoracique. Après un moment dans cette position, je m'appuie sur mes avant bras pour me relever légèrement.

Positionné au-dessus d'Alwan, je le regarde dans les yeux. De couleur émeraude, ils sont magnifiques.

- Qu'est ce que tu admire comme ça ? Me chuchote mon amant.

- La personne que j'aime, dis-je tout bas dans un souffle.

Alwan dépose sa main sur ma joue, et de son pouce, il caresse doucement ma peau. Je prends son visage en coupe et l'embrasse tendrement. Une main au niveau de ma nuque, et l'autre au creux du bas de mon dos, Alwan répond à mon baiser. Lentement, sa main glisse sous mon sweat. Il s'arrête net, et me regarde droit dans les yeux.

Allongé sur le lit, torse nu, Alwan est sur son téléphone. Installer à côté de lui, ma tête est sur son épaule. Celui-ci, passe une main dans mes cheveux. Attentivement, j'observe son tatouage.

- L'autre signification qui est encore plus personnelle, c'est vous. Vous faire justice et honneur, et être fort pour vous protéger, prince, lâche soudainement Alwan.

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